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pahlavi
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[palavi]

n.m. a.

词典释义
n.m.

a.
le vocabulaire pahlavi
les textes pahlavis

近义、反义、派生词
近义词:
moyen perse,  perse
联想词
persan 波斯的; perse 波斯语; sanskrit 梵语学; hindi 印地语;
短语搭配

le vocabulaire pahlavi帕拉维

法语百科
Description de l'image LocationIran.png.

La dynastie Pahlavi (en persan : پهلوی) est la dernière dynastie iranienne avant l'avènement de la République islamique. Elle fut fondée par Reza Khan en 1925, alors Premier ministre d’Ahmad Shah Qajar, dernier roi (Shah) de la dynastie des Qadjars.

Les Pahlavi ont régné sur l'État impérial d'Iran (anciennement Perse) pendant 53 ans. Mohamad Reza Shah est aussi le dernier Shah d'Iran. Le régime impérial chuta le 11 février 1979 à la suite d’une révolution et la République islamique fut proclamée le 1 avril 1979. Le fils de Shah, prince héritier du trône d'Iran Reza Pahlavi représente à l'heure actuelle le dernier Pahlavi prétendant et ne cesse de lutter pour retrouver le pouvoir. Celui-ci a notamment déposé plainte pour « crime contre l'humanité » contre le Guide suprême iranien Ali Khamenei en date du 23 janvier 2012.

Souverains

31 octobre 1925 - 16 septembre 1941 : Reza Shah

16 septembre 1941 - 16 janvier 1979 : Mohammad Reza Shah

Prétendants

16 janvier 1979 - 27 juillet 1980 : Mohammad Reza Shah

27 juillet 1980 - octobre 1980 : Farah Pahlavi, régente

Depuis 27 juillet 1980 : Reza Pahlavi

Règne de Reza Shah

Reza Shah Pahlavi
Reza Shah Pahlavi

En 1921, un jeune officier de l'unité des cosaques, le général Reza Khan Mir Panj, fait un coup d'État militaire avec l'aide de Seyyed Zia'eddin Tabatabai, devient chef de l'armée et prend le nom de Reza Khan Sardar Sepah. Il prendra ensuite le poste de Premier ministre jusqu'en 1925. Il a d'abord envisagé de faire de l'Iran une république, suivant en cela le modèle d'Atatürk en Turquie, mais y renonce face à l'opposition du clergé. Le 12 décembre 1925, le Majles, réuni en tant qu'Assemblée constituante, nomme Reza Khan Sardar Sepah nouveau Shah d'Iran. Il sera couronné le 25 avril 1926 sous le nom de Reza Shah Pahlavi.

Reza Shah avait des plans ambitieux pour moderniser l'Iran. Ces plans incluaient le développement d'industries lourdes, de projets d'infrastructures majeurs, la construction d'un chemin de fer national, le Trans-iranien, la création d'un système d'éducation public national, la réforme de la justice jusque là contrôlée par le clergé chiite par la création du code civil iranien, et l'amélioration de l'hygiène et du système de santé. Il avait pour cela besoin d'un gouvernement centralisé et fort, ainsi que de plus d'indépendance par rapport à la Grande-Bretagne et à la Russie, ce qu'il obtiendra en annulant les droits spéciaux accordés aux étrangers pendant l'époque qajar.

Le 21 mars 1935, il demande officiellement à la communauté internationale de ne plus utiliser le terme Perse, mais de se servir du nom Iran pour désigner son pays (qui est le nom en langue locale depuis toujours) et ordonne la même année l'interdiction du port du voile pour les femmes et l'obligation de porter un habit « à l'occidentale » pour les hommes.

Malgré les avancées qu'il fait faire au pays, son style de gouvernement dictatorial et son combat pour la modernisation de l'Iran en dépit des positions du clergé lui valent de grands ressentiments parmi la population.

