Il donne en parallèle des indications pour la célébration eucharistique. Il invite également à créer les organismes diocésains prévus par les normes canoniques.
接着,就共同举行圣体圣事问题作出了指示;邀请根据教会法典的规定成立教区机构。
a.【宗】体;体
un congrès eucharistique圣体大会
Il donne en parallèle des indications pour la célébration eucharistique. Il invite également à créer les organismes diocésains prévus par les normes canoniques.
接着,就共同举行圣体圣事问题作出了指示;邀请根据教会法典的规定成立教区机构。
L'Eucharistie, Pietro Antonio Novelli, 1779.
L'Eucharistie (en grec ancien εὐχαριστία / eukharistía, « action de grâce ») est un des sacrements chrétiens. Elle occupe à ce titre une place centrale dans la doctrine et la vie religieuse de la plupart des confessions et associée à la célébration liturgique principale du culte chrétien : la messe.
Les chrétiens relient la célébration de l'Eucharistie au commandement donné par le Christ : « faites ceci en mémoire de moi », que les évangiles synoptiques situent à la veille de sa Passion, alors que l'évangile selon Jean en situe la promesse beaucoup plus tôt dans la vie de Jésus. Elle présente plusieurs dimensions : action de grâce et louange adressées à Dieu le Père, mémorial de la Passion, la mort et de la résurrection de Jésus de Nazareth qui se donne en sacrifice pour le salut des hommes, célébration de la présence du Christ, ressuscité et vivant, par la puissance du Saint-Esprit, et partage des éléments eucharistiques - le pain et le vin - qui dans la célébration deviennent, pour les chrétiens, le corps et le sang du Christ, offert en sacrifice sur la croix et ressuscité.
Les catholiques décrivent en outre l’Eucharistie comme une véritable actualisation, non sanglante, de l'unique sacrifice du Christ en vue du Salut, par le ministère du prêtre, configuré au Christ (alter Christus). Les réformés protestants s'y refusent, considérant que cela diminue la dignité du sacrifice de la Croix et affirmant que le texte biblique ne soutient pas la théorie de la transsubstantiation. Les luthériens préfèrent le terme de consubstantiation.
Le premier terme pour désigner l’eucharistie, et plus généralement la messe, fut « la fraction du pain », terme employé trois fois dans le Nouveau Testament, plus cinq fois comme verbe. Ce geste rituel du repas juif est dès ce moment entendu en un sens chrétien, comme un renvoi à la Cène.
L’Eucharistie est aussi communément appelée communion au corps du Christ, appelée koinonia.
Par métonymie, le mot eucharistie est encore employé pour désigner le pain et le vin consacrés. En sens inverse, l'Eucharistie est aussi appelée traditionnellement Saint-Sacrement ; ce terme s'applique essentiellement aux hosties consacrées (conservées dans le tabernacle ou exposées à l'adoration des fidèles dans un ostensoir).
Le même mot eucharistie recouvre donc plusieurs significations : la messe (en tant que célébration) ; la communion (le fait de recevoir et consommer une hostie consacrée) ; le saint-sacrement (les hosties consacrées elles-mêmes) ; l'action de grâce (le fait de remercier Dieu, tout particulièrement après la communion). L'utilisation de ces différents termes plus spécifiques diminue les risques de confusions.
L’origine biblique de l’Eucharistie se place dans le contexte de la Pâque juive, fête commémorant la sortie d’Égypte par les Hébreux (livre de l’Exode). Cette fête s’étalait normalement sur sept jours. Aujourd’hui, ce lien est rappelé chaque année à l’occasion de la liturgie pascale : les liens entre ces deux fêtes sont donc forts et actuels. Selon les évangiles synoptiques, c’est pendant cette fête que Jésus institue l’eucharistie : Le premier jour des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : Où veux–tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? (Matthieu 26:17, Marc 14:12, Luc 22:7 ) En revanche dans l'évangile selon Jean, le repas qui précède son arrestation ne semble pas être un repas pascal et il n'y pratique pas l'Eucharistie, mais le lavement des pieds de ses disciples.
