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词典释义:
herbivore
时间: 2023-08-23 16:42:27
专八
[εrbivɔr]

植食性的(动物)

词典释义
a.
草食性的,食草的
animal herbivore食草动物

n.m.
食草动物,食草兽
Le cheval, le bœuf, le mouton, l'éléphant sont des herbivores.马、牛、羊、象是食草动物。

近义、反义、派生词
名词变化:herbage, herbicide, herbier, herborisation, herboriste, herboristerie
动词变化:herboriser
形容词变化:herbeux, herbeuse, herbicide, herbu, herbue
反义词:
carnassier
联想词
carnivore 食肉动物; mammifère 哺乳动物; prédateur 捕食性的,食肉; animal 动物; végétarien 素食者,吃素者,素食主义者; dinosaure ; félin 动物; insecte 昆虫; lézard 蜥蜴,壁; zèbre 斑马; fossile 化石的;
当代法汉科技词典

herbivore adj. 草食的, 植食性的

herbivores m. pl. 草食动物, 食草动物

短语搭配

animal herbivore食草动物

Le cheval, le bœuf, le mouton, l'éléphant sont des herbivores.马、牛、羊、象是食草动物。

原声例句

« Au contraire ! » , ripostent les autres, grâce à son flair et sa vue hors pair, ses pattes avant légères, ses pattes arrière musclées et sa queue-balancier… T. Rex courait et chassait d'agiles herbivores, comme les edmontosaures.

“恰恰相反!”,另一些人反驳了以上观点,正是因为他拥有无与伦比的嗅觉和视力、轻盈的前腿、肌肉发达的后腿以及维持平衡的尾巴… … 霸王龙可以奔跑并追捕敏捷的食草动物,比如食草龙。

[un jour une question 每日一问]

Le crocodile du nil est connu pour chasser de gros herbivores, comme les genoux ou les zèbres.

尼罗河的鳄鱼因捕捉大型食草动物如斑马而出名。

[动物世界]

Je te donne une définition et tu dois trouver le mot : " nom des mammifères qui mangent exclusivement des végétaux." Herbivore!

我给出定义,你要找到对应的单词:只吃植物的哺乳动物。食草动物!

[基础法语小知识]

Alors on connaissait déjà les herbivores hein, qui ne mangent que de l'herbe, les carnivores qui mangent de la viande, eh bien les «locavores» se préoccupent, quant à eux, de l'origine géographique de leurs aliments.

我们已经知道" 植食者" 是那些只吃草的人。" 肉食者" 是那些吃肉的热,那" 本地食材主义者" 关心的是他们的事物的来源地。

[Compréhension orale 4]

Une technique astucieuse pour repousser les herbivores et les granivores.

这是一种击退食草动物和食谷粒动物的巧妙手段。

[Jamy爷爷的科普时间]

C'est un gros handicap pour un herbivore.

这对食草动物来说是一个很大的障碍。

[Jamy爷爷的科普时间]

Voici le le Top 5 des plus dinosaures herbivores ayant vécu sur la terre!

以下是地球上生活过的最爱吃草的5种恐龙!

[Vraiment Top]

C'est le seul herbivore de notre palmarès.

它是我们名单上唯一的食草动物

[Vraiment Top]

En l'absence de prédateurs, les herbivores comme lui grandissent rapidement, car ils se font moins attaquer.

在没有捕食者的情况下,像这种草食动物生长迅速,因为它们不太可能受到攻击。

[Vraiment Top]

Et n’allez pas me dire que les boeufs et les moutons c’est herbivore, ça n’a vraiment rien à voir, d’ailleurs celui là, là, il m’a regardé bizarre.

而且不要告诉我牛和羊是食草动物,这真的与此无关,此外,那个人看我的眼神很奇怪。

[Topito]

例句库

Cette route pourrait causer un désastre environnemental en entravant la migration des grands herbivores.

这条公路一旦开工建造,会影响到食草动物的迁徙,这将对整个国家公园的生态造成破坏。

500 acres près de la pêche, qui sont facilement accessibles, une variété de produits de l'élevage de poissons, tels que la carpe herbivore, la carpe noire, la carpe, la carpe, le poisson-chat.

