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词典释义:
servage
时间: 2023-10-15 22:47:49
[sεrvaʒ]

n.m.1. 农身份, 农地位 2. 〈转义〉役

词典释义
n.m.
1. 农身份, 农地位
le servage féodal封建农

2. 〈转义〉
近义、反义、派生词
近义词:
esclavage,  servitude
联想词
esclavage 隶身份,隶地位,隶状态,; féodal 封建的; salariat 工资; servitude 役; joug 牛轭; communisme 共产主义; agraire 土地的,耕地的,农田的; seigneurial 领主的, 属于领主的; abolition 废除,取消; oppression 透不过气,气闷; affranchissement 自由,解放,独立;
短语搭配

le servage féodal封建农奴制

le système de servage农奴制

原声例句

Chaque servante, voyant à la pauvre sexagénaire du pain pour ses vieux jours, était jalouse d’elle sans penser au dur servage par lequel il avait été acquis.

每个女佣看见这个上了六十岁的老妈子有了老年的口粮,都十分眼热,却没有想到这份口粮是辛辛苦苦做牛马换来的。

[欧也妮·葛朗台EUGÉNIE GRANDET]

L'esclavage et le servage sont de véritables piliers de la production !

奴隶制和农奴制是生产的真正支柱!

[硬核历史冷知识]

例句库

Compte tenu de sa recommandation générale XXX et de sa recommandation générale XXV concernant la dimension sexiste de la discrimination raciale, le Comité prie l'État partie de prendre des mesures concrètes pour prévenir et régler les problèmes graves auxquels les employées de maison doivent généralement faire face, notamment le servage pour dettes, la rétention du passeport, l'enfermement illégal, le viol et les violences physiques, et de lui rendre compte des mesures prises pour protéger leurs droits.

参照委员会第三十号一般性建议和关于与性别相关的种族歧视层面问题第二十五号一般性建议,委员会请缔约国采取有效措施,防止和纠正女性家庭雇工通常面临的一些严重问题,包括在债役、扣留护照、非法禁锢、强奸和人身侵害问题,并报告为保护她们这些权利所采取的措施。

Mme Begum signale que le rapport du Niger mentionne plusieurs formes de traite des êtres humains et d'exploitation, de travail obligatoire et de travail forcé, de mariages forcés et de mariages précoces, de traite sous forme de mariage lorsqu'une fille est arrachée à sa famille pour toujours et mariée à un homme uniquement aux fins de procréation et "le commerce de roturières" entre le Niger et le Nigeria, aux termes desquels les hommes qui souhaitent remplir leurs devoirs religieux prennent une femme comme quatrième épouse qu'ils maintiennent en servage.

Begum女士说,尼日尔的报告提到一些形式的贩卖和剥削、抵押劳工和强迫劳动、强迫婚姻和早婚、通过伪装婚姻进行贩卖妇女(在这种情况下女孩将永远远离家庭,并且只为了传宗接代与男子结婚)、以及尼日尔与尼日利亚之间“贩卖平民妇女”(在这种情况下,男子只是为了履行宗教义务,让作为第四个妻子的妇女充当抵押劳工)的现象。

Le terme "servage" et son interdiction dans la Convention supplémentaire semblent applicables à toute une série de pratiques existant encore aujourd'hui mais rarement reconnues ou décrites dans les pays concernés comme du "servage", ce terme étant associé dans beaucoup d'esprits au système politique et économique de l'Europe médiévale.

《补充公约》中使用“农奴制”一词,并对农奴制予以禁止的规定,似乎可适用于当今仍在发生的一系列习俗,而有关国家很少将这种习俗承认为或者描述成“农奴制”,因为许多人将该词与欧洲中世纪的政治经济秩序联系在一起。

Le travail forcé prend traditionnellement la forme de servitude pour dette et de servage.

强迫劳动一贯采取债务劳役和农奴的形式。

De nombreux enfants sont victimes des pires formes de travail des enfants, telles que le servage, l'esclavage ou autres pratiques analogues, les activités de production ou de trafic de stupéfiants ou autres travaux qui sont susceptibles de compromettre la santé, la sécurité ou la moralité des enfants.

许多儿童成为最恶劣形式童工劳动的受害人,如抵押劳工、奴役或是类似奴役的做法、生产或贩运毒品等可能损害其健康、安全和道德的工作。

Ces projets avaient pour but de soustraire les enfants aux travaux particulièrement dangereux, d'empêcher leur exploitation, de combattre le servage pour dettes en appuyant des activités familiales génératrices de revenus ainsi que l'accès à l'éducation scolaire ou non scolaire.

这些项目侧重于将儿童撤离最危险方式的劳动,防止他们遭受剥削,通过支助家庭创造收入的活动来解决债役问题和提供接受正规或非正规教育的机会。

L'inclusion de pratiques telles que le servage prêtait quelque peu à confusion dès lors qu'elles étaient couvertes par la Convention relative à l'esclavage.