Pour Étienne Nodet et J. Taylor, l'origine du baptême et de l'eucharistie « se rattache aux esséniens, chez qui le baptême sanctionne un parcours d'initiation, et dont le geste communautaire essentiel est un repas eschatologique où domine le pain et le vin, mais en quantité symbolique. ». Cependant Simon Claude Mimouni estime que l'hypothèse tendant à voir dans l'essénisme l'origine idéologique du christianisme - reprise par certains chercheurs dont Nodet et Taylor - « ne mérite guère d'être prise en considération » car, selon lui, « elle ne repose sur aucune source ».
Représentation de la Cène.
Pour la tradition chrétienne, l’Eucharistie fut instituée par le Christ le soir du Jeudi Saint, dans le cadre d’un repas pascal qui allait prendre un sens nouveau. Les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc) rapportent le récit de l’institution, qui est prononcé par le prêtre ou un pasteur dans toute célébration de l’eucharistie :
La nuit même où il fut livré, il prit le pain, et en rendant grâce il le bénit, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez, et mangez-en tous : ceci est mon corps livré pour vous. » De même, à la fin du repas, il prit la coupe (le Saint Calice), et en rendant grâce il la bénit, et la donna à ses disciples, en disant : « Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de moi. »
Le repas eucharistique est répété par le Christ ressuscité devant les pèlerins d’Emmaüs et la fraction du pain devient une pratique régulière de l’Église primitive.
Toutefois, le récit de l'institution est absent dans le rite de l'Église assyrienne d'Orient lorsqu'est fait usage de l'anaphore d'Addaï et Mari ou dans les rites décrits dans la Didaché et dans la Première Apologie de Justin.
La longue prière dans l'évangile de Jean (ch. 17), dite « prière après la Cène » consacre le lien entre le geste du mémorial, institué par le Christ lors de la Cène, et la mort sur la croix qui va suivre : Il donne à cette mort son sens, un sens cosmique, celui d’un sacrifice rédempteur pour toute l’Humanité.
Par ce lien, la répétition de la Cène devient le support par lequel l’effet du sacrifice est en permanence actualisé et rendu présent dans le monde.
Exposition du Saint-Sacrement à la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg lors de la Fête-Dieu le 2 juin 2013.
La célébration eucharistique superpose généralement trois aspects importants de la vie spirituelle :
Selon la doctrine catholique, le caractère propre de la messe réside dans l’actualisation du sacrifice du Christ accomplie par un prêtre. C’est par la messe que l’Église répond à l’ordre du Christ, « faites ceci en mémoire de moi », et rend manifestement présente dans le monde la présence éternelle de ce sacrifice.
Le cadre général est celui d’un moment de prière collective, comme le sont les offices de la liturgie des heures. À ce titre, l’assemblée prie et chante, et entend lectures et commentaires.
Enfin, la messe est l’occasion d’administrer aux fidèles qui y assistent un sacrement, le sacrement de communion. C’est au sens strict ce sacrement que désigne le mot « eucharistie ».
Cette liturgie a pour finalité de manifester, concrètement et dans l’instant présent, la présence éternelle du sacrifice du Christ. La messe, en tant que célébration liturgique, peut se définir comme étant la participation de l’Église au sacrifice rédempteur de la nouvelle et éternelle Alliance, que le Christ offre à son père, dans la consécration du pain en son corps et du vin en son sang.
En évoquant cette présence du Christ éternel, la messe catholique est célébrée Ad laudem et gloriam nominis sui, ad utilitate quoque nostram, totiusque ecclesiae suae sancte (« Pour la louange et la gloire de son nom, pour notre bien, et celui de toute sa sainte église ») : comme une action de grâce et de louange à Dieu, qui a sa légitimité propre, mais également comme offrande propitiatoire, c’est-à-dire qui permet d’introduire les demandes de l’assemblée auprès de Dieu, d’une manière qui lui rappelle son engagement à agir favorablement pour le salut spirituel de son peuple.
