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词典释义:
califat
时间: 2023-09-15 02:03:42
[kalifa]

n.m. 1. 哈里发之职 2. 哈里发执政 3. 哈里发所统治的领土

词典释义
n.m.
1. 哈里发之职
Le califat fut aboli en 1924.哈里发之职1924被废除。
2. 哈里发执政
Le califat d'Abd al-Rahman III, souverain ommeyade d'Espagne, dura de 929 à 961.西班牙伍麦叶王朝哈里发阿卜杜勒·拉赫曼三世公元929至961在位。
3. 哈里发所统治的领土
l'ancien califat d'Égypte原埃及哈里发统治的领土

法语百科

Un califat ou khalifat (arabe : خِلافة) est par métonymie le territoire et la population musulmane qui y vit reconnaissant l'autorité d'un calife (arabe : خليفة, littéralement "un successeur", ici de Mahomet, le prophète de l'Islam) dans l'exercice politique du pouvoir.

Ce mot sert aussi à désigner le régime politique lui-même et la période pendant laquelle il s'exerce (par exemple, « pendant le califat de Haroun Ar-Rachid »). A noter toutefois que le terme khalîfa (califat) n’a pas un emploi restreint à cet usage politique dans la langue arabe.

Plusieurs califats ont existé depuis la fondation de l'islam, à la suite des luttes que se livrèrent les différents prétendants au titre de successeur du prophète Mahomet, après les quatre premiers califes, dits « bien guidés ». Les plus importants sont les suivants :

le califat omeyyade de Damas (exilé à Cordoue) ; le califat abbasside de Bagdad ; le califat fatimide du Caire ; le califat ottoman.

Sources religieuses

Dans le Coran

Le terme Califat (khalîfa) est employé dans le Coran pour désigner Adam, successeur des Anges et de Dieu ou pour David, roi d’Israël. Il n’a pas le sens technique de chef de la communauté islamique qui ne fut adopté qu’à la mort du Prophète.

L'usage actuel du terme de Califat pour la communauté musulmane vient des interprétations suivantes: On doit religieusement obéir au Prophète et aux autorités (ici morale, ceux qui il a été accordé la connaissance) (Coran: 4, 59). De là il semble qu’on puisse en déduire que l’obéissance est du à son successeur (le calife) puisque c’est le représentant de l’umma islamique qui commande le bien et interdit le mal. Son autorité viendrait alors de Dieu, via l’umma. Mais Dieu peut le dépouiller de son pouvoir (Coran 3, 26). Les bons musulmans en outre se consultent sur leurs affaires (Coran: 3, 159 ; 42, 38).

La principale question et source de divergences entre les différents courants théologiques est le sens que l'on donne à ce successeur et éventuellement à son choix (existance du concept après Abou Bakr (Omar ibn al-Khattâb s'étant lui-même fait appeler Amir Al moumim et non Calife), élection parmi les musulmans (sunnite), préférence pour la descendance du prophète, voire via la branche de Hussein ibn Ali (chiite), etc.)

Les premiers califes (632-661)

À la mort du prophète d'Allah, Mahomet, en 632, un différend naît entre les habitants de Médine et de La Mecque concernant la succession du prophète de l'islam. Certains préfèrent une succession issue de la famille en proposant notamment Ali son gendre et cousin pour lui succéder. Les compagnons s'y opposent et nomment Abou Bakr : le premier calife sera donc Abou Bakr (ou Aboubakar) qui poursuit la conquête de la péninsule d'Arabie. À sa mort en 634, son proche conseiller Omar lui succède. Celui-ci conquiert la Palestine, la Mésopotamie, l'Égypte et la Perse ; en **, il est poignardé par Abu Lu'lu'a (un esclave persan non musulman) dans la mosquée alors qu’on s’apprêtait à effectuer la prière de l’aube (Salat Al-Fajr). Après sa mort, un troisième calife fut désigné par consultation des compagnons de Mahomet : Uthman (**-656). Le quatrième calife est Ali, cousin et gendre du prophète de l'islam (656-661). Les khoulafah Rashidun ou bien les « quatre califes bien guidés » est un terme employé dans l'islam sunnite et en règle générale pour se rapporter aux quatre premiers califes.

