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词典释义:
soutane
时间: 2023-10-04 20:52:42
[sutan]

n.f.(天主及旧时医生、法官等所穿的)长袍

词典释义
n.f.
(天主及旧时医生、法官等所穿的)长袍
prendre la soutane
近义、反义、派生词
义词:
robe
联想词
habit 衣服; cravate 领带; chemise 男式衬衫; tunique 宽大的长裙; blouse 工作罩衣; veste 上衣,外套; casquette 鸭舌帽; costume 服装; jupe 裙子; calotte 无边圆帽; manteau 大衣,外套,风;
短语搭配

endosser la soutane成为传教士

porter la soutane当教士

prendre la soutane当教士

un évêque en soutane noire, ceinturé de violet一个身穿黑色长袍,束着紫色腰带的主教

Sa soutane usée et ses godillots déformés faisaient mauvais effet (Aymé).他的破旧长袍和变了形的旧皮鞋产生了很坏的效果。(埃梅)

原声例句

Je l'avais pris par le collet de sa soutane. Je déversais sur lui tout le fond de mon cœur avec des bondissements mêlés de joie et de colère.

我揪住他的长袍的领子,把我内心深处的话,喜怒交迸的强烈冲动,劈头盖脸地朝他发泄出来。

[局外人 L'Étranger]

Avec quel ton de suffisance il parlerait du précepteur de ses enfants ! ... Ce précepteur, une fois à moi, portera-t-il la soutane ?

他将以多么自负的口吻谈论他的孩子的家庭教师啊… … 这位家庭教师一旦属于我,要不要穿黑袍子呢?”

[红与黑 Le rouge et le noir 第一部]

À la soutane près c’était le costume que portait Julien.

于连不穿黑袍子,他穿的是套装。

[红与黑 Le rouge et le noir 第一部]

Comme il faisait durer ses soutanes beaucoup de temps, et qu’il ne voulait pas qu’on s’en aperçût, il ne sortait jamais dans la ville autrement qu’avec sa douillette violette.

由于他的道袍穿得太久了,却又不愿被别人察觉,因此他进城就不得不套上那件紫棉袍。

[悲惨世界 Les Misérables 第一部]

L’évêque prit son bâton, mit son pardessus à cause de sa soutane un peu trop usée, comme nous l’avons dit, et aussi à cause du vent du soir qui ne devait pas tarder à souffler, et partit.

主教立即拿起他的拐杖,披上他的外衣(因为,正如我们说过的,他的道袍太旧了,也因为将有晚风),一径走了。

[悲惨世界 Les Misérables 第一部]

La lueur du soleil couchant qui frappait, en plein son visage pâlissait le lasting de sa soutane, luisante sous les coudes, effiloquée par le bas.

夕阳的光辉照在他脸上,使他的毛料道袍显得颜色暗淡了,胳膊肘下面已经磨得发亮,下摆还脱了线。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Et son regard, qu’elle promenait autour d’elle, s’abaissa lentement sur le vieillard à soutane. Ils se considéraient tous les deux, face à face, sans parler.

她向周围看看,目光慢慢地落在穿道袍的老神甫身上。他们两人面对面地,你看着我,我看着你,没有话说。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Bournisien s’était remis en prière, la figure inclinée contre le bord de la couche, avec sa longue soutane noire qui traînait derrière lui dans l’appartement. Charles était de l’autre côté, à genoux, les bras étendus vers Emma.

布尼贤又念起祷告词来、脸靠在床沿上,黑色的道袍长得拖地。夏尔跪在对面,向艾玛伸出胳膊。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Cette tunique disparut bientôt sous une longue soutane, comme les cheveux du comte sous une perruque à tonsure ; le chapeau triangulaire, placé sur la perruque, acheva de changer le comte en abbé.

这件钢丝背心不久就被掩没在一件长大的法衣底下了,他的头发也已被教士的假发所掩盖,再加上那顶三角帽,伯爵就立刻变成了一位神甫。

[基督山伯爵 Le Comte de Monte-Cristo]

Au moment où ils descendaient dans la rue, ils aperçurent un homme vêtu d’une soutane, qui se tenait sur le seuil de la porte voisine.

当两位医生走到街上的时候,他们注意到一个穿法衣的人站在隔壁的房门口。

[基督山伯爵 Le Comte de Monte-Cristo]

例句库

Toute la petite cour en soutane s'extasia sur le jeu de mots. Le cardinal se sentit un peu soulagé ; il était maintenant quitte avec Coppenole, il avait eu aussi son quolibet applaudi.