Dans la messe catholique, l’actualisation du sacrifice se traduit par la consécration du pain et du vin, qui deviennent le corps et le sang du Christ ; cette transformation porte le terme de transsubstantiation (le pain et le vin changent de substance et non de nature). Sur le plan liturgique, la messe trouve son accomplissement dans le mémorial eucharistique et la prière d’épiclèse, son sommet dans la doxologie finale accompagnée de l’élévation, et sa conclusion dans la communion sacramentelle du célébrant aux deux espèces, de sorte que, par cette dernière, l’Église reçoive la communication du Saint-Esprit en vue de l’édification de son unité par la rémission des péchés.
Le sacrement de l'eucharistie est appelé aussi la Communion, parce que les fidèles sont conviés à partager le corps et le Sang du Christ sous la forme du pain et du vin. Il ne peut pas y avoir de messe sans communion, puisque le prêtre communie nécessairement, mais la communion des fidèles n’est pas obligatoire. Inversement, la communion est possible en dehors de la messe (typiquement, pour la communion des malades), mais les espèces sont nécessairement consacrées au cours d’une messe.
L'eucharistie est un sacrement, c’est-à-dire le signe visible d’une réalité spirituelle : l’effet que la passion du Christ a produit dans le monde, le sacrement de l’eucharistie le produit dans l’homme. D'après la doctrine, l’eucharistie nourrit et fait grandir dans le fidèle suffisamment disposé les vertus "théologales", c’est-à-dire les vertus dont la croissance ne dépend pas de l’action de l’homme, mais de l’œuvre de Dieu : la Foi, l’Espérance et la Charité.
Sandro Botticelli: Viatique de saint Jérôme, peint aux environs de 1495.
Dans les liturgies d'Occident (et contrairement aux liturgies orientales, qu'elles soient catholiques ou orthodoxes), l’hostie qui est consacrée est un pain fait de farine de blé sans levain. Aussi, les hosties se conservent bien et prennent peu d’espace. Il est également possible d’utiliser du pain levé si l’on manque d’hosties (excepté à la période de Pâques). Depuis plusieurs siècles, l’Église catholique utilise du vin blanc, le vin rouge risquant de tacher les linges blancs.
La communion est valable sous l’une ou l’autre des espèces, ou sous les deux, et peut toujours être effectuée sous chacune de ces trois formes. Concrètement, pour des raisons pratiques, la communion se limite usuellement au pain, sous forme d’hostie. La communion au sang du Christ, sous forme de vin, est plus compliquée et soulève des questions d’hygiène (boire avec le calice les uns après les autres). Il existe aussi la communion par « intinction », pour laquelle le prêtre trempe une partie de l'hostie dans le « précieux sang » et dépose aussitôt cette hostie sur la langue du communiant. La communion sous l'« espèce » (sous la forme, l'apparence) du vin est rétablie pour les fidèles dans certaines cérémonies à caractère particulièrement exceptionnel (mariage, confirmation, etc.).
Après la communion, le prêtre doit finir le vin consacré, et procéder à une purification des récipients vides pour en éliminer les traces de matière consacrée. S’il reste des hosties, elles peuvent être placées dans un ciboire recouvert enfermé dans le tabernacle. Excepté dans une petite boîte (la custode réalisée généralement dans un métal précieux) spéciale pour la communion des malades ou le Saint-Sacrement destiné à l’adoration, il est rigoureusement prohibé de faire sortir une hostie consacrée de l’église où elle se trouve. Si le prêtre ne peut placer les hosties consacrées dans le tabernacle, il faut qu’il les consomme (ou les fasse consommer à des fidèles).
Le sang des béliers servait de signe pour épargner les hébreux lors de la délivrance et de la sortie d'Égypte : « Quand l’Éternel traversera l’Égypte pour frapper et qu’il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l’Éternel passera par–dessus la porte et ne laissera pas le destructeur entrer dans vos maisons pour (vous) frapper. » (Exode 12:23).
