词序
更多
查询
词典释义:
prénom
时间: 2023-07-27 13:50:57
TEF/TCF
[prenɔ̃]

名字

词典释义
n. m
名字

常见用法
un prénom féminin/masculin一个女/男性的名字

近义、反义、派生词
助记:
pré前+nom名字

词根:
nom(m), onym 名字,名称

动词
prénommer
形容词
prénommé
近义词:
om de baptême,  petit nom,  nom
联想词
patronyme 姓,姓氏; nom 名字; diminutif 指小的; pseudonyme 用假名的,用名的,用笔名的; surnom 别名; pseudo 表示“虚假”的意思; prénommé 命名; personnage 人物,角色; naissance 诞生; garçon 男孩; avatar 身;
当代法汉科技词典

prénom m. 名

prénom de théatre 艺名

短语搭配

prénom de théatre艺名

Ce prénom sonne bien.这个名字叫起来很好听。

un prénom féminin, e女性名字

un prénom féminin/masculin一个女/男性的名字

décliner ses nom, prénom, titres et qualités说出其姓、名、头衔和身份

原声例句

C’est un joli prénom, Ingrid. Quelle est votre nationalité ?

这真是一个很好听的名字,Ingrid。您的国籍是什么?

[Reflets 走遍法国 第一册 视频版]

Il va donc falloir éviter de se faire tatouer le prénom de Gusto, ton crush du moment qui va te larguer pour partir élever des chèvres dans le Larzac.

所以要避免纹上Gusto的名字,你暗恋的人要甩掉你,去拉扎克养羊。

[Topito]

N’importe quoi c’est très beau, qui a rajouté ça dans le texte ! C'est très beau comme prénom OK. Bon on passe au point suivant.

这(wo)个(de)名字不管怎么说都很好听好吗,谁把它加到文案里的!名字叫这个可好听了好吗。好的我们直接快进到下一个吧。

[Topito]

C’est un joli prénom. Il est espagnol, n’est-ce pas?

这是个很好听的名字。是西班牙的吧,不是吗?

[Reflets 走遍法国 第一册 视频版]

C’est un joli prénom. Il est espagnol, n’est-ce pas?

这是个很好听的名字。是西班牙的吧,不是吗?

[Reflets 走遍法国 第一册(上)]

Prévost. Enfin... mon prénom, c'est Julie et mon nom, c'est Prévost.

反正… … 我的名字是Julie,我的姓是Prévost.

[Reflets 走遍法国 第一册 视频版]

Yolaine, tout le monde pense que c'est mon nom de famille, mais en fait c'est mon second prénom.

Yolaine,每个人都认为这是我的姓,但实际上是我的中间

[Une Fille, Un Style]

Y n'en a marre des Mylene, Ségolene, des Sylvie, Gwendoline, Eglantine… Marie-Chantal Là, encore une fois c'est une liste de prénoms assez bourgeois.

我受够了Mylene, Ségolene, des Sylvie, Gwendoline, Eglantine… Marie-Chantal。这还是资产阶级的名字列表。

[innerFrench]

Mais maintenant, ça a un peu changé, ils utilisent plutôt des prénoms qui sont rétro, on pourrait dire vintage.

但是现在,情况有多改变,资本家会更多地使用复古的名字,我们可以说是复古风的东西。

[innerFrench]

Voilà, ce genre de prénoms un peu rétro, c'est ça qui est populaire maintenant au sein de la bourgeoisie.

是的,这种有点复古的名字,现在在资产阶级中很受欢迎。

[innerFrench]

例句库

Quand le nom est assez explicite, on se contente soit du prénom, soit du patronyme.

如果是一个很明显的名字时,则要么用名,要么用姓。

En France le choix des prénoms est totalement libre depuis 1993.

自1993年以来,在法国就可以自由选择名字了。民政局的官员们不能拒绝登记任何一个名字。

Paphnuce : un prénom masculin, d’étymologie grecque epi qui signifie « sur » et aphônos qui signifie « qui n'a plus de voix ».

男用,源自希腊语epi意即“有关”和aphônos意即“那个再也没有声音的人”。

Villana : un prénom féminin, d’étymologie latine villanus qui signifie « habitant de la campagne ».

女用,源自拉丁语意即“乡村居民”。

Un ami ordinaire ne connait pas le prénom de vos parents.

