Il pousse jusqu'au fétichisme le culte du passé.
他对历史的崇拜发展到了五体投地的地步。
Il a le fétichisme de la chaussure.
他有恋鞋癖。
Cette admiration tient du fétichisme.
这种仰慕带有盲目崇拜。
n. m. 1; 偶像崇; 崇2恋癖常见用法
fétichisme m.
une admiration qui tient du fétichisme一种带有盲目崇拜的仰慕
il a le fétichisme du règlement.他迷信规章制度。
fétichisme du pied恋足癖
Il pousse jusqu'au fétichisme le culte du passé.他对历史的崇拜发展到了五体投地的地步。
fétichisme de la chaussure恋鞋癖
La fixation est à l'origine du fétichisme.固恋源于拜物教。
Il avait — jusqu'au fétichisme — le culte de l'énergie et de la volonté (Martin du Gard).他盲目崇拜力量和意志。(马丹·杜加尔)
Il pousse jusqu'au fétichisme le culte du passé.
他对历史的崇拜发展到了五体投地的地步。
Il a le fétichisme de la chaussure.
他有恋鞋癖。
Cette admiration tient du fétichisme.
这种仰慕带有盲目崇拜。
Représentation d'un fétiche en Afrique du Sud, Société missionnaire de Londres, aux alentours de 1900.
Le fétichisme désigne, au sens propre, l'adoration des fétiches. Le terme provient étymologiquement de feitiço (« artificiel » puis « sortilège » par extension), nom donné par les Portugais aux objets du culte des populations d'Afrique durant leur colonisation de ce continent, terme lui-même dérivé du latin facticius (« destin »). Dès le XVIII siècle, cette notion est reprise en anthropologie puis en philosophie sur la question de la croyance et de l'objet de la religion.
Pour l'anthropologue et le sociologue, le fétiche est un report de l'affectivité sur un objet unique ou composé, symbolique, en lui attribuant une efficacité supérieure à la sienne sur la réalité.
Un fétiche Yoruba du milieu du XXe siècle, censé favoriser la fertilité.
En ethnologie, on désigne du nom de fétichisme l'adoration d'un objet (statuette, etc.) dans le cadre d'une pratique religieuse ou mystique. Le fétichisme consiste dans l'adoration des objets naturels, tels que les éléments, surtout le feu, les fleuves, les animaux, les arbres, les pierres mêmes ; ou d'êtres invisibles, génies bienfaisants ou malfaisants, créés par la superstition et la crainte, tels que les grigris de l'Afrique centrale, les burkhans de la Sibérie, etc.
L'étymologie du terme « fétiche » via le terme portugais « feitiço » et les évolutions de son sens montrent que l'idée de quelque chose de « fabriqué » a induit celle d'« artificiel », de « trafiqué » voire de « faux » ou lié à des manigances magiques comme le « sortilège ».
Le terme fétiche est un terme introduit dans l'ethnologie par Charles de Brosses entre 1756 et 1760. De Brosses était aussi politique (président du parlement de Bourgogne), philosophe et homme d'affaires, ce que semble refléter sa vision du fétichisme qu'il définit comme « forme de religion dans laquelle les objets du culte sont des animaux ou des êtres inanimés que l'on divinise, ainsi transformé en choses douées d'une vertu divine ». La notion de fétichisme implique un observateur comparant des croyances ou un culte à d'autres, sans nécessairement adhérer lui-même à l'un ou l'autre. Charles de Brosses utilise une démarche comparative et utilise le présent des nations modernes pour tenter d'éclairer le passé des anciens peuples. Il différencie nettement le fétichisme de l'idolâtrie où l'objet a fonction de représentation et récuse toute faculté symbolisante à l'objet dans le cadre du fétichisme. Il s'attache à confronter une religion d'objet (le fétichisme) aux cultes de l'Égypte ancienne et aux religions de révélation voire à toutes autres formes de religion primitives. En 1760, il présente le fétichisme comme un « culte puéril » limité à la vénération d'un objet, à une religion non intellectuelle résultant d'un « procès (processus) purement aveugle, impulsif, affectif », avec des « passions, des besoins, des craintes mais jamais aucun discernement. » À l'inverse, David Hume considère le fétichisme comme partie prenante du polythéisme, et le connote plus ou moins comme un synonyme d'idolâtrie.
C'est à partir de ces deux visions du fétichisme et de sa place dans le processus de construction de la religion que la problématique ethnologique rejoint la problématique philosophique. En parlant du rapport entre les religions et le fétichisme, Alfred Binet écrit : « il est certain que toutes les religions côtoient le fétichisme, et quelques-unes y aboutissent. » C'est ainsi que Binet analyse les crises d'iconoclasmes des religions monothéistes, telles les destructions par certains chrétiens des iconostases de la religion chrétienne orthodoxe, qui n'a jamais renoncé aux icônes (voir Théologie de l'icône). On peut aussi se rappeler l'épisode de la destruction des Bouddhas géants de pierres de Bamyan par les Talibans d'Afghanistan.
南非拜物教,伦敦会,circa 1900
拜物教(fetishism)是一种原始宗教。信仰拜物教的人们以为某种人造物品有超自然能力,继而把它当作神来崇拜。在原始社会中,原始人由于对自然现象缺乏理解,以为许多物体如石块、木片、树枝、弓箭等具有灵性,并赋之以神秘的、超自然的性质,以及支配人类命运的力量。马克思借用拜物教这个名词,发明了商品拜物教一词,出现在《资本论》中。
fétichisme nom commun - masculin ; singulier
fétichisme nom commun - masculin ( fétichismes )