Les Omeyyades (661-750)

Les Omeyyades (ou Umayyades) sont une dynastie de califes qui gouvernèrent le monde musulman de 661 à 750, établissant leur capitale à Damas. Ils tiennent leur nom d'un de leurs ancêtres, Umayya. Ils appartenaient à la tribu des Quraychites, tribu dominante à La Mecque au temps de Mahomet. Après s'être opposés à celui-ci, ils l'avaient rejoint au dernier moment.

Les Omeyyades étaient liés avec le troisième calife, Uthman. Quand celui-ci fut assassiné, des opposants portèrent au pouvoir Ali, cousin et gendre de Mahomet, tous ceux qui étaient liés à Uthman crièrent vengeance, notamment l'omeyyade Mu`âwîya, qui était alors gouverneur de Syrie. À la suite de quelques combats, Ali fut écarté du pouvoir par un arbitrage, et Muawiya fut proclamé calife par les Syriens (661). Seuls les chiites reconnaissent la légitimité d'Ali. Celui-ci ayant été assassiné la même année par les kharidjites, ses anciens partisans, plus rien ne s'opposa ensuite au règne des califes omeyyades.

Vue de la Grande Mosquée de Kairouan également appelée mosquée Oqba Ibn Nafi ; fondée en 670 par le général omeyyade Oqba Ibn Nafi (mais son aspect actuel date essentiellement du IX siècle), elle est la plus ancienne et la plus prestigieuse mosquée de l'Occident musulman et témoigne de l'expansion du califat omeyyade au Maghreb. La Grande Mosquée de Kairouan est située dans la ville de Kairouan en Tunisie.

Cependant, à partir des années 680, une série de troubles internes faillit mettre fin à cette dynastie, mais elle réussit toujours à reprendre le dessus :

En 680, à la mort de Muawiya, les notables de la ville majoritairement chiite de Koufa, en Mésopotamie, voulurent mettre sur le trône Husayn, second fils d'Ali. Ils furent écrasés à Kerbala par une armée omeyyade. En 683, un notable quraychite, Abd Allah ben az-Zubayr, souleva en Arabie les deux villes saintes de La Mecque et Médine, et étendit son pouvoir jusqu'à la ville de Basra (Bassora), en Irak. En même temps éclatait à Kufa une révolte organisée par Mukhtar au nom d'un des fils d'Ali. De plus, divers groupes kharidjites suscitaient des désordres en Arabie méridionale, en Iran central et en Haute Mésopotamie.

Heureusement pour les Omeyyades, les divers groupes insurgés n'avaient aucune union entre eux. Les Kharidjites ne s'étendirent pas hors des déserts ; Abd Allah fut vaincu par le calife Abd al-Malik, tandis que Mukhtar était écrasé par le frère d'Abd Allah, qui gouvernait Basra. Les adversaires du régime l'accusaient d'impiété pour diverses raisons :

il avait usurpé la place et versé le sang de la famille du prophète de l'islam ;

il aurait été trop indifférent à l'islam et à ses règles, notamment en négligeant de convertir les populations conquises.

Grâce aux conquêtes, le califat omeyyade connaît une vaste expansion ; il s'étend à l'ouest au Maghreb (fondation de Kairouan dans l'actuelle Tunisie) et à l'Espagne, alors qu'à l'est, il annexe la Transoxiane et le Sind.

