Une onction (lat. unctio, de ungere, oindre) est un geste liturgique cérémonial consistant en une application d'une huile sainte sur une personne ou sur une chose.
Dans l'Ancien Testament
L'onction de David. Paul Véronèse, ca 1555
Dans l'Ancien Testament, l'onction se pratiquait en versant (Samuel 16.13) de l'huile parfumée (Exode 30.22.23) sur la tête d'une personne (Lévitique 21.10) ou sur un objet que l'on consacrait à Dieu : « Avec cette huile, tu consacreras par onction » (Exode 30.22.26). C'est un revêtement qui met à part. Cette onction était destinée aux sacrificateurs (Exode 30.22.30) et aux objets de service (Exode 30.22.26). Il existait aussi une onction pour les rois : « Par cette onction l'Éternel t'établit chef du peuple » (Samuel 10.1). Le prophète Élisée fut également oint : « Tu iras oindre Jéhu ... comme roi d'Israël; tu oindras aussi Elisée ... comme prophète » (Rois 1 19.16).
L'hébreu masha'h, « oindre », et ses dérivés sont rendus en grec par le verbe khrio, les noms khrisis et khrisma, onction (Exode 29, 7 et 21, Lévitique 7, 35, et alii), par l'adjectif substantivé ὁ χριστὸς, ho khristos, « l'oint » (הַכֹּהֵן הַמָּשִׁיחַ, HaCohen HaMashya'h, le prêtre oint, Lévitique 4, 5), ou encore par le participe substantivé ho kekhrismenos (« celui qui a été oint », Lévitique 4,3). La forme grecque Khristos est celle du nom donné à Jésus « Christ », tandis que la translittération de l'hébreu mashia'h, « Messias », a donné celui de « Messie ».
Origine de l'onction du Saint-Esprit
Dans l'évangile selon Luc au chap. 4, versets 18 et 19 (comparer avec le livre d'Ésaïe chap. 61 versets 1 et 2), Jésus parle du fait qu'« Il fut oint de l'Esprit pour prêcher l'Évangile ».
Cette onction « vint sur Lui, la Tête, commençant immédiatement après son baptême au Jourdain ; et elle commença à descendre sur l'Église, qui est Son Corps » (Épitre de l'apôtre Paul aux Éphésiens, chap. 1 versets 22 et 23 et 5 verset 30), à la Pentecôte. Cette onction du Saint-Esprit était représentée par l'huile d'onction utilisée dans la consécration des grands-prêtres et des rois d'Israël.
Dans le cas d'Aaron (frère de Moïse, premier souverain sacrificateur), l'huile sainte, au doux parfum d'encens, répandue sur sa tête, descendait sur sa barbe, même jusqu'au bord de ses vêtements (Livre des Psaumes chap. 133 verset 2). Ainsi, « Aaron fut une image de l'Oint - Jésus, la Tête, et l'Église, Son Corps ».
Dans le patois de Canaan de divers courants charismatiques, l'onction désigne un mode particulier de présence du Saint-Esprit s'attachant a une personne, un lieu ou un moment particulier. Cette onction est généralement conçue comme associée soit à un ressenti de proximité avec Dieu, soit comme favorisant des manifestations surnaturelles de la puissance divine.
Dans le baptême et la confirmation
Dans les premiers temps du christianisme, pour mieux signifier le don du Saint-Esprit lors du baptême, s'est ajoutée à l'imposition des mains une onction d'huile parfumée (chrême). Cette onction illustre le nom de « chrétien » qui signifie « oint » et qui tire son origine de celui du Christ lui-même, « Lui que Dieu a oint de l'Esprit Saint » (Ac 10, 38). Ce rite d'onction existe jusqu'à nos jours, tant en Orient qu'en Occident. En Orient, ce sacrement s'appelle chrismation, onction de chrême, ou myron, ce qui signifie chrême. En Occident le nom de confirmation suggère à la fois la ratification du baptême, qui complète l'initiation chrétienne, et l'affermissement de la grâce baptismale, tous fruits du Saint-Esprit.
En Occident, la pratique s'est orientée vers une double onction au saint chrême : accomplie déjà par le prêtre, au sortir du bain baptismal, elle est achevée par une seconde onction faite par l'évêque sur le front des nouveaux baptisés. Comme les baptêmes d'enfants se multipliaient en tous temps de l'année, et comme l'évêque ne pouvait pas être présent à toutes les célébrations baptismales, le baptême et la confirmation ont formé deux sacrements séparés, car on désire réserver à l'évêque l'achèvement du baptême. En Orient au contraire, on a gardé unis les deux sacrements, si bien que la confirmation est donnée par le prêtre lors du baptême.