本渔场近500亩,交通便利,养殖各种鱼类产品,如草鱼,青鱼,鲤鱼,鲫鱼,鲶鱼。

Herbivore autruche en Afrique et principalement de maintien de coûts bas, le taux élevé de la production de viande, les bovins de plus de 10 fois, loin devant dans le bétail et la volaille.

非洲黑驼鸟以草食为主,饲养成本低,产肉率高,为牛的10倍以上,在畜禽中遥遥领先。

Sa mobilité permet l'exploitation saisonnière de ressources, qui ne suffisent pas à faire vivre pendant toute l'année les populations humaines et herbivores.

游牧生活流动不定,因此可以季节性地利用不足以终年养活人和食草动物的各种资源。

Pour ce qui était des écosystèmes terrestres, on avait une confirmation supplémentaire du fait qu'une augmentation de l'exposition aux UV-B avait pour effet de réduire la consommation des herbivores et pourrait entraîner une plus grande tolérance des végétaux au stress.

关于陆界生态系统问题,现已进一步确认,紫外线-B照射可抑制草本植物的生长,而且可增加植物抗压力的能力。

法语百科

Un herbivore est, dans le domaine de la zoologie, un animal (mammifère, insecte, poisson, etc. ) qui se nourrit exclusivement ou presque de plantes vivantes et non de chair, d'excréments, de champignons ou nécromasse. On peut donc dire que ces animaux sont des hétérotrophes ayant pour source principale de leur alimentation des organismes autotrophes. Le plus grand herbivore terrestre est la girafe, le plus lourd est l'éléphant.

L'écologie distingue les herbivores stricts des herbivores occasionnels.

Le rendement énergétique lié à l'absorption de nourriture est environ deux fois plus élevé chez les espèces carnivores, si bien que certains herbivores améliorent ce rendement par rumination ou cæcotrophie.

Dans le passé, et notamment au Jurassique, de très grands dinosaures herbivores ont existé.

Faon et sa mère

Certains herbivores consomment volontiers les feuillages de diverses essences, mais les arbres ainsi « attaqués » peuvent se défendre en produisant des tanins amers qui rendent leurs feuillages moins appétents
Certains herbivores consomment volontiers les feuillages de diverses essences, mais les arbres ainsi « attaqués » peuvent se défendre en produisant des tanins amers qui rendent leurs feuillages moins appétents

Les pucerons sont des suceurs de sève et non des mangeurs de feuilles, mais on les dit herbivores bien que le terme exact soit opophage

Escargots et limaces sont de petits herbivores qui occupent une place importante dans le réseau trophique. Ils limitent la croissance de certains végétaux et servent de nourriture à de nombreux animaux (oiseaux notamment)

le Lamantin est un mammifère herbivore se nourrissant exclusivement de plantes aquatiques (50 kg par nuit environ), jouant ainsi un rôle écologique important pour la pénétration de la lumière dans l'eau

Herbivorie

L’herbivorie étant la condition d’un animal se nourrissant de plantes ; elle correspond aussi à la consommation plus ou moins saisonnière d'une certaines biomasse végétale.

Des interactions durables et complexes sont entretenues par herbivores d'une part avec les végétaux dont ils dépendent et d'autre part avec les carnivores qui les chassent. L'herbivorie peut aussi être influencée par des facteurs climatiques et abiotiques (disponibilité en oligoéléments pour les plantes, ou présence naturelle ou anthropique de toxiques inhibant la croissance des plantes. Des variations de température et d’humidité défavorables peuvent fixer une capacité limite de sorte que les herbivores n’atteindront pas le nombre d’individus pouvant épuiser la végétation. La compétition intraspécifique et les relations interspécifiques peuvent limiter la densité d’herbivores. Plusieurs biomes sont plus concernés par l'herbivorie, qui se développe principalement là où l’écosystème est dominé par des herbacées ayant une faible hauteur comme dans les grandes prairies et savanes d'Afrique. Dans des biomes comme la toundra, des changements cycliques influent sur la pression d'herbivorie. Elle peut également prendre place de façon irrégulière dans les forêts et forêts arbustives. Ces irrégularités sont dues à des incendies de forêt, à des modifications de la pression des carnivores et/ou de la chaîne alimentaire venant de l’introduction, du retrait ou de l’état d’inertie des espèces végétales dominantes.