Ce même sang permet la relation avec Dieu via le Christ : « C’est pourquoi Jésus aussi, pour sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. » (Hébreux 13:12)
On pourra rapprocher « hors de la porte » avec l'injonction de Dieu pour la Pâque : « Car les corps des animaux dont le sang a été offert pour les péchés dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur, sont brûlés hors du camp. C’est pourquoi Jésus aussi, pour sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc hors du camp pour aller à lui, en portant son opprobre. » (Hébreux 13:11-13)
Jésus et ses disciples (tous juifs) ont donc fêté cet événement tout en lui donnant un sens plus profond (pour les chrétiens), car assimilant la sortie d'Égypte à la délivrance définitive de la désobéissance à Dieu (une des significations du mot péché) : « Et leurs cadavres (resteront) sur la place de la grande ville, qui est « appelée dans un sens spirituel Sodome et Égypte », là même où leur Seigneur a été crucifié ». (Apocalypse, chapitre 11, verset 8)
L’Eucharistie est à la fois un sacrement et un sacrifice. Le « Discours du Pain de Vie » (Évangile selon Jean, 6, 30-40) indique la signification et l’importance de l’Eucharistie dans la vie chrétienne :
L’Eucharistie est à la fois un repas, commémorant la Sainte Cène du Jeudi Saint et anticipant le « banquet des noces de l’Agneau » promis dans le livre de l’Apocalypse — et, pour les catholiques, les orthodoxes, les églises anglicanes, et luthériennes, le mémorial ou l’actualisation de l’unique sacrifice du Christ, qui a offert son corps et versé son sang sur la croix.
Lisant les paroles de l'institution à la lumière du discours du pain de vie, les Églises catholiques et orthodoxes professent la présence réelle du Christ, en son corps et son sang, sous les apparences (« espèces ») du pain et du vin.
Cette doctrine générale se décline de façons différentes selon les confessions chrétiennes puisque les calvinistes affirment que Jésus est présent lors de la messe mais non dans l'Eucharistie elle-même.
La question de la présence « réelle » du corps et du sang du Christ est soulevée dès le Moyen Âge. Les réalistes, qui défendent cette idée (comme Paschase Radbert dans son De partu Virginis) se voient opposer les résistances des symbolistes (comme Ratramne de Corbie).
Le débat se durcit au XI siècle. Bérenger de Tours affirme, en se référant à saint Augustin, qu’une présence « intellectuelle » s’ajoute au pain et au vin sans se substituer à eux. Il trouve l’opposition de théologiens comme Lanfranc de Pavie (vers 1010-10**) et Hildebert de Lavardin (1056-1133) , qui défendent l’idée d’un changement de substance : la « transsubstantiation » telle qu’on l’appelle à partir du XII siècle.
Au IV concile de Latran (1215), la présence réelle est pour la première fois proclamée lors d'un concile, sous la forme du dogme de la transsubstantiation, en employant le terme aristotélicien de substance. Thomas d'Aquin précise le dogme dans sa Somme Théologique.
Au XIII siècle naît la fête du « Corps du Christ » ou « Saint-Sacrement ». L’office en est composé par Thomas d'Aquin, et alors seulement est généralisée la pratique d’élever l'hostie et le calice pour les montrer aux fidèles. Cette place croissante se traduit aussi dans les hérésies, par l’excès (hosties magiques) comme par la contestation (pétrobusiens, cathares, lollards, hussites).
Le concile de Trente a réaffirmé pour l’Église catholique le dogme de la transsubstantiation, en réaction contre les thèses protestantes qui étaient discutées à cette époque. Ce concile précise :
Au moment de la Réforme protestante, l’aspect sacrificiel de la messe a été rejeté par certains réformateurs. Le dogme a été contesté et la célébration dominicale a pris un sens plus ou moins différent dans les diverses confessions protestantes. D’autres, comme Laurentius Petri (Suède) et Thomas Cranmer (Angleterre) l’ont bien conservé et enseigné.
Les luthériens ont gardé l’essentiel de la liturgie catholique mais ont redéfini le dogme, parlant de consubstantiation (sous l’apparence du pain et du vin, il y a simultanément la réalité du corps du Christ et du pain, respectivement du sang du Christ et du vin).
À la suite de Zwingli notamment, les premiers réformés ont contesté plus radicalement la messe, l’eucharistie, n’y voyant qu’un geste symbolique ; dès lors, la lecture et l’explication de la Parole de Dieu (la Bible) prit une place beaucoup plus centrale dans la célébration dominicale. La « Sainte Cène » (du grec κοινός / koinos, « commun », d’où : repas pris en commun ou du latin cena, repas du soir) n’est pas célébrée tous les jours, ni même tous les dimanches.