将农奴制等习俗列入,有点令人混淆,因为这类习俗已经包括在《禁奴公约》中了。

L'examen traite ensuite du servage, du travail forcé, de la servitude pour dettes, des travailleurs immigrants, de la traite des êtres humains, de la prostitution, du mariage forcé, de la vente des femmes aux fins du mariage et d'autres questions avant de passer en revue les mécanismes de surveillance internationaux.

然后,它着重扼要论述农奴制、强迫劳动、债役、移徙工人、贩卖人口、卖淫、逼婚、卖妻和其他问题,接待论述国际监测机制。

Le Code du travail en son article 3 interdit les pires formes de travail des enfants, notamment toutes les formes d'esclavage ou des pratiques analogues (vente, traite des enfants, servitude pour dette, servage, travail forcé ou obligatoire, recrutement forcé ou obligatoire des enfants en vue de leur utilisation dans les conflits armés), le recrutement et l'utilisation des enfants à des fins de prostitution, de production des matériels ou de spectacles pornographiques, des danses obscènes, de production ou trafic de stupéfiants, et soumission à tous les travaux qui nuisent à leur santé, leur sécurité, leur dignité et leur moralité.

《劳工法》第3条禁止最恶劣形式的童工,特别是一切形式的奴役或类似做法(儿童贩卖、债务劳役、奴役、强迫或强制劳动、强迫或强制招募儿童加入武装冲突),招募和利用儿童从事卖淫、制作色情材料或影像、从事淫秽表演、制毒贩毒以及胁迫从事危害其健康、安全、尊严和道德的任何工作。

Elle enjoint les gouvernements de prendre des mesures immédiates pour interdire les formes d'esclavage et pratiques analogues telles que la servitude pour dettes et le servage, l'utilisation d'enfants aux fins de la prostitution ou de la production de matériel pornographique, pour la production et le trafic de stupéfiants et pour des travaux susceptibles de nuire à leur santé ou à leur sécurité.

这一公约要求各国政府采取紧急措施,禁止各种形式的奴隶制及类似做法,诸如:抵债和奴役,利用儿童从事卖淫和生产色情制品,从事毒品生产和贩运,从事一切有损于他们健康和安全的工作。

法语百科

Assassinat de Wat Tyler par Walworth sous l'œil de Richard II, et le même Richard II s'adressant à la foule en lui mentant au sujet du meurtre. Wat Tyler revendiquait l'abolition du servage lors de la révolte des paysans, en Grande-Bretagne en 1381.

Le servage, du latin servus, « esclave », est défini par la convention relative à l'abolition de l'esclavage des Nations unies comme la « condition de quiconque est tenu par la loi, la coutume ou un accord, de vivre et de travailler sur une terre appartenant à une autre personne et de fournir à cette autre personne, contre rémunération ou gratuitement, certains services déterminés, sans pouvoir changer sa condition ».

Le servage désigne à partir du Moyen Âge la condition des paysans attachés à un manse servile, terre qu'ils cultivent et ne peuvent quitter.

Différence avec l'esclavage

Esclaves et serfs du sixième au douzième siècle : illustrations recueillies par H. de Vielcastel, de documents originaux dispersés dans les grandes bibliothèques européennes.

Le servage (du latin servus = serviteur ou esclave), est une institution caractérisant l'organisation socio-économique du Moyen Âge et qui subsiste en Russie jusqu'au milieu du XIX siècle et au ***** jusqu'en 1959. Sa différence avec l'esclavage provient du statut juridique du serf, il n'est pas assimilé à une chose comme l'était l'esclave, mais il ne dispose pas de la personnalité juridique.

Les serfs sont une classe de travailleurs agricoles. Ils doivent résider et travailler dans un endroit, et cultiver la terre, propriété de leur seigneur, lequel peut être un noble, un dignitaire ecclésiastique ou une institution religieuse comme un monastère. De ce fait, le serf est juridiquement considéré non pas comme une « chose », un « bien meuble », mais comme une « personne », liée par un contrat (une obligation) à une autre personne. Les serfs cultivent les terres de leur seigneur (la « réserve seigneuriale »). En contrepartie, ils sont autorisés à travailler un lopin de terre (leur « tenure ») pour nourrir leur famille et subvenir à leurs besoins.

À partir du XIII siècle, les serfs sont soumis de plus en plus à une taxe arbitraire appelée taille, qui devient annuelle à partir de 1439. Les seigneurs ont le droit de mainmorte, en vertu duquel les serfs ne peuvent pas transmettre leurs biens. En échange, le seigneur protège le serf des brigands et lui doit son assistance alimentaire. Ainsi, le serf n'appartient pas à son seigneur, mais est attaché à la terre (souvent un fief, dont le propriétaire ultime est plus haut dans la chaîne de vassalité), la contrepartie étant qu'il ne peut être chassé de cette terre, puisqu'il ne fait qu'un avec elle ; en outre, il possède des biens, peut exercer une action et témoigner en justice, peut contracter (mariages, contrats de vente) plus ou moins librement (le plus souvent entre serfs).