听到这些文字游戏,所有身披架裟的朝臣们个个乐得心醉神迷。红衣主教顿时心情稍微轻松一些,总算同科珀诺尔扯平了,他的调皮话也得到了捧场。

法语百科
Soutane romaine
Soutane romaine

Une soutane, (lat. : vestis/tunica talaris, angl. : cassock, it. : abito talare, talare, esp. : sotana, all. : Sutane, suéd. : kaftan, gr. : anteri/rason), de l'italien sottana, est un « vêtement de dessous » par rapport aux habits liturgiques.

Origines

Selon le R.P. Charles Louis Richard, « On compte jusqu'à treize conciles généraux, dix-huit papes, cent cinquante conciles provinciaux, et plus de trois cents synodes, tant de France que des autres royaumes, qui ont ordonné aux clercs de porter l'habit long ». On peut citer notamment le concile de Trèves, de 1238, qui affirme en son dixième canon : « L'habit des prêtres doit être long et fermé. Pour le service divin, ils seront revêtus d'un rochet. » ou celui de Sens et Paris, de 1528, qui dit en son vingt-troisième canon : « (…) les ecclésiastiques ne porteront point d'habits qui soient ouverts, mais fermés sur le cou, sur les côtés, par derrière et sur les poignets. » et en son vingt quatrième canon : « Les ecclésiastiques auront soin que leurs habits longs ne soient ni trop amples, ni trop étroits, qu'on n'y voie rien qui ressente le faste, et qu'ils ne soient ni froncés ni plissés; (…) ». Le concile de Trente en 1542 réaffirme simplement l'obligation, sous peine de sanction, pour tout clerc, de porter un habit qui soit digne et distinct de celui des laïcs : « Tous ecclésiastiques, quelques exempts qu'ils puissent être, ou qui seront dans les ordres sacrés, ou qui posséderont quelques dignités, personats, offices, ou bénéfices ecclésiastiques, quels qu'ils puissent être; si après en avoir été avertis par leur évêque, ou par son ordonnance publique, ils ne portent point l'habit clérical, honnête et convenable à leur ordre et dignité, et conformément à l'ordonnance, et au mandement de leur dit évêque; pourront et doivent y être contraints (…). ». À la suite de ce concile de Trente, la forme de la soutane s'impose au XVI siècle dans sa forme actuelle.

Description

Longue robe boutonnée sur le devant, portée au chœur lors des offices, sous les vêtements liturgiques, par tous les clercs, les enfants de chœur et parfois par certains chantres laïcs et bedeaux ; elle est aussi portée par les clercs, en dehors des églises, comme vêtement ordinaire de dessus. La nature de son étoffe, sa couleur et celle de ses parements dépendent de l'état du clerc qui la porte et des circonstances. Elle est blanche pour le pape et les chanoines réguliers, rouge pour les cardinaux, violette doublée et filetée de cramoisi pour les évêques et les prélats de rang supérieur, et généralement noire pour les prêtres et les autres clercs.

Au chœur, les évêques et les cardinaux portent la soutane de couleur avec la mosette sur le rochet. Les prélats supérieurs portent, selon leur rang, la soutane de couleur avec le mantelet sur le rochet ou seulement avec le surplis. En plus de la croix pectorale et de l'anneau pastoral, les évêques et les cardinaux utilisent une ceinture, une calotte, un collaro et des bas. Ces accessoires sont de soie violette pour les évêques, rouges pour les cardinaux. Les prélats qui ont droit au chœur à la soutane violette portent également un collaro et une ceinture violets mais n'ont pas droit à la calotte violette et font usage de bas noirs. Cardinaux, évêques et prélats portent en outre la barrette qui est de soie rouge pour les cardinaux, de soie violette pour les évêques, de soie noire à houppe cramoisie pour les prélats supérieurs de la Curie romaine qui n'ont pas la dignité épiscopale, certains clercs de la Rote romaine, du Tribunal suprême de la Signature apostolique ou de la Chambre apostolique et les protonotaires apostoliques de numero participantium (titulaires), enfin de soie entièrement noire pour les protonotaires apostoliques supra numerum (honoraires) et les Prélats de Sa Sainteté. La calotte, la barrette et la ceinture sont en soie moirée pour les cardinaux et pour les évêques ayant rang de nonce apostolique.