Les Omeyyades ont longtemps préféré faire payer aux non-musulmans des impôts (capitation et impôt foncier) plutôt que de les convertir. Cependant les successeurs d'`Abd al-Malik choisirent une solution plus souple : on encouragea les conversions, et pour les convertis la capitation fut remplacée par l'aumône légale du croyant; mais l'impôt foncier fut maintenu sur leurs terres (sous prétexte que celles-ci n'étaient pas converties).

Les Omeyyades furent ensuite détrônés en 750 par les Abbassides, qui fondèrent leur propre dynastie. Presque tous les membres de la famille furent massacrés, mais le prince `Abd ar-Rahman I, réussit à s'enfuir, à gagner l'Espagne et à y établir une nouvelle dynastie à Cordoue. L'émir `Abd al-Rahman III prit le titre de calife en 929, affirmant ainsi la complète indépendance de Cordoue.

Les Abbassides (750-1258)

La nouvelle dynastie abbasside a conservé la fonction de calife jusqu'au XVI siècle, mais ces califes n'ont exercé la réalité du pouvoir que durant certaines périodes limitées.

Apogée et déclin (750-945)

Les commencements du règne abbasside furent marqués par une réforme de l'empire prenant mieux en compte les populations non arabes et non musulmanes. Ce fut également une époque de développement urbain, symbolisé par la nouvelle capitale, Bagdad, fondée par Al-Mansûr en 762. Cependant, le pouvoir fut rapidement déstabilisé, en particulier par la forte présence de mercenaires turcs dans l'armée et dans la garde du calife. Les tensions provoquées par cette situation amenèrent les califes à déplacer la capitale à Samarra entre 836 et 883.

Par ailleurs, dès le IX siècle, l'autorité du calife s'estompa à la périphérie de l'empire. La Tunisie et la Tripolitaine prirent leur autonomie sous la conduite des Aghlabides, l'Égypte sous celle des Toulounides. La Transoxiane et le Khorasan se trouvèrent successivement sous la domination des Tahirides, des Saffarides puis des Samanides.

Le pouvoir abbasside acheva de s'affaiblir avec la fondation du califat schismatique fatimide, mais surtout, en matière de politique interne, avec l'importance croissante des vizirs et des émirs turcs. En 936 est créée la fonction de grand émir dont le pouvoir est très étendu, tant dans le domaine militaire que dans les finances.

Le califat sous tutelle (945-1180)

Après s'être réduit progressivement, le statut du calife ne fut plus que celui, symbolique, de « commandeur des croyants », et la réalité du pouvoir politique fut assurée par des dynasties non arabes.

Les Bouyides (945-1055)

La famille des Bouyides, d'origine iranienne, s'empara en 945 de la fonction de grand émir et domina essentiellement l'Irak et l'Iran.

Les Seldjoukides (1055-1180)

Au début du XI siècle, la tribu turque des Oghouzes, dominée par le clan des Seldjoukides, envahit les provinces orientales de l'empire arabe puis l'Iran. En 1055, leur chef Tuğrul Bey prit Bagdad et se fit reconnaître comme sultan. Son ambition affichée était de réinstaurer la légitimité d'un pouvoir sunnite face aux Bouyides chiites et au califat fatimide qui avait progressé vers l'Égypte puis jusqu'en Syrie et au Hedjaz, et de reprendre possession au nom du calife les villes saintes de La Mecque, de Médine et de Jérusalem.

De fait, le pouvoir seldjoukide s'empara de la Syrie (mais les Croisés prirent Jérusalem en 1099) et l'Asie mineure. Mais rapidement des rivalités se firent jour entre les différents clans turcs et le pouvoir des sultans diminua.

Le renouveau du pouvoir abbasside (1180-1258)

Le déclin des sultans seldjoukides permit au calife An-Nasir de restaurer son autorité sur l'Irak. Mais l'invasion mongole de 1258-1260 et l'exécution d'Al-Musta'sim mirent un terme définitif au pouvoir abbasside.