Reza Shah essaya d'éviter tout rapport avec le Royaume-Uni et l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS, formée sur le territoire de l'empire russe en 1922). Bien que ses projets de développement nécessitaient l'expertise technique étrangère, il évita de conclure des contrats avec des compagnies britanniques et soviétiques. Même si le Royaume-Uni, à travers la possession de l'Anglo-Iranian Oil Company, contrôlait les ressources pétrolières de l'Iran, Reza Shah préféra obtenir de l'assistance de l'Allemagne, de la France, de l'Italie et d'autres pays européens. Ceci créa des problèmes à l'Iran après 1939, quand l'Allemagne et le Royaume-Uni devinrent ennemies pendant la Seconde Guerre mondiale. Reza Shah proclame l'Iran neutre dans le conflit, mais les Britanniques affirmèrent que les techniciens et ingénieurs allemands en Iran étaient des espions ayant pour mission de saboter les installations pétrolières britanniques dans le Sud-Ouest de l'Iran. Le Royaume-Uni demanda à l'Iran d'expulser tous les citoyens allemands, mais Reza Shah refusa, soutenant que cela aurait un impact négatif sur ses projets de développement.

Seconde Guerre mondiale

Après l'invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne en juin 1941, le Royaume-Uni et l’Union soviétique devinrent alliés. Ils tournèrent tous deux leur attention vers l’Iran. Le Royaume-Uni et l’URSS voyaient dans le chemin de fer Trans-Iranien un excellent moyen de transporter du matériel et de la nourriture du golfe Persique jusqu’à la région soviétique. En août 1941, parce que Reza Shah avait refusé d'expulser les citoyens allemands, le Royaume-Uni et l'URSS envahirent l'Iran, arrêtèrent le Shah et l'envoyèrent en e**l, prenant ainsi le contrôle des réseaux de communications et de transport en Iran. En 1942, les États-Unis, alliés du Royaume-Uni et de l'URSS, envoyèrent une force militaire en Iran pour aider à maintenir et à faire fonctionner des sections du chemin de fer. Les Britanniques et les Soviétiques ont permis la chute du système de gouvernement de Reza Shah et ont limité les rapports avec le gouvernement constitutionnel. Ils ont permis au fils de Reza Shah, Mohammad Reza, de lui succéder sur le trône.

En janvier 1942, les Alliés signèrent un accord pour respecter l'indépendance de l'Iran et retirer leurs troupes au ma**mum 6 mois après la fin de la guerre. En 1943, à la conférence de Téhéran, les États-Unis réaffirmèrent cet engagement. En 1945, l'URSS se refusa à annoncer un calendrier de retrait des provinces iraniennes situées au nord-ouest du pays, l'Azerbaïdjan de l'Ouest et l'Azerbaïdjan de l'Est, où des mouvements autonomistes supportés par les Soviétiques s'étaient développés.

L'URSS retira ses troupes en mai 1946, mais les tensions continuèrent pendant plusieurs mois. Cet épisode est un des premiers dans le cadre de l'émergence de la Guerre froide, la rivalité d'après guerre entre les États-Unis et leurs alliés d'une part, et l'URSS et ses alliés d'autre part.

Les effets de la guerre ont été déstabilisants pour l'Iran : pénurie de nourriture et d'autres produits de base, forte inflation, détérioration des conditions de vie pour les classes moyennes et basses alors que certains ont fait fortune en spéculant sur les produits difficiles à trouver, montée de sentiments nationalistes à cause de la présence des troupes étrangères, et augmentation de l'exode rural. Le pays s'étant libéré depuis la fin du règne de Reza Shah, l'activité politique et de la presse a fleuri ; particulièrement l'activité du Parti communiste Tudeh qui a organisé les ouvriers.

Le système politique s'ouvrit un peu plus par la suite. Les partis politiques se développèrent et les élections de 1944 au Majlis furent les premières à voir un peu de compétition en plus de 20 ans. L'influence étrangère restait un sujet délicat pour tous les partis. L'Anglo-Iranian Oil Company (AIOC), détenue par le gouvernement britannique, continuait à produire et à vendre le pétrole iranien. Au début des années 1930, certains Iraniens avaient commencé à militer pour la nationalisation des champs de pétrole. Après 1946, ce mouvement politique devint de plus en plus populaire.