普通朋友不知道你父母的名字

Wivine : un prénom féminin, d’étymologie germanique: wid qui signifie « forêt » et win qui signifie « ami ».

女用,源自日耳曼语wid意即“森林”和win意即“朋友”。

Sulpice : un prénom masculin, d’étymologie latine Sulpicius qui est « le patronyme d'une famille romaine illustre ».

男用,源自拉丁语即“古罗马一个著名家族的姓氏”。

Ce prénom sonne bien.

这个名字叫起来很好听。

Walburge : un prénom masculin, d’étymologie germanique wald qui signifie « qui gouverne » et burg qui signifie « forteresse ».

男用,源自日耳曼语wald意即“统治者”和burg意即“堡垒”。

Il connaît le prénom de chacun et peut dire quelle en est la mère.

他知道他所有孩子的名字并且也知道是哪个母亲生的。

Sébald : un prénom masculin, d’étymologie germanique sig qui signifie ? victoire ? et bald qui signifie ? hardi ?.

男用名,自日耳曼语sig意即“胜利”和bald意即“勇气”。

Aujourd'hui, alors que nous sommes à un repas de famille, chacun commence à dire d'où lui vient son prénom.

今天,在一个家庭聚餐中,每个人都说说自己名字的来由。

Fréquence : ce prénom est répandu. Il est plutôt bien attribué aujourd'hui.

该名字常见。

Josaphat : un prénom masculin, d’étymologie hébraïque. Ce prénom signifie « Dieu est juge ».

男用名,源自希伯来语意即“上帝是裁判”。

Euloge : un prénom masculin, d’étymologie grecque. Ce prénom signifie « celui qui parle bien ».

男用名,源自希腊语意即“很会说的人”。

Cette fille a un prénom masculin.

这个女孩儿有一个男性

Toutefois, le plus grand vivier de prénoms reste la Bible car avec la crise économique qui frappe le pays, les gens se sont réfugiés dans la religion.

然而,由于经济危机沉重打击了国家,人们都躲在宗教中寻求帮助,于是用的最多的名字都来自《圣经》。

Dans de nombreux pays de langue anglaise, dans les pays nordiques et slaves, le mille-feuille et les recettes locales de même nature portent un nom faisant référence au prénom Napoléon.

该命名似乎和法语形容词“那不勒斯的”有关联,那不勒斯曾是千层酥的诞生地之一。

Guérin ou Warren : un prénom masculin, fêté aussi le 27 août, d’étymologie germanique waran qui signifie « protéger ».

rin或Warren :男用,8月27日也是这个名字的节日,源自日耳曼语waran意即“保护”。

Gulian et ses dérivés bretons : Gulien, Gulcien, etc. : un prénom masculin. Ce prénom vient d'un saint Breton – Saint Gulian.

Gulian 和它的布列塔尼语变体Gulien, Gulcien,等:男用名。这个名字来自布列塔尼的一位神-圣吉利安。

法语百科

Le prénom est un nom personnel qui précède généralement le patronyme ou le nom de famille. Il est utilisé pour désigner une personne de façon unique, par opposition au nom de famille qui est partagé et hérité. Dans certaines cultures, il n’y pas de prénom mais un ou plusieurs postnoms. Inversement, certains peuples comme les javanais n'ont qu'un prénom seul pour les désigner

Son caractère moderne

Dans les petit groupes humains, seul un « nom » suffit, car les personnes n'utilisent généralement qu'un seul terme pour désigner leur identité. Les noms de famille, patronymes, surnoms et postnoms n'apparaissent que lorsqu'un besoin de différenciation émerge, dû à une hausse de la démographie par exemple, qui ne permet plus de différencier les individus par leur seul prénom.

