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词典释义:
mexicain
时间: 2023-09-19 23:25:29
[mεksikɛ̃, -εn]

a. (m) 墨西哥的M~n. 墨西哥人

词典释义
a. (m)
墨西哥的

M~
n.

墨西哥人
原声例句

Par exemple, Frida Kahlo, qui est une des figures de cette libération politique aussi, mexicaine, elle portera non seulement le parfum mais cette couleur rose est très utilisée également par Frida Kahlo.

比如,弗里达·卡罗,她是墨西哥政治解放运动的人物之一,她不仅会喷这款香水,并且广泛使用这种粉红色。

[精彩视频短片合集]

La Mexicaine sera-t-elle reçue avec la même bienveillance ?

墨西哥人会受到同样的善待吗?

[德法文化大不同]

Cette pièce qui a été trouvée dans le désert Navajo, entre la frontière mexicaine et américaine, Dallas, je l'ai ramenée avec moi dans ma valise.

这一件是在纳瓦霍沙漠里找到的,在墨西哥和美国边境达拉斯之间,我把它放在手提箱里带了回来。

[Une Fille, Un Style]

Ça, je l'ai acheté à Los Angeles, c'est d'une créatrice mexicaine des années 1970 qui s'appelait Josefa.

我在洛杉矶买的,它来自 1970 年代的墨西哥设计师 Josefa。

[Une Fille, Un Style]

Alors là je n'ai absolument pas de poivrons donc je vais me permettre de remplacer par des piments mexicains.

现在我没有真正的甜椒,所以我就用墨西哥辣椒替代吧。

[YouCook Cuisine 小哥厨房]

Je suis mexicaine, mais je travaille en Espagne.

我是墨西哥人,但是在西班牙工作。

[中级商务法语]

Depuis la frontière mexicaine jusqu'au nord de San Francisco.

墨西哥边境到旧金山的北部。

[Jamy爷爷的科普时间]

Son père est un émigré allemand et sa mère est mexicaine.

他的父亲是德国移民,母亲是墨西哥人

[Quelle Histoire]

Nostalgique, elle met aussi l'accent sur sa culture d'origine, en peignant des éléments du folklore mexicain, ainsi que les paysages et la nature luxuriante de son pays natal.

她怀念祖国,因此她通过,绘制墨西哥民间传说中的元素,以及她祖国的风景和壮丽的自然风光来强调祖国的文化。

[Quelle Histoire]

Une petite poupée mexicaine dormait à côté de la statuette en plâtre d'une loutre, premier moulage d'un espoir improbable pourtant devenu réalité.

一个墨西哥洋娃娃躺在一个石膏质的水獭塑像旁边,这是第一个将不可能实现的希望变成事实的水獭模型。

[那些我们没谈过的事]

例句库

La production d'or est maintenant en mesure de chercher de l'eau, or la pâte, couvrir d'huile, du pétrole mexicain transfert des technologies de pointe partenaires!

现寻求能生产黄金水,黄金膏,封面油,调墨油的先进技术合作者!

Cette attaque USA sera finalement impliquée dans la deuxième guerre mondiale, il sera après le 19ème siècle dans la guerre mexicaine la première un autre pays à l'attaque américaine de territoire.

这次袭击最终将美国卷入第二次世界大战,它是继19世纪中墨西哥战争后第一次另一个国家对美国领土的攻击。

Des endroits comme celui-ci, les fonctionnaires mexicains chargés de confisquer les biens issus du trafic de drogue sont souvent amenés à en visiter.

像这样的地方,墨西哥负责收缴走私毒品所得物资的官员经常被带来参观。

Les Mexicains l'aromatisent de cannelle.

墨西哥人加上调料肉桂。

Je ne connaissais pas le poulet au Coca, mais j'ai déjà vu une amie mexicaine faire un poulet au chocolat !

我还没吃过可乐鸡,可是我见过一个摩西克同学做一只巧克力烤鸡,也很奇怪!

Son rival mexicain est appuyé pour sa part par une dizaine de capitales latino-américaines, dont la Colombie.

他的墨西哥对手获得了十几个拉丁美洲政府的支持,其中包括哥伦比亚。

Avec le maïs, les Mexicains fabriquent les tortillas.

墨西哥人用玉米做成玉米粉饼。

Dongguan City, à battre le studio de cinéma mexicain publicité est un professionnel, de télévision, la publicité.

东莞市墨飞影视广告工作室是一家专业型、综合型影视广告公司。

La 56e compétition annuelle de Miss Univers aura lieu dans la capitale mexicaine le 28 mai.

第56届环球小姐大赛将于5月28日在墨西哥首都举行。

Le Ministère mexicain de l'éducation organise chaque année à l'échelle nationale un concours sur le thème de l'égalité des sexes à l'école (« Éducation et égalité des sexes : expériences en milieu scolaire et propositions pédagogiques »). Les enseignants et les éducateurs sont invités à consigner leurs expériences, réflexions et anecdotes sur l'égalité entre les sexes, ou sur les problèmes rencontrés pour la mettre en œuvre dans le cadre scolaire.

墨西哥教育部每年都举行一次题为“教育和社会性别观点:学校经验和教学提案”的全国竞赛活动,邀请教师和教育人员撰文讲述他们在男女平等方面的想法、见闻和经验,或在学校生活中实行两性平等所遇到的问题。

Dans cette optique, le Mexique s'est fixé comme objectif prioritaire de garantir un niveau de vie décent à l'ensemble de la population en créant les conditions donnant à tous les Mexicains des chances égales de participer aux activités productives et sociales du pays.

从这一目的出发,墨西哥已将下列任务确定为自己的首要目标:确保全体人民过上比较体面的生活,创造条件使每一个墨西哥人都能在机会均等的情况下充分参与国家的生产和社会活动。

Les décès associés à la grossesse, à l'accouchement et au post-partum, dont font partie les décès associés à l'avortement sous toutes ses formes, ne figurent pas parmi ceux qui sont liés aux 20 principales causes de décès des Mexicaines.

怀孕、分娩和产后相关的死亡——这一类中包括与任何形式堕胎相关的死亡——并没有出现在导致墨西哥妇女死亡的20个主要原因中。

Il lui saurait en outre gré de bien vouloir procéder, dans son quatrième rapport périodique, à une évaluation des progrès réalisés dans un exercice plus effectif des droits économiques, sociaux et culturels par la population mexicaine, en utilisant comme critère de référence les repères qu'il aura fixés, complétés par des données statistiques.

委员会希望缔约国在其第四次报告中评估在使墨西哥人民进一步享有经济、社会和文化权利方面所取得的进展,评估可利用确定的标准作为参照点,并以统计资料作为补充。

Le Comité invite l'État partie à adopter des mesures concrètes pour garantir le respect de l'article 7 a) ii) du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui est inscrit à l'article 123.VI de la Constitution mexicaine, pour ce qui concerne le panier alimentaire de base défini par l'État.

委员会要求缔约国采取有效措施,确保遵守《经济、社会、文化权利国际公约》第7条(a)(二),这一点反映在《墨西哥合众国宪法》第123条第六部分关于正式规定的基本口粮篮的内容中。

En même temps, il vise à dynamiser les liens d'identité entre les Mexicains vivant à l'étranger et leur communauté d'origine.

与此同时,该方案还努力促进定居国外的墨西哥人的身份认同,以及他们与原籍国的联系。

Afin de contribuer à améliorer l'état de santé de la population mexicaine, par le biais de la promotion et de la coordination de la surveillance et de la prévention des maladies les plus fréquentes, résurgentes et nouvelles qui affectent les différents groupes de population de la société, et de la lutte contre ces maladies, le Ministère de la santé a prévu des interventions dans le cadre de ses divers programmes en vue de prévenir et de traiter ces maladies et de lutter contre elles.

为了提高墨西哥人民的健康状况,支持和协调对影响社会众多群体的常见疾病、复发病和新疾病的监测、预防和控制,卫生部在其项目中包括了旨在预防、治疗和控制这些疾病的活动。

En coordination avec la Direction générale des cultures populaires et autochtones, le FONCA exécute le Programme d'appui au développement de l'artisanat (PROADA), qui a pour objectif de fournir des aides et une formation à des groupes ou communautés qui se consacrent à la conception et à la fabrication d'objets d'artisanat mexicains.

国家文化和艺术基金与大众和土著文化局共同开展该项目扶持艺术和工艺的发展,向投身于创造生产墨西哥艺术和工艺品的社区团体提供支持和培训。

Dans cette optique, l'appui que l'État mexicain apporte à la création par l'entremise du FONCA a permis à la production artistique et culturelle d'enrichir le sens que la société donne au développement dans le cadre d'un respect absolu de la liberté d'expresion et de création.

在这方面,墨西哥通过文化和艺术基金提供的支持,在充分尊重表达和创作自由的框架内,发挥高水平文化艺术作品的功效,提升社会对发展的理解。

On mentionnera, en particulier, la coopération dont le CONACULTA a fait profiter les pays de la région de l'Amérique centrale ainsi que de celle des Caraïbes, par le canal d'experts mexicains, qui sont intervenus directement dans les activités de conservation et de restauration dans le domaine du patrimoine culturel et artistique, selon les modalités suivantes : : conseils techniques, séminaires, conférences, cours et ateliers et stages de formation de spécialistes de ces pays, dans des domaines telles que la promotion culturelle, les cultures populaires et autochtones, l'art pariétal, la muséographie, l'enseignement artistique et les techniques artisanales.

需要特别提及的是,国家文化和艺术委员会通过直接协助进行文化和艺术遗产保存和修复工作的墨西哥专家,与中美洲和加勒比地区各国开展了以下形式的合作:为了在文化促进、大众和土著文化、岩画艺术、博物馆科学、艺术教育和工艺技巧方面对这些国家的专家进行培训,提供了技术咨询服务,举办了研讨会、会议、培训班和讲习班,并对其工作进行监督。

Le Comité regrette aussi que l'État partie n'envisage pas de retirer sa réserve à l'article 8 du Pacte, bien que le droit de créer des syndicats et le droit de grève soient consacrés dans la Constitution mexicaine et dans les lois correspondantes.

还令委员会遗憾的是,尽管组成工会和进行罢工的权利已写入《墨西哥宪法》以及相应的法规中,但仍没有计划撤销缔约国对《公约》第8条的限制。

法语百科
Description de l'image MEX orthographic.svg.

Le Mexique, en forme longue les États-Unis mexicains, en espagnol México et Estados Unidos Mexicanos, est un pays situé dans la partie méridionale de l'Amérique du Nord. Le Mexique est membre de l'Accord de libre-échange nord-américain. Délimité au sud par le Guatemala et le Belize, et au nord par les États-Unis d'Amérique, il est bordé à l'est par le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes et à l'ouest par l'océan Pacifique. C'est le quatorzième pays en termes de superficie, avoisinant 2 millions de km. Il s'agit du onzième pays le plus peuplé du monde, la Banque mondiale donnant le chiffre de 123,8 millions d'habitants pour 2014, dont la majorité ayant pour langue l'espagnol, reconnu par la loi ainsi que toutes les langues indigènes du pays comme langue nationale. Politiquement, le Mexique est une république constitutionnelle fédérale à régime présidentiel composée de trente-deux États dont la Ciudad de México, abritant la capitale politique du pays.

La présence humaine au Mexique remonte à 30 000 ans avant le présent. Après des millénaires de développement culturel sont apparues les cultures mésoaméricaines, aridaméricaines et oasisaméricaines. Avant les premiers contacts avec les Européens, vivaient diverses civilisations, tels les Olmèques, les Toltèques, les Zapotèques, les Mayas, et les Aztèques. En 1521, l'Espagne conquit et colonisa le territoire depuis Mexico-Tenochtitlan, qui devint la capitale de la vice-royauté de Nouvelle-Espagne. Après près de 300 ans de colonisation espagnole, le territoire débuta une guerre d'indépendance contre l'Espagne en 1810, qui dans la foulée déclara sa séparation en 1813 pour établir le Mexique, avant de sortir victorieux en 1821. Le pays connaît ensuite un demi-siècle d'instabilité politique et financière, caractérisé par divers conflits dont une tentative de reconquête par l'Espagne en 1829, la guerre des Pâtisseries, une guerre contre les États-Unis, une guerre civile, une intervention française, trois républiques et deux Empires. Durant la présidence de Porfirio Diaz, le pays a connu une période de modernisation et de croissance économique importante. Díaz fut renversé à la suite d'une révolution en 1910, qui culmina avec la constitution de 1917 et la mise en place du système politique actuel.

Le Mexique fait partie des 20 premières puissances économiques mondiales (15) avec un produit intérieur brut (PIB) de 1 260 milliards $. Mesuré en parité de pouvoir d'achat, son PIB arrive à la 10 place, devant l'Italie. Le Mexique est le 9 plus grand producteur de pétrole au monde et le premier producteur d'argent. Puissance émergente, puissance moyenne à l'échelle mondiale et puissance régionale, le Mexique est le premier pays d'Amérique latine à avoir rejoint l'OCDE. Classé parmi les nouveaux pays industrialisés, il s'agit, selon la Banque mondiale, d'un pays à revenu intermédiaire supérieur. Son économie est fortement liée à celle des États-Unis, par son appartenance à l'ALENA. Selon l'organisation mondiale du tourisme, le Mexique est la principale destination d'Amérique latine et la treizième plus visitée au monde. En plus d’être l'un des 17 pays mégadivers de la planète (il abrite de 10 à 12 % de la biodiversité mondiale et comprend plus de 12 000 espèces endémiques), il compte 33 sites culturels ou naturels inscrits par l'UNESCO au patrimoine de l'humanité. D'après le rapport de 2013 sur le développement humain El ascenso del sur de l'ONU, l'indice de développement humain du Mexique s'élève à 0,775 unités, et occupe la 61 place mondiale (au côté de l’Indonésie, la Turquie, la Thaïlande, l'Afrique du Sud) alors qu'en 1980 son indice ne s'élevait qu'à 0,598 unités. Le Mexique est également membre d'institutions internationales de grande envergure, telles que l'ONU, l'OMC et le G20.

Toponymie

Mythe de la fondation de Mexico-Tenochtitlan (Codex Mendoza).

Dès avant l'indépendance de la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne, il fut décidé que le pays prendrait le nom de sa capitale, Mexico. L'utilisation de ce toponyme remonte à la fin de l'époque préhispanique (postclassique tardif), chez les Nahuas (et plus particulièrement les indigènes de la cité, les Mexica). Il était alors accolé au toponyme Tenochtitlan.