Autrefois, pendant les temps de l'Avent et du Carême, aux Quatre-Temps, aux vigiles des fêtes solennelles, aux offices funèbres et durant la vacance du Siège pontifical, les cardinaux utilisaient des vêtements violets à doublure, filetage et boutons cramoisis et les évêques des vêtements noirs à doublure, filetage et boutons violets. Les cardinaux portaient, les dimanches de Gaudete et Læatare, une soutane de soie moirée couleur de rose sèche doublée et filetée de violet.

Par ailleurs, les soutanes rouges et violettes des cardinaux étaient de laine l'hiver et de soie moirée l'été.

Les religieux élevés à l'épiscopat ou créés cardinaux conservaient la couleur propre à leur ordre : les dominicains, les camaldules, les chartreux le blanc, les augustins et les bénédictins le noir, les capucins le marron, les franciscains de l'Observance le gris, cendré ou perle.

L'évêque Stefan Oster portant la soutane avec un liseré et des boutons de couleur cramoisie avec une calotte et une ceinture violettes et la croix pectorale

À la ville, cardinaux et évêques ont revêtu jusqu'en 1969 comme tenue quotidienne et revêtent encore aujourd'hui comme tenue de cérémonie une soutane filetée (appelée abito piano en italien, car créée par Pie IX vers 1850), noire avec une doublure, un liseré et des boutons de couleur cramoisie pour les évêques et rouge pour les cardinaux. Avec cette tenue, les évêques et les cardinaux portent le collaro et la ceinture, les bas et la calotte violette ou rouge. Ils peuvent compléter cette tenue par le chapeau noir dit Saturno à cordons et glands verts pour les évêques et rouges et or pour les cardinaux. Ils jettent un manteau de laine noire, dit tabarro, sur leurs épaules lorsqu'il fait froid, à moins qu'ils ne prennent la douillette, et peuvent ajouter des gants de cuir noir ordinaires.

À la ville également, les prélats non revêtus de la dignité épiscopale ont toujours porté en dehors des occasions particulières la soutane noire des prêtres éventuellement accompagnée du collaro violet. Pour les sorties officielles, les prélats supérieurs de la Curie romaine qui n'ont pas la dignité épiscopale, certains clercs de la Rote romaine, du Tribunal suprême de la Signature apostolique ou de la Chambre apostolique, les Protonotaires Apostoliques et les Prélats de Sa Sainteté prennent la soutane filetée des évêques (mais sans pèlerine comme c'était possible auparavant) avec collaro et ceinture violets, bas noirs, les Chapelains de Sa Sainteté la soutane noire avec une doublure, un liseré et des boutons de couleur violette, le collaro et la ceinture violets, les bas noirs. Ils peuvent porter le Saturno à cordons et glands amarante pour les prélats supérieurs et violets pour les prélats et chapelains de Sa Sainteté ainsi que le tabarro noir et des gants de ville.

La soutane filetée est à la fois l'habit de ville et l'habit de chœur des Chapelains de Sa Sainteté (portée avec le surplis) lesquels ont perdu en 1969 le droit d'user au chœur de la soutane entièrement violette avec le manteau de chœur dit mantellone. Ils portent alors une barrette entièrement noire.

La soutane filetée des évêques et des cardinaux est souvent portée avec une pèlerine également agrémentée de soie cramoisie ou rouge, ouverte sur le devant et cousue au col. À la création de l'abito piano, elle était également dotée de surmanches boutonnées descendant des épaules jusqu'au coude. Ces surmanches ont été supprimées par la réforme de 1969. Elles réapparaissent néanmoins aujourd'hui sur les soutanes du Souverain Pontife Benoît XVI, lequel n'est pas lié par les décisions prises par ses prédécesseurs pour les différents prélats. Ce type de soutane, qui était souvent portée autrefois, entièrement noire, par certains dignitaires (Vicaires Généraux, supérieurs de séminaires…), s'appelait alors une simarre. C'était, à l'origine, un habit d'intérieur. C'est paradoxalement et progressivement devenu un vêtement plus solennel que la soutane classique.

Dans les occasions particulièrement solennelles, tous les clercs peuvent porter sur l'abito piano le Manteau de cérémonie, ou ferraiolo en laine noire pour les prêtres, en soie lisse noire pour les Chapelains et Prélats de Sa Sainteté, en soie lisse violette pour les prélats supérieurs et évêques, en soie moirée violette pour les nonces apostoliques ou en soie moirée rouge pour les cardinaux. Avant 1969, les cardinaux portaient un ferraiolo violet doublé de rouge et les évêques un ferraiolo de soie noire pour les temps de pénitence et de deuil. Le pape n'a jamais porté le ferraiolo.