En France, on en retrouve les premières traces écrites au XII siècle. Jusqu'à la fin du moyen âge, le nom de personne ou nom de baptême (le plus souvent celui d'un des saints du jour de sa naissance) est donc le nom principal de toute identité. Il dérive, pour l'Europe latine, du cognomen romain. Il est accompagné (généralement suivi), afin de distinguer les différentes personnes portant le même prénom, de différents noms déterminants : nom d'origine géographique, de résidence (du chêne, l'angevin…), de filiation (patronyme : Martin, Jean…, de parentalité, de métier (le marchand, boucher)…, ou surnom - souvent une singularité liée au physique ou au caractère (sobriquets comme le grand, le bon, joly ou encore Martineau, le petit Martin). Aussi a-t-on, durant les derniers siècles du Moyen Âge en Europe, plus tard ailleurs (dans les pays arabes par exemple), au moment de fixer pour chacun un nom de famille, choisi ces déterminants. L'un d'eux devient nom de famille et acquiert, dans l'identité, une place prépondérante. Le nom de personne n'est plus alors qu'un « pré-nom », ce n'est plus lui qui sert d'entrée dans les dictionnaires bien qu'il précède le nom de famille dans le temps (c'est le nom de l'enfance), dans la graphie et dans l'usage oral, d'ailleurs étymologiquement, prénom signifie avant le nom (pré-, de l’adverbe et préfixe latin prae, « devant, avant »).

Il reste quelques traces de l'ancienne prépondérance du nom de personne. Quand les Russes (cf. usage du prénom en Russe) veulent être particulièrement polis et respectueux, ils s'adressent à une personne par son nom (le prénom) suivi de son patronyme (prénom de son père) et en omettant le nom de famille (Aleksandr Isaïevitch pour Alexandre Soljenitsyne). Quand les maîtres arabes établissent la liste de leurs élèves, ils rangent les noms par ordre alphabétique des prénoms, estimant secondaire le nom de famille. Bien que vivant au XVII siècle, le peintre Rembrandt van Rijn n'est connu que par un nom de personne qui ne précède rien. De même les papes, les évêques et les monarques sont connus par un nom de personne accompagné d'un numéro d'ordre ou (et) d'un déterminant géographique (Benoît XVI, François I, Louis XIV, Anne d'Autriche)…

Pour tous les noms antérieurs au XV siècle, c'est un anachronisme et une erreur lexicographique de parler de prénom : dans Jean Chrysostome, Jean est un nom de personne assorti d'un surnom comme déterminant.

Son choix dans le monde

Dans la plupart des langues indo-européennes, le prénom précède le nom de famille dans la manière de désigner les personnes.

À sa naissance (et/ou à son baptême), généralement, chaque personne se voit attribuer un ou plusieurs prénoms, dont un seul (qui peut être double) sera utilisé par la suite : le prénom usuel. Mais dans nombre de cultures, notamment en Asie et en Afrique, le prénom n'est traditionnellement attribué que plusieurs jours (ou plusieurs semaines) après la naissance.

Dans certaines langues (par exemple en vietnamien, en chinois ou en coréen), le nom de famille précède le prénom (simple ou composé). De même, en hongrois ou en japonais ; mais, pour éviter les malentendus et pour se conformer aux usages occidentaux, les Hongrois et les Japonais tendent à inverser l'usage traditionnel, lors d'échanges internationaux.

En France, comme dans beaucoup de sociétés occidentales, le choix du/des prénom(s) donne souvent lieu pour les parents à une intense réflexion. De nombreux livres ont été publiés ces dernières années à ce sujet. On observe des phénomènes de mode. Plus particulièrement en France, de nos jours, après une vague des prénoms américains apparus dès les années 1970/1980 et issus des séries télévisées américaines (Anthony, Gregory, Michael/Mickaël ou en encore Ste[e]ve), on observe au cours des années 2000 un retour aux prénoms des grands-parents ou aux prénoms courts (Léa, Théo, Jules...).

Cette inspiration donnée par les séries ou les films américains ou autres n'affecte pas tous les pays : parmi les plus résistants aux influences étrangères, en Europe, la Norvège, l'Islande et la Finlande figurent en bonne place, les deux premiers piochant dans un fonds extrêmement fourni, qui doit non seulement à l'énorme répertoire norrois, mais aussi aux influences d'autres peuples germaniques et des Gaëliques, essentiellement irlandais, entre le IX et le XIV de notre ère. En outre, la conscience de la signification du prénom de son enfant est inégale selon les cultures et les aires linguistiques. On remarque, au moins dans les pays francophones et anglophones, que le choix du prénom tient plus souvent à sa consonance ou à la mode, comme dit plus haut, qu'à son sens : nombreux sont les exemples comme Mélanie — du grec μέλαινα : « noire (de chevelure) » —, porté par une jeune fille blonde, qui aurait tout aussi bien pu se nommer Terry (de Theodoric, prénom masculin signifiant « protecteur de la tribu »)... À l'inverse, un Slave sait que son nouveau-né Володя — Volodya, (ou Volya, Volusya etc.), diminutifs de Володимир (Volodymyr), auquel correspondent le russe Владимир (Vladimir) ou le polonais Waldemar — aura les qualités d'un « prince régnant par la paix », un Caucasien espère bien que son jeune Звияд (Zviad, du géorgien ზვიად) sera à la hauteur de l'« orgueil » que l'on a de l'avoir mis au monde, la toute frêle كنزة (Kenza) sera forcément un « trésor », et le petit Lakhota Mato Sapha maˈto ˈsapˣa souhaite bien avoir l'intelligence et la force de l'« ours noir ».

