词序
更多
查询
词典释义:
nationaliser
时间: 2023-09-07 23:13:38
[nasjɔnalize]

v. t. 1. 把…收归国有, 使国有化:2. 使民族化常见用法

词典释义

v. t.
1. 把…收归国有, 使国有化:
~ les entreprises appartenant à la bourgeoisie bureaucratique 把官僚资产阶级企业收归国有

2. 使民族化

常见用法
nationaliser des entreprises使一些企业国有化

近义、反义、派生词
近义词:
naturaliser,  socialiser,  étatiser,  collectiviser
反义词:
privatiser
联想词
nationalisation 国有化,收归国有; taxer 对……课税,对……征税; démanteler 拆除,拆毁; racheter 再买回来; moderniser 使现代化; abolir 废除,取消; réformer 新; financer 提供资金,资助; détruire 破坏,毁坏; réorganiser 重新组织,组; dissoudre 溶解;
当代法汉科技词典

nationaliser vt收归国有

短语搭配

secteur nationalisé国营部门

entreprises nationalisées国有化企业

nationaliser des entreprises使一些企业国有化

Les dotations aux entreprises nationalisées seront réduites.对国有化企业的补贴将予以削减。

fonctionnariser la direction d'une usine nationalisée使国有化工厂的领导人公务员化

L'industrie houillère de ce pays est nationalisée.这个国家的煤炭工业是国有的。

la fonctionnarisation du personnel d'une entreprise nationalisée国有化企业人员的公务员化

原声例句

Ils peuvent appartenir au secteur privé, ou au secteur public (si leur entreprise est nationalisée).

他们可能属于私营领域,当企业是国有企业时也有可能属于公共领域。

[法语词汇速速成]

Certaines des grandes firmes nationalisées sont alors reprivatisées. Pendant son deuxième septennat, Mitterrand adapte sa politique aux réalités de l’économie de marché.

有些国有化的大公司被重新私有化。在其第二个七年任期里,密特朗总统调整政策适应市场经济的实情。

[法语词汇速速成]

Le 26 juillet 1956, au Caire, le Président Nasser au pouvoir depuis quatre ans, décide de nationaliser le Canal de Suez.

1956年7月26日,在开罗,执政4年的纳赛尔总统决定将苏伊士运河国有化

[精彩视频短片合集]

« Nationaliser » veut dire « racheter » ou « pris par l'Etat » , donc, si une entreprise devient nationale, ça veut dire qu'elle appartient à 100% à un Etat.

“使… … 国有化”意味着“被国家收购或掌控”,所以,如果一家公司被国有化,就意味着这家公司百分之百归国家所有。

[Culture - Français Authentique]

L'entreprise a été reprivatisée dans les années 90 (privatiser, c'est le contraire de nationaliser), donc, c'est redevenu une entreprise privée, donc qui n'avait plus de lien direct (ou plus à 100% en tout cas) avec l'Etat français.

90年代时,公司又被私有化,(私有化是国有化的反义词),所以,它重新成为一家私营企业,所以它与国家不再拥有直接联系。

[Culture - Français Authentique]

Après la première guerre mondiale, Renault a profité de tout un tas d'innovations technologiques et de l'engouement des populations pour les automobiles pour se développer dans les années 20-30. L'entreprise a été nationalisée après la deuxième guerre mondiale.

一战后,20年代-30年代间,雷诺利用一切技术革新以及人们对于汽车的迷恋来自我发展。二战后,雷诺公司被国有化

[Culture - Français Authentique]

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise, accusée de collaboration avec l'occupant allemand, a été nationalisée avant de redevenir une entreprise privée au cours des années 1990.

一战结束后,被指控与德国侵占者合作的雷诺公司实现了国有化,90年代又重新私有化。

[Piece of French]

Depuis 1996, elle est passée de la société nationalisée en 1945 au secteur privé.

自1996年,他从1945年的私营部门转入到国营企业。

[TEF考试听力练习]

C'était une remarquable femme d'affaires, et elle avait le sens de l'entreprise, puisque c'est elle ici qu'ils trouvent les chimistes, les ouvriers, qui procède aux ventes, et qui mène la société, jusqu'à ce qu'elles soient nationalisées.

她是一位杰出的女商人,她有企业意识,因为正是在这里,他们找到了化学家、工人、销售人员以及领导公司的人,直到他们被国有化

[Secrets d'Histoire]

Sans aucune dette auprès d'aucun aucun établissement financier alors de précision économique d'abord votre goût François Asselineau pour les nationalisations vous voulez nationaliser.

没有与任何金融机构的任何债务,那么经济精确度首先是您对要国有化的国有化的 François Asselineau 的品味。

[2017法国总统大选 辩论及演讲合集]

例句库

Si besoin, il lui prêtera de l’argent comme en 2009, voire il le nationalisera.

如有必要,政府会像2009年那样借钱给银行,甚至国有化

Aussi, au lendemain de la décolonisation, on ne nationalisa pas seulement le pétrole et les champs de coton.