Sa condition de servage pouvait elle-même faire l'objet d'un contrat. Mais s'il n'est pas nécessairement complètement dénué de droit d'héritage, celui-ci est dans tous les cas fortement limité, en particulier par l'échute : en l'absence d'héritier direct, ses biens reviennent à son seigneur lors de son décès. Ce qui lie le serf à son seigneur se trouve à la base de la pyramide féodale. Cette fidélité, comme tout lien féodal, a une contrepartie : le seigneur lui doit protection.

Le christianisme s'opposait en général à ce que des chrétiens appartiennent à d'autres chrétiens, ce qui n'a pas empêché l'institution du servage d'exister dans les terres dominées par le christianisme. Certains, comme Alcuin, conseiller de Charlemagne à la tête de l'Académie palatine, ou Raban Maur, autre artisan important de la « Renaissance carolingienne », considéraient l'esclavage et le servage comme légitimes ; d'autres, tels l'évêque Jonas d'Orléans ou Agobard de Lyon pensaient qu'on devait traiter un esclave de la même façon qu'un homme libre ; de façon marginale, Smaragde, l'abbé de Saint-Mihiel, réclamait jusqu'à l'abrogation de l'esclavage.

Selon l'historien Paul Allard (1913), le servage, d'origine romaine, aurait coexisté un temps avec l'esclavage, étant lié de très près avec le colonat. Au IV siècle, une loi de Valentinien et Gratien aurait renforcé l'institution du colonat, en interdisant aux propriétaires de vendre des esclaves ruraux sans les terres cultivées par eux.

Contrairement aux serfs, les esclaves sont la propriété privée d'un maître. En effet, les esclaves sont des outils vivants aux yeux des maîtres. Ce ne sont pas des personnes mais des biens meubles, comparables aux animaux domestiques, ils sont traités comme ceux-ci. À la ville et dans les campagnes, dans les ateliers, sur les navires, aux champs, les esclaves féminins ainsi que masculins, exclus du peuple, figuraient parmi les instruments de production. Là où le travail n'était pas imposé par la nécessité, l'esclavage n'existait pas : on tuait les prisonniers de guerre. Les esclaves peuvent être achetés, vendus, négociés ou offerts en cadeau…

L'Église, opposée à l'esclavage et propriétaire de nombreuses terres disposant de serfs, aurait alors accordé à ces derniers, un certain nombre de droits, notamment ceux relatifs à l'héritage et au mariage. À la fin du XIX et au début du XX siècle, un débat opposait toutefois Ernest Renan et Ettore Cicotti (it) d'un côté, et Paul Allard de l'autre, au sujet des serfs de l'Église : les premiers pensaient que les serfs de l'Église obtenaient moins facilement la liberté que les autres, tandis qu'Allard affirmait que le principe d'inaliénabilité, issu du droit canon, pouvait être assoupli, et qu'on ne pouvait déduire du Concile d'Épaone (417) que les esclaves ou les serfs des monastères ne pouvaient être affranchis. Selon P. Allard (1913), le Polyptyque d'Irminon, inventaire de biens rédigé au IX siècle par l'abbé de Saint-Germain-des-Prés, montre une grande variété des statuts de serfs dans l'Église. Mais c'est, selon lui, saint Benoît d'Aniane, moine bénédictin du VIII- IX siècle, qui marque une rupture, en refusant que son monastère, fondé en 807, possède des serfs.

Servage personnel ou servage réel

Servage personnel

Dans le servage personnel, c'est la personne qui a le statut de serf, indépendamment de son activité ou de sa profession. Le serf est attaché à une terre qu'il doit exploiter soit à son propre compte, plus rarement au compte de son seigneur. Il est soumis à l'obligation juridique d'y rester, et doit accepter son nouveau seigneur quand cette terre est léguée ou vendue. Ce statut est héréditaire.

Pour devenir libre, le serf devait acheter sa « franchise », ou alors s'enfuir. En effet, le seigneur avait « droit de suite », lequel l’autorisait à poursuivre celui qui était en fuite de son domaine, et des accords d’« entrecours » par lesquels les seigneurs s’engageaient à se livrer mutuellement les fugitifs. Toutefois, à partir du X siècle, l'Église crée avec le roi et les comtes des terres de refuges ou sauvetés qui permettent ceux qui s'y installent de s'affranchir des effets du droit de suite et les rend ainsi libres, eux et leurs familles. C'est le développement du nombre des sauvetés, des villefranches puis des bastides qui fera disparaître complètement le servage.

Le servage personnel avait entièrement disparu en France avant le XIV siècle.