L'origine et le sens de ce nom restent controversés. Le jésuite et historien Francisco Javier Clavijero soutient dans ses écrits qu'il dérive du mot nahuatl Mexitl ou Mexitli, un nom secret de Huitzilopochtli, la divinité tutélaire des Mexica. Selon cette théorie, « Mexico » signifie « lieu [où vit] Mēxitli ou Mēxtli » ou « lieu où est construit le temple de Mexitli », en référence au Templo Mayor. Cette thèse était aussi partagée par Fray Juan de Torquemada ; toutefois Torquemada ajoute que Mexitli viendrait des mots metl (« agave ») et xictli (« nombril »). Selon cette version, Mexico signifierait mot pour mot « lieu dans le nombril d'agave » ; cette interprétation est aussi soutenue par le franciscain Motolinia. D'autres historiens, comme Bernardino de Sahagún, José de Acosta et Diego Durán, avancent dans leurs travaux que « Mexico » vient de Mecitl ou Mexi, qui était le nom d'un chef et prêtre qui guida les premiers Nahuas émigrés de la mythique Aztlan, qui étaient appelés Mexicas, et par conséquent, ce mot signifierait « peuple de Mexi ».

De nombreux historiens, tels que Alfonso Caso, ont suggéré que Mexico viendrait des mots metztli (« Lune »), xictli (« nombril », « centre », « milieu », « fils »), et du suffixe locatif -co. Par conséquent Mexico signifierait « lieu au milieu de la Lune » ou « lieu au centre du lac de la Lune », en faisant allusion au lac de Texcoco au milieu duquel a été construite la ville de Mexico. Cette version est fondée sur une légende aztèque qui raconte que lorsque les Mexicas arrivèrent pour la première fois au lac de Texcoco, ils y virent la Lune qui s'y reflétait.

Le nom de la ville fut translittéré en espagnol (México) avec la valeur phonétique du x de l'espagnol médiéval, qui représentait la consonne fricative post-alvéolaire voisée /ʒ/, représenté par un j, évolua vers la consonne fricative vélaire sourde /x/ durant le XVI siècle, qui conduisit à l'utilisation de la variante Méjico dans beaucoup de publications, en Espagne le plus souvent, tandis qu'au Mexique, México est restée la graphie préférée. Il y a quelques années, l’Académie royale espagnole, l'institution régulant la langue espagnole, statua que la graphie recommandée en espagnol serait México, et la majorité des publications dans tous les pays hispanophones adhèrent aujourd'hui à la nouvelle norme, même si la variante désuète se rencontre parfois. En français, le x de Mexico et de Mexique ne représente ni le son originel ni le son actuel, mais la consonne /ks/.

Histoire

Époque préhispanique

Le territoire a été découvert et habité par des groupes de chasseurs-cueilleurs nomades il y a plus de 30 000 ans.

Pendant plusieurs milliers d'années, les habitants de cette région d'Amérique pratiquèrent la chasse et la cueillette jusqu'à la découverte de l'agriculture. À Guilá Naquitz, ont été mis au jour les restes les plus anciens de la domestication de la courge et de la calebasse, qui datent du 9 millénaire av. J.-C., mais l'agriculture s'est développée de façon précoce dans des sites comme la vallée de Tehuacán où la domestication du maïs a eu lieu aux alentours du 5 millénaire av. J.-C.. Dès lors des groupes humains de cette région deviennent de plus en plus dépendants des produits agricoles, et ce jusqu'à l'apparition de hameaux agricoles et jusqu'à la dépendance totale qui a lieu durant la période classique. Tandis que l'agriculture prospère en Mésoamérique, les peuples au nord (Chichimèques) restent encore dépendants de la chasse et la cueillette.

L'histoire préhispanique de ce qui est actuellement le nord du Mexique est mal connue car les peuples qui occupèrent la région avaient une culture matérielle limitée. Ces peuples nomades qui habitaient les déserts, le littoral et les montagnes au nord de la Mésoamérique, ne partageaient pas la même culture. Le site de la grotte de la Perra (Tamaulipas) a connu l'invention de l'agriculture et connu la présence humaine à partir de 12 000 av. J.-C.. Il y a des traces de peuples nomades dans les sites tels que la grotte de la Candelaria (Coahuila, 8 000 av. J.-C.) ou El Conchalito (Basse-Californie-du-Sud). On trouve également en Basse-Californie les peintures rupestres de la Sierra de San Francisco dont la fonction continue jusqu'au XIX siècle, lorsque les derniers indigènes disparaissent de la région.

Sacrifice humain aztèque

Plusieurs auteurs prennent comme marqueur du début de la civilisation mésoaméricaine la controversée céramique Pox de Puerto Marqués, datée vers le XXIV siècle av. J.-C. Cette céramique mésoaméricaine pourrait avoir pour origine le contact entre la côte sud-américaine du Pacifique et l'occident de la Mésoamérique. Les nouvelles avancées techniques se diffusent dans toute la région si bien que, des siècles après, on produit une céramique dans d'autres hameaux du préclassique ancien (2 500-1 500 av. J.-C.) comme Chupícuaro et Tlatilco. Durant le préclassique moyen (ss. XIV-IV av. J.-C.), la culture olmèque se diffuse dans toute la Mésoamérique. Après le déclin olmèque, l'essor simultané de plusieurs peuples a lieu. Par exemple la culture des tombes à puits de probable influence sud-américaine, la culture épi-olmèque à Tres Zapotes, l'épanouissement d'Izapa et le développement du compte long.

À la fin de cette étape, Teotihuacán devient la ville la plus importante de la vallée de Mexico. Durant le Classique ancien (ss. II-VI/VIII), l'influence de Teotihuacán se fait sentir dans toute la Mésoamérique, appuyée par son pouvoir politique et commercial. Elle avait d'importants alliés, comme Monte Albán dans les vallées centrales d'Oaxaca. La civilisation mésoaméricaine s'étend plus au nord vers des sites comme La Quemada. En retour, des influences culturelles arrivent du nord, visibles dans la culture huastèque. La période classique est également l'époque de consolidation de la civilisation maya dans la péninsule du Yucatán et des hautes terres du Chiapas. D'un autre côté, dans les vallées et les montagnes du nord de la Sierra Madre occidentale, se développe la culture Paquimé, résultat de la consolidation de l'agriculture dans le nord-est et l'échange entre la Mésoamérique et l'Oasisamérique.

Entre les XetXII siècles, le centre du Mexique est dominé par Tula, la capitale des Toltèques. La ville a établi des liens très forts avec plusieurs régions de Mésoamérique, mais particulièrement avec la péninsule du Yucatán, où se trouve la ville maya de Chichén Itzá. Au même moment, dans ce qui est actuellement l'état d'Oaxaca, les Mixtèques commencent un processus expansionniste qui les mène à occuper les vallées centrales où vivaient les Zapotèques. En 1325, les Mexicas fondent Mexico-Tenochtitlan, la capitale de l'État le plus vaste qu'a connu la Mésoamérique, qui rivalisait seul avec les Tarasques de Tzintzuntzan.

Ruines des grottes de las Jarillas. Culture Paquimé, periode moyenne.

Los gemelos d'El Azuzul. Culture olmèque, préclassique moyen.

Másque de Pakal, roi de Palenque. Culture maya, Classique.

Temple des serpents à plumes de Xochicalco. Épiclassique.

Restes du palais incendié de Tula. Post-classique récent.

Époque coloniale

Le massacre de Cholula, d'après le Lienzo de Tlaxcala.

En 1519, les conquistadors, alliés à de nombreuses tribus ennemies des aztèques dont les Tlaxcaltèques et conduits par Hernán Cortés, se lancent à la conquête de l'Empire aztèque, aidés en cela par la supériorité et la qualité de leurs armes et de leurs tactiques de combat, mais aussi la supériorité numérique de leurs alliés indigènes. Le 13 août 1521, la fin du siège de Tenochtitlan signe la victoire des Espagnols et la fin de l'empire aztèque.

Cortés se lance alors dans la conquête d'un vaste empire colonial qui deviendra la Nouvelle-Espagne. Le territoire s'étendra jusqu'à une importante partie du sud des actuels États-Unis (notamment la Californie, l'Arizona, le Nouveau-Mexique et le Texas). Les principales villes mexicaines sont alors créées (Mexico (sur les ruines de Tenochtitlán), Guadalajara, Puebla et Monterrey.

En même temps que la colonisation espagnole, des missionnaires arrivent dans le pays pour évangéliser les populations indigènes qui avait survécu à la conquête. Parmi ces évangélisateurs, Bartolomé de las Casas se distingue par son désir de protéger les populations indigènes.

Dès 1535, l’administration de la Nouvelle-Espagne est confiée à un vice-roi. Le premier sera Antonio de Mendoza, nommé par Charles Quint.

Pendant cette période, l’Espagne s'est enrichie grâce à la découverte et a l'exploitation des mines d'argent mexicaines, parmi les plus riches du monde, dont le produit transite via Anvers, première place financière mondiale, pour permettre d'importer des biens de l'Inde, où les marchands sont friands d'argent-métal. Les espagnols implantent aussi la culture de la canne à sucre et du café, alors que sur le plan humain, la population amérindienne chuta de 80 %, à cause principalement des épidémies et des travaux forcés. On estime qu'avant l'arrivée des Espagnols, le Mexique central comptait 25 millions d'habitants. Il en restait un million vers 1650.

Les trois siècles de domination espagnole (1521 - 1821) coïncident avec la création du Mexique en tant que nation latine, hispanique, catholique et métisse telle que nous le connaissons aujourd’hui. L'architecture, la gastronomie, les fêtes mexicaines et la structure familiale sont encore aujourd'hui largement influencées par ces trois siècles de domination espagnole.

Après les très nombreuses destructions résultant de la colonisation du Mexique, une forme d'art colonial s'est développé à partir du XVI siècle ; et ce pour plusieurs raisons : contexte humaniste européen et développement des cabinets de curiosités, propagande religieuse, développement d'une élite métisse, explosion d'un commerce intercontinental, etc. Ce phénomène a en outre permis la conservation et la diffusion de nombreuses techniques précolombiennes uniques au monde, comme l'art de la laque mexicaine (technique de collage très différent de la laque asiatique), du papier d'amate ou celui de la mosaïque de plumes, d'une extraordinaire virtuosité au vu des moyens à la disposition des artisans précolombiens. De ces très nombreux ouvrages envoyés en Europe pour la délectation des princes et collectionneurs, très peu sont parvenus jusqu'à nous. Quatre tableaux de mosaïques de plumes sont aujourd'hui conservés en France, dont deux datant du XVI siècle : Le Triptyque de la crucifixion, conservé au Musée National de la Renaissance à Ecouen (Val d'Oise), et la Messe de Saint-Grégoire, conservée au Musée des Jacobins d'Auch (Gers).

Les populations indigènes ne furent pas entièrement soumises du fait de la chute de l'empire aztèque, d'autres ne firent que changer de maîtres, les talxcaltèques alliés des espagnols furent mieux traités et jouirent tout au long de la colonie de privilèges tels que pouvoir monter à cheval. Des nobles indigènes partirent pour l'Espagne où leurs descendants vivent toujours. De très nombreuses révoltes locales eurent lieu durant les trois siècles de la période coloniale.

Indépendance

L'un de précurseurs de l'indépendance du Mexique est Melchor de Talamantes (es) mort emprisonné dans la forteresse de San Juan de Ulúa en 1809. Il est l'auteur de textes où sont exposées les raisons qui devaient, selon lui, amener le pays à son émancipation de la couronne espagnole.

Dans la nuit du 15 au 16 septembre 1810, depuis ce qui est aujourd'hui la ville de Dolores Hidalgo, dans l'État de Guanajuato, un Espagnol né au Mexique, le curé Miguel Hidalgo, aujourd’hui héros national, lève, au cri de « Vive la Vierge de Guadalupe, vive Ferdinand VII, à bas le mauvais gouvernement ! » (c'est-à-dire celui de Joseph Bonaparte, au pouvoir depuis l'invasion de l'Espagne par les Français), une armée hétéroclite et indisciplinée de villageois et d'indigènes pour le rétablissement de Ferdinand VII et contre les juntes espagnoles au service des Français. Il commence avec succès, mais échoue au Monte de las Cruces, dans sa tentative de prendre Mexico, et sera exécuté en 1811.

Les créoles (criollos (es), descendants d'Européens, le plus souvent d'Espagnols, mais nés hors de la métropole espagnole au nombre de un million en Nouvelle-Espagne devenue l'actuel Mexique, sont à la tête des métis et des mulâtres (qui ensemble sont 1,3 millions) et des indigènes (3,6 millions) qui forment la majeure partie des 6 millions de la population d'alors, mais sont tenus à l'écart du pouvoir politique et économique, les fonctions les plus prestigieuses et lucratives étant réservées aux Espagnols dont le nombre n'était que de 75 000 (peninsulares, nés dans la métropole, que les créoles nomment aussi gachupines (es)).

Le Grito de Dolores est à l'origine du processus d'indépendance du pays, il n'est pas un appel à son l'indépendance, mais une réaction à la destitution de Ferdinand VII par les Français.

Évolution territoriale du Mexique

Le premier acte d'indépendance est proclamé par le Congrès de Chilpancingo inspiré principalement par les écrits de José María Morelos y Pavón a été signé le 6 novembre 1813 rédigé par Carlos María de Bustamante et Andrés Quintana Roo il a été intitulé Acte solennel de la déclaration d'indépendance de l'Amérique septentrionale.(Acta Solemne de la Declaración de Independencia de la América Septentrional (es))

L’Acte de l’Indépendance de l'Empire mexicain sera finalement signé le 28 septembre 1821. (Acta de Independencia del Imperio Mexicano) L'Espagne ne reconnaîtra l'indépendance du Mexique que le 28 décembre 1836.

Parmi les éléments déclencheurs du mouvement indépendantiste, la conquête et l’occupation française de l’Espagne, au début du XIX siècle, par les troupes de Napoléon et le rejet par les créoles de la Nouvelle Espagne de la Constitution de Cadix jugée par eux anticléricale et trop libérale.

Avec l'indépendance, les Espagnols nés au Mexique purent devenir les maîtres du pays en accédant à toutes les fonctions auparavant réservées aux Espagnols nés en métropole qui furent expulsés en 1829, exception faite de ceux dont les capitaux étaient investis dans les mines et l'agriculture.

En 1821 l'empire est proclamé avec Agustín de Iturbide. Le 4 octobre 1824, le Mexique se dote d’une Constitution républicaine ; la République est née.