Cette activité du parti Tudeh, ajoutée à la présence de l'Union soviétique dans le pays, a encore plus déstabilisé le pays. En septembre 1944, les Américains et les Soviétiques tentent de négocier des concessions pétrolières en Iran ; mais en décembre, la Majles vote une loi empêchant de discuter de ces questions avant la fin de la guerre. Cette loi déclenche une vive propagande soviétique dans les cinq provinces du Nord (majoritairement azéries et qui étaient visées par la demande de concession de pétrole soviétique). En décembre 1945, le Parti démocratique d'Azerbaïdjan, lié au Tudeh et mené par Jafar Pishevari, annonce la création d'une république autonome portant le nom de Gouvernement du peuple d'Azerbaïdjan et soutenue par l'URSS. Au même moment, le mouvement autonomiste kurde crée la République de Mahabad au Kurdistan iranien. Ces deux républiques autonomes bénéficient du soutien de l'URSS, et les troupes soviétiques occupent des parties du Khorasan, du Gorgan, du Mazandaran et du Gilan. Parallèlement, d'autres troupes soviétiques empêchent les troupes gouvernementales iraniennes de rentrer en Azerbaïdjan et au Kurdistan. La situation est rendue encore plus tendue par le fait que les troupes américaines et britanniques étaient en train de se retirer du pays. Sous la pression conjointe des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'ONU, les Soviétiques obtiennent finalement une concession et acceptent de retirer leurs troupes du territoire iranien. En décembre 1946, en vue des élections législatives de la Majles, Ghavam os-Saltaneh, premier ministre, envoie l'armée iranienne en Azerbaïdjan et au Kurdistan et les gouvernements républicains, qui ne sont plus soutenus par l'URSS, s'effondrent. La nouvelle législature, dominée par le Front national de Mossadegh fait passer une loi imposant au gouvernement d'exploiter lui-même ses ressources pétrolières.

L'influence soviétique diminue encore plus en 1947, quand l'Iran et les États-Unis signent un accord portant sur de l'aide et du conseil militaire afin d'entraîner l'armée iranienne. En février 1949, le Tudeh est accusé d'une tentative d'assassinat sur le Shah et est banni d'Iran. C'est à partir de cette époque que commence l'influence américaine en Iran.

Règne de Mohammad Reza Shah et influence américaine en Iran

Farah Diba, dernière impératrice d'Iran telle qu'elle apparut lors de la visite du président américain en Iran, Richard Nixon, le 30 mai 1972

Mohammad Reza Pahlavi remplaça son père sur le trône le 16 septembre 1941. Il voulait continuer les réformes entreprises par son père, mais une contestation sur le contrôle du gouvernement se fit jour entre le Shah et un politicien plus vieux, le nationaliste Mohammad Mossadegh.

Malgré son désir d'agir comme un monarque constitutionnel qui se plierait au pouvoir d'un gouvernement parlementaire, Mohammad Reza Pahlavi s'engagea de plus en plus dans les affaires gouvernementales. Il se concentra à faire revivre l'armée et à s'assurer qu'elle resterait sous contrôle royal en tant que base du pouvoir monarchique. En 1949, une tentative d'assassinat du Shah, attribuée au parti Tudeh, eut pour conséquence le bannissement de ce parti et le renforcement des pouvoirs constitutionnels du Shah.

En 1951, le Majlis nomma Mohammad Mossadegh nouveau premier ministre par un vote de 79 contre 12, qui, peu de temps après, nationalisa la compagnie pétrolière détenue par les Britanniques. Mossadegh était opposé au Shah qui craignait un embargo pétrolier imposé par l'Occident, qui laisserait l'Iran ruiné économiquement. Le Shah s'enfuit d'Iran mais revint quand la CIA organisa un coup d'État contre Mossadegh en août 1953 (voir Opération Ajax). Mossadegh fut ensuite arrêté par les forces armées pro-Shah.

Dans ce contexte de troubles régionaux et de guerre froide, le Shah se posa en allié indispensable de l'Occident. Au plan national, il poussait aux réformes, culminant en 1963 dans son programme connu sous le nom de Révolution blanche, qui incluait des réformes agraires, une extension des droits de vote aux femmes et l'élimination de l'analphabétisme. Des projets majeurs de construction d'infrastructures en Iran furent menés, une classe moyenne nouvelle émergea et en moins de deux décennies, l'Iran devint un acteur majeur au Moyen-Orient, politiquement et militairement.