Jean Calvin, pour sa part, et les Églises réformées et évangéliques qui le suivent, confessent dans le sacrement la présence réelle du Christ qui le préside, mais sur un monde spirituel (par l’action du Saint-Esprit) et non pas matériel. Les Églises réformées, de nos jours, tendent vers une célébration hebdomadaire de la Cène.
Les Églises héritières de la Réforme protestante affirment généralement l'historicité de leur position, s'appuyant sur Béranger de Tours ou Ratramne de Corbie.
Dans toutes les confessions chrétiennes, on perçoit mieux aujourd’hui le lien avec les traditions juives de reconnaissance envers les œuvres de Dieu, et particulièrement dans les bénédictions pendant le repas, notamment celle du chabbat (pain et vin). Cette origine commune et d'intenses discussions théologiques ont permis de remettre en perspective les pratiques de chacun. Un document essentiel fut publié en 1982, par la commission théologique du Conseil œcuménique des Églises (Foi et Constitution), à laquelle toutes les Églises et communautés chrétiennes participent ; le document s'intitule Baptême, Eucharistie, Ministère
Catholiques et orthodoxes partagent la même doctrine au sujet de l’Eucharistie et reconnaissent mutuellement la validité de sa célébration dans l’une et l’autre Église. Il y a des différences dans la liturgie (communion sous une ou sous deux espèces, etc.) et dans les formes de dévotion (processions du Saint-Sacrement : pratique courante dans le catholicisme, non dans l’orthodoxie), ainsi que dans le vocabulaire (les catholiques parlent plutôt de « sacrement », les orthodoxes de « mystère »). L’intercommunion est possible dans les cas de nécessité exprimés dans le canon 844 du Droit Canon de l’Église romaine.
De même chez les protestants, et malgré des divergences secondaires, les réformés et les luthériens sont, en Europe du moins, en pleine communion, et partagent sans problème l’Eucharistie et leurs pasteurs.
En revanche, le désaccord est profond entre les catholiques et orthodoxes d'une part, et les protestants d'autre part, et les termes utilisés n’ont pas toujours la même signification.
La question de la présence réelle (dans le sens où la célébration affecte la substance du pain et du vin) demeure un point d’achoppement majeur, avec des conséquences multiples qui rendent inconcevable pour l’Église catholique romaine l’intercommunion entre protestants d’une part et catholiques et orthodoxes de l’autre. Même si la recherche actuelle des théologiens permet d'envisager de nouvelles manières de rendre compte d'un mystère, on bute sur des difficultés quasi insurmontables en raison des formulations médiévales héritières de la métaphysique classique. Dans plusieurs pays, les divergences n'empêchent pas des actions communes, ainsi que des prières communes, sans célébration du sacrement de l'eucharistie. La semaine de l'unité en janvier permet chaque année des échanges de chaire entre communautés, des moments de prière en commun, et des rapprochements.
De plus, des divergences au sujet du sacerdoce (sacerdoce ministériel réservé aux hommes ou non, qui doivent être prêtres ordonnés ou non) et de l'organisation ecclésiastique (succession apostolique) élargissent le fossé sur la question de la présidence du sacrement.
Eucharistia. Encyclopédie de l’Eucharistie. Sous la dir. de Maurice BROUARD. Paris, Cerf, 2002.
Robert Cabié, L’Eucharistie. Paris 1983 (collection L’Église en prière 2).
Robert Cabié, L’Eucharistie. Paris 1983 (collection L’Église en prière 2).
Della Torre, Luigi (et al.), Théologie et pratique de la Concélébration. Tours: Maison Mame, 1967. N.B.: Trad. de La Concelebrazione, que les Edizioni Queriniana avait publié en italien.
Arnaud Join-Lambert, Guide pour comprendre la messe, 250 p. Paris, Mame 2002.
Josef Andreas Jungmann, Missarum Sollemnia. Explication génétique de la messe romaine. Trad. revue et mise à jour d’après la 3e éd. allemande. Paris 1952–1956 (collection Théologie 19-21).