De l'indépendance à la consolidation républicaine

Intervention espagnole de 1829

Les troupes espagnoles débarquent près de Tampico en mars 1829, dans une ultime tentative de reconquête du pays, elles sont repoussées par les troupes du général Antonio López de Santa Anna. Celui-ci acquiert un immense prestige par sa victoire, il devient le "Héros de Tampico".

Guerre des Pâtisseries

En raison des dégâts causés lors des troubles publics liés au chaos de la situation politique dans les années qui suivirent l'indépendance, des commerçants français déposèrent des réclamations au baron Deffaudis, ambassadeur français à Mexico ; parmi eux, un pâtissier du nom de Remontel réclama la somme exorbitante de 60 000 pesos en dédommagement du préjudice causé par des officiers à son établissement de Tacubaya (selon les sources, ayant profité d'émeutes pour partir sans payer leurs pâtisseries en 1832, d'où le surnom ironique donné ensuite au conflit par les Mexicains, ou ayant occasionné des dégâts à sa boutique en 1828). En 1837, le ministre mexicain des affaires extérieures, Luis G. Cuevas, répondit que le gouvernement n’était pas dans l'obligation d'indemniser ces pertes, étant donné qu'elles étaient la conséquence d'un mouvement révolutionnaire. Le 6 février 1838 (ou le 21 mars, selon d'autres sources), une flotte de 26 navires de guerre français arriva au large de Veracruz et le gouvernement de Louis-Philippe I réclama une somme totale de 600 000 pesos, équivalant à l'époque à 3 millions de francs or en réparation des pertes subies par ses sujets. Le 27 novembre, les Français bombardèrent la forteresse de San Juan de Ulua.

Les Français obtinrent des garanties quant au paiement de cette somme et se retirèrent après onze mois de blocus du port de Veracruz. Cela occasionna pour le trésor mexicain une perte, calculée par le Journal des Débats, de 2 200 000 pesos soit 11 millions de francs or.

Guerre américano-mexicaine

Prise de Mexico par les troupes U.S.
Prise de Mexico par les troupes U.S.

En 1836, le Texas proclame son indépendance du Mexique. Il sera annexé plus tard par les États-Unis. En 1846, le Mexique revendique le territoire compris entre le rio Bravo et le rio Nueces. En effet, la limite de la province texane était le rio Nueces situé à 300 km au nord du rio Bravo. Dès lors la guerre éclate entre le Mexique et les États-Unis et durera de 1846 à 1848.

Les troupes américaines envahissent le pays et l’occupent de 1847 à 1848. Après la bataille de Chapultepec, le 14 septembre 1847, les troupes américaines hissent le drapeau américain sur le Palais National : la ville de Mexico est occupée. Sous le contrôle de Winfield Scott, ses troupes exécutent de nombreux soldats d'origine irlandaise du bataillon Saint Patrick, déserteurs de l’US Army, qui collaboraient avec la résistance mexicaine face à l’occupant.

La guerre se termine par la signature en 1848 du traité de Guadeloupe Hidalgo par lequel le Mexique reconnaît le rio Bravo comme sa frontière avec le Texas. De plus, le Mexique cède plus de 40 % de son territoire aux États-Unis, soit près de 2 000 000 km. Les États de Californie, Nouveau-Mexique, Arizona, Nevada, Utah, la majeure partie du Colorado et le sud-ouest du Wyoming représentent les territoires que les États-Unis ont annexés à la suite de la guerre américano-mexicaine. En 1857, est promulguée la constitution qui règle les institutions politiques mexicaines jusqu'en 1917.

Guerre de Réforme

Intervention française

Exécution de Maximilien (à droite sur la photographie) de Miramón (au centre) et de Mejía. Cette photographie est visible au Musée de la Dynastie à Bruxelles.

En 1861, le gouvernement de Juárez décide la suspension du paiement de sa dette extérieure. La France, l’un des créanciers du Mexique, invoque le motif des dettes pour y intervenir militairement avec l’appui de l'ancienne puissance coloniale l’Espagne et de l’Angleterre. Profitant de la guerre civile qui déchire et absorbe les ressources du voisin du Nord, Napoléon III, avec la bénédiction du pape, pensait établir au Mexique un empire « latin » et catholique qui contrebalancerait le pouvoir grandissant des Américains. Des forces maritimes de ces trois pays débarquent à Veracruz, les Espagnols en décembre 1861, les Anglais et les Français en janvier 1862. Après des négociations, le gouvernement mexicain arrive à obtenir des Anglais et des Espagnols leur retrait (Convention de la Soledad). La France continue donc seule cette expédition visant à établir un empire catholique et ami au Mexique.

Hormis la première bataille de Puebla, gagnée par les forces libérales sous le commandement d’Ignacio Zaragoza, la campagne militaire française est un succès. La Légion étrangère s'y illustra lors du combat du 30 avril 1863 non loin du Cerro del Chiquihuite, à Camarón, rebaptisée plus tard Villa Tejeda (dite Camerone en français). Devant l’avancée des forces ennemies appuyées par les conservateurs, le gouvernement de Juárez est contraint de s'éloigner à San Luis Potosí le 31 mai 1863 puis finalement à Paso del Norte (devenue depuis Ciudad Juárez) près de la frontière avec les États-Unis. En juin 1863, Mexico tombe sous le contrôle des forces de Napoléon III et de celles des conservateurs mexicains. Le 10 juillet, une Assemblée des Notables à Mexico nomme Maximilien d’Autriche empereur. Il était un des frères de François-Joseph, empereur d'Autriche. Prince bien intentionné, il déçut souvent les conservateurs par ses idées modernes et libérales, allant jusqu'à demander à Juárez de gouverner avec lui, mais cet Habsbourg imbu d'étiquette commit des maladresses irréparables qui hâtèrent sa chute. Le pays resta peu sûr pour l'envahisseur, une guérilla féroce ne lui laissa aucun repos et épuisa ses forces et son moral, d'autre part les bandits pullulèrent, ce qui ne fit qu'aggraver la situation.

Dès la fin de la guerre de sécession en 1865, Juárez trouve auprès des États-Unis, en échange de promesses de concessions sur le territoire mexicain (isthme de Tehuantepec), un soutien en armes et en hommes, ainsi que diplomatique (doctrine de Monroe). Ce nouvel appui, les succès militaires des républicains, et surtout les menaces de guerre en Europe, forcèrent les troupes françaises à se retirer. L'intervention au Mexique fut un grand échec pour Napoléon III. Le second empire mexicain durera jusqu’en 1867. L’empereur Maximilien est exécuté à Santiago de Querétaro. Durant toute cette période, Benito Juárez n'abandonna jamais le territoire national et continua d'exercer sa fonction de président de la République.

Le Porfiriat

Porfirio Diaz
Porfirio Diaz

Héros de la guerre contre les Français, Porfirio Díaz devient président du Mexique en 1876. Sa présidence dure jusqu'en 1911. Il travaille pour la paix, le progrès et l'ouverture du pays aux investisseurs étrangers, par exemple pour valoriser la Basse-Californie dans le domaine minier, en accueillant la Compagnie du Boléo, dont l'usine de traitement du cuivre en plein désert emploie jusqu'à 5000 personnes. Malgré toute cette croissance, la politique économique de Díaz ne bénéficie pas a toute la population Officiellement Díaz est réélu à chaque élection, mais les dysfonctionnements du vote et le mécontentement de la population en général —les paysans dépossédés de leurs terres, la classe moyenne instruite et désireuse d'accéder au pouvoir et la baisse des salaires réels — sont parmi les éléments déclencheurs de la Révolution Mexicaine.

Madero reprendra habilement le vieux slogan de Díaz, « Suffrage effectif, pas de réélection », pour sa campagne politique.

Díaz est l'auteur de la phrase « Pauvre Mexique si loin de Dieu et si proche des États-Unis » (1878).

Révolution de 1910

Emiliano Zapata
Emiliano Zapata

Porfirio Díaz, au pouvoir depuis une trentaine d'années, voulait se présenter à l’élection présidentielle de 1910 de même que Francisco Madero. Díaz fit emprisonner Madero puis le relâcha. Díaz sortit victorieux des élections. Madero ne recueillit que quelques centaines de voix à travers tout le pays.

En mai 1911, après la prise de Ciudad Juárez, par les troupes d'un ancien bandit Francisco Villa que Madero avait recruté en échange du pardon de ses crimes et d'un grade de colonel dans l'armée fédérale en cas de victoire, Díaz, qui voulait éviter une guerre civile préféra partir en exil en France.

La révolution dégénéra alors en une lutte pour le pouvoir entre révolutionnaires. Le président Madero (révolutionnaire) fut assassiné par Victoriano Huerta (réactionnaire) lui-même chassé par les troupes de Francisco Villa. Zapata fut assassiné en 1919, Venustiano Carranza, l'auteur intellectuel de l'assassinat de Zapata, en 1920, et Francisco Villa en 1923, sur ordre d'Alvaro Obregón.

La révolution se terminera officiellement en 1917, date de la nouvelle constitution mexicaine, mais la violence dura jusqu’aux années 1930 (assassinat d'Alvaro Obregón par un fanatique catholique en 1928). Une autre vague de violence suit l'application des mesures de laïcisation contenues dans la Constitution de 1917 et appliquées par le gouvernement dès 1926 : c'est la guerre des Cristeros.

Époque contemporaine

Drapeau mexicain.
Drapeau mexicain.

À la mort d'Obregon, Plutarco Elías Calles devient le Jefe maximo de la Revolución. En mars 1929, il fonde le Partido Nacional Revolucionario dans le but de contrôler et de surveiller les divers courants politiques et se nomme lui-même à la tête de ce parti. Dans le but d'éviter des conflits entre généraux, il fait nommer président de la République un civil Emilio Portes Gil pour la période de 1928 à 1930. Calles dut lutter contre une conjuration de militaires obregonistes menée par José Gonzalo Escobar écartés du pouvoir nommée « plan de Hermosillo ».

Les années 1930 furent marquées par la présidence de Cárdenas de 1934 à 1940 titulaire du prix Lénine pour la paix qui se proposait de faire du Mexique un pays socialiste et par des nationalisations, l'institution d'un plan sexennal imité de l'URSS, puis l'expropriation pétrolière en 1938, Cárdenas profitant de la baisse du prix du pétrole et de difficultés économiques des compagnies pétrolières étrangères en majorité anglo-néerlandaises et américaines alors au bord de la faillite. Staline et les communistes mexicains dirent alors que les principaux bénéficiaires de cette nationalisation seront les États-Unis car de compétiteur en matière de production le secteur pétrolier commença à dépendre de la technologie et des financements américains, il existe à la bibliothèque du Congrès des États-Unis des preuves de l'appui financier de Roosevelt à celui de Cárdenas.

Seconde Guerre mondiale

À la suite du torpillage de navires mexicains par des sous-marins allemands, dont les pétroliers Potrero del Llano (en) et Faja de Oro (en) en mai 1942, le gouvernement du général Manuel Avila Camacho déclara la guerre le 28 mai 1942 à l'Allemagne, à l'Italie et au Japon.

L'escadrille mexicaine n 201, composée d'avions P-51 Mustang, participa à la guerre contre le Japon et fut envoyée aux Philippines.

Des mexicains participèrent aussi au débarquement du 6 juin 1944. L'un des plus connus d'entre eux est le pilote de chasse Luis Pérez Gómez (en) abattu le 19 juin 1944. Il repose au cimetière du village de Sassy.

D'autres participèrent sous l'uniforme américain à la bataille des Ardennes. Parmi eux, le sergent José Mendoza López (en) qui reçut les plus hautes distinctions militaires des États-Unis, la Medal of Honor et le Purple Heart, pour ses faits d'armes dont la neutralisation à lui seul lors d'un combat de plus de cent soldats ennemis.

Le PRI au pouvoir

Le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), membre de l'internationale socialiste prit son nom actuel en 1946 et dirigea le pays sans interruption jusqu’en 2000, date de la victoire au démocrate centriste Vicente Fox Quesada, candidat du PAN (voir la Liste des présidents du Mexique).

XXIe siècle

En 2006, Felipe Calderón (PAN) est le président du Mexique après avoir recueilli 35,88 % des suffrages à l’élection présidentielle du 2 juillet 2006 contre 35,31 % pour Andrés Manuel López Obrador (PRD) et 22,27 % pour Roberto Madrazo (PRI). Les résultats sont contestés mais le 6 septembre, le TEPJF a donné sa décision (sans appel) et a confirmé la victoire de Felipe Calderón qui a pris officiellement ses fonctions le 1 décembre 2006.

En juillet 2012, le PRI revient au pouvoir avec la victoire d'Enrique Peña Nieto aux élection présidentielles. Avec près de 38% des suffrages, il devance le candidat du PRD Andrés Manuel López Obrador (31%), ainsi que la démocrate centriste Josefina Vazquez Mota du Parti d'action nationale (PAN ; près de 25%).

Politique

Le Mexique est une république fédérale composée de 32 États. La séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) est garantie par la Constitution de 1917.

Le pouvoir exécutif

Enrique Peña Nieto, président du Mexique en fonction depuis décembre 2012.

Le chef de l’exécutif est le président de la République, élu pour une période de 6 ans, non renouvelable, au suffrage universel direct à un seul tour et à la majorité relative. Il n’y a pas de Premier ministre. Le président nomme et révoque les ministres, le procureur général, les ambassadeurs et les consuls généraux. En cas de démission ou de décès, le Congrès désigne un président intérimaire. Le président peut émettre des décrets dans le domaine économique et financier grâce aux pouvoirs que lui délègue le Congrès

Depuis décembre 2012, le président de la république mexicaine en fonction est Enrique Peña Nieto.

Le pouvoir législatif

Le Congrès est divisé en deux chambres :

Le Sénat : Les sénateurs sont élus tous les 6 ans. Le Sénat compte 128 sénateurs, soit 4 sénateurs par entité fédérative. En 2000, le Sénat était dominé par le PRI avec 60 sièges, suivi du PAN avec 46 et enfin 15 pour le PRD. Le reste des sénateurs sont soit indépendants, soit appartiennent à d’autres partis plus petits. À la suite des élections de juillet 2006, le Sénat a vu le poids du PAN et du PRD s’accroître au détriment du PRI. Le PAN devient donc la première force politique avec 53 sénateurs, suivi par le PRD avec 37 à égalité avec le PRI. Néanmoins, le PAN n’a pas la majorité absolue au Sénat.