受膏(亦称傅油)是用芳香的油、奶、水、融化的黄油或其他物体,倾倒或涂抹,为许多宗教和种族所采用。人和事物受膏,标志其引入了神圣的能力,灵或神,也可被视为使人或事物摆脱魔鬼(波斯语 drug,希腊语 κηρες, 亚美尼亚语dev)危险的影响(引起疾病)的一种精神方式。
希伯来圣经
在希伯来人中,受膏的行动代表圣别的用途:因此需要受膏的包括大祭司(出埃及记 29:29;利未记 4:3)和神圣的器皿 (出埃及记 30:26)。 药用 橄榄油也被用于药用,治病或疗伤(诗篇 109:18;以赛亚书 1:6)。 “用油抹盾牌”(Isaiah 21:5)是一种习惯,将油敷在盾牌的皮革上,使之柔软,适于在战争中使用。 以色列祭司和国王 大祭司和国王也被称为“受膏者”(利未记 4:3-5,4:16;6:20;诗篇 132:10)。先知也受膏(列王纪上 19:16;历代志上 16:22;诗篇 105:15)。 君王受膏相当于戴上王冠;事实上,在以色列王冠并非必须(撒母耳记上 16:13;撒母耳记下 2:4)。因此大卫由先知撒母耳所膏,成为国王: 撒母耳就拿起盛膏油的角,在他诸兄中膏了他;从那日起,耶和华的灵就大大感动大卫。于是撒母耳起身往拉玛去了。—撒母耳记上 16:13。 异族国王 耶和华曾命令以利亚去膏哈薛作异族亚兰的王(列王纪上19:15),而此任务后来由以利亚的后继人以利沙完成(列王纪下8:13)。
基督教福音
弥赛亚 耶稣受膏 与犹太教观点不同,基督徒相信诗篇 2:2、但以理书 9:25-26等处圣经章节所提到的“受膏者”是应许的弥赛亚。根据希伯来圣经的记载,只要某人用特别的圣膏油,以出埃及记 30:22-25中描绘的仪式受膏,神的灵降在身上,使其获得资格完成神的使命。由于耶稣从未以这种方式受膏,基督徒对受膏采取灵意的解读,相信耶稣直接为圣灵所膏。根据新约圣经的记载,拿撒勒的耶稣就是受膏者“弥赛亚”(约翰福音 1:41;使徒行传 9:22; 17:2-3;18:5,18:28)。福音书也记载了耶稣身体的受膏,是由一位匿名的妇女完成(有人认为是抹大拉的马利亚);不过,这次受膏与出埃及记中描述的方式不同,而是出于爱的表示,为了预备耶稣的安葬。基督一词来自于希腊语Christos,意为“受膏者”。 药用 新约圣经也记载,膏油用于治病、疗伤(马可福音 6:13; 雅各书 5:14)。有时死者的尸体也要涂油(马可福音 14:8; 路加福音 23:56)。
基督教的使用
初期基督教的应用 在初期基督教中,病人接受抹油来治愈疾病: 雅各书 5:14-15 14 你们中间有病弱的幺?他该请教会的长老来,在主的名里用油抹他,为他祷告。 15 信心的祈祷要救那病人,主必叫他起来;他若犯了罪,也必蒙赦免。 亚伯拉罕诸教中的弥赛亚/基督 犹太教中的 弥赛亚君王 身 份 犹大支派大卫王后裔 → 以色列民族政治军事领袖(受膏者之一) → 弥赛亚时代创建者 经 典 希伯来圣经《塔纳赫》 末世论 七十个七 → 重建圣殿 → 弥赛亚复兴以色列 基督教中的 耶稣基督 身 份 圣子 → 道成肉身(出身·以马内利·受浸) → 人类的救主 → 千年王国创建者 → ... 经 典 希伯来圣经《旧约圣经》+《新约圣经》(含耶稣的教导)=《圣经》全书 事 迹 道成肉身 → 被钉死在十字架上完成宝血救赎之功 → 复活 → 显现 → 升天 → ... 末世论 假先知和敌基督兴起(“神迹奇事”惑众) → 中东和约的订立和撕毁 → 敌基督自我神化亵渎圣殿 → 宗教政治军事经济合一的邪恶强权 → 大灾难(含攻击以色列的中东战争、宗教战争、世界大战、哈米吉多顿) → 耶稣再临和审判 伊斯兰教中的 尔撒圣人 身 份 伊斯兰教的先知 → 未死而被安拉接走(猜测十字架上的是某替身) → 马赫迪的助手 经 典 希伯来圣经《讨拉特》(“失真”) → 新约圣经或其四福音书《引支勒》(“失真”) → 《古兰经》为准 末世论 犹太假麦西哈旦扎里(独眼) → 宗教政治军事领袖马赫迪(被十二伊玛目派认为即隐遁的伊玛目) → 尔撒再临 → 反犹** → 伊斯兰教征服地球