La tradition sápmi (saami) se contente originellement du prénom. L'indication de la filiation est relativement récente, essentiellement pour des raisons administratives. Il en va de même pour les populations turques et altaïques, amérindiennes et bien d'autres.

En dehors de l'Europe, certains choix peuvent étonner les Occidentaux : cela n'a rien d'extraordinaire de « numéroter » son enfant, comme en Chine, au Viêt Nam ou ailleurs. Par exemple, le prénom Samba, fréquent en Afrique de l'ouest, signifie en pulaar « Deuxième [fils] ». Ceci se retrouve parfois dans les prénoms occidentaux, mais la notion de numération n'est plus présente dans la conscience générale, même s'il en reste des traces dans certains prénoms d'origine latine ; ainsi : Quentin, le cinquième, Sixte, le sixième, Septime, le septième ou Octave, le huitième.

Certaines dénominations peuvent surprendre, comme Benjamin (de l'hébreu בנימין, benyamīn), le « Fils du Sud, ou de la droite (côté favorable) ». Une femme chinoise peut se nommer de façon en apparence banale, comme 瓶子 (Pīnyīn píngzi), une « (petite) bouteille », mais la connaissance de la culture concernée empêchera de sous-estimer la valeur de tels prénoms.

Dans les deux cas, ceci n'empêche pas les parents de faire appel à des termes aux significations plus élogieuses ou poétiques, comme c'est souvent le cas partout : Գոհար (Gohar : émeraude, féminin en arménien, provenant du farsi گوهر — plutôt réservé à des femmes dans les langues iraniennes) ; ainsi, l'un des plus courants, en Chine comme ailleurs : 花 (Pīnyīn huā, « fleur », seul ou en composition), მზექალა (Mzekala : fille du soleil, en géorgien), Алмаз ou Алмас (Almaz ou Almas — prénom féminin dans certaines langues, masculin dans d'autres), omniprésents en Asie centrale et dans le Caucase, de l'arabe ألماس, signifiant « diamant », et bien d'autres encore.

Au Viêt Nam, il est courant d'adjoindre au nom de famille (họ) et au prénom (tên) un nom intercalaire définissant le sexe de l'enfant : Thị pour une fille et Văn pour un garçon, entre autres possibilités.

Dans certains pays, notamment en Asie, le prénom change au cours de la vie. Ainsi, en Corée, les nouveau-nés se voient attribuer un « prénom de lait » à la naissance. Puis un autre, le prénom scolaire, vers l'âge de 6-7 ans, lors de leur entrée à l'école. Un troisième prénom, qui sera cette fois conservé jusqu'à la fin de leur vie, est enfin choisi pour leur vie adulte, souvent lors du mariage.

Au Rwanda, les enfants, à leur naissance, sont simplement appelés « le garçon » ou « la fille », et on attend qu'ils aient grandi un peu pour voir quel est le prénom qui va leur correspondre le mieux. De même en Grèce, un enfant non baptisé sera appelé μπέμπης/μπέμπα (du français «bébé») jusqu'à son baptême, qui peut être célébré quelques années après sa naissance, l'extrême limite étant la scolarisation de l'enfant (5-6 ans).

En France, une même personne peut, lors de sa déclaration de naissance à l'état civil, se voir attribuer plusieurs prénoms (il n'est pas rare qu'une personne porte un ensemble de cinq ou six prénoms). L'usage variera alors beaucoup selon les traditions familiales. Ainsi, dans certaines familles catholiques, le prénom Marie sera systématiquement choisi pour premier ou deuxième prénom, même pour un garçon, en hommage à la Vierge Marie. Le prénom du grand-père et de la grand-mère, ainsi que ceux du parrain et de la marraine, sont aussi fréquemment inclus dans la liste des prénoms. Dans la vie courante, seul le prénom d'usage, en général le premier de la liste, sera normalement employé.