Le Shah essaie dans les années 1960 de créer un climat politique plus actif pour accélérer le futur de l'Iran. Il crée pour cela un nouveau parti politique, Iran Novin, « Nouvel Iran », loyal à la couronne, s'attirant le soutien de l'élite technocratique et des masses éduquées, afin de renforcer l'administration et l'économie du pays. Ce parti remporte les élections parlementaires du 21 Majles en septembre 1963.

Au début de 19**, le Shah nomme Hassan Ali Mansour nouveau premier ministre, avec l'intention de le voir mener des réformes économiques et administratives. Mansour crée quatre nouveaux ministères, qui permettent d'introduire plus de rationalisation dans la planification et le budget, et nomme de jeunes administrateurs aux postes-clés. Au Majles, le gouvernement jouit d'une majorité confortable et l'opposition, majoritairement constituée du parti Mardom, vote généralement dans le même sens que le gouvernement, à une exception près qui cause un fort ressentiment dans la population iranienne : la loi sur le statut des Forces, une mesure qui accordait l'immunité à tout le personnel militaire américain et à leurs familles sur le territoire. Cette loi autorisait les Américains à être jugés par les États-Unis plutôt que par des tribunaux iraniens. Au moment du vote en octobre 19**, 65 parlementaires se sont absentés du Parlement et 61 ont voté contre. Dans le pays, la situation est la même. Khomeini, libéré de son assignation à domicile depuis avril 19**, dénonce cette loi devant une très grande assemblée à Qom en novembre 19**. Khomeini est de nouveau arrêté peu après son sermon et e**lé en Turquie puis à Najaf en 1965.

Bien que les conditions économiques s'améliorent, le pays n'a pas encore récupéré de la récession de 1959-1963, qui avait imposé des restrictions très fortes aux classes pauvres. Mansour essaie de combler un déficit estimé à 300 millions de dollars en imposant de fortes taxes sur l'essence et le kérosène, et sur les sorties de personnes. Une grève de chauffeurs de ta** se déclenche à Téhéran et Mansour est obligé d'abandonner l'idée des taxes sur le carburant en janvier, six semaines après leur mise en place. C'est grâce à la rentrée de 200 millions de dollars provenant de revenus pétroliers, à travers les bonus pris sur des concessions américaines et européennes, que les difficultés financières du gouvernement sont finalement surmontées.

Avec l'assistance étrangère, Mohammad Reza Shah a été capable de maintenir la stabilité financière malgré l'assassinat de Mansour et une tentative d'assassinat sur sa personne le 21 janvier 1965 par des membres d'un groupe radical islamique lié à Khomeini. Le Shah nomme alors Amir Abbas Hoveyda premier ministre ; c'est le début d'une décennie d'importante croissance économique et du renforcement militaire du pays dans la région du golfe Persique.

Cependant, ces mesures provoquèrent les meneurs religieux qui craignaient de perdre leur autorité traditionnelle, ainsi que les intellectuels qui cherchaient les réformes démocratiques. Ces opposants critiquaient le Shah pour ses réformes et les violations de la Constitution, qui limitait le pouvoir royal et reconnaissait l'e**stence d'un gouvernement représentatif.

Le Shah lui-même se voyait comme un héritier des rois de la Perse antique, et en 1971, il organisa la célébration des 2500 ans de monarchie perse. En 1976, il remplaça le calendrier solaire "islamique" (année 1355) par un calendrier solaire "impérial" (année 2535). Ces actions furent perçues comme anti-islamiques et résultèrent dans une opposition encore plus grande du clergé.

Sur le plan des relations internationales, le Shah utilise la baisse de la tension entre Est et Ouest pour améliorer ses relations avec l'URSS. Mohammad Reza Shah signe par exemple en 1965 un accord afin d'échanger du gaz iranien contre une assistance technique russe pour la construction de hauts fourneaux.

En 19**, le Shah rejoint les chefs d'État de la Turquie et du Pakistan afin de créer une nouvelle organisation : la Coopération Régionale pour le Développement. Ce rapprochement avec les voisins est destiné à diminuer l'influence des organisations internationales dans la région.