La Chambre des députés : les députés sont élus au suffrage universel direct tous les 3 ans. La Chambre compte 500 représentants. 300 circonscriptions électorales désignent chacune un député et 200 autres députés sont élus au suffrage proportionnel à travers tout le pays. Les 200 sièges désignés de façon proportionnelle ont été créés pour permettre aux petits partis d’accéder plus facilement à la Chambre. En 2003, la composition de la chambre était de 223 sièges pour le PRI, 148 pour le PAN, 97 pour le PRD. Le PAN n’ayant pas de majorité à la chambre, il ne peut passer de lois sans l’appui des autres partis politiques. À la suite des élections de juillet 2006, le PRI a perdu des députés au profit du PAN et du PRD.

En effet, le PAN était devenu la première force politique à la Chambre des députés avec 207 sièges, suivi par le PRD avec 160 sièges, et en 3 position par le PRI avec seulement 119 sièges. Néanmoins, le PAN sans majorité absolue à la Chambre des députés a dû obtenir l’appui de l’opposition pour faire passer ses lois.

Les élections de juillet 2009 ont vu le retour du PRI, qui en obtenant 237 sièges redevient la première force parlementaire du pays, le parti présidentiel PAN recule avec 143 députés, ainsi que le PRD qui ne conserve que 71 sièges.

Depuis 1997, le Congrès joue un plus grand rôle puisque l’opposition obtint plus de sièges grâce à la désignation de 200 sièges de députés élus à la proportionnelle.

États fédérés

Golfe du Mexique Océan Pacifique Amérique centrale États-Unis District Fédéral AG Basse Californie Basse Californie du Sud Campeche Chiapas Chihuahua Coahuila Colima Durango Guanajuato Guerrero HD Jalisco EM Michoacán MO Nayarit Nuevo León Oaxaca PB QU Quintana Roo SLP Sinaloa Sonora Tabasco (État) Tamaulipas TL Veracruz Yucatán Zacatecas

Le Mexique est composé de 32 États, le district fédéral n'existe plus et devient Ciudad de México un état à part entière.

Aguascalientes

Basse-Californie

Basse-Californie-du-Sud

Campeche

Chiapas

Chihuahua

Coahuila

Colima

Durango

Guanajuato

Guerrero

Hidalgo

Jalisco

Mexico

Michoacán

Morelos

Nayarit

Nuevo León

Oaxaca

Puebla

Querétaro de Arteaga

Quintana Roo

San Luis Potosí

Sinaloa

Sonora

Tabasco

Tamaulipas

Tlaxcala

Veracruz

Yucatán

Zacatecas

Géographie

Carte topographique du Mexique.

Le Mexique est un pays situé en Amérique du Nord. Il partage des frontières terrestres avec les États-Unis (3 152 km) au nord et avec le Belize (193 km) et le Guatemala (956 km) au sud.

Il possède de nombreuses façades maritimes (11 122 km) notamment avec l’océan Pacifique et le golfe de Californie (7 828 km) à l’Ouest et avec la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique (3 294 km) à l’Est.

La superficie totale du pays est de 1 9** 375 km en incluant 5 127 km d’îles ; les îles mexicaines se situent dans l’océan Pacifique (dont la plus grande est l'Île Cedros), le golfe de Californie (dont les plus grandes sont les îles Tiburón et Ángel de la Guarda), la mer des Caraïbes (dont la plus grande est Cozumel) et le golfe du Mexique.

La superficie maritime totale du Mexique est de 3 149 920 km (2 320 380 km dans l'océan Pacifique et 829 540 km dans le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes). Elle se subdivise en une mer territoriale, qui s'étend sur 12 milles marins (22,224 km) autour des côtes, une zone contiguë, qui s'étend sur 24 milles marins autour des côtes (44,448 km) et une zone économique exclusive (ZEE) qui s’étend sur 200 milles marins (370,4 km) autour des côtes.

On trouve aussi de nombreux volcans. Le pic de Orizaba culmine à 5 700 mètres, tandis que le point le moins élevé est la Laguna Salada qui se trouve à 10 mètres en dessous du niveau de la mer. Le pays est sujet aux tremblements de terre, parfois très violents.

Parmi les ressources naturelles, on trouve l’argent, le cuivre, le gaz naturel, l’or, le pétrole, le plomb et le zinc.

Relief

Pic d'Orizaba

Le Mexique est traversé par deux principales chaînes de montagne : La Sierra Madre occidentale et la Sierra Madre orientale. La Sierra Madre occidentale à l’ouest est le prolongement de la Sierra Nevada de Californie et la Sierra Madre orientale à l’est est le prolongement des Montagnes Rocheuses du Nouveau-Mexique et du Texas. Entre les deux principales chaînes de montagnes se trouve le plateau mexicain. La cordillère néovolcanique marque la limite sud des Sierra Madres occidentale et orientale. Le Mexique compte également d’autres chaînes de montagne moins importantes comme la chaîne californienne, la Sierra Madre del Sur, la Sierra Madre de Oaxaca, la Sierra Madre de Chiapas, et la Meseta Central de Chiapas.

Le point culminant du pays est le Pic d'Orizaba, qui se dresse à 5 675 m.

Principales chaînes de montagne et plateau principal :

La Sierra Madre occidentale s’étend sur 1 250 km à 50 km au sud de la frontière avec les États-Unis et rejoint la cordillère néovolcanique après le Rio Santiago. Le Cordillère néovolcanique traverse le centre du Mexique d’est en ouest. Au Nord, la Sierra Madre occidentale est située à environ 300 km des côtes occidentales mais à proximité de la cordillère néovolcanique elle n’est plus qu’à 5 km de la côte pacifique. La Sierra Madre occidentale s’élève à environ 2 250 mètres d’altitude avec des sommets atteignant 3 000 m.

La Sierra Madre orientale commence à la frontière entre le Texas et le Mexique et continue sur 1 350 km jusqu’à atteindre le Cofre de Perote un des sommets principaux de la cordillère néovolcanique. Comme pour la Sierra Madre occidentale, la Sierra Madre orientale se rapproche progressivement des côtes en se rapprochant de l’extrémité sud. En effet, elle ne se situe plus alors qu’à 75 km du golfe du Mexique. La Sierra Madre orientale s’élève à environ 2 200 mètres d’altitude avec des sommets atteignant 3 000 mètres.

Le plateau mexicain s’étend lui aussi de la frontière avec les États-Unis jusqu’à la Cordillère néovolcanique et occupe une vaste superficie entre les Sierra Madres occidentale et orientale. Le plateau fut divisé par le passé entre la Mesa del Norte et la Mesa Centra, néanmoins aujourd’hui les géographes considèrent ces deux parties comme appartenant au même plateau. Le nord du plateau s’élève à environ 1 100 mètres d’altitude et s’étend du rio Bravo jusqu’à l’État de Zacatecas et l’État de San Luis Potosí. La région compte de nombreuses dépressions dont la plus grande est le Bolsón de Mapimí. Le sud du plateau est plus haut puisqu’il s’élève à environ 2 000 mètres. Il comporte de nombreuses vallées qui ont été formées par d’ancien lacs. Plusieurs des plus importantes villes mexicaines comme Mexico ou Guadalajara sont situées dans ces vallées.

Le nord du plateau s’élève à environ 1 100 mètres d’altitude et s’étend du rio Bravo jusqu’à l’État de Zacatecas et l’État de San Luis Potosí. La région compte de nombreuses dépressions dont la plus grande est le Bolsón de Mapimí.

Le sud du plateau est plus haut puisqu’il s’élève à environ 2 000 mètres. Il comporte de nombreuses vallées qui ont été formées par d’ancien lacs. Plusieurs des plus importantes villes mexicaines comme Mexico ou Guadalajara sont situées dans ces vallées.

La cordillère néovolcanique est une ceinture de 900 km de long et 130 km de large qui s’étend de l’océan Pacifique jusqu’au golfe du Mexique. La Cordillère commence au sud du Río Grande de Santiago et continue jusqu’à l'État de Colima où elle se dirige ensuite vers l’est en suivant le 19 parallèle pour finir au centre de l’État de Veracruz. La région est caractérisée par une activité sismique importante et compte les sommets volcaniques les plus hauts. La Cordillère possède trois sommets dépassant les 5 000 mètres d’altitude : le Pic d'Orizaba (Pico de Orizaba ou Citlatépetl) qui est le troisième plus haut sommet d’Amérique du Nord, le Popocatepetl et l’Ixtaccíhuatl qui sont tous deux près de Mexico. La Cordillère néovolcanique est considérée comme la division géologique entre l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale.

Cours d’eau

Le Río Bravo, ou Río Grande
Le Río Bravo, ou Río Grande

Le Mexique a environ 150 fleuves et rivières ; les deux tiers se déversent dans l’océan Pacifique et le reste dans le golfe du Mexique ou la mer des Caraïbes. Malgré l’apparente abondance d’eau, les volumes d’eau sont répartis de manière très inéquitable à travers le pays. En effet, cinq rivières, (l’Usumacinta, la Grijalva, le Papaloapán, le Coatzacoalcos, et le Pánuco) totalisent 52 % du volume annuel moyen d’eau. Ces cinq rivières (actuellement très polluées) se déversent dans le golfe du Mexique. Seul le rio Panuco n’est pas dans le sud-est mexicain. Le Nord et le Centre du Mexique, qui couvrent 47 % du territoire et regroupent près de 60 % de la population, ont moins de 10 % des ressources d’eau du pays.

Le Mexique possède peu de cours d’eau navigables.

Le Río Grande est appelé « Río Bravo del Norte » par les Mexicains.

Climat

Le Tropique du Cancer divise le pays en deux zones, l'une tempérée (climat subtropical humide) et l'autre au climat tropical. Le climat varie avec l’altitude. Les tierras calientes (terres chaudes), comprenant les plaines côtières, s’élevant jusqu’à environ 915 mètres. Au nord du 24 parallèle, les températures sont plus froides pendant les mois d’hiver, tandis qu’au sud, elles restent constantes le long de l’année. Elles varient néanmoins en fonction de l’altitude.

Les zones au sud du 27 parallèle :

Jusqu’à 1 000 mètres : (les côtes et la péninsule du Yucatan) ont une température moyenne comprise entre 24 °C et 28 °C. La température reste élevée toute l’année avec seulement 5 °C de différence entre les moyennes de températures d’hiver et d’été.

Entre 1 000 et 2 000 mètres : la température moyenne est comprise entre 16 °C et 20 °C. Les villes et villages à cette altitude au sud du 24 parallèle jouissent d’un climat relativement constant et d’agréables températures tout au long de l’année alors que les régions au nord ont un climat aux variations saisonnières plus marquées.

Au-dessus de 2 000 mètres : la température moyenne est comprise entre 8 °C et 12 °C dans la cordillère néovolcanique.

Les pluies varient beaucoup selon la situation géographique et les saisons. Aride ou semi-aride en Basse Californie, le Nord-Ouest de l’État de Sonora, les plateaux du Nord et une partie des plateaux du Sud. Il pleut dans ces régions en moyenne entre 300 et 600 millimètres par an. Dans les plateaux du Sud et notamment les régions les plus peuplées (comme Mexico et Guadalajara) il pleut en moyenne entre 600 et 1 000 mm. Les basses terres le long du golfe du Mexique reçoivent plus de 1 000 mm de pluies à l’année. La région au sud-est de Tabasco reçoit approximativement 2 000 mm de pluies à l’année. Il neige occasionnellement sur certains des plateaux du nord et des hauts sommets de la Sierra Madre Occidentale et de la Sierra Madre Orientale.

Saison humide ou saison des pluies :

Le Mexique connaît une saison humide (ou saison des pluies) et une saison sèche marquées. La saison des pluies dure, dans la majeure partie du pays, de juin à mi-octobre. Il pleut nettement moins le reste de l’année. Février et juillet sont respectivement le mois le plus sec et le plus humide. Par exemple, la ville de Mexico reçoit environ 5 millimètres de pluies en février et 300 mm en juillet. Les régions côtières, et spécialement celle du golfe du Mexique reçoivent leurs précipitations maximales en septembre. Tabasco enregistre plus de 300 mm de pluies pendant ce mois.

Une petite partie de la côte nord-ouest du Mexique autour de la ville de Tijuana possède un climat méditerranéen avec des brumes importantes et une saison des pluies en hiver.

Ouragans :

Le Mexique est situé dans la ceinture des ouragans et toutes les régions côtières sont susceptibles de subir une de ces tempêtes de juin à novembre. Les ouragans de la côte Pacifique sont moins fréquents et souvent moins violents que ceux qui affectent la côte est du pays. Plusieurs ouragans frappent chaque année les côtes du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes, avec des vents violents qui peuvent dépasser les 200 km/h, mettent en péril la vie des habitants et provoquent des dégâts importants aux hôtels et habitations de la région.

Biodiversité

Un Lepisosteus, une des espèces endémiques du Mexique.

Un Jaguar, un mammifère présent au Mexique.

Le Mexique est un des 17 pays mégadivers identifiés en juillet 2000 par le programme des Nations unies pour l'environnement. Avec 200 000 espèces différentes, le Mexique héberge 10 à 12 % de la biodiversité mondiale.

Le Mexique est le premier pays en nombre d'espèces de reptiles avec 707 espèces connues, second en nombre d'espèces de mammifères avec 438 espèces, le quatrième en nombre d'espèces d'amphibiens avec 290 espèces et quatrième en nombre d'espèces de plantes. Ce pays compte quelque 1 086 espèces d'oiseaux, dont 101 endémiques. Le Mexique est également considéré comme le second pays en écosystèmes et le quatrième en nombre total d'espèces. Près de 2 500 espèces sont protégées par la législation mexicaine. Le gouvernement mexicain a créé le Sistema Nacional de Información acerca de la Biodiversidad, qui se charge d'étudier et de promouvoir l'utilisation substantiel des écosystèmes.

Au Mexique, 170 000 km sont considérés comme des zones naturelles protégées. 34 réserves de biosphère (écosystèmes inaltérés), ** parcs nationaux, 4 monuments naturels, 26 aires pour protéger la flore et la faune, 4 zones pour la protection naturelle et 17 sanctuaires (zone comportant une diversité riche en espèces).

La biodiversité est cependant menacée au Mexique à cause de la déforestation, en particulier dans les forêts tropicales humides.

Économie

Agrégats macroéconomiques

PIB 2012 (Prix et PPA courant) : 1 788 milliards de dollars mesuré en parité de pouvoir d'achat (estimation) PIB / hab : 15 600 dollars

Source : OCDE - Liste des pays par PIB

Pétrole et gaz naturel

Pétrole : les champs pétrolifères se situent principalement dans les États de Veracruz, de Tabasco, de Chiapas et de Campeche (70 % de l’exploitation nationale). Depuis le gouvernement du président Lázaro Cárdenas qui décida la nationalisation du pétrole, la compagnie d’État Pemex a le monopole de l’exploitation, production, transport et commercialisation du pétrole sur le territoire mexicain. Le Mexique est le 5 producteur mondial de pétrole et le 9 exportateur. La quasi-totalité des exportations de pétrole mexicain se font en direction des États-Unis dont il est le troisième fournisseur. Néanmoins, le déclin du principal gisement, Cantarell, laisse présager une baisse de la production du pays dans les années à venir, ce qui inquiète beaucoup le gouvernement.