Servage réel

Dans le servage réel, le servage est un droit réel, ou plutôt une restriction des droits attachés à un domaine foncier, en particulier le droit d'aliéner. Ils se transmettent avec la propriété de celle-ci. Un homme libre qui acquiert une tenure servile devient serf. En plus de certaines servitudes, ce droit réel consistait essentiellement dans le fait de ne pas pouvoir vendre sa terre ou sa maison à un tiers, ni la léguer à son successeur. À la mort du serf, tous ses biens immeubles revenaient au seigneur qui, presque toujours, les concédait à nouveau à ses enfants capables de lui succéder. Le servage réel était plus connu sous l'appellation de mainmorte ou d'aubaine. Les terres non libres, ou de mainmortes, étaient aussi appelées « précaires » et correspondaient au statut de louage qui a été généralisé après la Révolution par le Code civil de 1804. Celui qui était serf à titre réel avait exactement les mêmes droits civils et politiques qu'un homme libre.

Servage et exploitation

Succédant à l'esclavage, le servage, dans l'analyse marxiste, représente l'une des trois formes d'exploitation du travail avec l'esclavage précisément et le salariat. Au niveau général, l'exploitation désigne le fait qu'une personne travaille gratuitement pour une autre. Ce travail gratuit peut prendre des formes simples, comme dans l'esclavage, ou complexes. Au niveau du servage, le serf se voit contraint de travailler gratuitement sur les terres du seigneur et de lui donner en nature une partie de sa récolte. Pour indiquer ce travail gratuit on dit qu'il est soumis à la taille et à la corvée seigneuriale : entretien du château, des douves ou des bois.

Variances et persistance

Les spécificités du servage ont grandement varié à travers les époques et les régions. En certains pays, le servage était mixte, fusionné avec (ou en échange) des corvées ou des taxes. En temps de guerre, il fournissait le plus fort de l'effectif militaire.

Asie

Chine et *****

Plusieurs manuscrits découverts dans les grottes de Mogao à Dunhuang) dans le Gansu concernent l'esclavage ou le servage sous les Tang et au X siècle.

Des observateurs occidentaux comme le journaliste militaire britannique Edmund Candler, qui séjourna dans la capitale tibétaine en 1904, l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer qui vécut à Lhassa dans la deuxième moitié des années 1940, Robert W. Ford, un Britannique employé par le gouvernement tibétain comme opérateur radio dans la ville de Chamdo, dans le Kham, à la fin des années 1940, témoignent dans leurs écrits de l'existence d'un système féodal fondé sur le servage dans ce pays. Ce système de servage a été décrit par divers tibétologues, dont l'Américain Melvyn Goldstein ou le Chinois Yuan Sha. Cependant, selon Goldstein, le système politique tibétain du XX siècle ne peut être catégorisé comme étant féodal car le ***** était alors une sorte d'État centralisé. Geoffrey Samuel, spécialiste de l'étude des religions, estime pour sa part que le *****, même au début du XX siècle, n'était pas constitué d’un seul État, mais plutôt de plusieurs districts, et que le système juridique de Lhassa, avec ses droits fiscaux et de propriété terrienne, ne s'est pas étendu à l’ensemble du pays.

Selon le sociologue chinois Rong Ma, avant 1959, la société tibétaine se divisait en deux grands groupes, d'une part les abbés et les nobles, d'autre part les mi-ser, répartis en trois sous-groupes :

les tre-ba, serfs attachés de façon héréditaire au domaine d'un monastère ou d'une famille noble; outre un lopin personnel, ils travaillaient la terre du seigneur (la réserve) gratuitement et fournissaient divers services (corvées) au seigneur ou au gouvernement;

les du-jung, au statut de serfs héréditaires mais qui, moyennant une redevance et la fourniture de corvées à leur seigneur d'origine, pouvaient louer de la terre ou s'embaucher auprès d'un tre-ba;

les nangsan, domestiques attachés de façon héréditaire à un manoir et ayant le statut d'esclaves.

Selon Rong Ma, à la différence des paysans tibétains, les paysans Han étaient juridiquement libres. Même lorsqu'ils étaient très pauvres et avaient à payer un loyer élevé pour la terre qu'ils prenaient en bail au seigneur, même lorsqu'ils vivaient dans des conditions effroyables, il y avait une différence de taille entre ces derniers et leurs homologues tibétains : s'ils ne louaient pas de terre à un seigneur, ils n'étaient pas tenus de payer quoi que ce soit à ce dernier, et ils étaient libres de s'en aller. Aucun paysan Han ne souhaitait s'installer au ***** pour se retrouver serf : il n'en existe aucun exemple dans la littérature. L'absence de migration interne d'agriculteurs Han au ***** explique la grande homogénéité ethnique au *****.

Dans une conversation avec Thomas Laird, le 14 dalaï-lama affirme que, selon des personnes ayant voyagé en Chine et au ***** dans les années 1940, les paysans tibétains étaient bien plus riches que leurs homologues chinois et qu'ils étaient dans une certaine mesure à l'abri de la famine alors que pauvreté et disette étaient monnaie courante en Chine. Il ajoute que les rapports entre serfs et maître en Chine étaient bien pires qu'au ***** car du fait de la lutte des classes après la révolution les serfs étaient animés d'une grande haine contre les seigneurs alors qu'au ***** la majorité des serfs avaient essayé de protéger les propriétaires.