Législation

France

La loi du 11 germinal An XI (2 avril 1803) régulait légalement le choix des prénoms. Les prénoms acceptés par l’État Civil étaient ceux qui figuraient dans les différents calendriers mais aussi ceux des personnages de l'Histoire ancienne

« À compter de la publication de la présente loi, les noms en usage dans les différents calendriers, et ceux des personnages connus dans l’histoire ancienne pourront seuls être reçus, comme prénoms, sur les registres destinés à constater la naissance des enfants ; et il est interdit aux officiers publics d’en admettre aucun autre dans leurs actes. »

 Article 1, Loi du 11 Germinal an XI

.

L'instruction ministérielle du 12 avril 1966 (Journal officiel du 3 mai 1966) fut une première étape dans la libéralisation du prénom. En effet, celle-ci avait pour objectif d'élargir les possibilités en prônant une interprétation libérale de la Loi du 11 Germinal An XI, tout en interdisant les « prénoms de pure fantaisie ou aux vocables qui, en raison de leur nature, de leur sens ou de leur forme, ne peuvent normalement constituer des prénoms : noms de famille, de choses, d’animaux ou de qualités, vocables utilisés comme noms ou prénoms de théâtre ou pseudonymes, vocables constituant une onomatopée ou un rappel de faits politiques. » Cependant, la loi n'a pas été modifié et la circulaire ne s'impose nullement aux juridictions

Avec cette instruction ministérielle la liste des prénoms répondant aux caractéristiques suivants peuvent être acceptés par les officiers de l'État Civil, sous réserve d'une justification appropriée :

certains prénoms tirés de la mythologie (tels : Achille, Diane, Hercule, etc.) ;

certains prénoms propres à des idiomes locaux du territoire national (basques, bretons, provençaux, etc.) ;

certains prénoms étrangers (tels : Ivan, Nadine, Manfred, James, etc.) ;

certains prénoms qui correspondent à des vocables pourvus d’un sens précis (tels : Olive, Violette, etc.) ou même à d’anciens noms de famille (tels : Gonzague, Régis, Xavier, Chantal, etc.) ; les prénoms composés, à condition qu’ils ne comportent pas plus de deux vocables simples (tels : Jean-Pierre, Marie-France, mais non par exemple : Jean-Paul-Yves, qui accolerait trois prénoms).

Les officiers de l’État Civil peuvent également accepter les prénoms suivant mais avec une certaine prudence :

certains diminutifs (tels : « Ginette » pour Geneviève, « Annie » pour Anne, ou même « Line », qui est tiré des prénoms féminins présentant cette désinence) ;

certaines contractions de prénoms doubles (tels : « Marianne » pour Marie-Anne, « Marlène » ou « Milène » pour Marie-Hélène, « Maïté » pour Marie-Thérèse, « Sylvianne » pour Sylvie-Anne, etc.) ;

certaines variations d’orthographe (par exemple Michèle ou Michelle, Henri ou Henry, Ghislaine ou Guislaine, Madeleine ou Magdeleine, etc.).

En 1981, une seconde étape est marqué dans la libéralisation du choix du prénom. L'arrêt du 10 juin 1981 de la Cour de cassation énonce que « les parents peuvent notamment choisir comme prénom, sous la réserve générale que dans l’intérêt de l’enfant ils ne soient jugés ridicules, les noms en usage dans les différents calendriers et, alors qu’il n’existe aucune liste officielle des prénoms autorisés, il n’y a pas lieu d’exiger que le calendrier invoqué émane d’une autorité officielle». L'officier de l'État Civil peut directement refuser un prénom si celui-ci n'est pas conforme à la règle de bienséance. On note notamment que 58 prénoms furent refusés en 1991 et ** en 1992.

Enfin, depuis la loi du 8 janvier 1993, plus aucune contrainte ne régule le choix du prénom par les parents, même si le prénom choisi ne doit pas remettre en cause l'intérêt de l'enfant. L'officier de l'État Civil ne dispose plus du pouvoir d'appréciation sur la recevabilité des prénoms cependant il a toutefois la possibilité d'informer le Procureur de la République s'il lui semble que le prénom porte atteinte aux intérêts de l'enfant.