La plaine du Serengeti d’Afrique contient la plus grande diversité et biomasse de grands herbivores. Cet endroit est régi par le cycle des saisons (succession de saisons sèches et humides) qui modulent la croissance des plantes. Les herbivores étant dépendants des végétaux pour se nourrir, ils migrent cycliquement en lien avec ces fluctuations.

Certaines plantes se protègent d'une pression excessive d'herbivorie en produisant des d'épines et/ou des tanins amers. Une équipe internationale de biologistes a récemment montré que les grands carnivores, là et quand ils sont abondants « rendent les communautés d'arbres de la savane moins épineuse ».

Définition à nuancer

Dans le milieu naturel, presque tous les herbivores mangent en fait aussi - volontairement ou non - de la matière animale, sous forme d'œufs et de petits animaux (limaces, escargots et, entre autres insectes, pucerons), ainsi que des champignons, voire des quantités significatives de terre.

De plus, de nombreux animaux ne sont herbivores qu'à certaines saisons (la mésange) ou à un seul stade de leur vie, généralement celui de larve ; Par exemple, les chenilles défoliatrices donnent naissance à des papillons pollinisateurs se nourrissant de pollen et de nectar ; chez les amphibiens, la larve est souvent herbivore (bien que susceptible de manger des bactéries et des cadavres animaux quand le végétal manque)

Remarque : certaines fourmis sont "défoliatrices", mais ne consomment que les champignons qu'elles cultivent sur les feuilles coupées ramenées dans la fourmilière. Elles ne sont pas herbivores.

Coévolution

La relation herbivore-plante résulte bien souvent en une série d’adaptation que l’on peut décrire comme une coévolution. Les herbivores exerçant une forte pression sélective sur les plantes, celles-ci se sont adaptées de façon à pouvoir lutter et survivre. Les herbivores ont donc aussi acquis des adaptations afin d’être en mesure de se nourrir plus efficacement. Une nouvelle adaptation venant d’un des deux parties devient donc une nouvelle force sélective qui mène à une contre adaptation de l’autre partie.

Comportement des herbivores

Les herbivores ont adaptés leurs comportements afin de s'adapter aux différentes contraintes imposés par l'alimentation de végétaux. Selon la théorie de stratégie optimale de recherche de la nourriture (optimal foraging theory), ils sont capables d'ajuster leur quête de nourriture afin d'en maximiser les bénéfices et l'apport nutritif. Par exemple, si l'on offre à des insectes phytophages leurs différents nutriments essentiels, mais purifiés et séparés, ceux-ci s'en alimentaront avec des ratios qui mimique ceux de leur diète habituelle, et même améliorée. Ils doivent également s'ajuster à la forte variabilité temporelle et spatiale en terme d'apports nutritifs des végétaux. Ainsi, lorsqu'ils font face à une diète diluée, ils pourront soit manger plus, augmenter la grosseur du l'apport, manger plus régulièrement ou altérer la diète. En cas de forte lacune dans la nourriture disponible, il n'est pas si rare de voir les herbivores se tourner vers le cannibalisme, en réalité plus fréquent chez les herbivores que les carnivores, puisque cela rapporte de grand apports nutritifs. D'autres comportements plus agressifs sont toutefois adaptés pour contrecarrer les défenses des plantes. Un exemple est celui où des insectes folivores se découpent des tranchées jusqu'au fluide végétal (latex, résine, phloème) afin de limiter son exposition aux exsudats toxiques de la plante. Certains vont couper les trichomes avant de s'alimenter afin de réduire leurs effets néfastes.

Morphologie et physiologie des herbivores

Plusieurs adaptations physiques ont vu le jour chez les herbivores à la suite de pressions sélectives et de la sélection naturelle pour leur permettre d'exploiter les végétaux efficacement.

Chez les insectes

Pour ce qui est des insectes, la plupart se nourrissent du nectar, des fruits des plantes ou encore des différents tissus végétaux. Ils ont donc développé des adaptations physiques telles que différentes pièces buccales.
Ces pièces sont soit :
1. Suceuse : possédant un tube capable de percer facilement les tissus des végétaux
2. Spongieuse : utiles pour la nourriture liquide
3. De mastication : adaptées pour saisir et écraser les plantes

Certains insectes dits cécidogènes ont opté pour une alimentation depuis l'intérieur même de la plante par la formation de galles dont la structure est fait du tissu végétal, mais contrôlé par l'insecte phytophage. Des observations utilisant du marquage au carbone 14 ont démontré que des galles d'insectes rapatrient les nutriments des tissus végétaux à proximité. Cette technique d'approvisionnement semble efficace considérant que les pucerons se nourrissant sous forme de galles sont plus efficients que les pucerons libres.