然而后殖民地时期国有化的不仅是油田和棉花地。

L'Article 2 de la Charte des droits et devoirs économiques des États (résolution 3281 (XXIX)) confirme le droit des États de nationaliser toutes les propriétés et les ressources naturelles qui sont aux mains d'investisseurs étrangers, en proposant également la création de cartels de producteurs de matières premières.

各国经济权利与义务宪章(第3281(XXIX)号决议)第二条申明:国家有权将外国投资者手中的任何财产和自然资源收归国有,并提议创建原材料生产国卡特尔。

Il s'agit d'un fait nouveau qui devrait permettre à la fois de renforcer la capacité de la Commission et de nationaliser une partie des activités de protection effectuées précédemment par le HCR.

这一新的事态发展应有助于加强委员会的能力,并将过去由难民专员办事处承担的一些保护工作本土化。

Pour la septième année consécutive, Cuba dénonce devant les Nations Unies l'application par le Gouvernement des États-Unis de l'article 211 de l'Omnibus Appropriations Act, qui empêche les titulaires cubains d'un droit de propriété ou leurs successeurs, y compris les sociétés étrangères ayant des intérêts à Cuba, de voir reconnus aux États-Unis leurs droits sur les marques ou les noms déposés et protégés à Cuba, qui portaient sur d'anciens biens nationalisés par le Gouvernement cubain, et de pouvoir en jouir.

连续7年,古巴在联合国谴责美国政府使用总括统一紧急补充拨款法第211节,据此,古巴业主及其继承人,包括在古巴有利益的外国公司,在美国国土不被承认并且不得享有商标或商品名权,这些是在古巴注册并受到保护的,同古巴政府收归国有的前财产有联系。

En temps de crise, par contre, des gouvernements des pays de la région ont souvent été contraints de nationaliser à nouveau un grand nombre de banques, pour procéder ensuite à une nouvelle série de privatisations.

但是,在危机发生的时候,政府总是强制将许多银行再度国有化,然后又随着发生另外一轮的私有化。

La plupart des biens ont ensuite été confisqués et nationalisés par l'État angolais.

随后大部分财产被安哥拉政府没收和收归国有。

Le Gouvernement américain continue d'appliquer l'article 211 de la loi Omnibus Consolidated and Emergency Supplemental Appropriation Act qui empêche les titulaires cubains d'un droit de propriété ou leurs successeurs, y compris les sociétés étrangères ayant des intérêts à Cuba, de voir reconnus aux États-Unis leurs droits sur les marques ou les noms déposés et protégés à Cuba qui portaient sur d'anciens biens nationalisés par le Gouvernement cubain et d'en jouir.

美国政府保留统一总括紧急补充拨款法第211节继续有效,据此,古巴业主及其继承人,包括在古巴有利益的公司,在美国国土不被承认并且不能享有他们在古巴注册并受到保护的商标或商品名权,理由是这涉及古巴政府收归国有的前财产。

Les ports et les docks, la Life Insurance Corporation et les banques nationalisées ont conclu des conventions nationales et élaboré de solides traditions de négociation.

港口码头、人寿保险公司、国有银行也已签署了印度全国协议,并形成了良好的谈判传统。

Il a été soutenu que plusieurs résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies confirmaient la légalité des nationalisations et que l'État qui avait nationalisé dans les règles n'était pas tenu du devoir de restitution.

据说,依照好几项联合国大会的决议,国有化的合法性得到了确认,实行了合法的国有化的国家不需要提供恢复原状的补救办法。

Les références à la coopération économique internationale, à l'intérêt mutuel et au droit international, qui apparaissent dans le paragraphe 2 de l'article premier commun aux deux instruments, peuvent être interprétées comme limitant la capacité d'un État de nationaliser ou de saisir arbitrairement et sans compensation des biens étrangers, dans ses efforts pour disposer librement de ses richesses et ressources naturelles.

共同的第一条第二款所提到的国际经济合作、互利和国际法,可以被理解为限制国家,为自由处置它的自然财富和资源而任意和不作补偿地对外国财产实行国有化或予以没收的能力。

Les délibérations et débats qui ont marqué ce processus ont mis en évidence diverses préoccupations concernant le droit pour d'autres États de nationaliser des activités économiques, l'opposition entre les droits des «pays en développement» et ceux des «pays développés», la mesure dans laquelle un peuple doit exploiter ses ressources en tenant compte de leur rareté et de la nécessité de les utiliser de façon rationnelle ainsi que des besoins et aspirations de la communauté internationale dans son ensemble, et l'obligation qui incombe aux États successeurs d'honorer les accords et les arrangements économiques en vigueur.

围绕在以上各决议和文书中纳入对自然资源永久主权的辩论和讨论涉及了国家对下述方面的关注:国家对经济活动国有化的权利,“发展中国家”对“发达国家”的权利,一个民族在开发其资源时必须考虑到资源的稀缺、其最佳利用、整个国际社会的更大需求和愿望的程度,以及继承国遵守现行经济协定和安排的义务。

L'Ethiopian Review a écrit que la domination politique et économique tigréenne constitue l'essence de la politique du Premier Ministre Meles et que, sous couvert de privatisation, les avoirs nationalisés sont transférés aux Tigréens et autres partisans du Front populaire de libération du Tigré (FPLT).