On relève aujourd'hui quelques refus chaque année comme ce fut le cas à la Mairie de L'Isle-Adam en 2009. Un couple avait déclaré à la Mairie de L'Isle-Adam leur enfant qu'ils souhaitaient prénommer Titeuf. L'officier de l'État Civil a prévenu le Procureur de la République et a fait assigner les parents devant le juge aux affaires familiales de Pontoise qui a ensuite ordonné la suppression du prénom Titeuf de l’acte de naissance. Le juge a donc remplacé Titeuf par son deuxième prénom. Pour leur défense, les parents se sont défendus par le fait qu'il existe déjà d'autre Titeuf en France. La liberté du choix du prénom dépend ainsi du zèle des officiers de l'État Civil qui agissent selon l'ordre éthique.

Nouvelle-Zélande

Le Department of internal affairs (Intérieur) néo-zélandais a publié une liste des prénoms rejetés par les officiers d'état civil, notamment « LUCIFER, V8, Anal, Christ ». Selon Ross McPherson, responsable des questions d'état civil, les demandes rejetées comportaient parfois uniquement des chiffres, une seule lettre ou des signes de ponctuation.

Suède

La loi suédoise prévoit que les parents, avant de donner un prénom à leur enfant, doivent soumettre celui-ci aux autorités pour approbation. Datant de 1982, cette loi permettait de restreindre l'usage des noms nobles aux familles nobles.

Le prénom-masque

Une particularité intéressante du vrai (pré)nom d'un Diné (peuple Navajos) est le mystère qui l'entoure : d'une part, l'enfant n'a guère besoin d'être nommé dans le cadre familial, les termes désignant les liens de parenté sont utilisés à la place du nom. Même s'il est attribué quelque temps après la naissance, le ʼájiʼ (nom de guerre) est employé le moins souvent possible, afin de ne pas le déposséder de son pouvoir protecteur ; par ailleurs, traditionnellement, il n'est jamais prononcé devant une personne étrangère à la famille. Spécialiste des Diné, Marie-Claude Feltes-Strigler écrit : « Le nom d'une personne est son bien secret […]. Si une tierce personne l'a en sa possession, le nom n'est plus fiable et peut même se retourner contre son propriétaire. » Un Diné verra son ʼájiʼ masqué par les divers surnoms qu'il recevra sa vie durant et ceux que l'État civil lui attribue. Sans compter que dans le passé, il n'était pas rare qu'un même individu donne, à sa guise, divers faux noms à ses interlocuteurs, soit pour déjouer le fichage des services de recensement, soit pour dérouter ses interlocuteurs mexicains, puis américains.

Il existe en Mongolie une pratique similaire et bien vivante, surtout hors des agglomérations, qui consiste à malnommer son enfant, de façon à dissuader les esprits malfaisants de lui nuire ou de l'enlever : un petit garçon peut très bien se nommer Мүү-охин (ˈmyːoxᵊn, « vilaine fille »), voire Тэрбиш (ˈtɛrbɨʃ, « ce n'est pas lui »).

Usage social

Le prénom est très important dans la plupart des cultures dites occidentales. Il permet de se reconnaître comme entité à part entière et de distinguer la parenté de la hiérarchie.

Le rapport amical rend l'utilisation du prénom très importante, signe d'appartenance à un même groupe. Un surnom permet souvent de raffermir l'identité du groupe, car seules quelques personnes (même dans le groupe) connaissent la provenance de ce surnom. On observe cependant fréquemment, dans les bandes d'amis (peu importe l'âge), une ou deux personnes dont l'interpellation se fait par le nom de famille. En général, ces personnes soit ont beaucoup d'influence sur les autres, soit sont moins appréciées et servent de bouc émissaire.

Dans plusieurs institutions (bureau, coalition de médecins, certaines universités), le nom de famille désigne la personne en puissance hiérarchique, souvent appuyée par un titre comme Professeur (enseignement), Maître (droit), Monsieur (politesse) qui remplacent ainsi le prénom, alors signe de vie privée ou de non-formalisme. Par contre, plusieurs entreprises se débarrassent aujourd'hui de ces signes de respects devenus étouffants pour rendre les rapports à l'autorité plus conviviaux, ce qui peut, parfois, n'induire qu'une forme d'hypocrisie moins visible.