Plus agressif comme méthode encore, certains insectes sont vecteurs de pathogènes pour la plante. Ainsi ils peuvent l’inoculer de microbes l'affaiblissant et mobilisant les nutriments. Chez les pucerons, on remarque que ceux qui sont vecteurs de phytovirus ont un temps de développement plus court, une meilleure fécondité et un taux de croissance intrinsèque supérieur chez les hôtes infectés du virus comparés aux hôtes sains.

Au même titre que les mammifères, il est impossible aux insectes herbivores de digérer eux-mêmes la cellulose des végétaux et requiert donc une symbiose avec des bactéries, champignons ou protozoaires capables de faire cette digestion.

Chez les poissons

Les poissons mangeant des macrophytes, bien que moins communs, ont pour leur part un intestin plus long leur permettant de bien digérer les carbohydrates des végétaux. Ce genre de poissons se retrouve majoritairement dans les récifs coralliens et dans les eaux des tropiques.

Chez les mammifères

Chez les mammifères, deux groupes peuvent être identifiés : les brouteurs et les rongeurs. Ces mammifères ont des canines absentes ou de petites tailles alors que leurs molaires sont très développées. Pour arriver à métaboliser la cellulose, ces animaux possèdent des bactéries ou des protozoaires dans des chambres situées dans leur intestin.

Le système digestif des herbivores, ainsi que leur flore intestinale et digestive diffèrent souvent fortement de ceux des carnivores. Par exemple, on distingue chez les mammifères, deux grands groupes d'herbivores :

les herbivores monogastriques, c'est-à-dire dont l'estomac n'est constitué que d'une seule poche, dans laquelle a lieu une digestion (chimique et enzymatique). C'est le cas notamment des équidés, des rongeurs et des porcins (omnivores).

les herbivores polygastriques, ou ruminantia, dont l'estomac (dit rumen ou panse) est précédé de trois poches ; le réticulum (ou réseau), le feuillet la caillette (cette dernière remplit le rôle de l'estomac unique des monogastriques).

le réticulum (ou réseau),

le feuillet

la caillette (cette dernière remplit le rôle de l'estomac unique des monogastriques).

C'est le cas notamment des bovidés, des cervidés, des antilocapridés et des camélidés (ces derniers ont un estomac à trois poches).

Dans chacun des deux groupes on trouve des ruminants ; ceux-ci valorisent mieux les aliments végétaux grâce à la rumination et à une digestion microbienne qui a lieu dans la panse.

Adaptations des végétaux

Par ailleurs, étant à la base de la chaine alimentaire, les plantes aussi se sont adaptées afin d’être en mesure de lutter contre l’herbivorie. On distingue leurs mécanismes de défenses en quatre catégories: la résistance à l'herbivorie, la tolérance à l'herbivorie, l'ajustement de sa phénologie et la sur-compensation.

La tolérance réduit l'impact négatif de l'herbivorie sur son aptitude phénotypique, mais la génétique à la base de ces adaptations est plus floue que celle des traits de résistances, bien qu'ils soient tous deux sujets à la sélection naturelle. De plus, le génotype de la plante et les conditions environnementales influencent la capacité de tolérance d'une plante agressée. La tolérance est généralement associée à une vitesse de croissance rapide et de fortes capacités photosynthétiques chez une plante en santé. Ces deux mécanismes ont un effet d'opposition, d'une part un organisme avec des traits de résistances efficaces ne nécessiteroa pas de mécanismes de tolérances et inversement, une plante très tolérante n'évolue pas avec des traits de résistances.