À partir de 1959, après avoir réprimé ce qu'il qualifie de révolte de l'ancienne classe privilégiée de l'ancien *****, le gouvernement communiste déclare avoir mis en place au ***** une série de réformes, notamment l'abolition du servage. Selon l'encyclopédie Larousse en ligne, parmi les réformes sociales et économiques entreprises au ***** ou Xizang à l'instigation de Pékin figure une réforme agraire qui dépossède les grands propriétaires et libère les serfs, encore nombreux sous le régime des lamas.

Une controverse existe sur la terminologie à employer pour définir le statut et les conditions de vie de cette partie de la population. Le débat est devenu un argument politique dans la confrontation entre la République populaire de Chine et le Gouvernement tibétain en exil ainsi qu'un sujet de discussion pour quelques universitaires sur la notion même de servage, au sens occidental, dans le cadre de l'ancien *****. Selon Katia Buffetrille, tibétologue et ethnologue à l'École pratique des hautes études, le terme de « serfs », appliqué aux paysans, est contesté par certains tibétologues, qui préfèrent celui de « gens du commun » ou « sujets ». Katia Buffetrile indique que les paysans étaient « héréditairement liés à la terre » et devaient des taxes essentiellement sous forme de travail dont celui de la terre. Les taxes et corvées concernaient les familles et non pas les individus.

Bhoutan

Au Bhoutan, le roi Jigme Dorji Wangchuck abolit, en 1956, le servage et l'esclavage, décréta l'interdiction de toutes les appellations péjoratives associées aux serfs, réorganisa la propriété terrienne en distribuant les terres des grands propriétaires et des institutions monastiques.

Népal

Dans les zones tibétaines du Népal, les serfs furent émancipés dans les années 1960. Le journaliste Thomas Laird a enquêté sur les anciens serfs du Mustang, région où les seigneurs possédaient les terres, les maisons des serfs et régissaient tous les aspects de la vie de ces derniers.

Europe

France

En France, le servage a fortement diminué avec l'essor économique de la fin du Moyen Âge qui permit aux serfs de racheter leur liberté, l'esclavage de traite ayant disparu au milieu du XI siècle et le servage étant progressivement remplacé par l'ordre des laboratores qui offre librement son travail en échange de garanties assurant des moyens élémentaires d'existence. Un acte d'affranchissement, appelé « lettres de manumission » leur est remis.

Le servage personnel avait disparu après la guerre de Cent Ans, car le manque de main-d'œuvre (la Grande Peste à elle seule a emporté entre 1/4 et 1/3 de la population) a favorisé la concurrence entre nobles et le débauchage des serfs. À cette époque, les nobles du voisinage proposaient aux serfs de racheter leur contrat pour venir s'installer librement sur leurs nombreuses terres en friche, ce qui obligeait le noble local à faire de même pour conserver son personnel. Plus généralement, les autorités ecclésiastiques et royales créaient des sauvetés, des villefranches et accordaient des lettres de franchises à des villes existantes, afin d'attirer et de fixer sur leur territoire toute la population servile ou mécontente de son sort. En Aquitaine, on voit les rois de France et d'Angleterre faire assaut de concurrence en créant une multitude de bastides dotées du plus grand nombre de privilèges et d'exemptions fiscales pour attirer la population.

Par ordonnance du 8 août 1779 Louis XVI abolit le servage (c'est-à-dire la « servitude personnelle et réelle ») sur les domaines royaux de France. Refusant l'abolition sans distinction de la servitude personnelle, il abolit toutefois dans tout le royaume le « droit de suite », et affranchit tous les « main-mortables [les serfs] des domaines du roi », ainsi que les « hommes de corps », les « mortaillables » et les « taillables » [d'où vient l'expression « taillable et corvéable à merci »]. Cette ordonnance avait été favorisée par l'intervention de Voltaire, qui avait plaidé en 1778 la cause des serfs du Mont-Jura et de l'abbaye de Saint-Claude. L'ordonnance de Louis XVI montre qu'« excepté certains cas », les serfs étaient privés du droit d'héritage. Il autorise en outre les titulaires de domaines engagés qui se croiraient « lésés » par cette réforme à remettre au roi les domaines concernés en échange de contreparties financières. Afin de favoriser l'imitation de son acte royal d'affranchissement des serfs dans les domaines royaux, l'ordonnance précise que « considérant bien moins ces affranchissements comme une aliénation, que comme un retour au droit naturel, nous avons exempté ces sortes d'actes [d'affranchissement] des formalités et des taxes auxquelles l'antique sévérité des maximes féodales les avaient assujettis ».