Dans les années 1970, l'Iran commence à prendre un rôle plus important dans le golfe Persique. Il soutient les royalistes pendant la guerre civile du Yémen (1962-1970). Il assiste le sultanat d'Oman en 1971 pour mater la rébellion au Dhofar et arrive à un accord avec la Grande-Bretagne à propos de l'indépendance de Bahreïn, qui était iranienne jusque là. L'Iran gardera tout de même la souveraineté sur les îles Tunb et Abu Moussa en les prenant de force sans que la Grande-Bretagne réagisse (toujours sujettes à désaccord).

L'incident des îles du golfe Persique pose un problème à l'Irak, qui rompt les relations diplomatiques avec Téhéran jusqu'à l'accord d'Alger en 1975, accord qui règle les questions de navigation sur le Chatt-el Arab et de soutien de l'Iran à la rébellion kurde dans le nord de l'Irak.

Afin d'augmenter le rôle de l'Iran dans la région, et dans le cadre de la doctrine Nixon, le président des États-Unis a autorisé le Shah, à partir de 1972, à acheter n'importe quelle arme conventionnelle aux États-Unis ; inversement, les Iraniens autorisent les États-Unis à installer deux centres militaires pour surveiller les activités soviétiques.

Mohammad Reza Shah modernise l’industrie iranienne et, grâce aux revenus très importants du pétrole, l'Iran entre dans une période de prospérité fulgurante et de modernisation accélérée, mais la société, bouleversée dans ses racines, souffre du manque de moyens d'expression. Son règne autocratique, l'absence de liberté d'opinion et la répression violente des opposants conjugués à une occidentalisation rapide créent des mécontentements profonds, pour des raisons différentes, à la fois chez le clergé et parmi les mouvements intellectuels de gauche, et préparent le terrain à la Révolution.

Chute de la dynastie

Le gouvernement du Shah éliminait ses opposants avec l'aide de l'organisation chargée de la sécurité et du renseignement en Iran, la SAVAK, de peur que le pays ne sombre sous l'égide de l'URSS.

Au milieu des années 1970, s'appuyant sur la croissance des revenus pétroliers, le Shah commença une série de projets encore plus larges et ambitieux pour le progrès de son pays et la marche vers la « Grande civilisation ». Mais la répression continue de la part du gouvernement qui était montrée du doigt par des groupes pro-démocratiques, et ses avancées socio-économiques irritaient le clergé. Les meneurs islamiques, particulièrement le religieux en e**l Ayatollah Rouhollah Khomeini, réussirent à focaliser le mécontentement des masses populaires grâce à une critique du règne du Shah et à une idéologie liée aux principes islamiques. Le gouvernement du Shah fut renversé à la suite de soulèvements populaires en 1978 et 1979 de tous les opposants au régime du Shah (communistes, extrême gauche urbaine, opposition démocratique laïque, clergé chiite) ; soulèvements qui ont ensuite été appelés Révolution iranienne. Ces soulèvements eurent la particularité de se tenir tous les quarante jours en réponse aux morts des précédentes manifestations. La haine du pouvoir a ainsi été de plus en plus importante, et les islamistes ont ainsi pu s'accaparer la sympathie des classes populaires. Le Shah s'enfuit du pays, mourant quelque temps après en Égypte.

中文百科

巴列维王朝(波斯文:دودمان پهلوی)是伊朗父子君王礼萨汗(1925年-1941年在位)和穆罕默德·礼萨·巴列维(1941年-1979年在位)的执政年代,其统治伊朗期间使用的国号为伊朗帝国(波斯语:دولت شاهنشاهی ایران‎)。

卡扎尔王朝因为英苏势力入侵波斯而变得衰弱,巴列维家族顺势推翻了卡扎尔王朝的最后一位君王艾哈迈德沙·卡扎尔,艾哈迈德沙·卡扎尔退位,移居法国。国会伊朗伊斯兰会议在1925年12月12日召开制宪议会,宣布礼萨汗为波斯帝国统治者。1935年,礼萨汗通知外国使节将国家名称更改成为伊朗,伊朗为波斯之古地名。