《埃塞俄比亚评论》曾指出,蒂格雷的政治和经济统治是梅勒斯总理的政策,在私有化的伪装下,将国有化的资产转移给蒂格雷人和蒂格雷人民解放阵线(蒂格雷人阵)的其他支持者。

Des fonds publics d'un montant de 18 000 milliards de dollars (soit près de 30 % du produit mondial brut) ont été dégagés en vue de reconstituer le capital des banques, de nationaliser certains établissements financiers et de garantir des actifs financiers et des plans de relance budgétaire d'un montant de 2 700 milliards de dollars ont été élaborés, comme autant d'expressions d'une volonté politique sans précédent de contrer la crise.

政府拨款达18万亿美元,(几乎是全球总生产毛额的30%), 去注入银行资本,将金融机构国有化,为金融资产提供担保,拟定2.7万亿美元的财政刺激计划,都显示挽救危机有空前的政治决心。

Les biens nationalisés, sous certaines conditions, furent ensuite restitués au seul profit des «personnes physiques de nationalité algérienne» dont les terres avaient été nationalisées, contrairement aux garanties du Pacte et la jurisprudence du Comité.

在某些条件下,收归国有的财产随后被归还,但只归还给土地是在违反《公约》的保障和委员会判例 的情况被收归国有的“阿尔及利亚籍”的个人。

Elle a établi une distinction de traitement, arbitraire, que rien ne justifiait au seul profit des agriculteurs: l'obligation d'indemniser, sans traitement discriminatoire, est le corollaire du droit de nationaliser.

这一办法制订了一种武断的区别待遇,只使农民受惠,完全没有合理理由:收归国有权的推论是无歧视地提供赔偿的义务。

D'après la Consultation, six branches d'activité ont été véritablement nationalisées.

根据《Consultation》,总共有六个经济部门真正被收归国有。

Si, dans certains cas, la libéralisation du commerce a créé des emplois et des revenus, surtout pour les femmes qualifiées employées dans les industries d'exportation, ces réformes ont en même temps provoqué une vague de chômage dans les industries nationalisées, en concurrence avec les produits importés et à forte intensité de main-d'œuvre, qui emploient une majorité de femmes.

在一些情况下,贸易自由化扩大了出口工业中技术妇女的就业和收入前景,但这些改革同时在妇女为主力的公共、进口竞争和劳工密集的工业造成工人广泛失业,工资降低。

Je suis aussi certain qu'ils ne veulent pas se rappeler qu'au moment où le peuple iranien a nationalisé son industrie pétrolière, ils ont tenté d'imposer à ce Conseil une résolution condamnant l'Iran pour menace à la paix et la sécurité.

我也相信,它们不想记住,当伊朗人民对本国石油工业实行国有化时,它们企图强加给安理会一项决议,谴责伊朗威胁和平与安全。

À cet égard, l'expression devrait englober tous les secteurs et tous les échelons de l'administration, notamment les collectivités locales, les organes électifs, les organismes institués en vertu d'un mandat légal, les industries nationalisées et les entreprises publiques, les organismes non administratifs (ou "quasi-organisations non gouvernementales"), les institutions judiciaires et les organismes privés assurant des services d'intérêt public (entretien de la voirie ou exploitation des voies ferrées, par exemple).

为此目的,它应该包括政府各个部门和各级,包括地方政府、选举产生的机构、按照某一法定职权范围运作的机构、国有化工业和公营公司、非政府部门机构或“半官方机构”(准非政府组织)、司法机构和执行公共职能的私人机构(如维护公路或经营铁路的公司)。

法语百科

Une nationalisation est un transfert de la propriété privée à l'État, une substitution de la propriété publique à la propriété privée : cependant, en régime capitaliste, tout financement de la production privée est public (payé par le contribuable).

Le financement public de la production privée existe depuis l'ère du capitalisme occidental.

Des nationalisations de moyens de production (usines, mines, banques etc, tels les Charbonnages, EDF-GDF, etc.) accompagnées de la socialisation d'un pourcentage des profits tirés de la production industrielle i.e Sécurité sociale, CAF, etc., furent réalisées dans le contexte historique de la fin de la Seconde Guerre mondiale caractérisé par une Résistance intérieure combative (dont le Parti communiste tentait de prendre le contrôle ) et extérieure (notamment gaulliste), par la défaite du régime nazi et par la constitution de la sphère d'influence américaine (plan Marshall) en terre européenne face à un glacis soviétique en Europe centrale et orientale.

Cette mesure politique est en usage depuis l'Antiquité et donne par exemple naissance au domaine public dans la Rome antique. Le terme moderne est plutôt associé à la social-démocratie ou au nationalisme. Il connaît son âge d'or en Europe entre 1945 et 1973, lorsque le consensus politique qui suit la Seconde Guerre mondiale est favorable à la nationalisation des secteurs stratégiques des services et de l'industrie.

Aux États-Unis, le concept a fait son apparition lors de la nationalisation de General Motors en 2009, qui a duré un an et demi.