N’étant pas en mesure de bouger, les végétaux ont donc développés des moyens de défense physiques et chimiques, soit de résistances, pour réduire les dommages. Parmi les moyens physiques, notons la présence d’épines , poils ou d’un feuillage épais et rugueux. Ces adaptations morphologiques ont pour buts de diminuer l’herbivorie en rendant les plantes moins attrayantes et moins faciles d’accès vis-à-vis des herbivores. Pour ce qui est des moyens chimiques, les plantes peuvent produire un grand nombre de composés toxiques, nocifs ou tout simplement désagréables au goût afin de réduire l’herbivorie. Par exemple, certaines plantes produisent un acide aminé rare, la canavanine. Étant donné qu’il ressemble à l’arginine, les plantes l’incorporent dans leurs protéines et cela a pour effet de changer la conformation des protéines et sur leurs fonctions, menant donc l’insecte à la mort. D’autres composés tels que la strychnine, morphine, nicotine, mescaline, et les tanins ont un effet toxique pour les herbivores. Ces défenses sont en fait divisées en inhibiteurs quantitatifs et en inhibiteurs qualitatifs. Les inhibiteurs quantitatifs sont efficaces à grandes doses et se retrouvent surtout dans les vieilles feuilles et les tiges ligneuses. Notons parmi ceux-ci la lignine, la cellulose et les phénols. Pour leur part, les inhibiteurs qualitatifs sont efficaces à petites doses et sont retrouvés principalement dans les tissus vulnérables tels que les nouvelles feuilles et les bourgeons.

Par ajustement de la phénologie, on entend par exemple une plante qui aura une période de croissance tôt en saison afin d'éviter de faire ce travail pendant la période où les herbivores sont le plus actifs.

La sur-compensation quant à elle décrit le fait que certaines plantes endommagées par l'herbivorie ont une aptitude phénotypique supérieure aux plantes intactes.

Sous-catégories d'herbivores

Certains herbivores lato sensu ou phytophages peuvent être sous-classés en

herbivores stricto sensu, qui ne mangent que de l'herbe,

frugivores ou carpophages, qui ne mangent que des fruits,

folivores ou phyllophages, qui ne mangent que des feuilles,

granivores ou cléthrophages, qui ne mangent que des graines,

pollinivores, qui ne mangent que du pollen,

gommivores, qui mangent la gomme des plantes,

nectarivores, qui mangent le nectar des fleurs,

lignivores ou xylophages, qui consomment le bois,

herbivores endogés (du sous-sol), méconnus car peu visibles, ils représentent cependant souvent la forme dominante de la consommation de la productivité primaire. Ce sont des mammifères (campagnols par exemple), mais surtout des invertébrés (nématodes notamment).. Il semble que faibles niveaux d'herbivorie du sous-sol puisse favoriser le flux des nutriments du sol vers la plante, via une croissance accrue des racines des plantes hôtes et des plantes compagnes. Par exemple, de faibles taux d'infection des racines de trèfle blanc (Trifolium repens L.) par le nématodes du trèfle (Heterodera trifolii Goffart) augmente la croissance racinaire, respectivement de 141% et 219% chez la plante hôte et chez l'herbe voisins non infectés (Lolium perenne L.) qui bénéficie du sol enrichi en azote par le trèfle. Par contre, l'infection des racines du trèfle a augmenté la biomasse microbienne du sol dans la zone racinaire, avec dans le même temps un retour vers le sol d'une partie de l'azote capté par le trèfle (mesuré par le transfert de l'isotope Azote 15 de la plante hôte vers sol et l'herbe voisine). Dans ce dernier cas, cet azote pourrait être utilisé par des bactéries ou d'autres plantes résistantes au nématode. Ces données suggèrent que de manière générale, de faibles taux d'herbivorie du sous-sol peut accroître le transfert de carbone et d'azote du sol vers les plantes, avec augmentation de la croissance des racines et recyclage plus rapide des éléments nutritifs du sol dans les prairies. Ces interactions influencent probablement fortement la compétition ou les associations entre espèce et entre espèces végétales, en modifiant la structure des communautés végétales dans les prairies. Le contrôle de la croissance des plantes par les herbivores, se fait donc aussi de manière invisible ou presque, sous le sol

Adaptation des régimes

Le régime des herbivores peut fortement varier d'une saison à l'autre, particulièrement dans les zones tempérées, en fonction de la végétation disponible selon les périodes de l'année. Les herbivores doivent passer une grande partie de leur temps à brouter (et à digérer) car le rapport C:N des plantes est de 40:1 et celui des animaux de 9:1, les animaux sont composés d'environ quatre fois plus d'azote que les plantes. C'est pourquoi les herbivores doivent se nourrir abondamment afin de répondre à leurs besoins nutritionnels. Le carbone excédentaire est rejeté dans les excréments ou recyclé à la mort de l'animal via sa nécromasse exploitée par les nécrophages (des insectes nécrophages aux vautours et condors en passant par de nombreuses autre espèces). Les prédateurs (consommateurs secondaires) ; ceux qui se nourrissent d'autres animaux par exemple, n'ont pas besoin de manger autant car leur nourriture se compose du même rapport qu'eux.