Gaz naturel : Pemex possède uniquement le monopole de l’exploitation et de la production de gaz naturel au Mexique. En effet, depuis 1995 le gouvernement a autorisé l’investissement privé dans le transport, la distribution et le stockage de gaz naturel.

Même si le pétrole ne représente aujourd’hui qu’une partie des exportations mexicaines, les ressources financières dégagées par Pemex financent 30 % du budget de l’État. Cette situation a permis aux Mexicains de bénéficier d’une certaine clémence fiscale. En effet, le Mexique est le pays de l’OCDE et de toute l’Amérique latine dont le ratio recette fiscale / PIB est le plus faible (entre 15 et 17 % contre une moyenne de 30 % pour les pays de l’OCDE).

Secteur primaire

Barils de tequila

Le secteur primaire représente 4 % du PIB et emploie 18 % de la population active.

L’agriculture mexicaine : caractérisée par une faible productivité, elle a dû s’adapter à la forte concurrence induite par l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) signé avec les États-Unis et le Canada. Le pays a développé des filières agricoles notamment dans les avocats. Les principales exportations (chiffres de 2009 en millions de dollars) sont : tomates (896), piments (515), bovins (455), crevettes (355), courgettes et concombres (293), melons, pastèques et papayes (282).

Mines : le Mexique produit de nombreux métaux, principalement de l’argent, dont il est en 2014 le premier producteur mondial .

Pêche et faune marine.

Secteur secondaire

L’industrie représente 26,5 % du PIB (2004) et emploie 24 % de la population active.

L’industrie lourde : dans des secteurs comme le ciment, le verre et l’acier. Le Mexique compte de nombreux groupes dont quelques-uns ont une dimension internationale. Cemex, Vitro, Grupo Alfa, Metalsa, Tamsa.

La bière : le Mexique compte une importante industrie de la bière avec des marques connues telle que Bohemia, Corona, Sol, Tecate, Superior, ou Dos Equis. Deux groupes principaux se partagent le marché : Grupo Modelo et Cervecería Cuauhtémoc Moctezuma, mais il existe d'autres brasseries moins importantes, ainsi que de nombreuses brasserie artisanales.

La production automobile : le Mexique compte une unique marque nationale, Mastretta, qui produit en petite série une voiture de sport. Le pays est néanmoins le huitième producteur mondial à fin 2011 (voitures, véhicules utilitaires, camions, bus, etc.., confondus) et quatrième exportateur mondial en 2012. En effet, le Mexique attire les grands groupes comme Ford, General Motors, Volkswagen, Nissan, Daimler Chrysler, Fiat, Renault, Toyota, et bientôt Honda et Mazda, grâce à sa main d'œuvre bon marché, sa proximité géographique avec les États-Unis (** % des exportations) et le Canada (7 %) et l'Accord de libre-échange nord-américain (NAFTA). En 2004 le secteur employait environ 600 000 personnes.

Les NTIC : Le secteur des nouvelles technologies connaît un fort développement au Mexique et en particulier dans la région de Guadalajara. Devenue la vitrine du Mexique en tant que ville des nouvelles technologies, Guadalajara est considérée comme la Silicon Valley mexicaine. Les groupes comme IBM, Hitachi, HP, Intel, ou Siemens investissent massivement dans la région.

Secteur tertiaire

La plage d'Acapulco (Guerrero)

Le secteur tertiaire représente 69,5 % du PIB et emploie 58 % de la population active.

Le tourisme : avec une riche variété de paysages, de climats et de plages, le Mexique a fortement investi pour développer ce secteur qui représente 8 % du PIB. Le tourisme au Mexique est majoritairement balnéaire en ce qui concerne les mexicains. La classe moyenne se rend davantage dans les sites tels qu'Acapulco, Veracruz ou Cancún. Pour ce qui est des étrangers, les sites culturels mexicains sont surtout visités par les européens, sites parmi lesquels se trouvent Oaxaca de Juárez devenu lieu de résidence à de multiples reprises, Chiapas ou Quintanta Roo. Les populations asiatiques commencent à se rendre davantage au Mexique aussi bien pour les zones balnéaires touristiques que pour les sites archéologiques. De la même manière, les touristes latinos américains, de familles riches, viennent sur la Riviera Maya, zone la plus visitée du pays. Les sites touristiques majeurs au Mexique sont ceux de Teotihuacan, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, de Chichen Itza dans le Yucatan, actuellement le plus visité, la Ruta Puuc qui est une route sur le bord de laquelle se trouvent de nombreux sites importants tel que celui d'Uxmal. On peut également trouver d'autres grands sites à la frontière avec le Guatemala ou au bord de la mer des Caraïbes.

L’audiovisuel : le Mexique produit et exporte de nombreuses séries connues sous le nom de telenovelas. Le paysage audiovisuel est dominé par deux groupes, Televisa et TV Azteca.

Les télécommunications : en 2009, le Mexique comptait 83,5 millions d’utilisateurs de téléphones mobiles pour 107 millions d’habitants.

Le pays compte plus de 31 millions d’utilisateurs Internet en 2009.

L’économie depuis la signature de l’ALENA

Banque du Mexique
Banque du Mexique

En janvier 1994, le Mexique, le Canada et les États-Unis signent l’Accord de libre échange d’Amérique du Nord ALENA créant ainsi la plus vaste zone de libre-échange du monde. L’ALENA a fortement transformé le Mexique qui passa d’une politique économique marquée par son fort protectionnisme à une politique économique basée sur le libre-échange et l’insertion dans l’économie mondiale. L’année même de la mise en application de l’ALENA, le Mexique connut une grave crise économique marquée par une forte dévaluation du peso. Les raisons de cette crises sont multiples, adaptation imposée du tissu économique à ce nouvel environnement économique, politique monétaire.

En 2008 la dette extérieure ne représentait plus que 8 % du PIB contre 50 % en 1993. Le pourcentage de la dette publique en dollars a baissé de 95 % à 63 % en 2008.

Depuis 1994, l’économie mexicaine s’est remise de la crise économique. Les exportations ont connu une croissance très importante, notamment en direction des États-Unis et du Canada. Les maquiladoras ou zones franches sont un des éléments importants de ce succès. Aujourd’hui, le Mexique représente 50 % des importations et exportations d’Amérique latine et est devenu la 8 puissance commerciale du monde. Le PIB mexicain en valeur est le plus élevé d’Amérique latine, devant le Brésil et l’Argentine et la 11 puissance économique selon ce même critère. Les cinq principaux pays investisseurs au Mexique sont par ordre décroissant les États-Unis, l'Espagne, le Canada, les Pays-Bas et la Suisse.

En 2000, le Mexique connut sa première alternance politique depuis plus de 70 ans avec l’arrivée au pouvoir de Vicente Fox. Ce dernier continua la politique économique de ses prédécesseurs avec une politique budgétaire et monétaire rigoureuse. L’inflation a fortement baissé et les finances publiques ont été fortement améliorées notamment grâce à la hausse du prix du pétrole dont le Mexique est le 5 exportateur mondial. La dette publique ne représente plus aujourd’hui que 23,5 % du PIB et la dette extérieure mexicaine a été classée par Standard & Poor’s BBB soit le niveau le plus haut jamais atteint par le Mexique et la meilleure notation des grandes économies d’Amérique latine.

Afin de diversifier les débouchés des exportations mexicaines (dont plus de 80 % sont faites avec les États-Unis et le Canada), le Mexique a signé un grand nombre de traités de libre-échange, notamment avec l’Union européenne, le Japon, Israël. Il existe aussi un traité de libre-échange avec les pays de l'AELE entré en vigueur en 2001.

Entre 2001 et 2003, le Mexique connut une croissance économique médiocre (-0,3 % en 2001, +0,9 % en 2002 et +1,4 % en 2003). En effet, la Chine est devenue un concurrent important du Mexique, le salaire dans les ateliers chinois étant en moyenne quatre fois moins élevé qu’au Mexique. Le Mexique doit donc adapter son modèle économique à cette nouvelle situation internationale, notamment à travers des réformes structurelles qui se font très lentement.

Depuis 2004, la croissance économique s’est fortement accélérée : +4,3 % en 2004 et +3,8 % en 2005 (estimations), de nombreuses entreprises revenant au Mexique après être parties en Asie. Néanmoins, pour que cette reprise puisse être durable et que le Mexique puisse remplir les objectifs du millénaire dans la lutte contre la pauvreté qui touche encore 40 % de la population, d’importantes réformes structurelles doivent être entreprises.

Las remesas, ces remises ou transferts de fonds de la part des émigrés mexicains pour leurs familles qui sont restées au Mexique ont représenté en 2005 un record de plus de 20 milliards de dollars. Cela est l’équivalent de la moitié de la valeur des exportations pétrolières du pays, qui représentent à leur tour moins de 10 % des exportations totales de biens, au contraire des décennies précédentes où les exportations pétrolières prévalaient dans la balance courante. Cette formidable manne est supérieure aux investissements étrangers au Mexique et permet d’améliorer la situation économique de nombreuses familles rurales.

Il reste d’importants défis que le Mexique doit surmonter :

l’inégale répartition des richesses au sein de la population (indice de Gini 53,1 en 1998) ;

les inégalités de développement entre les États du Nord et du centre riches et modernes et les États du Sud moins développés ;

l’amélioration de la compétitivité de l’économie mexicaine face à la Chine ou à l’Inde.

Démographie et villes

Transition démographique

Répartition par tranche d’âges
Répartition par tranche d’âges
Taux d'excédent naturel
Taux d'excédent naturel
Population mexicaine
Population mexicaine

Pendant tout le XIX siècle, la population du Mexique a seulement doublé. Cette tendance continuera pendant les deux premières décennies du XX siècle. En 1920, on assiste à une perte de 2 millions d’habitants qui peut s’expliquer par la Révolution mexicaine entre 1910 et 1920.

Le taux de croissance de la population s’est fortement accéléré entre 1930 et 1980, avec des chiffres supérieurs à 3 %. La population mexicaine doublait tous les 20 ans et à ce rythme on estimait que le Mexique compterait 120 millions d’habitants en 2000. Le gouvernement fédéral créa alors le Conseil national de la population, CONAPO, avec pour mission d’établir des politiques de contrôle de la natalité et réaliser des études sur la population du pays. Ces mesures furent positives et le taux de croissance de la population baissa jusqu’à 1,6 % sur la période 1995 et 2000. Les projections de la CONAPO évaluent la population mexicaine, à la mi-2014, à 119 713 203 habitants.

L’espérance de vie est passée de 36 ans, en 1895, à 75,19 ans, en 2005. On estime donc que le Mexique vient de rentrer dans la dernière phase de transition démographique. En effet, le taux de fécondité n’est plus que de 2,45 enfants par femme, et la mortalité infantile est de 20,91 décès pour 1 000 naissances.

Taux d'excédent naturel total de la population (chiffres 2005) :

Taux d'excédent naturel de la population = taux de natalité - taux de mortalité = 16,28 ‰.

Taux de croissance totale de la population = accroissement naturel + solde migratoire = 11,71 ‰ (avec solde migratoire = - 4,57 ‰).

Le solde migratoire est traditionnellement négatif et s’élève à plus de 450 000 Mexicains par an. Les États-Unis restent la première destination.

Même si aujourd’hui le Mexique a une population jeune (seulement 5,6 % de la population a plus de 65 ans), le vieillissement de la population a commencé et s’accélèrera dans les prochaines années.

Exode rural et urbanisation

Les principales zones métropolitaines du Mexique en 2010 Rang Nom État Pop. Rang Nom État Pop. 1 Mexico Mexico-Hidalgo 20 137 152 11 San Luis Potosí San Luis Potosí 1 040 822 2 Guadalajara Jalisco 4 434 252 12 Mérida Yucatán 973 046 3 Monterrey Nuevo León 4 080 329 13 Mexicali Basse-Californie 936 145 4 Puebla-Tlaxcala Puebla-Tlaxcala 2 668 347 14 Aguascalientes Aguascalientes 932 298 5 Toluca de Lerdo Mexico 1 846 602 15 Cuernavaca Morelos 875 598 6 Tijuana Basse-Californie 1 792 047 16 Acapulco Guerrero 863 438 7 León Guanajuato 1 609 717 17 Tampico Tamaulipas 858 620 8 Ciudad Juárez Chihuahua 1 328 017 18 Chihuahua Chihuahua 851 971 9 Torreón Coahuila-Durango 1 279 160 19 Saltillo Coahuila 823 098 10 Santiago de Querétaro Querétaro 1 097 028 20 Morelia Michoacán 806 822

Au début du XX siècle, près de 90 % de la population vivait dans les zones rurales. Lors du recensement de 1960 la population urbaine devient majoritaire pour la première fois avec 50,6 % de la population mexicaine vivant dans les villes et grandes agglomérations. Le nombre de personnes qui habitait dans leur État natal était en 1895 de 96,6 % alors qu’en 1950 plus de 80 % des Mexicains habitaient dans un autre État que celui où ils sont nés. À travers ces chiffres on peut se rendre compte du phénomène de développement industriel des moyennes et grandes agglomérations mexicaines et l’exode rural qui y est lié. Aujourd’hui les Mexicains continuent à être très mobiles à l’intérieur du pays notamment entre les différentes agglomérations. Néanmoins, on peut considérer que l’exode rural massif des décennies précédentes fait partie du passé.

Les États qui concentrent la plus grande partie de la population mexicaine sont le district fédéral et les États de Mexico, Jalisco, Nuevo Leon, Puebla et Veracruz. À l’inverse les moins peuplés sont Campeche, la Basse-Californie-du-Sud et le Quintana Roo. Néanmoins, ces deux derniers États connaissent des taux de croissance parmi les plus élevés du pays à cause du développement de l’industrie touristique notamment les villes comme Cancún qui concentre 50 % de la population du Quintana Roo, ou Los Cabos.

L'aire urbaine de Mexico, avec plus de 23,2 millions d'habitants, se classe deuxième au rang mondial fin 2012, après celle de Tokyo (37,7 millions d'habitants) et devant Séoul (22,6 millions d'habitants). Guadalajara et Monterrey sont respectivement les 2 et 3 plus grandes villes du pays avec chacune plus de trois millions d’habitants.