Finalités et motivations des nationalisations

Accroissement du patrimoine et de la puissance publique.

Réappropriation des ressources. La nationalisation des ressources minières telles que le pétrole a permis aux pays producteurs d'en tirer plus de bénéfices et d'en reprendre le contrôle.

Planification économique. L’appropriation des grandes entreprises par l’État permet à ce dernier de mettre en œuvre un plan de développement ou de réorientation de la production et de ses moyens.

Intérêt national. La nationalisation d’un secteur économique considéré comme stratégique (pétrole, ressources minières, armement, énergie nucléaire, etc.), peut être soutenue au nom de l’intérêt national, soit afin de s’assurer du maintien ou du développement de ce secteur économique, soit afin d’éviter que les bénéfices d’un secteur très rentable ne profitent à des personnes privées étrangères.

Monopole naturel. Le concept économique de monopole naturel est parfois utilisé pour justifier certaines nationalisations (moyens de communication, réseau de distribution d’eau, électricité, etc.)

Soutien économique. Dans l'intérêt des propriétaires et de leurs employés. Exemple : création en France de la SNCF par nationalisation des compagnies de chemins de fer virtuellement en faillite ou soutien à l'industrie lourde après la guerre en France et au Royaume-Uni. Dans l'intérêt général de l'économie : Fannie Mae et Freddie Mac aux États-Unis en 2008.

Nouveau marché. L'émergence d'un nouveau marché pousse parfois les États à s'en déclarer seul propriétaire. L'arrivée de la radio ou de la télévision donna ainsi naissance à un secteur public fort puis une ouverture progressive au privé, sous contrôle de l'État presque partout dans le monde. La BBC britannique est ainsi fondée dès 1922 et dispose d'un monopole en matière de télévision jusqu'en 1955 ; 1973 pour la radio.

Contrôle ouvrier. Pour la gauche radicale, l’appropriation publique des entreprises n’implique pas nécessairement une administration tatillonne et pourrait être le moyen d’une organisation de la production par les travailleurs.

Mainmise politique sur des ressources. Sous une façade de principes d'intérêt national, on constate souvent des objectifs pratiques relevant de l'exercice concret du pouvoir : les entreprises nationalisées permettent d'offrir des postes lucratifs à des amis politiques que l'on veut soit remercier, soit éloigner, soit « recaser » en cas de défaite électorale. Leurs ressources financières peuvent être aussi mises à contribution plus ou moins directement pour des causes politiques.

Mise en œuvre

Les nationalisations peuvent faire l’objet d’une indemnisation des personnes privées expropriées. Se rangent dans cette catégorie les nationalisations réalisées par le gouvernement Mauroy en France au début des années 1980. Les compensations financières sont généralement partielles, ne serait-ce que parce que la perspective de la nationalisation a diminué la valeur de l'entreprise sur le marché financier.

Elles peuvent se réaliser sous forme de confiscation sans contrepartie financière. C'est historiquement la plus ancienne pratique, et aussi la plus fréquente, avec des exemples innombrables. Elle s'exerce notamment pendant ou après des guerres, à l'égard des vaincus ou des « traîtres » et leurs « complices ». Elle est généralement présentée comme une sanction soit judiciaire (affaire des Templiers, affaire Ioukos tout récemment), soit extra judiciaire (nationalisation de Renault alors que la mort de Louis Renault plusieurs mois auparavant a éteint les poursuites engagées contre lui pour collaboration avec l'occupant). Les régimes léninistes ont pratiqué les nationalisations sous forme de confiscation.

Enfin, elles peuvent se faire par transaction financière, soit par rachat d'actions, où l'État contraint le propriétaire à lui vendre sous menace d'expropriation, soit par compensation financière.

Repères chronologiques

Des confiscations aux nationalisations

L'absence de corps politique librement constitué oblige à introduire une distinction fondamentale entre la nationalisation, outil d'économie politique correspondant à un moment donné de l'histoire européenne et la confiscation, fait du prince souverain pour son intérêt propre.

L'Antiquité pratiqua couramment la confiscation de propriétés privées (condamnés, pays vaincus, otages...) et dans nombre de cas, ces confiscations se firent au profit de l'État. La Res Publica laisse place sous l'Empire romain au domaine impérial (dominium principis).

L'une des confiscations les plus spectaculaires du Moyen Âge fut celle opérée par le roi de France Philippe IV le Bel sur les biens des Templiers (13 octobre 1307). Cette confiscation au profit de l'État fut opérée par sanction, sans compensation financière, et s'est accompagnée du meurtre des dirigeants Templiers.

La Révolution française nationalise les biens d'Église dès le 10 octobre 1789. Les curés de campagne qui vivaient chichement jusque là sont apparemment bénéficiaires, car cette nationalisation s'accompagne d'un dédommagement sous forme de rente annuelle de 1 200 livres ; mais la dépréciation monétaire et la désorganisation économique entraînées par la révolution réduisent bientôt cet avantage à néant. Le clergé et l'assistance publique (hôpitaux et hospices) sont fonctionnarisés. Réaction favorable chez maints paysans fortunés qui y trouvent l'occasion d'agrandir leurs exploitation en rachetant ces terres. Le concordat de 1801 ne remet pas en cause cette nationalisation.