Pierre Jounel, La messe hier et aujourd’hui. Paris 1986.
Ghislain Lafont, Eucharistie. Le repas et la parole. Paris 2001.
Enrico Mazza, L’Action eucharistique. Origine, développement, interprétation. Paris, Cerf, 1999 (collection Liturgie 10).
René Prophète, Mémoire, Sacrifice, Présence réelle, langages eucharistiques, 276p., Ed. Profac Lyon, 2000.
Max Thurian, Le Mystère de l’eucharistie. Une approche œcuménique. Paris 1981 (collection Foi chrétienne).
Maurice Vloberg, L’Eucharistie dans l’art, 2 vol, tome 1 ill. 142p., tome 2 ill. 317p., Ed. Arthaud, 1946.
圣餐是基督徒的重要礼仪,基督徒认为,圣餐的直接根据来自《新约圣经》,圣经中记载耶稣基督在被钉十字架上死的晚上,与十二门徒共进逾越节晚餐。
在基督教会创建之后,举办圣餐礼逐渐制度化。根据圣经的记载,哥林多教会在领圣餐时的态度不够严谨,使徒保罗立即加以纠正(《哥林多前书》第11章第17节至第34节参) 。
天主教将圣餐称为圣体圣事,为七件圣事之一,并相信无酵饼和葡萄酒在神父祝圣时化成基督的体血(神学术语中称之为「变体」,trans-substantiation)。基督新教徒一般不认同此观点。
哥林多前书 11:23 我当日传给你们的,原是从主领受的,就是主耶稣被卖的那一夜,拿起饼来, 11:24 祝谢了,就擘开,说:“这是我的身体,为你们舍的。你们应当如此行,为的是记念我。” 11:25 饭后,也照样拿起杯来,说:“这杯是用我的血所立的新约。你们每逢喝的时候,要如此行,为的是记念我。” 11:26 你们每逢吃这饼,喝这杯,是表明主的死,直等到他来。 11:27 所以,无论何人不按理吃主的饼、喝主的杯,就是干犯主的身、主的血了。 11:28 人应当自己省察,然后吃这饼、喝这杯。 11:29 因为人吃喝,若不分辨是主的身体,就是吃喝自己的罪了。
11:23 我当日传给你们的,原是从主领受的,就是主耶稣被卖的那一夜,拿起饼来,
11:24 祝谢了,就擘开,说:“这是我的身体,为你们舍的。你们应当如此行,为的是记念我。”
11:25 饭后,也照样拿起杯来,说:“这杯是用我的血所立的新约。你们每逢喝的时候,要如此行,为的是记念我。”
11:26 你们每逢吃这饼,喝这杯,是表明主的死,直等到他来。
11:27 所以,无论何人不按理吃主的饼、喝主的杯,就是干犯主的身、主的血了。
11:28 人应当自己省察,然后吃这饼、喝这杯。
11:29 因为人吃喝,若不分辨是主的身体,就是吃喝自己的罪了。
希伯来书 10:10 我们凭这旨意,靠耶稣基督只一次献上他的身体,就得以成圣。 10:11 凡祭司天天站着事奉 神,屡次献上一样的祭物,这祭物永不能除罪。 10:12 但基督献了一次永远的赎罪祭,就在 神的右边坐下了。 10:13 从此等候他仇敌成了他的脚凳。 10:14 因为他一次献祭,便叫那得以成圣的人永远完全。
10:10 我们凭这旨意,靠耶稣基督只一次献上他的身体,就得以成圣。
10:11 凡祭司天天站着事奉 神,屡次献上一样的祭物,这祭物永不能除罪。