Mexico

Guadalajara

Monterrey

Puebla

Morelia

Campeche, la mer.

Indigènes et émigration mexicaine

Répartition ethnique
Répartition ethnique
Principaux groupes indigènes au Mexique
Groupe Population
Nahuas 2 445 969
Mayas (Yucatèques) 1 475 575
Zapotèques 777 253
Mixtèques 726 601
Otomis **6 875
Totonaques 411 266
Tzotzils 406 962
Tzeltal 384 074
Mazahuas 326 660
Mazatèques 305 836
Source : CDI (2000)

Le Mexique, avec un peu plus de 106 millions d’habitants, est le pays hispanophone le plus peuplé, largement devant l’Espagne, et le troisième pays le plus peuplé du continent américain après les États-Unis et le Brésil. Au niveau mondial c’est le onzième pays le plus peuplé du monde après la Chine, l’Inde, les États-Unis, l’Indonésie, le Brésil, le Pakistan, le Bangladesh, la Russie, le Nigeria, et le Japon.

La population qui parle les langues indigènes (unique critère retenu par l’INEGI pour designer la population indigène) passa de 17 % en 1895 à seulement 7 % en 2000. Néanmoins en nombre absolu elle a cru en passant de 1 million en 1895 à 7 millions en 2000. Les spécialistes s'accordent pour dire qu’il y a plutôt 12,7 millions d’indigènes qui parlent ou non une langue indigène au Mexique. Jusqu’en 1980, les populations indigènes émigraient en direction des métropoles régionales proches de leur lieu de naissance mais à partir des années 1990 l’émigration indigène se fit massivement en direction des États-Unis. Les salaires plus élevés aux États-Unis alimentaient inlassablement le flux de l'émigration. Les États-Unis ont entrepris de renforcer leur frontière avec le Mexique et des murs sur la frontière ont été installés en différents endroits à partir de 1996.

Les États-Unis sont le pays où vivent le plus de Mexicains après le Mexique. Il se dit que Los Angeles, la plus grande ville de Californie est aussi la deuxième ville mexicaine pour ce qui est de la population car le nombre d’immigrés et de descendants de Mexicains dépasse largement les 4 millions de personnes qui vivent à Guadalajara, seconde métropole mexicaine. La présence des Mexicains de l’autre côté du Río Grande commence lors de l’annexion par les États-Unis d’immenses territoires mexicains. Ainsi un certain nombre de Mexicains se trouvèrent de facto en territoire américain mais gardèrent leurs coutumes et leur langue. L’État du Nouveau-Mexique illustre bien cela. À ce nombre, il faut ajouter le nombre important de braceros qui partirent vivre aux États-Unis, parfois temporairement grâce à un accord laboral entre les gouvernements de Washington et de Mexico. Les dernières crises économiques du Mexique ont favorisé l’émigration vers le nord et on estime qu’au début du XXI siècle près de 38 millions de Mexicains ou descendants de Mexicains vivent aux États-Unis. La grande partie de ceux-ci se situent en Californie, au Texas et au Nouveau-Mexique. On compte aussi de nombreux citoyens mexicains dans l'Union européenne, surtout en Espagne et en Allemagne. La Suisse compte de nombreux binationaux qui occupent souvent des postes de haute qualification professionnelle.

Éducation

Le Mexique a fait d’importants progrès au niveau éducatif ces deux dernières décennies. En 2004, le taux d’alphabétisation était de 92,2 % et celui des jeunes de 15-24 ans de 96 %. L’enseignement primaire et secondaire (9 ans) est gratuit et obligatoire. Même si plusieurs programmes d’éducation bilingue existent depuis les années 1960 pour les communautés indigènes, c’est depuis la réforme constitutionnelle à la fin des années 1990 qui permet véritablement leur essor avec des manuels scolaires écrits dans une douzaine de langues indigènes. Aujourd’hui la grande majorité des indigènes sont bilingues (12 % des hommes et près de 21 % des femmes ne parlant pas espagnol en 2005).

En 1970, le Mexique fut le deuxième pays au monde (après l'Australie) à mettre en place un système d’enseignement à distance. Les écoles qui utilisent ce système sont appelées telesecundarias (es). La diffusion de ce système s’étend aussi à certains pays d’Amérique centrale, à la Colombie et même à certains États du Sud des États-Unis.

Les trois universités publiques mexicaines les plus connues sont l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) fondée en 1551, l'Université autonome métropolitaine (UAM) et l’Institut polytechnique national (IPN) qui ont un grand prestige dans toute l’Amérique latine. Les quatre principales universités privées de reconnaissance internationale sont l’Institut technologique d’études supérieures de Monterrey (ITESM) qui est souvent désigné comme le TEC de Monterrey, l’Institut technologique autonome du Mexique (ITAM), l’Université Anáhuac (ANAHUAC) et son réseau d'universités affiliées (Espagne, Italie, et Chili) et l'Université ibéro-américaine. Ces universités ont connu une croissance importante et ont su nouer des partenariats avec des universités étrangères les plus prestigieuses.

Forces armées

Les effectifs totaux des forces armées sont estimés en 2008 à 192 000 hommes et femmes.

L'Armée de Terre Ejército Mexicano : plus de 140 000. La Marine Armada de México environ 38 000. L'Armée de l'Air Fuerza Aérea Mexicana environ 8 000.

Les forces armées dépendent du Secrétaire de la défense nationale pour les armées de terre et de l'air, La marine dépendant elle du Secrétaire de la marine.

Le président de la République en est le chef suprême.

Lutte contre le crime organisé

Arrestations par l'armée mexicaine dans le Michoacán, en 2007

La lutte contre les activités des narcotrafiquants constitue une préoccupation majeure au Mexique. Le précédent président, Felipe Calderón, avait décidé d'engager les forces militaires dans le combat contre les cartels de la drogue et a défini le combat contre ces gangs comme l'une des principales priorités de son administration. Cependant, sur ce point, le bilan de Calderón a été mitigé. Au cours des cinq dernières années (2007-2011), les violences liées aux narco-trafiquants ont fait plus de 55 000 morts au Mexique, notamment dans les villes du nord du pays. L'Institut national de statistiques et géographie avance des chiffres bien plus élevés en 2012 : 27 199 homicides ont été enregistrés en 2011 et pour les années 2007-2011, le total s'élèverait à 95 632 assassinats. La politique menée par l'ancien président Calderón - qui consistait à attaquer frontalement les bandes criminelles - n'ayant pas été concluante, l'arrivée au pouvoir de son successeur, Enrique Peña Nieto, a été marquée par une nouvelle orientation stratégique de la sécurité intérieure.

En 2013, sous Peña Nieto, le Mexique a enregistré une baisse de 17% du nombre d'assassinats. Le 11 mai, les homicides ont baissé de 18% en cinq mois, ce qui représente 2000 morts en moins sur cette période. Les six premiers mois du mandat du président Peña Nieto ont ainsi été marqués par une baisse de près de 20% des décès liés au crime organisé. Le 22 août 2014, le président met sur pied une nouvelle gendarmerie nationale dont les missions sont principalement axées sur la répression des bandes criminelles. Peña Nieto s'est aussi illustré par un fait divers d'envergure : l'arrestation en 2013 de Miguel Treviño, le chef des Zetas, le plus puissant gang du Mexique. La ville de Ciudad Juarez, après être devenue la capitale mondiale du crime, a enregistré en 2011 une baisse de près de 60% de son nombre d'homicides.

Certains experts estiment que «l'économie mexicaine a besoin de l'argent [que génère] la drogue». Selon Ricardo Ravelo, les parrains mafieux et les grands barons contrôleraient plus de 70 % des 2 200 villes du pays. En réalité, s'il est vrai que certains cartels disposent d'une influence sur le pouvoir politique, les chiffres révèlent que la situation n'est pas aussi simpliste. Les chiffres stipulent que l’activité mafieuse ne pèse pas très lourd sur le dynamisme économique du Mexique, activité qui coûterait à peine 2 % de son PIB au pays. Le plus grand pays hispanophone de la planète dispose en effet de bien d'autres atouts pour être dépendant des simples revenus du trafic. L'économie du Mexique est la 14 plus importante de la planète : le pays est premier producteur mondial d’argent, 7 producteur mondial de pétrole, 4 de gaz, 10 producteur d’or et classé parmi les plus grands producteurs mondiaux de l'alimentaire (café, sucre, maïs, etc).

Culture

Langues

Principales langues indigènes Langue Pers. Náhuatl 1 659 029 Maya (yucatèque) 892 723 Mixtèque (Tu’un sávi) 510 801 Zapotèque (Binizaa) 505 992 Tzotzil (Batsil k’op) 356.349 Tzetzal (K’op o winik atel) 336 448 Otomi (Hñä hñü) 327 319 Totonaco (Tachihuiin) 271 847 Mazatèque (Ha shuta enima) 246 198 Huaxtèques (Téenek) 173 233

La Loi des Droits Linguistiques de 2001 concède le statut de langue nationale à l’espagnol et à plus de soixante langues indigènes parlées par 7 % de la population. Néanmoins, même s'il n’existe pas de déclaration constitutionnelle qui fasse de l’espagnol la langue officielle, c’est celle-ci qui est utilisée pour tous les documents officiels et est parlée par la quasi-totalité des Mexicains. Les langues indigènes sont parlées par plus de 6 millions de personnes vivant du sud-est du Mexique jusqu’au Honduras. Leurs origines remontent à plus de cinq millénaires. De l’époque dite classique (ca. 300–800 ap. J.-C.) à la conquête espagnole, certaines de ces langues (en particulier le maya classique oriental et le nahuatl) furent écrites sur des bâtiments, de la poterie et des codex, grâce à un système d’écriture hiéroglyphique.

Les deux langues indigènes qui sont les plus parlées sont :

Le nahuatl avec plus de 1,5 million de personnes. Cette langue est principalement parlée dans le centre du Mexique. Elle était utilisée au sein de l’empire aztèque.

Le maya (yucatèque) avec environ 800 000 personnes. Il est parlé dans la péninsule du Yucatán. D’autres langues mayas sont également parlées : le tzotzil, le tzeltal et le chol avec quelques centaines de milliers de locuteurs chacun, essentiellement dans le Chiapas. Ces langues sont apparentées aux différents dialectes du maya classique oriental que l’on retrouve sur les monuments et codex de la civilisation maya.

Les langues indigènes ont eu une grande importance tout au long de l’histoire et la culture mexicaine. Ainsi le nom du pays trouve-t-il son origine dans la langue nahuatl. De nombreux mots espagnols sont d’origine amérindienne, par exemple :

cenote, un puits naturel des massifs calcaires (du maya dz'onot, passé en français) ;

tlapalería, magasin d’articles de bricolage (du nahuatl tlapalli et du suffixe -ería) ;

tianguis, marché ouvert (du nahuatl tianquiztli) ;

sans compter les nombreux produits de l’échange colombien.

De fortes communautés anglophones représentent 50 % de la population de villes telles que San Miguel de Allende, Chapala et Taxco. En y ajoutant celles de Basse-Californie on arrive au chiffre de 681 000 personnes.

Chipilo, une ville de l'État de Puebla, est peuplée de descendants de vénitiens, 33 000 personnes y parlent toujours le vénitien.

Les mennonites des États de Chihuahua, Zacatecas, et Durango, parlent encore le bas saxon ils sont 75 000 si l'on y ajoute ceux des communautés de Tamaulipas et de Campeche.

Religion

Religion Pourcentage Catholicisme 81% Protestantisme 9% Sans religion 7% Autres 4% Religion au Mexique:Source Pew Research Center 2014.

Notre-Dame de Guadalupe, sainte patronne du Mexique.

Cathédrale de Mexico
Cathédrale de Mexico

Le Mexique est un pays laïc. Les Mexicains sont très majoritairement catholiques mais beaucoup de protestants sont comptés comme catholiques, car ils sont souvent persécutés.

Le syncrétisme entre les traditions religieuses européennes et préhispaniques indigènes (et, dans une moindre mesure, africaines) y est fréquent, surtout dans les populations rurales. Il se manifeste notamment dans le culte très populaire de Notre-Dame de Guadalupe (qui est le plus répandu au Mexique), celui de la Santa Muerte, les traditions du jour des morts, la santería (qui n'est pas traditionnelle au Mexique mais d'introduction récente par des émigrés cubains) et dans les rituels de nombreux groupes d'origine indigène.

La politique anticléricale du pays a pris fin en 1991 avec l’adoption d’amendements constitutionnels qui accordent un statut légal aux institutions religieuses et autorisent notamment l’organisation d’écoles paroissiales.

Sport

L'Stade Azteca, a sixième plus grand stade sportif dans le monde, est le stade de l'équipe du Mexique de football

Les sports dans lesquels les Mexicains ont connu un relatif succès international sont la boxe et le football. Ce sont les sports les plus populaires du pays.

Le Mexique a déjà, par le passé, accueilli les Jeux olympiques, en 1968, ainsi que deux coupes du monde de football, en 1970 et en 1986.

Le sport national est un sport équestre appelé charrería, mais le plus populaire est le football, juste après vient le baseball sur la côte atlantique. Les principales équipes de football sont Club América, CF Monterrey, CD Guadalajara, Cruz Azul, UNAM, Club de Fútbol Atlas et Deportivo Toluca.

Gastronomie

Les sauces rouges et vertes à base de tomate et de piment sont très présentes sur les tables mexicaines.
Les sauces rouges et vertes à base de tomate et de piment sont très présentes sur les tables mexicaines.

La cuisine mexicaine a été mise en 2010 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Celle-ci est en fait constituée par une multitude de cuisines régionales qui sont très riches en subtilité et raffinement, très variées, et qui utilisent un grand nombre d’ingrédients.

Son origine date de la conquête espagnole, même si elle a de nombreuses influences indigènes. D’un côté, le maïs, les piments, les haricots noirs, les courges, l’avocat, la patate douce, les tomates, le cacao, la vanille, la dinde et de nombreux fruits et condiments originaires du nouveau monde. De l’autre côté, les Espagnols introduisirent les viandes des animaux domestiqués dans l’ancien monde tels que le porc, le bœuf et le poulet, mais aussi le poivre en grains, le sucre, le lait et ses dérivés, le blé, et le riz, les agrumes et une multitude d’ingrédients qui forment aujourd’hui une part importante de l’alimentation des Mexicains. De cette fusion naissent le pozole, le mole et les tamales dans leurs formes actuelles, le chocolat, un grand répertoire de grignotages mexicains (antojitos).