La Révolution française décrète le 30 mars 1792 la confiscation des biens des nobles hostiles à la République, émigrés à l'étranger depuis le 1 juillet 1789. Cette confiscation au profit de l'État décidée à la veille de la guerre fut opérée par sanction, sans compensation financière. Mais à la restauration, un débat aura lieu sur la remise en cause de ces confiscations, la solution retenue étant (comme souvent dans ce genre de situation) une indemnisation (le « milliard des émigrés »).

Les nationalisations communistes

La Russie bolchévique décrète l'abolition de la grande propriété foncière sans compensation dès le 8 novembre 1917 (26 octobre au calendrier orthodoxe), ainsi que des banques (27 décembre 1917). Pendant la guerre civile, pour priver la bourgeoisie de ses ressources, le commerce extérieur (2 mai 1918), l'industrie pétrolière (20 juin 1918) puis toute la grande industrie (28 juin 1918) furent nationalisés. Au cours de X congrès du P.C. (b)R., pendant la révolte de Cronstadt, le communisme de guerre fut abandonné au profit de la nouvelle politique économique (NEP, réintégration partielle des rapports marchands). Les nationalisations reprennent dès 1928, notamment dans le domaine agricole. Associée à la planification, elles permettront temporairement un développement accéléré de l'économie de l'URSS, et particulièrement de l'industrie lourde grâce au lourd tribut, humain et financier, prélevé sur les populations agricoles. Après la crise de 1929, le modèle de développement soviétique inspirera plusieurs démocraties.

Une vague de nationalisations massives, appliquant ainsi le concept soviétique, affectera la totalité des pays du bloc de l'Est, à partir de la prise de pouvoir des communistes en Europe centrale et orientale (entre 1946 et 1948), mais aussi les pays ou régions annexés par l'URSS. La notion de "nationalisation" fut employée par les autorités communistes afin de lui conférer un caractère de propagande. En réalité, il s'agit alors de confiscations puisque aucune compensation financière ou morale ne fut accordée aux propriétaires concernés.

Voulant éviter les désagréments connus en URSS à ses débuts, la République populaire de Chine ne pratique pas de nationalisations massives entre 1949 et 1953. La nationalisation de l'industrie chinoise est ensuite opérée entre 1953 et 1957.

On peut également évoquer les exemples cubains, vietnamiens ou algériens, notamment. Dans le cas de l'Algérie, l'idéologie apparaît moins présente. La façade est socialiste, mais le moteur du mouvement de nationalisations est plutôt d'ordre national.

Les nationalisations bolivariennes récentes d'Amérique du Sud

Les pratiques actuelles de Hugo Chávez et Evo Morales renouent avec ces méthodes (sans nationaliser de façon complète, mais en négociant avec les compagnies privées étrangères). Ils soutiennent que les nationalisations des ressources naturelles seront une source de budgets sociaux, et permettront une aide aux pays voisins. Ils s'inspirent du mouvement bolivariste. Du fait d'une compétence des personnels locaux limitée, principalement en Bolivie, les nationalisations reviennent le plus souvent à une simple augmentation des prix et à la redirection de la rente pétrolière vers les caisses de l'État . L'exploitation reste dévolue aux compagnies pétrolières .

Les nationalisations nationalistes

Du Mexique au Proche-Orient, en passant par l'Afrique, nombre de compagnies furent nationalisées afin d'échapper à une emprise étrangère. Les ressources pétrolières sont particulièrement visées par ces nationalisations, mais tous les secteurs d'activités sont touchés. La nationalisation iranienne de l'Anglo-Iranian Oil Company provoque ainsi le renversement du gouvernement Mossadegh par la CIA.

La nationalisation du Canal de Suez en 1956 provoqua une très vive réaction franco-britannique, mais ce binôme dut admettre la décision égyptienne sous la pression des Américains et des Soviétiques.

Les nationalisations occidentales

Après la crise économique des années 1930, tous les pays occidentaux se dotent d'un secteur public. La Seconde Guerre mondiale amplifie le phénomène.

Allemagne

En Allemagne, la République de Weimar procède à des nationalisations en 1920 (chemins de fer) puis en 1932 notamment : Dresdner Bank et industries sidérurgiques et métallurgiques. Le Troisième Reich ne pratiqua pas la nationalisation, pas plus que la privatisation : c'est par d'autres moyens qu'il gardait néanmoins un contrôle direct sur l'économie.

Canada

Québec

La nationalisation de l'électricité fut l’un des grands chantiers de la Révolution tranquille. Sur la photo, le barrage Daniel-Johnson.

Au Québec, en 1921, le gouvernement choisit une solution originale à la prohibition : la tempérance plutôt que l’abstinence, contrairement au reste de l’Amérique du Nord. Le gouvernement adopte donc la Loi sur les boissons alcooliques et crée la Société des alcools du Québec. La Commission a comme mandat d’assurer le commerce des vins et des spiritueux au Québec.