Aussi, un moyen de ramener à l'ordre un individu peut se faire en nommant son nom complet, puisque celui-ci inclut l'identité personnelle et la position familiale de ce même individu.

Dans le nom complet d'une personne, le ou les prénoms peuvent-être abrégés par une initiale ou le digramme initial, F. Chopin, Th. A. Anderson.

L'usage du prénom peut remplacer le tutoiement, lorsqu'il n'est pas possible (langue anglaise), ou qu'il serait inapproprié, par exemple pour des raisons de convenance. Il introduit ainsi un niveau supplémentaire de distance ou de respect :

Vouvoiement à la troisième personne,

Vouvoiement et titre ou grade,

Vouvoiement et prénom,

Tutoiement.

Les prénoms d'état civil sont obligatoirement indiqués dans l'ordre sur les documents officiels mais il est possible de faire souligner l'un de ses prénoms secondaires pour en faire usage prioritairement sur le prénom principal.

Dans le temps, les prénoms donnés aux nouveau-nés étaient fréquemment ceux des parents ou grands-parents. Pour différencier les personnes, un prénom secondaire était alors utilisé prioritairement, ce qui rend plus ardues les recherches en généalogie. Exemple : DURAND Marie (Anne, Isabelle) aura une gravure "Anne DURAND" sur sa tombe alors qu'à l'état-civil, elle aura été enregistrée au nom de "Marie DURAND".

Ésotérisme

Le prénom, dans la numérologie et l'étymologie populaire, est vu par certains mouvements spiritualistes comme un moyen de connaître la personnalité affective de l'individu, qui serait « formé » à partir de son prénom ou influencé par sa consonance.

Ainsi, il existe des marque-pages, des affichettes, des bijoux montrant la signification d'un prénom, les tendances affectives qu'il apporte, et même la vibration (expression remplaçant le mot « couleur ») liée au destin du porteur de ce même prénom.

Statistiques

En France, l'Insee publie une base de données de plus de 20 000 prénoms avec leur répartition géographique et des statistiques sur près de 80 ans. En Belgique, l'INS prépare (en septembre 2006) un portail similaire. L'Office fédéral de la statistique suisse publie un palmarès qui ne se limite pas à la seule Confédération. Pour ce qui est du Canada, Statistiques Canada met à la disposition du public des documents sur le sujet — le plus simple étant de s'adresser aux bibliothèques.

中文百科

在人名系统中,名,或称名字,为一个人专属的名称,通常会与家族姓名,组成一个人的全名。名字指明了一个特定的人,也将他同和他有相同家族姓氏的群体中的其他人作出区别。在各个不同文化圈中,拥有自己不同的命名系统。

汉名

GND: 4063994-0

NKC: ph139209

法法词典

prénom nom commun - masculin ( prénoms )

  • 1. nom particulier qui, joint au patronyme, permet d'identifier une personne au sein d'une même famille

    un prénom de fille • prénom usuel

se faire un prénom locution verbale

  • 1. se distinguer du nom célèbre de l'un de ses parents en acquérant la célébrité ou la reconnaissance (dans un domaine particulier)

    il est difficile de se faire un prénom quand on est le fils du plus grand acteur du siècle

相关推荐

monocristal n. m 单

plisser v. t. 1. 做出褶, 打褶, 打裥:2. 弄, 使起纹, 使起:3. 使起波伏褶v. i. 1. 有褶, 有纹, 有波状褶:2. [罕]起se plisser v. pr. 有褶, 起常见用法

téléacheteur téléacheteur, sen. 电视

indemne a. 1[法]未受失的, 得到赔偿的2丝毫的, 未受伤害的:常见用法

aquilon 朔风,劲风

sectateur sectateur, tricen. m <旧>宗派信徒, 学派信徒

finir 结束,完成

cape n. f. 1斗篷, 披风2包雪茄的最外层烟叶3圆顶礼帽[也称chapeau melon]常见用法

signer v. t. 1. , 在…名: 2. 加以印记:3. [古](督徒)划十字祝福4. 笨拙地仿效; 滑稽地学样:5. 假装, 装作, 装出se signer v. pr. (督徒)划十字常见用法

causerie n.f.1. 交, 闲 2. 漫, 座