La nixtamalisation du maïs et le broyage sur molcajete (mortier traditionnel) et metate ont fait place à des procédés industriels modernes. L'atole est à base de Maïzena et sa variante, le champurrado, qui lui est un atole à base de maïs ne sont pas des boissons mais se consomment au petit-déjeuner et le soir. On trouve des boissons alcoolisées régionales telles que le rompope. Il existe une confiture de lait de chèvre, la cajeta. Les flans à la vanille et au caramel y sont très populaires.

Le Mexique produit de nombreux spiritueux dont la tequila faite à partir de la distillation de l’agave bleue. 50 % de la production de tequila est exporté vers les États-Unis. La tequila possède une AOC et ne peut provenir que d’une région formée de 181 communes réparties sur 5 États (dont 125 dans l’État de Jalisco).

Les mexicains sont en 2012 les plus gros consommateurs d'œufs (consommés principalement au petit-déjeuner) par personne au monde.

Arts

Le Museo de Arte Popular (MAP) consacré à l'art populaire mexicain a ouvert ses portes en 2006. Il est installé dans un immeuble Art déco qui a été construit en 1928 pour héberger la caserne des pompiers. Très endommagé par le tremblement de terre de 1985, le bâtiment a été abandonné durant plus de dix ans. Restauré, il abrite aujourd'hui une collection d'artisanat. Plus de mille pièces, réparties sur trois étages : les animaux fantastiques fabriqués en papier mâché ou en bois (alebrijes), des ex-voto des masques, des costumes et des vêtements brodés et les mille représentations de la mort à la mexicaine.

Quelques personnalités :

Luis Barragán : architecte mondialement reconnu, notamment à travers le prix Pritzker qu’il obtient en 1980, il donne corps au mouvement moderne dans l’architecture mexicaine.

José Clemente Orozco : peintre muraliste dont les réalisations ornent bon nombre de bâtiments mexicains des plus illustres et dont les thèmes sont généralement l’histoire mexicaine.

Frida Kahlo, née de père allemand, ses peintures font de nombreuses références aux cultures indigènes du pays. Son style est un mélange de réalisme, symbolisme et surréalisme. Elle fut l’épouse de Diego Rivera. Communiste convaincue, elle hébergea Léon Trotski lors de son exil au Mexique.

Diego Rivera : un des leaders du mouvement muraliste et cubiste du Mexique. Communiste convaincu et peintre officiel du gouvernement, il voit dans les grandes fresques murales un art au service du peuple, qui lui raconte son histoire.

Ignacio Barrios : un des peintres les plus importants du Mexique connu surtout pour ses paysages.

David Alfaro Siqueiros peintre, muraliste, militaire et activiste communiste

Musique

Le terme de mariachi désigne tout à la fois un type de formation musicale originaire du Mexique, puis le style de musique associé, et une culture musicale. Un groupe de mariachis est constitué au moins de deux violons, deux trompettes, un joueur de guitare espagnole, un vihuela et d’un guitarrón. Certaines formations comportent plusieurs dizaines de musiciens. Les mariachis sont originaires de l’État de Jalisco.

De nombreux groupes ou musiciens américains ont été influencés par la musique mexicaine : Flaco Jimenez, Los Lobos…

Des styles musicaux et danses populaires sont la banda (Nord) et la salsa (reste du pays).

Chaque région possède sa musique au même titre que sa cuisine et son artisanat.

Cinq d'entre elles se distinguent par la richesse et la variété de leur répertoire populaire :

Le son jalisciense, originaire de la province de Jalisco, est connu en dehors du Mexique. Il évoque les groupes de mariachis, avec leurs costumes charro boutonnés d'argent et leurs trompettes éclatantes (au propre et au figuré). En fait, cet instrument est d’un apport assez récent. L'instrumentation comprend également violons, la guitarra de golpe, la petite vihuela à quatre cordes (4 à 6 cordes suivant les régions) et le guitarrón — guitare de basse à quatre cordes.

Le son de tierra caliente (terre chaude), du Michoacán, est le précurseur du son jalisciense. Rythme, instrumentation et thèmes sont semblables. Le Jalisco et le Michoacán, contigus, ne formaient sans doute qu'un même ensemble culturel. L'élément caractéristique de beaucoup de ces « sones » est constitué par une grande harpe rustique dont la caisse de résonance sert de tambour, ce qui donne un accompagnement rythmé et fort aux lignes mélodiques des violons, vihuelas et guitarras de golpe.

Le son guerrerense se distingue des autres « sones » par l'adjonction d'un tambour aux instruments à cordes. Ses sources sont nombreuses et, selon la légende, il aurait été également influencé par les chants de marins chiliens naufragés au large des côtes du Guerrero. Ces chants, variantes du « son », portent le nom de chilenas. Le gusto, autre variante, est caractéristique de la région côtière où, lors des fiestas, les danseurs frappent en cadence le sol d'une estrade surélevée, ou artesa.

Le son jarocho, originaire de la côte de Veracruz est la plus riche, la plus répandue de toutes les formes de musique populaire mexicaine. Le mélange de sang africain des habitants de cette région transparaît dans ses rythmes complexes d'origine espagnole. Les poètes du son jarocho sont avant tout des improvisateurs et de nouveaux couplets modernisent sans cesse les chansons traditionnelles.

Le son huasteco et la danse régionale appelée huapango dérivent du fandango espagnol. Les rythmes vifs de la jarana et la huapanguera à huit cordes accompagnent un zapateado rapide, dansé sur une plateforme de bois surélevée qui résonne comme un tambour sous les pieds des danseurs.

Quelques personnalités mexicaines

Heraclio Bernal (es) El Rayo de Sinaloa 1855 - 1888 Bandit social et précurseur de la Révolution de 1910, sujet de films, novelas et de corridos.

Ramiro Gamboa (es) 1917 - 1992 le célèbre Tío Gamboín présentateur de radio et de télévision.

Agustín Lara 1897- 1970 compositeur et chanteur, auteur de Granada et de Piensa en mí

Manuel de Zumaya (1678-1755), prêtre, organiste et compositeur de la période baroque. Il était la première personne dans l'hémisphère ouest pour composer un opéra italien, La Partenope (1711).

Cristóbal de Villalpando (** - 1714), peintre de la fin de XVIIe et du début du XVIIIe siècle.

Miguel Cabrera, (1695 – 1768) peintre du XVIIIe siècle.

Jacobo Zabludovsky Kraveski 1928 - 2015 journaliste et présentateur de télévision.

Luis Miramontes (1925-2004), chimiste connu pour son apport à la conception de la première pilule contraceptive

Andrés Manuel del Río (**-1849), chimiste et géologue qui découvrit l'élément chimique vanadium.

Guillermo González Camarena (1917-1965), inventeur d'un système de télévision en couleur dès 1940.

Antonio López de Santa Anna, onze fois président.

Frida Kahlo (1907-1954), peintre dont la maison est toujours visible à Coyoacán

Juan Rulfo (1917-1986), écrivain, scénariste et photographe mexicain de renommée internationale.

Mario Moreno Reyes, dit Cantinflas (1911-1993), acteur humoristique

Carlos de Sigüenza y Góngora (**-1700), astronome, mathématicien et philosophe

José Joaquín Fernández de Lizardi (1776–1827), écrivain et journaliste politique, mieux connu comme l'auteur de El Periquillo Sarniento (1816), réputé pour être le premier roman écrit en l’Amérique.

Carlos Fuentes, (1928 - 2012) écrivain et essayiste

Carlos Monsiváis, écrivain et essayiste

Manuel Payno (1820-1894), écrivain, journaliste, homme politique et diplomate mexicain.

Sergio Pitol, écrivain, Prix Cervantes (2005)

Manuel Mondragón (es), inventeur du premier fusil semi-automatique le Mondragon rifle (en).

Octavio Paz (1914-1998), écrivain, Prix Nobel de littérature (1990)

Pedro Armendáriz (1912-1963), acteur

José Alfredo Jiménez (1926-1973) chanteur et compositeur de plus d'un millier de chansons populaires pour la plupart interprétées par le Mariachi Vargas de Tecalitlán.

Julieta Venegas, chanteuse mexicaine

Juventino Rosas auteur de valses célèbres.

Benito Juárez, Président du Mexique de 1858 à 1872

Mario J. Molina, Prix Nobel de chimie (1995)

Alfonso García Robles, Prix Nobel de la paix (1982)

Sor Juana Inés de la Cruz, poète mexicaine

Ximena Navarrete, élue Miss Univers 2010 à Las Vegas

Carlos Slim Helú l'homme le plus riche du monde en 2012

María Félix (María de los Angeles Félix Güareña), surnommée « La Doña » (1914-2002), actrice de cinéma

Dolores del Río 1905 - 1983 actrice de cinéma

José Vasconcelos (1882 - 1959), écrivain, penseur et politicien.

Katy Jurado (María Estela Marcela Jurado García) 1924 - 2002 actrice de cinéma, joua dans de très nombreux westerns devenus des classiques du genre.

Armando Manzanero (1935), musicien, acteur, compositeur et chanteur

Enrique Krauze (1947), ingénieur, historien

Lucas Alamán (1792–1853) scientifique, politique, historien et écrivain.

Jorge Negrete (1911) - (1953), chanteur et acteur

Carlos Santana (Carlos Alberto Santana Barragán)(1947), guitariste, auteur compositeur, chanteur

Juan Gabriel (Alberto Aguilera Valadez) (1950), chanteur auteur

Guadalupe Trigo (es) (José Alfonso Onliveros Carrillo) (1941-1982), auteur compositeur, auteur de l'hymne à la ville de México Mi Ciudad

Lola Beltrán (María Lucila Beltrán Ruiz) (1932-1996), actrice et chanteuse

Antonio Gómez Delgado (1900 - 2006) El Niño artillero figure dans l'illustration de l'article Révolution mexicaine

Javier Hernández Balcázar (dit « Chicharito »), footballeur international mexicain

Rubén Bonifaz Nuño (1913 - 2013) poète, traducteur d'ouvrages anciens.

Francisco Gabilondo Soler (1907 - (1990) auteur compositeur, astronome, créateur du personnage de Cri Cri connu dans toute l'Amérique hispanophone.

Salma Hayek, actrice

Jorge Blanco, acteur, chanteur

El Santo "El enmascarado de Plata" Rodolfo Guzmán Huerta 1917 - 1984 Héros populaire et catcheur célébrissime.

Chucho el Roto (es) (Jésus Arriaga) 1858 - 1894 légendaire bandit, le Robin des bois mexicain.

Jours fériés et fêtes

Statuette inspirée de « La Calavera de la Catrina », d'après le mural Sueño de una tarde dominical en la Alameda central (1947) de Diego Rivera(1886-1957)

Jours fériés officiels

1 janvier : Nouvel an

5 février : Jour de la Constitution

21 mars : Natalicio de Benito Juárez

1 mai : Fête du travail

15 et 16 septembre : Anniversaire de l’Indépendance du Mexique

20 novembre : Anniversaire de la révolution mexicaine

1 décembre : Prise de possession présidentielle (tous les six ans)

25 décembre : Noël

Autres fêtes

24 février : Jour du drapeau mexicain

22 avril: Jour de la Municipalité (Día del Municipio) jour choisi en mémoire de la fondation par Hernán Cortés le 22 avril 1519 de la ville de Veracruz.

5 mai : Jour de la victoire de Puebla (les Mexicains célèbrent la victoire contre les troupes françaises à Puebla de los Angeles le 5 mai 1862)

12 octobre : Jour de la race (célébration de la découverte de l’Amérique par les espagnols et du mélange des peuples)

1novembre : Toussaint

2 novembre : Jour des morts (Día de los muertos).

12 décembre : fête de Notre-Dame de Guadalupe.

Tourisme

Le tourisme au Mexique est une activité importante, aussi bien pour les Mexicains qui choisissent d'y passer leurs vacances, que pour les étrangers qui viennent y faire un séjour. Le Mexique est un pays de hauts plateaux enserrés entre deux chaînes montagneuses (Sierra Madre occidentale et orientale) qui s’abaissent vers d’étroites plaines côtières à l’est et à l’ouest. Ces deux chaînes de montagnes se rejoignent au sud-est du pays où elles forment la Sierra Madre du sud. Au nord-ouest, la Basse-Californie est une longue et étroite péninsule qui s’étend sur 1 225 km et prolonge la Sierra Nevada américaine.

La plage du Cancún.

Chichén Itzá, ville préhispanique.

El Tajin, cité Totonaques.

Patrimoine mondial

Sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO

Guadalajara, Hospicio Cabañas

Monte Alban, ville prehispanique

Palenque, ville préhispanique et parc national

Puebla, centre historique

Teotihuacan, ville préhispanique

Uxmal, ville préhispanique

Zacatecas, centre historique

Guanajuato centre historique et mines

Calakmul, ancienne ville maya.

Casa-taller de Luis Barragan.

Casas Grandes, zone archéologique de Paquime.

Campeche, ville fortifiée.

El Vizcaino, sanctuaire de baleines.

Golfe de Californie, îles et zone protégée.

Mexico y Xochimilco, centre historique.

Morelia, centre historique.

Oaxaca, centre historique et Monte Alban, zone archéologique.

Popocatepetl, premiers monastères du XVI siècle sur les versants du Popocatepetl.

Querétaro de Arteaga, zone de monuments historiques.

Sian Ka’an.

Sierra de San Francisco, peintures rupestres.

Sierra Gorda de Queretaro, missions franciscaines.

Tlacotalpan, zone de monuments historiques.

Xochicalco, zone de monuments archéologiques.