1979年,宗教领袖阿亚图拉霍梅尼发动伊斯兰革命,礼萨汗的儿子穆罕默德·礼萨·巴列维被迫流亡,巴列维王朝覆亡。

创建

1921年,卡扎尔王朝波斯哥萨克旅(Cossack Brigade)的官员礼萨汗利用哥萨克旅支持针对卡扎尔政府的一次政变。通过镇压叛乱和维持秩序,礼萨汗将自己塑造成国家最具权势的人物。在1925年召开的一次会议废黜了卡扎尔王朝最后一位统治者艾哈迈德沙·卡扎尔,并任命礼萨汗为新一任沙阿。 礼萨汗政变时期的波斯。 礼萨汗雄心壮志地计划在伊朗实行现代化,包括大规模发展工业、落实主要的基础建设计划、建设跨国铁路系统、创建公立学校机制、改革司法机构及改善医疗卫生。他相信由知识份子领导的强势、集权政府可以实施这些计划。 礼萨汗派遣逾百人到欧洲留学,包括他的儿子。在1925年至1941年的16年间,礼萨汗的发展计划使国家都市化,公共教育的进展理想,专业的中产阶层和工人阶层涌现。 到1930年代中期,礼萨汗的高度世俗政策引起一些团体的不满,特别是反对进行改革的教士。1935年,礼萨汗颁布一条法令,要求外国使节在官方通信当中使用「伊朗」一词,波斯是西方人的用语,波斯人则为伊朗。这条法令受到一些学者的反对,继任的穆罕默德·礼萨·巴列维在1959年宣布波斯和伊朗两词都可以交替使用。 礼萨汗 尽管当时英国已透过附属的英伊石油公司控制着伊朗的石油资源,礼萨汗尽量避免与英国和苏联打交道。虽然礼萨汗的发展计划需要配合外国的专门技术,但他仍避免与英苏两国的公司签订合同。他比较倾向从德国、法国、意大利和其他欧洲国家获得技术支持。在1939年后,德国和英国成为了第二次世界大战的死对头,这对伊朗寻求技术支持造成了障碍。礼萨汗宣布伊朗是中立国,但英国坚称在伊朗的德国工程师和技术人员是间谍,企图破坏伊朗西南部的英国石油设施。英国要求伊朗驱逐所有德国公民,但礼萨汗予以拒绝,认为这样会对他的发展计划造成负面影响。

第二次世界大战

1941年6月,德军大举入侵苏联,英国和苏联随即成为盟友,两国都视新启用的跨伊朗铁路是由波斯湾至苏联的重要运输补给路线。由于礼萨汗拒不驱逐德国人,英苏两国在1941年6月入侵伊朗,逮捕了礼萨汗及将他流放,两国控制了伊朗的通信和铁路。1942年,英苏两国的盟友美国派遣武装部队到伊朗协助维持铁路的运作。在随后的数个月内,这三个国家全面控制了伊朗的石油资源,并开辟了各自的补给路线。礼萨汗政权突然崩坍,残余的政府权力亦遭到三国加以限制,礼萨汗的儿子穆罕默德·礼萨·巴列维在得到三国同意下才继任。 1942年1月,这些国家与伊朗签订协议以尊重伊朗的主权,并承诺会在战争结束后的六个月内撤军。美国在1943年的德黑兰会议上重申会遵守协定。1945年,苏联拒绝就撤离就伊朗西北部的东阿塞拜疆和西阿塞拜疆制定时间表,当地滋生的自治运动得到苏联的支持。与此同时,***派伊朗人民党在议会拥有代表,影响力强大,并逐渐变得好战。政府不得不采取行动,派遣军队前往伊朗人民党活跃的北部省份试图恢复秩序。伊朗人民党在德黑兰的总部和伊斯法罕的支部分别遭到占领和铲除。到1945年深秋的时候,由于苏军阻止伊朗军队进入北部省份,北部省份仍受到人民党和苏联的控制。 苏联在1946年5月撤军,但紧张局势仍维持了多个月,这正是美国阵营和苏联阵营之间炮制的冷战当中的其中一幕。 此后,伊朗的政局变得较开明,政党得以发展。1944年的议会选举是超过20年以来第一个真正具竞争性的选举。外国影响力成为了各个政党的敏感议题。英国政府附属的英伊石油公司继续在伊朗生产和营销石油。在1930年代初,一些伊朗人开始提倡国家石油产业国有化,这个议题在1946年后变得越来越流行。