Aujourd'hui, la Société des alcools du Québec est considérée comme le plus grand vendeur de vins au Canada et le plus grand acheteur institutionnel de vins au monde.

Le 14 avril 1944 le gouvernement québécois nationalise les compagnies électriques avec la loi sur la Commission hydroélectrique du Québec et donne naissance à Hydro-Québec. L'institution publique sera largement étendue par René Lévesque et le gouvernement de Jean Lesage durant la Révolution tranquille.

Aujourd'hui cette société d'État est responsable de la production, du transport et de la distribution de l’électricité de la province de Québec. Son siège social est situé à Montréal.

En télécommunications, le gouvernement québécois crée Radio-Québec le 22 février 1968 par la mise en vigueur d'une loi votée en 1945. En 1996, Radio-Québec devient officiellement Télé-Québec, et passe de l’analogique au numérique. En 2001, la société devient actionnaire d'ARTV.

Espagne

En Espagne, le régime franquiste met en place en 1941 un Instituto Nacional de Industria (INI), qui joue un rôle majeur dans le développement industriel du pays. Hors l'INI, les chemins de fer sont également nationalisés en 1941 mais le reste de l'économie bien que soumis à contrôle important de l'état reste sous propriété privée.

France

En France, l'État nationalise les réseaux téléphoniques en 1889. La première nationalisation à caractère économique a lieu en 1907. L'État vole au secours de la Compagnie ferroviaire de l'Ouest, en difficulté financière. En 1919, l'État prend le contrôle des mines de potasse d'Alsace. Ces premières nationalisations sont exceptionnelles, voire accidentelles. Mis à part une mince fraction de la gauche politique et syndicale, la nationalisation n'est pas une revendication majeure avant les années 1930.

Le Front populaire nationalise les usines d'armement (11 août 1936) et les Chemins de fer en créant la SNCF (31 août 1937). Le secteur de la construction aérienne est également nationaliser en aout 1936 et début 1937, apportent les "rationalisations" espérées. À noter que le programme de nationalisations du Front populaire était beaucoup plus important que celui effectivement réalisé. La Banque de France n'est pas nationalisée. Les freins à ces nationalisations sont de trois types. D'abord, la résistance patronale. Mis à part les sociétés très déficitaires comme celles des chemins de fer, les patrons sont très hostiles à ces nationalisations. Si les socialistes de la SFIO apparaissent favorables aux nationalisations, c'est moins vrai pour les radicaux et les communistes. Les radicaux se méfient de l'interventionnisme de l'État, tandis que les communistes rejettent une solution réformiste renforçant le système capitaliste. Dernier frein, enfin, les événements. Les réformes monétaires et les réformes de structure accaparent les gouvernements du Front populaire entre 1936 et 1938. Cette période a le mérite d'ouvrir le débat concernant les nationalisations : qui, pourquoi et comment. Avant 1936, ce type de débats concernait seulement quelques initiés. Il est désormais sur la place publique.

Durant l'occupation allemande, le gouvernement de Vichy nationalise l'agence de presse Havas qui devient l'AFP à la Libération. Le Programme du Conseil national de la Résistance (ou programme du CNR) réclame dès 1944 le « retour à la nation de tous les grands moyens de productions monopolisées, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurance et des grandes banques ». Quatre raisons majeures expliquent ce choix. La sanction pour collaboration (soit réelle, soit couvrant un règlement de comptes), la mise en place d'une « démocratie économique et sociale », la rationalisation de l'économie et l'urgence de la reconstruction.

À la Libération, trois vagues de nationalisation se succèdent :

13 décembre 1944 au 16 janvier 1945 : le général de Gaulle nationalise par ordonnance, notamment, les Charbonnages de France (14 décembre 1944), Renault (16 janvier 1945, sans compensation financière pour collaboration avec l'ennemi, qui devient une régie).

29 mai 1945 au 17 juin 1946 : par une série de lois, les transports aériens (juin 1945), la Banque de France et les quatre plus grandes banques françaises (2 décembre 1945) suivent. Après le départ du général de Gaulle, le gaz et l'électricité (loi du 8 avril 1946) et les onze plus importantes compagnies d'assurance (25 avril 1946) sont nationalisés.

23 février au 16 juin 1948 : une troisième vague de bien moindre ampleur suit.

La nationalisation des banques s'est effectuée de manière rapide, afin d'éviter des mouvements spéculatifs. Le projet de loi a été déposé le vendredi 30 novembre au soir, après la fermeture de la bourse, pour être voté le 2 décembre et publié au Journal Officiel dès le lendemain.

Il est difficile d'esquisser un bilan. La nationalisation des entreprises électriques a constitué avec EDF une entreprise publique beaucoup plus efficace et innovante que ne l'était le secteur privé préexistant. La nationalisation des quatre principales banques de dépôt, en revanche, n'a pas fourni à la puissance publique un outil d'investissement à la hauteur des besoins de la croissance, mais n'a pas empêché la période des Trente Glorieuses.