Les califats d'Afrique du Nord et d'Andalousie (909-1269)

Le califat fatimide (909-1171)

Voir Fatimides et Califat fatimide

Le califat de Cordoue (929-1031)

Voir Califat de Cordoue

Le califat Almohade (1147-1269)

Voir Almohades

Fin des califats et période des sultanats(1261-1517)

Le sultanat mamelouk (1261-1517)

Al-Mustansir, un membre de la famille abbasside, se réfugia en Égypte où Saladin avait détruit la dynastie fatimide en 1171 et que dirigeaient les Mamelouks depuis 1250. Le sultan mamelouk Baybars fit reconnaître Al-Mustansir comme calife afin de légitimer son autorité politique. Mais, de fait, la lignée de calife qui subsista sous le sultanat mamelouk n'avait plus la moindre parcelle de pouvoir et possédait un titre purement honorifique. En 1517, le sultan ottoman Selim I conquit l'Égypte, mettant fin au sultanat mamelouk et, du même coup, au califat abbasside.

Autres sultanats notables

Les mérinides

Les hafsides

L'institution du califat ottoman (1517-1924)

Une tradition tardive rapporte que Selim I a voulu perpétuer l'institution suprême de l'islam en assumant à son tour le titre de calife. Ce fait est invérifiable et largement mis en doute par les historiens arabes, mais les sultans ottomans furent en effet considérés comme porteurs de cette dignité. On peut en voir une illustration dans le soin que Mustafa Kemal Atatürk prit d'abolir officiellement l'institution du califat le 3 mars 1924, deux ans après celle du sultanat. Le dernier et 101 calife (en partant d'Abu Bakr) de la maison ottomane,Abdul-Medjid, mourut en exil à Paris, en 1944. Il fut enterré dans la ville sainte de l'islam, Médine, en Arabie Saoudite.

Fin du califat (1924)

Après la démantèlement de l'Empire Ottoman, le califat est aboli le 3 mars 1924.

Le 5 mars 1924, une tentative pour le rétablir est lancée par le chérif de La Mecque Hussein Al-Rachid (aïeul de la dynastie régnant actuellement en Jordanie), allié des Britanniques durant la Première Guerre mondiale. Son objectif est la fonction de calife du monde musulman. Sa tentative échoue face à l'existence de plusieurs états dans la région, notamment la dynastie des Saouds (Abdel Aziz ibn Saoud) qui contrôle les lieux saints.

Des historiens et des spécialistes du monde musulman considèrent qu'il n'existe plus après 1924 ni calife ni califat sur tout ou une grande partie du monde musulman.

Au XXI siècle

Au XXI siècle, la volonté de restauration du califat est présente dans un certain nombre de formations politiques. Certaines organisations souhaitent y parvenir par la voie politique, et d'autres, souhaitent y parvenir par la guerre. À ce jour, il n'existe aucune démarche politique visant à fusionner tous les pays musulmans (hormis les initiatives des courants jihadistes).

Islam politique

Certains mouvements panislamiques de l'islam politique, comme le Hizb ut-Tahrir ou les Frères musulmans, ont dans leur programme politique la volonté de restaurer le califat.

Jihadisme

De nombreux mouvements jihadistes et extrémistes ont pour projet politique la restauration du califat, qu'ils partagent avec les mouvements issus de l'islam politique dont Al-Qaïda qui utilise la violence pour y parvenir.

Le dimanche 29 juin 2014, l'État islamique en Irak et au Levant a été le premier des mouvements djihadistes à prétendre avoir rétabli le califat en proclamant calife son chef Abou Bakr al-Baghdadi, sous le nom d'Ibrahim, le mouvement djihadiste exigeant de tous les musulmans de lui prêter serment d'allégeance. Quelques groupes djihadistes à travers le monde pourraient accepter de se ranger derrière lui.