10:12 但基督献了一次永远的赎罪祭,就在 神的右边坐下了。
10:13 从此等候他仇敌成了他的脚凳。
10:14 因为他一次献祭,便叫那得以成圣的人永远完全。
信义宗(路德会):用饼和酒,饼的材料不拘,不论是大麦,小麦或米做的,有酵的,无小酵的,甜的,咸的均可,或是刀切或手擘均无所谓;酒其分量,性质,颜色都可以。近来通用者大致是无酵薄饼,与葡萄酒。
改革宗(此宗派以慈运理和加尔文的神学为主,其中有长老会,浸信会及其他教派):一些改革宗派主张,用一般的饼和葡萄汁。
真耶稣教会用葡萄汁和无酵饼,葡萄汁要现挤,而饼的材料是单纯的面粉和水,也是要自己做的。
耶稣基督后期圣徒教会:用饼和清水,饼的材料没有限制。
手领:(获宗座认可的主教团地区) 信徒以十字座宝型,用手领受圣体,侍立在旁的司铎或执事或送圣体员说“基督圣体”,信徒回答“阿们”;
信徒以十字座宝型,用手领受圣体,侍立在旁的司铎或执事或送圣体员说“基督圣体”,信徒回答“阿们”;
口领: 神父(或送圣体员)将圣体(或先将圣体蘸圣血),放在信徒的舌头上,司铎或执事说“基督圣体”或“基督圣体圣血”,信徒回答“亚孟”。
神父(或送圣体员)将圣体(或先将圣体蘸圣血),放在信徒的舌头上,司铎或执事说“基督圣体”或“基督圣体圣血”,信徒回答“亚孟”。
普通信徒可以同领圣餐,受洗后的东正教小孩子也可以领受。
非东正教的基督徒、慕道者、教外人不能在仪式中领取。
配偶为非基督徒的东正教信徒亦不能领取。
《救赎圣事训令》:92.每位信友常有权利选择用口恭领圣体。在主教团获宗座认可准予手领圣体的地区,如领圣体者欲以手领方式领受,则必须为他送圣体。不过应格外留意的是,领圣体者应即时在送圣体员面前领下圣体,以免有人用手把圣体带走。假若有亵渎圣体的危险,则不应以手领方式分送圣体。
已经受过洗礼的天主教小孩,要先上初领圣体班,做修和圣事后才可以初领圣体,在此之前他们可以参与弥撒但不可领圣体,由神父为他们祝福。
犯重罪的信徒,要先办妥告解(修和)圣事才可领受圣体。
《天主教法典》844条3项规定,东正教徒如果自动请求,并有相称的准备,天主教**人员可以合法地为他们施行忏悔、圣体和病人傅油圣事,所以东正教徒是可以领受天主教的圣体的。这项规定也适用于其他教会的人士,但该教会的圣事情况,须依教宗的判断。
但是,若该位东正教徒原为天主教徒,即他的身分由天主教转往东正教,则不能在天主教内领受圣体圣事,因为他已清楚表达拒绝天主教信仰。
非天主教的新教徒(主要指改革宗)、慕道者、教外人不可领圣体。
当天已领过圣体的教友,可于同一天内,在他们所参与的另一次感恩祭中再领圣体。
在领受圣体前一小时不准吃固体或流质食物,但可喝清水及药物,称为圣体斋,老年人、病人及照𫖶其者,可以不守圣体斋。
所有已经过初领圣体的教友,每年必须至少领一次圣体。
领圣体一般在感恩祭之中,但信徒也可以在感恩祭之外要求领圣体,这需要有合理的理由并遵照有关的礼仪。
《天主教法典》844条2项规定:“如有需要,或有真实神益的要求,只要能避免错误和信仰无差别论的危险,天主教徒在实际找不到或难以找到天主教圣职人员的情形下,可合法地由非天主教的圣职人员领受忏悔、圣体和病人傅油圣事,但上述圣事须在该教会内有效。”
离婚再婚的教友及与离婚者结婚而尚未获教会解取前一段婚约及补礼的教友,不可领受圣体圣事
未得教会批准,而自行不在圣堂结婚的教友(即使只是一方是教友),在未补礼及未办妥有关手续时不可领受圣体圣事
要达到全面的共融,必要在信仰、体制(圣统制及教会生活)和圣事三方面相通。
虽然双方都有善意和努力去促进合一,作出贡献,但事实上,目前两个教会仍没有全面共融。
双方教会都认同在教会全面共融后,才可互领圣事,尤其圣体圣事作为共融合一的有效标记和体现。