Après la période de la Libération

Des années 1950 à 1981, le secteur nationalisé change peu. En revanche, l'État accroît ses participations minoritaires dans un nombre important d'entreprises au cours de cette période. En avril 1967, le Rapport Nora dénonce la centralisation économique de l'État. Il préconise une orientation plus commerciale et moins politique des entreprises nationalisées. La télévision est exemplaire. Jugée stratégique, la télévision est alors sous la coupe directe et pesante du ministère de l'Information. Ce carcan se desserre progressivement : 1968, introduction de la publicité ; 1969, suppression du ministère de l'Information puis décret libéralisant le statut des personnels ; 1975, éclatement de l'ORTF en sept sociétés (TF1, Antenne 2, FR3, Radio France, INA, SFP, TDF) ; 1984, création de Canal+, première chaîne privée.

L'élection du président de la République François Mitterrand s'accompagne d'une nouvelle vague de nationalisations indemnisées à hauteur de 39 milliards de francs. Ce plan de nationalisation figure au « programme commun de gouvernement » signé le 27 juin 1972 entre le Parti socialiste, le Parti communiste français et les Radicaux de gauche et repris parmi les « 110 propositions » du candidat Mitterrand en 1980-81. La loi de nationalisation devient effective le 13 février 1982 et touche de nombreux secteurs : industrie (Thomson, Saint-Gobain-Pont-à-Mousson, Rhône-Poulenc, Pechiney-Ugine-Kuhlmann, Sacilor, Usinor) ou finances (Paribas, Suez, CIC, Crédit du Nord, Crédit commercial de France, Banque Rothschild, Banque Worms, Banque La Hénin...) tout particulièrement. En 1983, un salarié sur quatre travaille dans le secteur public.

Ces entreprises qui jouent la carte de l'économie mixte en introduisant notamment des filiales sur le marché privé dès 1983, sont privatisées à la suite du retour aux affaires de la droite après leur succès aux élections législatives (16 mars 1986). C'est la première fois en France qu'un gouvernement pratique des « dénationalisations ». Le krach de 1987, parti des États-Unis, met un terme à cette politique de privatisation. La réélection du président Mitterrand en 1988 donne naissance à la politique du « ni-ni » : ni nationalisation, ni privatisation. La victoire de la droite aux élections législatives de 1993 change la donne et une nouvelle vague de privatisations à partir du 19 juillet 1993 rend au secteur privé plus d'un million d'emplois. À la surprise de beaucoup, ce programme est également suivi par le gouvernement de la « gauche plurielle » dirigé par Lionel Jospin entre 1997 et 2002. On peut y voir, déjà, l'impact des problèmes croissants posés par la dette publique de la France. Au retour de la droite aux affaires en mai 2002, le mouvement de privatisations est ralenti en raison de la crise économique marquant la fin de la « bulle Internet » et des résistances fortes de certains employés du secteur public (EDF-GDF, par exemple). Les privatisations reprennent les années suivantes : vente de la majorité du capital de France Télécom, réduction à 15 % des parts dans Renault, ouverture du capital de Gaz de France, de la SNECMA, procédures d'ouverture pour Électricité de France, privatisation des sociétés d'autoroutes...

Italie

En Italie, le régime fasciste met en place l'Institut de reconstruction industrielle (IRI) qui prend le contrôle de plusieurs entreprises au nom de l'État. L'IRI reste en place après la chute du régime mussolinien, accentuant même son poids sur l'économie italienne après 1945. En dehors de l'IRI, notons la constitution de l'ENI (Ente nazionale idrocarburi) fondée par la loi du 10 février 1953. Au début des années 1970, on estime le secteur nationalisé italien à 30 % des investissements industriels pour 10 % du chiffre d'affaires.

Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre est nationalisée en octobre 1945, les charbonnages en janvier 1947, les transports aériens en février 1947, les chemins de fer en janvier 1948. La sidérurgie fut nationalisée entre 1951 et 1953, puis nationalisée à nouveau en 1967. En 1976, les constructions automobiles et navales sont nationalisées. Margaret Thatcher a entrepris un vaste programme de privatisations à partir de 1979. Ces privatisations ont rapporté 24 milliards de francs de l'époque entre 1979 et 1983, et plus de 120 entre 1983 et 1993. En 1991, a eu lieu la privatisation des secteurs gaziers et électriques ; certaines compagnies nées de cette privatisation ont été rachetées par l'entreprise publique française EDF-GDF à partir de 1998. À partir de 1997 et la victoire du Labour, Tony Blair n'a pas modifié cette orientation, poursuivant même le programme de privatisations. Cette nouvelle approche est l'un des fondements du « New Labour ».

Critique du concept

Sur le principe

La « nationalisation » n'est rien d'autre qu'un transfert de pouvoir économique détenu par quelques personnes vers la détention collective de ce pouvoir par quelques autres personnes faisant partie de l'appareil de l'État, afin de servir des objectifs supposés d'intérêt général. Cela s'accompagne de différences de comportements (les objectifs d'un service public ne sont pas toujours les mêmes que ceux du secteur privé, la rentabilité à court terme n'a aucun sens pour un service public, qui vise plutôt la satisfaction des besoins de la population sur le long terme). Le résultat est en général très différent même si dans certains secteurs cela sera de prime abord moins visible. De plus, la propriété par l'État — qui devient juge et partie — ne favorise pas forcément plus de transparence de l'information, cela dépend de la façon dont ces services sont organisés, mais le service dépendant de la collectivité et non plus d'intérêts privés, les obligations d'information seront dans la plupart des pays plus importants, dans certains pays peu démocratiques ce sera l'inverse.