冷战

穆罕默德·礼萨·巴列维正式就任伊朗沙阿,旁为妻子法拉赫·巴列维。 1941年9月16日,穆罕默德·礼萨·巴列维继承父亲的王位,他希望沿用父亲的改革政策,然而他很快便与老练、奉行民族主义的穆罕默德·摩萨台开展一场政治之争。 虽然宣誓过作为立宪君主会将权力下放给议会政府,穆罕默德·礼萨·巴列维却逐渐干预政府事务。他致力于恢复军队,确保军队作为君主的主要力量而置于皇室的控制之下。1949年,亲苏政党伊朗人民党暗杀沙阿未遂,导致伊朗人民党被取缔,沙阿的立宪权力一时水涨船高。 1951年,伊朗议会以79票支持、12票反对通过任命穆罕默德·摩萨台为总理,摩萨台马上便落实石油产业国有化,穆罕默德·礼萨·巴列维则担心西方因此而实施的石油禁运会严重影响伊朗经济而持反对态度。沙阿一度流亡海外,英国和美国在1953年8月策划的政变推翻了摩萨台,摩萨台被亲苏部队逮捕,沙阿才得以回国复职。 在冷战和地区局势混乱的环境下,沙阿将自己打造成西方不可或缺的盟友,他在国内进行改革,1963年的白色革命包括了土地改革、妇女获得投票权及消除文盲。主要的基建计划亦陆续实施,中产阶层涌现,使伊朗在二十年内成为了中东一股不可忽视的经济和军事势力。 不过,沙阿的改革措施及专断行事令宗教领袖担心他们原有的传统权力将会失去,知识分子也谋求民主改革。宪法明订限制王权,创建代议政府,故反对者批评沙阿违反宪法。 沙阿又自视为古伊朗帝王的后裔,他在1971年举行波斯帝国成立2500周年庆典,又在1976年改用皇历,皇历以25世纪前波斯帝国成立开始计算。这些举措被视为是去伊斯兰化,导致更多的教士群起反对。

覆亡

穆罕默德·礼萨·巴列维与法拉赫·巴列维在1979年1月16日离开伊朗。 沙阿政府利用秘密警察组织萨瓦克镇压反对派,包括伊朗人民党的党员。 到1970年代中期,沙阿利用石油收益推行更大胆的改革措施,以冀实现白色革命,他的社会经济改革激怒了教士阶层,包括霍梅尼在内的宗教领袖将这些不满与伊斯兰教旨结合在一起,呼吁推翻沙阿及恢复伊斯兰传统,称之为伊斯兰革命。1978至1979年间爆发的大规模起义使沙阿政府倒台。革命解散了萨瓦克,以萨瓦马取代。沙阿逃离伊朗,先后在埃及、墨西哥、美国及巴拿马寻找治疗,最后以埃及总统穆罕默德·安瓦尔·萨达特客人的身分与家人定居埃及。穆罕默德·礼萨·巴列维逝世后,他的儿子礼萨·巴列维在不在场的情况下加冕为王,礼萨·巴列维与他的妻子和三名女儿现在居住在美国马里兰州的波托马克(Potomac)。

历任君主

姓名 肖像 家族关系 生卒 上任日期 离任日期 巴列维王朝王室首领(1925年-1979年) 1 礼萨·巴列维一世 阿巴斯·阿里的儿子 1878年-1944年 1925年12月15日 1940年9月16日 2 穆罕默德·礼萨·巴列维 礼萨·巴列维一世的儿子 1919年-1980年 1941年9月16日 1979年2月11日 巴列维王朝后帝制时代首领(1979年-) 1 穆罕默德·礼萨·巴列维 礼萨·巴列维一世的儿子 1919年-1980年 1979年2月11日 1980年7月27日 2 法拉赫·巴列维 穆罕默德·礼萨·巴列维的妻子 1938年- 1980年7月27日 1981年7月27日 3 礼萨·巴列维二世 穆罕默德·礼萨·巴列维的儿子 1960年- 1981年7月27日 在位

法法词典

pahlavi nom commun - masculin ( pahlavis )

  • 1. linguistique langue indo-européenne de la branche iranienne parlée en Perse entre le IIIe et le VIIe siècle de notre ère

    un recueil de contes et fables sanskrits traduits en pahlavi

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