Henry Laurens, historien du monde arabe au Collège de France, parle à ce propos d'« invention de la tradition » au sens où « ce califat est aussi imaginaire que la façon dont Hollywood représente le Moyen Âge [...] on est en plein imaginaire de seconde zone [...] puisque ça n'a rien à voir avec la réalité historique du califat ».

中文百科

哈里发国(阿拉伯语:خلافة‎,意为继承)是由最高宗教和政治领袖哈里发领导的伊斯兰国,穆斯林世界存在的穆斯林帝国通常被称为哈里发国。从概念上说,哈里发国是代表全部虔诚穆斯林(乌玛)的主权国家,根据伊斯兰教法由哈里发统治。

在其早期,第一个哈里发国正统哈里发,有着**(shura)的成分,其首先由穆罕默德的直接追随者和家族领导,以延续他所创建的宗教体制。

哈里发国是“逊尼派的核心领导概念,这是在伊斯兰早期由穆斯林多数所创建的共识”。逊尼派规定,作为国家元首,哈里发应当由穆斯林或其代表选举产生。而什叶派则认为,哈里发应是伊玛目,由真主从默罕默德家族中拣选。自四大哈里发之后,直到1924年,哈里发国由不同的王朝统治,第一个是倭马亚王朝,接下来的几个王朝有时各自自命正统,最后的哈里发王朝为奥斯曼帝国。

2014年6月29日,伊斯兰国宣布其为哈里发国。

历史

阿拉伯帝国: 四大哈里发(632年-661年) 倭马亚王朝(661年-750年)-四大哈里发的继承国 安达卢斯的倭马亚酋长国(750年-929年) 安达卢斯的后倭马亚王朝(929年-1031年) 阿拔斯王朝(750年-1258年)-倭马亚王朝的继承国 法蒂玛王朝(910年-1171年)

四大哈里发(632年-661年)

倭马亚王朝(661年-750年)-四大哈里发的继承国 安达卢斯的倭马亚酋长国(750年-929年) 安达卢斯的后倭马亚王朝(929年-1031年)

安达卢斯的倭马亚酋长国(750年-929年)

安达卢斯的后倭马亚王朝(929年-1031年)

阿拔斯王朝(750年-1258年)-倭马亚王朝的继承国

法蒂玛王朝(910年-1171年)

奥斯曼帝国(1299年-1923年)

伊斯兰国(2014年-)

宗教基础

有人用《古兰经》第24章第55节来作为哈里发国的**依据: 真主应许你们中信道而且行善者(说):他必使他们代他治理(哈里发)大地,正如他使在他们之前逝去者代他治理(哈里发)大地一样;他必为他们而巩固他所为他们嘉纳的宗教;他必以真主代替他们的恐怖。他们崇拜我而不以任何物配我。此后,凡不信道的,都是罪人。(第24章第55节) 在上述**中,哈里发一词被译为“继承者”或“掌权者”。 逊尼派的一些小派别认为,依照伊斯兰教法统治国家,根据定义,就是要通过哈里发国进行统治,并援引以下**: 你当依真主所降示的经典而替他们判决,你不要顺从他们的私欲,你当谨防他们引诱你违背真主所降示你的一部分经典。(第5章第49节) 信道的人们啊!你们当服从真主,应当服从使者和你们中的主事人,如果你们为一件事而争执,你们使那件事归真主和使者(判决),如果你们确信真主和末日的话。这对于你们是裨益更多的,是结果更美的。(第4章第59节)

法法词典

califat nom commun - masculin ( califats ) S'écrit aussi: khalifat

  • 1. religion : dans les pays musulmans fonction politique et religieuse assurée par le successeur légitime du prophète Mahomet et qui forme une dynastie dans les pays musulmans

    le trône du califat

  • 2. territoire dépendant de l'autorité d'un calife

    l'apogée du califat de Bagdad

  • 3. durée de règne (d'un calife)

    les événements qui se sont produits pendant son califat

  • 4. politique régime politique dirigé par un calife

    le renversement du califat

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