De nos jours, la soutane quotidienne des évêques et cardinaux est la soutane noire avec la croix pectorale et l'anneau et, s'ils le jugent utile, la ceinture, le collaro et la calotte de couleur. Les bas sont toujours noirs. Les prélats qui ne sont pas évêques peuvent continuer comme par le passé à porter la soutane noire accompagnée à leur guise du collaro et de la ceinture violets.

Le violet forme la livrée épiscopale. Ainsi cette couleur est-elle assignée aux maîtres de cérémonie des cathédrales, au caudataire de l'évêque et, en théorie, au séminaire diocésain. Les employés des basilique (chantres, sacristains, massiers, acolytes, etc.) l'ont en privilège propre. Les porteurs de la livrée épiscopale n'ont néanmoins pas droit au collaro et aux bas violets. Ils portent parfois la ceinture violette.

Le clergé des pays tropicaux porte, en ville, la soutane blanche avec filetage et boutonnage noir, violet, cramoisi ou rouge. Pour les jours ordinaires, il peut aussi revêtir une soutane blanche sans filetage et de tissu très léger.

À Rome, sous Pie IX, l'habit court est encore le costume de ville et des audiences papales. C'est lui qui supprime cet habit d'audience pour les cardinaux, lui substituant la soutane filetée, l’abito piano.

Le schéma du I concile du Vatican (1870) sur la vie des prêtres reprend simplement les règles sobres du concile de Trente et n'impose qu'un habit ecclésiastique dont la forme est laissée au jugement des Ordinaires.

Aujourd'hui, le droit canonique demande aux clercs de porter un habit ecclésiastique convenable, différent des vêtements des laïques, selon les règles établies par la conférence des évêques et les coutumes légitimes des lieux. C'est souvent un costume sobre accompagné d'une chemise ou d'un plastron surmontés d'un col romain imité de celui de la soutane.

En France

Le jeune Louis Duchesne, en soutane, vers 1865-1870.

En France, le port de la soutane devient, dans certains diocèses, obligatoire sur le lieu de la résidence à partir du XVII siècle. Le concile de Trente avait prescrit aux clercs un habit bienséant, sans en préciser la forme ni la couleur. François de Harlay impose la soutane sur le lieu de résidence en 1673, le port de l'habit court à la française ou de la soutanelle étant réservé aux voyages. À Rome et en Italie, on est beaucoup moins strict sur ce point. On se contente d'imposer un habit noir, la soutane étant cependant obligatoire pour la célébration de la messe.

Pendant la Révolution française, le port de l'habit ecclésiastique est supprimé par l'Assemblée nationale le 6 avril 1792 sur la demande de l'évêque constitutionnel du Cher, et au lendemain de la chute de la monarchie, l'Assemblée interdit de nouveau le port du costume clérical, ne le permettant qu'aux prêtres assermentés, dans l'exercice de leur fonction et dans l'arrondissement où ils exercent.

Les articles organiques du concordat de 1801 reprennent l'interdiction de 1792 : l'article 41 proscrit le port de la soutane en dehors des cérémonies du culte et impose l'habit noir à la française, avec, pour les évêques, des bas violets et la croix pectorale. Le décret du 17 nivôse an XII autorise les ecclésiastiques à porter « les habits convenables à leur état suivant les anciens règlements et les usages de l'Église », mais seulement dans le lieu de leur juridiction. En dehors, l'habit noir à la française reste en principe obligatoire. En 1844, monseigneur Affre rend obligatoire la soutane sur le territoire de la paroisse, la soutanelle et la redingote, noire - et non plus simplement de couleur modeste comme requis dans son ordonnance de 1840 - pouvant être portées en dehors de la paroisse. À la fin de 19° siècle et dans un contexte anti-clérical plusieurs communes françaises interdirent, par arrêté municipal, le port de la soutane sur la voie publique.

C'est monseigneur Sibour qui généralise le port de la soutane à Paris, en 1852.

L'archevêque de Paris Maurice Feltin le rend facultatif en juin 1962.

Dans les autres confessions chrétiennes

Un pasteur anglican en soutane simple
Un pasteur anglican en soutane simple

En dehors de l'Église catholique romaine, la soutane est également portée — avec des formes présentant parfois quelques différences mineures — par les ecclésiastiques des Églises orthodoxes et vieille-catholique, anglicane, méthodiste-épiscopale ou luthérienne.

法法词典

soutane nom commun - féminin ( soutanes )

  • 1. vêtement d'ecclésiastiques catholiques consistant en une longue robe boutonnée sur le devant

    un prêtre en soutane

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