Dans certains pays, il arrive que les entreprises nationales et les services publics servent plus que dans d'autres les intérêts du pouvoir, notamment dans les pays pas ou peu démocratiques. Utilisés pour des objectifs essentiellement de pouvoir, ils ne peuvent assurer pleinement leur fonction normale, l'égalité des citoyens n'est plus respectée.

Sur la mise en œuvre

Dans la pratique, les expériences ont un résultat qui est assez différent selon les pays et les secteurs concernés :

La nationalisation-sanction apparaît comme une spoliation extra-judiciaire, rétroactive, bref en violation des principes généraux ;

La nationalisation-sauvetage, qui met le contribuable au service du capitaliste défaillant, est politiquement délicate. Elle est absolument opposée aux principes du libéralisme. Un soutien provisoire, sous forme de prêt par exemple, est souvent plus facile à faire accepter ;

La nationalisation est un levier utile à la corruption et au clientélisme ;

Les tentatives de relance économique par l'appareil d'État ne sont pas toujours des succès probants (Cf. l'expérience française de 1981-1984), cela dépend des stratégies adoptées ;

Les entreprises nationales ne montrent pas d'avantages systématiques sur les entreprises privées, il n'y a pas de règle. Moins sensibles aux aspects commerciaux, elles peuvent être plus sensibles aux aspects techniques, ce qui peut les conduire à faire des investissements (y compris en matière de recherche) plus importants mais dont la rentabilité est plus douteuse. Leur grande faiblesse est que, par construction, elles sont plus violemment critiquées pour leurs échecs, puisque tout le monde est concerné. Leur grande force, un soutien sans faille du pouvoir, les rend parfois trop confiantes ce qui conduit à des opérations trop risquées et des scandales particulièrement mémorables (Crédit lyonnais en France). En outre, elles peuvent obtenir des conditions d'exercice trop laxistes sur certains points, alors que l'État contrôlerait plus scrupuleusement des entreprises privées (mais, inversement, les fonctionnaires des entreprises nationales peuvent révéler ou dénoncer plus facilement des abus et des violations de règles générales, que des employés privés). Enfin, elles peuvent servir de « laboratoire » à des idées politiques, au frais du contribuable : au milieu des années 1980, avant la privatisation de Renault, le groupe Peugeot affirmait que pendant sa période publique le groupe public aurait coûté à l'État français une somme comparable à celle que lui aurait rapporté le groupe privé.

Il est toutefois possible pour la gestion des monopoles naturels de recourir à d'autres méthodes que la nationalisation (la mise sous tutelle d'une autorité spécialisée, des réglementations très précises qui sont un contrôle de fait, etc.).

La propriété étatique ne démontre pas systématiquement d'avantages sur la propriété privée, tout dépend de la façon dont elle est gérée et des objectifs qui lui sont donnés.

中文百科

国有化(英语:Nationalization),是将财产收归国家所有的行为。通常它指的是将大型涉及公共业务的私人企业国有化,但是有时它也指其它级别政府(比如地方政府)的公有财产。一般情况下国家会支付一定的金额来补偿原来的所有者,但是有的时候这个价格比市场价格要低很多,所以会造成原来所有者的损失。国有化的理由往往是因为某些产业(比如公共电力、石油、天然气、自来水等)或某些土地(如日本政府将钓鱼台列屿“收归国有”。)具有重要的战略作用。相似地,国有化的对立面通常是私有化,亦是左派和右派对经济政策的争论点。

法法词典

nationaliser verbe transitif

  • 1. politique transférer la propriété (d'une entreprise privée) à la puissance publique Synonyme: étatiser

    nationaliser les chemins de fer

相关推荐

monocristal n. m 单

plisser v. t. 1. 做出褶, 打褶, 打裥:2. 弄, 使起纹, 使起:3. 使起波伏褶v. i. 1. 有褶, 有纹, 有波状褶:2. [罕]起se plisser v. pr. 有褶, 起常见用法

téléacheteur téléacheteur, sen. 电视

indemne a. 1[法]未受失的, 得到赔偿的2丝毫的, 未受伤害的:常见用法

aquilon 朔风,劲风

sectateur sectateur, tricen. m <旧>宗派信徒, 学派信徒

finir 结束,完成

cape n. f. 1斗篷, 披风2包雪茄的最外层烟叶3圆顶礼帽[也称chapeau melon]常见用法

signer v. t. 1. , 在…名: 2. 加以印记:3. [古](督徒)划十字祝福4. 笨拙地仿效; 滑稽地学样:5. 假装, 装作, 装出se signer v. pr. (督徒)划十字常见用法

causerie n.f.1. 交, 闲 2. 漫, 座