Néanmoins, l'ordonnance ne fut guère appliquée, car il aurait fallu que le roi rachète aux propriétaires supérieurs des terres en mainmorte la valeur patrimoniale de ce droit qui revenait à rendre tous les fermiers des abbayes propriétaires du domaine qu'ils exploitaient.

À la veille de la Révolution, le vrai servage, c'est-à-dire le servage personnel, avait complètement disparu depuis plus de cinq siècles, sauf dans les îles d'Amérique où il existait des esclaves régis par le statut du Code noir. L'abolition des privilèges lors de la célèbre nuit du 4 août 1789 n'a donc eu aucun effet sur l'abolition du servage.

En métropole, le servage qui subsistait était un servage réel qui consistait dans la persistance de terres qui étaient détenues en mainmorte ou en précaires. Autrement dit, leur possesseur ne pouvait pas les aliéner en les vendant ou en les léguant à leurs enfants. Le plus souvent, les biens fonciers, terres ou maisons, étaient détenus en censive, c'est-à-dire comme une propriété héréditaire avec la charge de payer au seigneur une redevance fixe annuelle assez modique et inchangée depuis le XIII siècle. Les terres ou les maisons sous statut servile étaient l'équivalent des censives, sauf qu'elles étaient inaliénables, comme actuellement pour un locataire qui ne peut pas revendre son titre d'occupation ou sous-louer.

Lors de la vente des biens nationaux, c'est l'ancien statut de servage réel, rebaptisé « louage d'ouvrage » puis fermage, qui a été préféré et généralisé en 1801 par le Code civil des Français : l'ancien seigneur ayant été remplacé par un bourgeois propriétaire et l'ancien censitaire par un locataire libre, c'est-à-dire précaire.

Un exemple précis : l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés au IX siècle

Le Polyptyque d'Irminon, inventaire des domaines de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés effectué au IX siècle, aurait compté 600 esclaves selon Bathild Bouniol (1872), et aucun selon Paul Allard (1913). Bouniol affirme que 10 000 personnes, « hommes libres, colons, lides (demi-serfs), serfs et esclaves » y vivaient. Allard compte, quant à lui, et à partir du même document, 120 ménages tenus en servitude sur 2 800 environ.

Selon Bathild Bouniol :

« Les sujets de l'abbaye n'avaient pas à se plaindre de leur condition, relativement heureuse, car comme le dit très bien l'écrivain déjà cité (Gabourg : Histoire de Paris, t. 1) : « Alors que l'Église exerçait sur le pauvre une autorité pleine de mansuétude et disputait le terrain aux envahissements de la force brutale et du sabre, cette grande puissance territoriale attestait, quoiqu'on puisse dire, un incontestable progrès social. L'Église, en effet, assurait seule aux masses un peu de sécurité et de paix ; elle stipulait pour le faible et pour l'opprimé, et ne cessait de transformer l'esclavage en servage, le servage en colonat. »

Pologne et Lituanie

En Pologne-Lituanie, existait le statut de serf-paysan. Ainsi, sur les domaines seigneuriaux, le nombre de jours de servage dans la semaine était limité et variable avec les époques, allant d'un jour ou moins d'un jour à six jours. Le reste du temps, le cultivateur pouvait s'occuper de son lopin personnel. Or, le temps seigneurial eut toujours tendance à s'alourdir : par exemple, si au XIII siècle, ce temps n'était que de quelques jours dans l'année, au XIV siècle d'un jour par semaine, il était de quatre jours par semaine au XVII siècle et de six au XVIII siècle. En principe, le septième jour étant consacré au repos, le serf-paysan ne pouvait plus cultiver son lopin personnel.

En revanche, le nombre de jours de servage ne fut jamais limité sur le domaine royal.

Royaume-Uni

Le Parlement d'Angleterre adopta en 1259 les Provisions de Westminster, qui comprennent les premières dispositions légales relatives à la mainmorte. En 1381, la Révolte des paysans, lors de la guerre de Cent Ans, qui voit les serfs s'emparer de Londres afin de réclamer l'abolition du servage, est écrasée. Celui-ci perdura, et n'a été définitivement aboli en Angleterre en 1574, par Élisabeth I, et en Écosse par George III, à la fin du XVIII siècle.

Saint-Empire romain germanique

Le droit allemand distinguait, le « serf passif » et le « serf réel ». Mais seul, le « serf réel » possédaient des droits sociaux et/ ou politiques à l'instar des hommes libres.

Ainsi, le « serf passif » travaillait sur la réserve d’un seigneur, et était donc obligé de payer, outre les charges au seigneur, un impôt public, la Bede ou le Schatzung ; alors que le « serf réel » ne travaillait pas sur la réserve d’un seigneur, mais exploitait les terres de la ferme sous toute sortes de baux (louage, métayage, fermage, etc.). Le grand juriste allemand Justus Möser (Osnabrück, 1720– 1794) s'est constamment attaché dans ses écrits, non littéraires, à définir, et si possible développer, les capacités politiques et sociales liées à ces deux formes de servage.

