Des résines et des naphtes étaient utilisées dans l'Antiquité tardive pour la pêche au lamparo : leur formule a peut-être été à l'origine du « feu grégeois ».
On parle de pêche au lamparo. Le mot vient de l'espagnol lámpara signifiant lampe.
Le mot est utilisé pour désigner :
la lampe à acétylène autrefois utilisée pour cette pêche à feu, fondée sur le phototropisme des poissons attirés à la surface par une source de lumière artificielle. le filet du type senne (flottant dont on peut refermer la ralingue de fond) utilisé dans ce cadre. le bateau qui porte les lampes.
Une forme de pêche industrielle existe pour deux espèces de calmars (Todarodes pacificus et Ommastrephes bartrami de la famille des ommastrephidés), surtout pratiquée en Asie par la flotte de pêche du Japon (et moindrement en Nouvelle-Zélande où l'on pêche les calmars Nototodarus sloanii et Dosidicus gigas, et en Atlantique du Sud-Ouest où l'on pêche une autre espèce ; Illex argentinus). Au Japon, le lamparo a rapidement été remplacé par des batteries de puissants projecteurs (150 projecteurs de 2 kW chaque, de lumière blanche avec parfois de la lumière verte intercalée, ceci pour un seul bateau de pêche industrielle). Certains navires immergent même des lampes qu'ils remontent lentement avec les bancs de calmars. La quantité de lumière utilisée était telle dans les années 1980 que ces bateaux étaient aussi visibles par satellite de nuit que les villes éclairées du littoral japonais.