Trajets, mouvements, corridors spécifiques

Au sein de leur territoire et de leur aire vitale, les herbivores doivent se déplacer pour manger tout en échappant à leurs prédateurs. avec d'autant plus de difficultés que les patchs riches en aliments sont rares et/ou que les prédateurs sont nombreux et actifs.

Pour s'adapter aux variations annuelles de ressources alimentaires, certains herbivores ont besoin de saisonnièrement migrer, sur de grandes distances parfois. Ces déplacements sont rendus difficiles ou impossibles dans les régions industrialisées en raison d'une fragmentation croissante des paysages (par les canaux, autoroute et autres voies clôturées notamment), mais sont encore observées à grande échelle dans certaines régions du monde (ex : migration des gnous ou des éléphants en Afrique, ou encore des caribous en Amérique du Nord). Ces déplacements ont probablement aussi une importance sanitaire en diminuant le risque de parasitoses et de certaines zoonoses (plus important pour un animal sédentarisé qui reste en contact avec ses microbes et les œufs ou larves de ses propres parasites).

Les patterns de déplacements très locaux (à petite échelle) ou de grande migration sont mieux compris que les déplacements échelle spatiotemporelle intermédiaires .

中文百科

一头成鹿和两头幼鹿正在取食树叶

在动物学上,草食性是指主要吃植物,而不吃肉类的动物。而一些选择不吃肉类的人则被称为素食者。实际上「草食性」并非指“吃草”的动物,还包括吃木质、花粉、花蜜、水果、谷物等。在英语中,术语Graminivorous才是指“吃草的”,Graminivore是从拉丁文Graminis“草”变化而来,后半部分的vore是拉丁文的vorare(吃)。牛是典型的草食性动物,牠们并不能把肉类咀嚼及消化。许多草食动物能够消化纤维素,但并非全部,能够消化纤维素者以草叶为主食。

分类

偶蹄目,如牛、羊、鹿、骆驼、羊驼、河马

白犀牛

兔类

大熊猫(原来为肉食性动物,但因人工饲养强行喂食草)* 袋鼠

部分啮齿目,如天竺鼠、豪猪、水豚、旅鼠、草原犬鼠

陆龟

蚱蜢

黑犀牛

长颈鹿科

树懒

无尾熊

部分灵长目,如大猩猩和狐猴

麝雉

鸮鹦鹉

部分爬虫类,如陆龟和绿鬣蜥

广腰亚目

毛虫

潜叶虫

多数蜗牛

蛞蝓

部分灵长目,如红毛猩猩、鬼夜猴

狐蝠

部分鸟类,如鹦鹉、犀鸟、鵎鵼

果蝇

椰子蟹

部分啮齿动物,如仓鼠、松鼠、鼯鼠

象鼻虫

雀类

蜜蜂

蜜蚁

蝴蝶

天蛾

花金龟

蜂鸟

吸蜜鸟

部分雀形目,如太阳鸟和啄花鸟

长吻负鼠

部分蝙蝠,例如厄瓜多尔尔长舌蝠、索热尔长舌蝠、长舌果蝠

蚜虫

划蝽

颈喙亚目

兜虫

锹形虫

蜂族

长脚蜂

食蚜蝇

蓟马

部分螨

海狸

白蚁

天牛

小蠹

木虱

船蛆

切叶蚁

蕈蚋

蚤蝇

部分蛞蝓

钟形虫

法法词典

herbivore adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel herbivores )

  • 1. zoologie qui se nourrit d'herbe et de végétaux

    des ongulés herbivores

  • 2. qui ne se nourrit que de légumes et de salades (humoristique)

    ne plus manger de viande et devenir herbivore

herbivore nom commun - masculin ( herbivores )

  • 1. zoologie animal qui se nourrit d'herbe et de végétaux

    le cheval est un herbivore

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