Scandinavie

Le servage est étroitement lié au féodalisme et en Scandinavie (Finlande, Norvège et Suède) où le féodalisme ne fut jamais vraiment établi, le servage n'a jamais réellement existé.

Cependant en Suède, une forme de contrat proche du servage a existé entre le XVIII siècle et jusqu'en 1945, le statare.

Russie

Dans l'Empire russe, le servage généralisé, touchant des millions de personnes (les « âmes »), a duré du début du XVII siècle jusqu'en 1861. Lors de son abolition par Alexandre II le 19 février 1861, on estimait à 40 % de la population le nombre de serfs. En 1785, un rapport remis à Catherine II de Russie précise que : « Les effectifs de l’armée russe sont de 500 000 hommes avec 9 % de nobles, 3 % de bourgeois et 50 % de serfs ; le reste de soldats ».

Dates d'émancipation des serfs dans différents pays et régions

XII siècle : Duché de Normandie, Duché de Bretagne

1746 : Valachie : 1746

1749 : Moldavie : 1749

1771 : Savoie : 19 décembre 1771

1779 : France : 8 août 1779 : Louis XVI abolit le servage sur les domaines royaux, (1789)

1781 : Autriche. Première abolition : 1 novembre 1781, (1848)

1781 : Bohême. Première abolition : 1 novembre 1781, (1848)

1783 : Bade : 23 juillet 1783

1788 : Danemark : 20 juin 1788

1789 : France : 3 novembre 1789, (1779)

1798 : Suisse : 4 mai 1798

1804 : Schleswig-Holstein : 19 décembre 1804

1807 : Duché de Varsovie (Pologne) : 22 juillet 1807

1807 : Prusse : 9 octobre 1807 (1811-1823)

1807 : Mecklembourg : octobre 1807, (1820)

1808 : Bavière : 31 août 1808

1812 : Nassau : 1 septembre 1812

1816 : Estonie (Empire russe) : 23 mars 1816

1817 : Courlande (Empire russe) : 25 août 1817

1817 : Wurtemberg : 18 novembre 1817

1819 : Livonie (Empire russe) : 26 mars 1819

1820 : Mecklembourg : Abolition effective en 1820), (1807)

1823 : Prusse : Abolition effective en 1811-1823, (1807)

1831 : Hanovre : 1831

1832 : Saxe : 17 mars 1832

1846 : Tunisie : Le bey Ahmed I abolit l'esclavage le 29 avril 1846

1848 : Hongrie. Première abolition : 11 avril 1848

1848 : Croatie : 8 mai 1848

1848 : Autriche. Deuxième abolition : 7 septembre 1848, (1781)

1848 : Bohême. Deuxième abolition : 1848, (1781)

1853 : Hongrie. Deuxième abolition : 2 mars 1853

1858 : Bulgarie : 1858 : de jure par l’Empire ottoman, (1880)

1861 : Russie : 19 février 1861

1862 : Tonga : 1862

1880 : Bulgarie : de facto en 1880, (1858 de jure)

1918 : Bosnie-Herzégovine : 1918

1923 : Afghanistan : 1923

1956 : Bhoutan : 1956

1959 : Région autonome du ***** : 28 mars 1959

Bibliographie

Freedman (Paul), Bourin (Monique) dir., Forms of Servitude in Northern and Central Europe. Decline, ********** and Expansion, Brepols, 2005.

Dominique Barthélémy, article « serf » dans Claude Gauvard, Alain de Libera, Michel Zink (dir.), Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, PUF, 1 édition, 2002, (ISBN 2130530575), p. 1325-1327

中文百科

农奴制是一种在封建制度下、特别是庄园制度下的与农民地位相关的奴役制度。农奴制度主要发展在欧洲10世纪中世纪中期,持续到19世纪中叶,以财务束缚或变异的奴隶制为条件对农民实行奴役。农奴以自己的劳力,在国有或庄园主的土地工作,以换取保护和公正,以及在该土地上额外开垦耕作以保证自己的生计。

农奴制不仅涉及农作,也包括矿业、森业和筑路。农奴制下,庄园形成了社会的基本单位,农奴形成了封建社会最低的社会阶层。农奴受到法律、经济和社会关系上的多重束缚。农奴不同于奴隶,农奴的领主只有不完全的人身占有权。领主不能处死农奴,但能随意处罚(黥面)或连同土地买卖、抵押和转让。农奴有义务为领主无偿劳作,农奴的劳力也被定义为领主的产权。

1861年俄罗斯废除的农奴制规定,领主的产业往往以农奴的数量来衡量。但农奴要困在庄园土地上,不得领主批准,不得离开。如果农奴逃亡,要受来自国家制度的惩罚,领主也会捕捉他们。

定义

身份世袭。

与奴隶不同,农奴有权利拥有生产资料,但可以不曾拥有。

领主有法定的权利可以指令农奴,包括司法权。

词源

奴隶或农奴的服饰,约第六到十二世纪,由H. de Vielcastel收集,原始资料来自欧洲图书馆。
奴隶或农奴的服饰,约第六到十二世纪,由H. de Vielcastel收集,原始资料来自欧洲图书馆。