曾规定未领坚振但已领洗的圣公会信徒不得领圣餐,但现在已废除。
允许其他宗派的基督徒在仪式中领圣餐。
非信徒不得领受
信义宗根据圣经原文指出在圣经的教义上合一并承认信仰一致的信徒,才能同参与圣餐。
非信徒不得领受,未接受洗礼不得领受。
允许不同宗派的基督徒来领圣餐,甚至举行联合圣餐礼。
持守圣餐礼,但只在特定节日,因其现在不为人施行水礼,宣誓礼代替.凡愿蒙恩者皆可凭信可以领圣餐。
非信徒不可领受。
不同观点的形成,主要是由于各教派主要人物,对于耶稣在设立圣餐时所讲的话有不同的注解。 例如耶稣说,“这是我的身体,这是我立约的血(《马太福音》第26章第26节至第28节参)”,又说“我的肉真是可吃的,我的血真是可喝的(《约翰福音》第6章第55节参)”,其中的“这是”和“真是”各有不同的解释。马丁路德和慈运理本一同致力改革,后来因对“这是”二字的观点不同而分道扬镖。 事实上,饼和酒经过祝谢后是难以考证出现了什么的变化,以下的各种说法都是各教派用对自宗派有利的圣经条文和神学来作支持,没有现实科学中的支持,是很难说中当中谁对谁错的,而仅仅是各教派观点之间的分歧。 东正教 东正教没有为圣餐礼下任何定论,他们相信耶稣亲临在圣餐中。东正教徒称这种仪式为称为“事奉圣礼”∕“神圣礼仪”神圣礼仪。在圣餐礼等仪式上,东正教不与其他基督宗派共融,并且认为,他们进行这些仪式的方式是由使徒传承下来的,是最纯正的。 变质说 天主教认为,圣餐礼进行时饼和酒会真实地变为基督的身体和血,基督再一次将自己献上。因此,参与者是在分领基督的身体。天主教会在特伦多大公会议上宣布:“借着饼与酒的被祝圣,饼的整个实体,被转变成为我主基督身体的实体;酒的整个实体,被转变成为祂宝血的实体。这种转变,天主教会恰当地、正确地称之为饼酒的实体转变。” 天主教徒称此为圣体圣事/感恩圣事/共融圣事。 合质论 从天主教的变质论演变而成。一些信义宗主张基督的身体和血液,真实存在饼酒中,凡参与者都能真实领受,但这却不是说饼酒的实质变化,而是说基督的体血在其元素**存,与饼酒之质合二为一。 临在说 由圣公会主张,他们相信基督实际临在于饼酒之中,称为真实的临在(Real presence),意思是当基督徒凭着信心来领受圣餐的时候,就实际地领受了基督的圣体及宝血。 十六世纪英国圣公宗神学之父Richard Hooker称领圣餐为「分享基督」(participation of Christ),圣公会信徒认为圣餐礼除了是教会群体纪念基督之外,也是把人与基督联合起来的途径,他们认为通过吃圣餐可以分享基督的生命。 圣礼性联合 信义宗认信教会根据新约圣经福音书及哥林多前书原文立论,亦主张基督的身体和血液,真实存在饼酒中,凡参与者都能真实领受,饼酒和基督的体血作圣礼性的联合。信义宗认为歌林多前书等书卷已清楚指出 : 我们所祝福的杯,岂不是同领基督的血么?我们所擘开的饼,岂不是同领基督的身体么? 象征说 慈运理及多半的改革宗的主张,认为举办圣餐,是为纪念耶稣,帮助人决定其意志,饼酒依然是饼酒,并没有耶稣和饼酒同在,那只是象征而已。因此,他们不经常举办圣餐,大多是一个月以次。 加尔文主义 加尔文的主张介于路德和慈运理之间,认为圣餐中的饼跟杯仍属物质,然而因为圣灵的光照,使信徒在领受圣餐时,既领受了物质上的饼与杯,同时也与设立饼与杯的基督链接。
↑ 当时以色列是以天黑为一天的开始,到第二次天黑之间为一天,所以为同一天的晚餐。用现代以0:00为一天开始,24:00为结束的观点来看,是前一天晚上。
eucharistique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel eucharistiques )