Codes

Le Mexique a pour codes :

MEX, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,

MEX, selon la liste des codes pays du CIO,

MEX, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,

MEX, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,

MM, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,

MX, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN,

MX, selon la norme ISO 3166-1, code alpha-2 (liste des codes pays),

.mx, selon la liste des Internet TLD (Top level domain),

XA, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,

中文百科

墨西哥(西班牙语:México [ˈmexiko] 读音),官方称墨西哥合众国(西班牙语:Estados Unidos Mexicanos, listen),为北美洲的一个联邦共和制主权国家,北部同美国接壤,南侧和西侧滨临太平洋,东南为伯利兹、危地马拉和加勒比海,东部则为墨西哥湾。其面积达近二百万平方公里(超过760,000平方英里),为美洲面积第五大国家和世界面积第十四大国家。其总人口超过1.2亿,为世界第十一人口大国,西班牙语世界第一人口大国及拉丁美洲第二人口大国。墨西哥为联邦国家,包括三十二个州;其首都和最大城市墨西哥城亦为一州。

前哥伦布时期的墨西哥为诸多先进的中部美洲文明发源地,如奥尔梅克、托尔特克、特奥蒂瓦坎、萨波特克、玛雅和阿兹特克等。1521年,西班牙帝国以墨西哥-特诺奇提特兰为基点征服并殖民了这一地区,并将之建制为新西班牙总督辖区。1821年,在墨西哥独立战争之后,这一辖区宣布独立并受承认为墨西哥。独立后的墨西哥经历了一段动荡期,经济和政治均不稳定。美墨战争(1846–48)后其被迫将位于北部的近三分之一领土割让给美国。19世纪的墨西哥经历了糕点战争、法墨战争、内战、两个帝国以及一段**时期。1910年开始的墨西哥革命推翻了**统治,最终促成了1917年宪法的订立和现行政治体制的创建。

墨西哥的名义国内生产总值为世界第十五大,国际生产总值(购买力平价)为世界第十一大。墨西哥经济与其北美自由贸易协议(NAFTA)贸易伙伴紧密相关,尤其是美国。自1994年起,墨西哥为经济合作与发展组织的首个拉丁美洲成员国。世界银行将其归为中高收入国家,分析人士亦称其为一新兴工业化国家。估计至2050年,墨西哥将成为全球第五或第七大经济体。该国被认为是一地域大国和中等强国,并时常被认为是一新兴强国。墨西哥文化历史遗产丰富,拥有美洲数量第五多和世界第六多的联合国教科文组织世界遗产。2015年其为世界访客数量第十的国家,国际来访人次达2910万。墨西哥为联合国、世界贸易组织、G20峰会和团结谋共识成员国,自2014年起还是法语圈国际组织观察员。

历史

墨西哥是多个美洲文明的发源地,孕育玛雅、托尔特克和阿兹特克等文明。16世纪初西班牙人埃尔南·科尔蒂斯侵略墨西哥,1521年击溃了当地的阿兹特克人,墨西哥从此遭西班牙殖民,成为新西班牙一部分。 前哥伦布时代古城特奥蒂瓦坎遗址 前哥伦布时代古城奇琴伊察遗址 前哥伦布时代古城阿尔班山遗址 1810年宣布独立,1821年正式获得承认,墨西哥第一帝国成立,但其后被推翻,创建墨西哥合众国。 独立之后的墨西哥国土却渐渐缩小,不少领土被永久割让给美国。1836年,在美国策划下,东北部的德克萨斯宣布脱离墨西哥独立,创建德克萨斯共和国。1823年和1841年,尤卡坦两度宣布独立,1853年永久加入墨西哥联邦。1838年爆发糕点战争。1848年在美墨战争战败后,墨西哥被迫把北部大片的土地售予美国(面积相当于美国现今南方的七个州份)。1853年的加兹登购地又使墨西哥失去7万多平方公里的土地。1860年代,墨西哥被法国军事**,创建傀儡政权:墨西哥第二帝国。在总统胡阿雷斯的领导下,赶走了侵略者。胡阿雷斯由1858年至1872年执政,他去世后,政权即被波菲里奥·迪亚斯把持。 经过波菲里奥·迪亚斯长达35年的**统治后,墨西哥革命终于在1910年爆发。革命武装击败了联邦军队,但却随即发生内斗,让墨西哥陷入长达十年内战。1929年,内战结束后,墨西哥革命制度党获得了政权,成为执政党并且统治着墨西哥;直到2000年,反对党墨西哥国家行动党和绿色生态党组成的“变革联盟”总统候选人比森特·福克斯·克萨达参加竞选,并在2000年7月举行的大选中当选总统,同年12月1日就职,任期6年。这次选举在墨西哥历史上具有重要意义,这是革命制度党从1929年开始执政71年后,反对党总统候选人第一次胜选,实现了自1929年后第一次和平的政党轮替。 2006年7月2日,墨西哥总统和议会选举开始投票。9月5日,墨西哥联邦选举法院正式宣布,国家行动党总统候选人费利佩·卡尔德龙·伊诺霍萨在总统选举中获胜,当选墨西哥总统,国家行动党延续其执政地位。 2012年7月1日,反对党革命制度党总统候选人恩里克·佩尼亚·涅托参加总统选举。他的竞选纲领以“变革”为核心内容——要向外国开放墨西哥国家石油公司垄断的石油业,增加税收并改革劳动力市场,加上他**俊朗的形象,使他的民意支持度一直领先于其他三位总统候选人。最终以38.21%的得票率赢得总统选举,第二次和平实现政党轮替,革命制度党历经12年在野后再次执政。专业人士分析称,涉毒暴力和社会不平等将是涅托上台后面临的两大难题。

政治

墨西哥总统费利佩·卡尔德龙与巴西总统。 墨西哥国会 墨西哥1917年的宪法将联邦的权力分成三个独立的部分:行政、立法与司法。历史上而言,行政机构握有最大的权力,总统权力最大。总统负责运行由国会(Congreso de la Unión)颁布的法律。 从1997年开始,随着反对党获得首次重要胜利,国会的影响力越来越大。在一些经济与财政领域,总统也通过颁布行政命令的方式来立法,但必须受到国会的监督。总统由公民普选产生,任期6年,不得连任。墨西哥不设副总统,当总统被弹劾或无法行使职权时,由国会选举一名临时总统。 国会实行两院制,包括了参议院(Cámara de Senadores)与众议院(Cámara de Diputados)。参议员任期6年,众议员则为3年。参议院128个席位由不分区议员以及分区直选议员组成。在众议院的500个席次中,300个席位来由单一代表选区直选产生,其余200个席位从5个大选区中按比例代表制产生。这200个席次是为了帮助较小的党派进入国会。 主要政党为革命制度党、国家行动党和**革命党。

军事

墨西哥军属于消极防御的军事规模,20世纪以来,与北方邻国的美国军力相比落差极大,所以并非以对抗美国的思维建军,而是以存在为主同时配合反毒和反走私作战。

行政区划

1. 阿瓜斯卡连特斯州(Aguascalientes),阿瓜斯卡连特斯

2. 下加利福尼亚州(Baja California),墨西卡利

3. 南下加利福尼亚州(Baja California Sur),拉巴斯

4. 坎佩切州(Campeche),坎佩切

5. 恰帕斯州(Chiapas),图斯特拉-古铁雷斯

6. 奇瓦瓦州(Chihuahua),奇瓦瓦市

7. 科阿韦拉州(Coahuila),萨尔蒂约

8. 科利马州(Colima),科利马市

9. 杜兰戈州(Durango),杜兰戈市

10. 瓜纳华托州(Guanajuato),瓜纳华托

11. 格雷罗州(Guerrero),奇尔潘辛戈

12. 伊达尔戈州(Hidalgo),帕丘卡

13. 哈利斯科州(Jalisco),瓜达拉哈拉

14. 墨西哥州(México),托卢卡

15. 米却肯州(Michoacán),莫雷利亚

16. 莫雷洛斯州(Morelos),库埃纳瓦卡

17. 纳亚里特州(Nayarit),特皮克

18. 新莱昂州(Nuevo León),蒙特雷

19. 瓦哈卡州(Oaxaca),瓦哈卡市

20. 普埃布拉州(Puebla),普埃布拉

21. 克雷塔罗州(Querétaro),克雷塔罗圣地亚哥

22. 金塔纳罗奥州(Quintana Roo),切图马尔

23. 圣路易斯波托西州(San Luis Potosí),圣路易斯波托西

24. 锡那罗亚州(Sinaloa),库利阿坎

25. 索诺拉州(Sonora),埃莫西约

26. 塔巴斯科州(Tabasco),比利亚埃尔莫萨

27. 塔毛利帕斯州(Tamaulipas),维多利亚城

28. 特拉斯卡拉州(Tlaxcala),特拉斯卡拉

29. 韦拉克鲁斯州(Veracruz),哈拉帕

30. 尤卡坦州(Yucatán),梅里达

31. 萨卡特卡斯州(Zacatecas),萨卡特卡斯

32. 墨西哥联邦区(México D.F),墨西哥城

地理

墨西哥中部地区常常有降雪。 墨西哥的海滩和海岸久负盛名,是热门的旅游目的地。 墨西哥的地形图 墨西哥西临太平洋,东傍墨西哥湾与加勒比海,通向大西洋,位于北纬14~33度及西经86~119度间。沿海地区是海岸平原,而中部则是高原而且多山,包括许多火山。西部包括狭长的下加利福尼亚半岛,把太平洋与加利福尼亚湾分隔开,东南部为地势平坦的尤卡坦半岛,墨西哥最高点奥里萨巴山,海拔5700米,马德雷山脉则是墨西哥的主要山脉。墨西哥大部分位于北美洲板块,而下加利福尼亚半岛则位于太平洋及科科斯板块,地理上,有部分地理学家认为特万特佩克地峡以东的部分(约占墨西哥总面积的12%)属中美洲;惟就地缘政治上而言,墨西哥与美国及加拿大同属北美洲。 墨西哥气候多样,北部是热带沙漠气候,而在南部则有热带雨林气候。墨西哥的主要河流有布拉沃河、巴尔萨斯河和亚基河。 墨西哥盛产仙人掌,并以其作为国花。

经济

圣菲(Santa Fe),墨西哥城的商业中心。 墨国生产的青椒 墨西哥拥有现代化的工业与农业,私有经济比重也在逐渐增加,90年代末期后墨西哥铁路局解体为民营化。国有企业从1982年的1千多家减少到1999年的不到200家。政府推行经济私有化,并鼓励在海港、铁路、通讯、电力、天然气以及机场服务方面的竞争。 1994年北美自由贸易区正式创建后,墨西哥与世界最大的经济**国的贸易和投资往来增加很快,极大地促进了墨西哥之后的经济发展和国民收入提高。 强劲的出口帮助墨西哥渡过了1995年的经济危机,并在1996至1999年期间开始经济复苏。私人消费成为带动经济发展的主要力量,而就业也随之增加,生活水平提高。同时墨西哥依然需要克服一些经济结构问题,如人均收入不平衡,全国最富裕的20%人口获得全国55%的总收入等。 1986年墨西哥加入关贸总协定,开始了由内向型发展模式向外向型发展模式的转变。此后墨政府大力推行调整、改革、私有化、对外开放的措施,使得1995年前墨经济连续多年保持中低速增长,国际储备和外资不断增加,通货膨胀降至1位数,财政扭亏为盈,负债率达正常值,进出口大幅度增加;但另一方面,也形成了进口过多,主要依赖外国短期资本来平衡过高的经济项目赤字的局面。1994年1月1日,墨正式加入北美自由贸易区,同年12月墨由于执政党内部矛盾激化、政局动荡,致使外商信心动摇,纷纷撤资,而导致货币大幅贬值,爆发金融危机。1996年塞迪略政府在美国和国际金融机构的大量紧急援助支持下,采取了严肃财政纪律,整顿金融体制,进一步调整经济结构和实施中长期经济发展计划等措施,使墨经济渡过了紧急状态阶段。金融市场持续好传,利率逐步下调,货币市场稳定,公共财政实现平衡并出现盈余,外贸大幅增加,国际收支根本改善,外债偿还顺利,外汇储备明显增加。

人口

历回墨西哥人口普查 年份 人口 %± 1895 12,632,427 — 1900 13,607,272 7.7% 1910 15,160,369 11.4% 1921 14,334,780 −5.4% 1930 16,552,722 15.5% 1940 19,653,552 18.7% 1950 25,791,017 31.2% 1960 34,923,129 35.4% 1970 48,225,238 38.1% 1980 66,846,833 38.6% 1990 81,249,**5 21.5% 1995 91,158,290 12.2% 2000 97,483,412 6.9% 2005 103,263,388 5.9% 2010 112,336,538 8.8% Source: INEGI 据墨西哥国家人口委员会最新统计,截至到2013年底墨西哥总人口数达到118,395,054人,其中女性占51%,约为60,584,099人,男性约为57,810,955人。根据全国居民委员会的最新估算,共有1亿1840万人口,居全球第十一位。是人口最多的西班牙语国家,也是拉丁美洲第二人口大国,仅次于巴西。全国大约60%的人口为印欧混血人,30%是印第安人后裔,9%是欧洲后裔。 印第安人已经广泛接受了西方文化,来自瓦哈卡州的印第安土着部落、多数队员赤足参赛的球队以六赛全胜的成绩获得了2013年10月在阿根廷举办的国际小型篮球节的冠军。

宗教

墨西哥宗教(2010人口调查) 罗马天主教 82.7% 基督教新教 9.7% 其他宗教 0.2% 没有宗教信仰 4.7% 未指明 2.7% 根据2010年的人口普查结果,罗马天主教为主要宗教,占82.7%,而9.7%属于其他基督教新教教派,包括福音派(5.2%)、旬节会(1.6%)、其它新教改革(0.7%)、耶和华见证人(1.4%)、基督复临安息日(0.6%)、耶稣基督后期圣徒教会(0.3%)。不到0.2%属于其他非基督教的宗教;4.7%宣称没有宗教;2.7%不详。 墨西哥是世界第二大天主教国家,有约九千万名天主教徒,仅次于巴西。其中47%出席每周教会弥撒。每年12月12日,墨西哥的主保圣人——瓜达卢佩圣母——的节日是该国最重要的宗教节日。

文化

墨西哥食物

墨西哥卷饼——墨西哥最出名的食物

墨西哥薄饼——墨西哥玉米饼或者面粉饼,在北部大部分人吃面粉饼,而且其他地方主要是玉米饼,都为主食

特奥蒂瓦坎的一个神庙,一个典型的墨西哥的美洲印第安人古典建筑。古代墨西哥人惯用金、玉、黑色磨光花岗岩、红色油漆等材料。

瓜达拉哈拉的一个天主教教堂。建于殖民地时代。

墨西哥的一个交响乐团

墨西哥城的墨西哥美术馆

墨西哥阿兹特克印第安人发明了巧克力。在作为热巧克力这个饮料之前它是一种固体食物。

蒙特雷古城

其它主题

墨西哥大学列表

法法词典

mexicain adjectif ( mexicaine, mexicains, mexicaines )

  • 1. du Mexique

    les danses folkloriques mexicaines

mexicain nom commun - masculin ( mexicains )

  • 1. linguistique langue espagnole parlée au Mexique

    les mots mayas du mexicain

Mexicain nom commun - masculin, féminin ( Mexicaine, Mexicains, Mexicaines )

  • 1. habitant ou natif du Mexique

    les Mexicains d'origine espagnole

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glaise a. (f), n. f (terre)~黏土, 胶泥

jaillir v. i. 1. 喷射, 喷, 涌:2. 射, 冒, :3. (突然)显现, 显示:4. 冲; 突然现 常见用法

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