词汇“农奴”("serf")源自中世纪法语serf,可以进一步追溯至拉丁语servus(“奴隶slave”)。在。在古代晚期和中世纪大多数时期,大多数所谓的农奴是拉丁语中的隶农coloni。随着奴隶制逐渐消亡,servi的法律地位渐渐趋向于coloni,该词汇变成了我们现代所指农奴的意思。农奴制("Serfdom")在1850定型。

依附性和卑贱的等级

自由人,他们在庄园上的土地使用权是自由保有的。

佃农

农奴制历史

1846年加利西亚**。这是反抗农奴制的起义,直接针对庄园所有权和压迫。 与农奴制类似的社会制度出现在古代。古希腊城邦斯巴达中奴隶的地位与中世纪农奴类似。在公元三世纪,罗马帝国面临着劳工短缺的问题。罗马大地主开始大幅度依赖罗马自由人,将他们作为佃农代替奴隶来作为劳工。 这些佃农的境遇每况愈下,最终成为了隶农。因为罗马皇帝戴克里先的税收制度同时参照土地和居民,而在人口普查时农奴难以离开土地。 然而,中世纪农奴制在十世纪卡洛林王朝解体时才真正开始实施。在这一时期,强大的封建领主鼓励奖农奴制作为农业劳工的主要来源。农奴制是当时大地主常见的法律经济办法。 这种制度为农业提供的劳工数量最大,贯穿整个中世纪。奴隶制在整个中世纪都存在,但是并不盛行。 在中世纪晚期,农奴制开始在莱茵河以西消退,并最终扩散到东欧。农奴制到达东欧的时间比西欧晚了几个世纪,并在十五世纪在东欧占据统治地位。在这些国家里,农奴制因十九世纪早期拿破仑入侵而被废除,有的则坚持到十九世纪中期和末期。 大卫·P·福赛尔教授(Forsythe)写道:“在1**9年,莫斯科有3/4的农民,或130-140万农民是农奴,他们的物质生活与奴隶没有什幺区别。可能另有15万人被正式奴役,俄国奴隶为俄国主子服务。”在俄国,亚历山大二世在1861年宣布赦令,有超过230万私人农奴被释放,获得自由。国有农奴在1866年改革中获得释放。

各地废除农奴制的时间

苏格兰:农奴制消失于14世纪下半叶,但农奴继承制度延续到1747年。

英格兰和威尔士:15到16世纪已被废除。

瓦拉几亚:正式废除于1746年。

摩尔达维亚:正式废除于1749年。

萨丁尼亚王国:正式废除于1771年12月19日。

哈布斯堡君主国:正式废除于1781年11月1日。

波希米亚:正式废除于1781年11月1日。

巴登:正式废除于1783年7月23日。

丹麦:正式废除于1788年6月20日。

赫尔维蒂共和国:正式废除于1798年5月4日。

巴达维亚共和国:1798年6月12日创建的宪法废除了农奴制。

塞尔维亚:1804年。

石勒苏益格-荷尔斯泰因:正式废除于1804年12月19日。

瑞典-波美拉尼亚:正式废除于1806年7月4日。

华沙公国:正式废除于1807年7月22日。

普鲁士王国:正式废除于1807年10月9日。

梅克伦堡:正式废除于1807年10月。

巴伐利亚:正式废除于1808年8月31日。

拿骚:正式废除于1812年9月1日。

日瓦尔省:正式废除于1816年3月23日。

库尔兰省:正式废除于1817年8月25日。

符腾堡:正式废除于1817年11月18日。

利沃尼亚省:正式废除于1819年3月26日。 克罗地亚王国Josip Jelačić伯爵废奴宣言,1848年4月25日

汉诺威王国:1831年。

萨克森自由州:正式废除于1832年3月17日。

匈牙利王国:正式废除于1848年4月11日。

克罗地亚王国:正式废除于1848年5月8日。

奥地利帝国:正式废除于1848年9月7日。

保加利亚公国:1858年。

俄罗斯帝国:正式废除于1861年2月19日。

东加:1862年。

波兰会议王国:18**年。

格鲁吉亚:18**至1871年。

卡尔梅克共和国:1892年。

冰岛:1894年。

波斯尼亚和黑塞哥维那:1918年。

阿富汗:1923年

不丹:正式废除于1958年或1959年。

**:1959年(争议,详见**农奴制度)

法法词典

servage nom commun - masculin ( servages )

  • 1. histoire : dans le système féodal statut d'un individu attaché à la terre qu'il cultive et qui appartient au seigneur féodal au même titre que celle-ci

    l'abolition du servage

  • 2. état de dépendance (de quelqu'un) (soutenu) Synonyme: esclavage Synonyme: servitude

    accepter ou refuser son servage

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