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词典释义:
anesthésique
时间: 2024-02-26 16:49:59
[anεstezik]

a.麻醉— n.m.麻醉药

词典释义
a.
麻醉

— n.m.
麻醉药
anesthésique local局部麻醉药
近义、反义、派生词
词:
anesthésiant,  narcotique
词:
excitant
联想词
anesthésie 感觉缺失; antibiotique 抗菌素; pansement 包扎,包敷; cutanée ,皮肤; chirurgical 外科,外科手术,外科; médicament 药剂,药物; thérapeutique 治疗,疗法; opératoire 手术; perfusion 静脉滴入; médicamenteux 有药效,含药物,药; éther 醚;
短语搭配

lèpre maculo anesthésique斑疹麻木性麻风

distributeur de gas anesthésique麻醉气提供系统

anesthésique volatils挥发性麻醉剂

aiguille anesthésique麻醉[用]针

anesthésiques gazeux气体麻醉剂

anesthésique général全身麻醉药

anesthésique local局部麻醉药

lèpre anesthésique麻木性麻风;麻风性麻风

produit anesthésique麻醉药

原声例句

Il se rendit compte qu'une fois qu'il était absorbé par le travail, celui-ci lui faisait l'effet d'un anesthésique et ses cauchemars le laissaient provisoirement tranquille.

他发现工作是一种有效的麻醉剂,投身于其中,就暂时躲开了那噩梦般的困扰。

[《三体》法语版]

À voir le visage de Swann pendant qu’il écoutait la phrase, on aurait dit qu’il était en train d’absorber un anesthésique qui donnait plus d’amplitude à sa respiration.

当他谛听这个乐句时,从他的脸上仿佛可以看出他正在吸着一种麻醉剂,使他的呼吸更加深沉。

[追忆似水年华第一卷]

Nous allons relocaliser en France des fabricants d'anesthésiques qui étaient faits jusqu'à présent à Francfort, ce qui va nous permettre d'investir sur notre site de Saint-Maur-des-Fossés et de créer des emplois.

- 我们将搬迁到法国,生产以前在法兰克福制造的麻醉剂,这将使我们能够投资我们在圣莫尔德福塞的工厂并创造就业机会。

[法国TV2台晚间电视新闻 2021年12月合集]

例句库

Sur le plan pharmacologique, consommé à hautes doses, il a des effets sédatifs et anesthésiques.

从药理学上分析,在高剂量下,它产生镇定和麻醉作用。

Les enfants cubains ne peuvent pas recevoir de Sevorane, un anesthésique par inhalation fabriqué par le laboratoire nord-américain Abbott, qui est le meilleur produit d'anesthésie générale pédiatrique.

古巴儿童不能使用Sevorane,一种由北美公司雅培(Abbott)生产的吸入麻醉剂,也是最好的儿童一般用途麻醉剂。

Le GHB a un effet anesthésique (mais non analgésique), induit un sommeil à ondes lentes et peut être à l'origine d'une bradycardie, de vomissements, de mouvements cloniques incontrôlés, d'hypothermie, d'une réduction des taux de potassium, d'une diminution de la fréquence respiratoire et d'apnée.

发现GHB引致麻木(但并不能解除疼痛)、(慢波)睡眠、心搏缓慢、呕吐、任意阵挛性运动、体温过低、钾含量降低、呼吸换气率减少和窒息。

法语百科

Le mot anesthésie provient du grec (αισθησις : faculté de percevoir par les sens) combiné à l'alpha (α) privatif et du nu (ν) euphonique. L'anesthésie peut viser un membre, une région ou l'organisme entier (anesthésie générale). L'anesthésie est la suppression des sensations (et en particulier la sensation de douleur). Elle vise à permettre une procédure médicale qui autrement serait trop douloureuse. L'anesthésie loco-régionale est aussi pratiquée dans les cas de douleurs chroniques.

Le domaine de la médecine qui étudie et pratique l'anesthésie est l'anesthésiologie. Cette spécialité médicale est récente, et elle a révolutionné la médecine en permettant une chirurgie de qualité. L'utilisation de techniques d'anesthésie modernes est un des piliers de la récupération rapide après chirurgie qui réduit les complications et permet au patient de retrouver plus rapidement ses moyens et son autonomie.

Mécanismes

Le terme général anesthésie englobe trois effets majeurs : immobilité, amnésie et inconscience, ou, en d'autres termes, la perte de mobilité, de mémoire et de conscience.

L'effet des anesthésiants sur la conscience pose des difficultés particulières : comment des molécules aussi variées que l'ensemble des anesthésiants connus peuvent-elles affecter la conscience, malgré des structures aussi disparates et des sites d'action (présumés) également disparates ? En outre, les neurosciences sont divisées sur le ou les sites de la conscience, si du moins il existe de tels sites localisés. En effet, l'hypothèse de Francis Crick et Christof Koch postule un certain nombre de sites corrélant avec la conscience ; Koch, après la mort de Crick, a formulé l'hypothèse que chaque expérience significative était associée à un groupe de neurones. L'hypothèse de Susan Greenfield, par contre, est que la conscience a lieu dans de vastes ensembles de neurones excités en synchronie dans tout le cortex. En résumé, l'hypothèse de Koch sur la conscience est centrée sur les neurones et celle de Greenfield sur les signaux (transmis par les neurones).

Dans l'état actuel de la recherche, l'anesthésiologie n'est pas à même de trancher. Le modèle de Greenfield, note-t-elle, inscrit dans un continuum de « paysages chimiques » plus ou moins vastes les états de conscience, au bout duquel se trouvent, aux frontières de la conscience, lorsque l'étendue des assemblages neuronaux se restreint, l'hyperexcitabilité du consommateur d'ecstasy et le délire schizophrène, qui sont, justement, observés juste avant l'anesthésie.

Au début du XIX siècle, le botaniste Charles Ernest Overton et le pharmacologue Hans Horst Meyer ont constaté que la puissance des anesthésiants corrélait avec leur solubilité dans l'huile d'olive. La loi de Meyer-Overton a permis de formuler des hypothèses unificatrices invoquant la capacité des anesthésiants à affecter les membranes neuronales, un processus global, ce qui aurait pu expliquer que des molécules de structures variées affectent, selon leur affinité pour les corps gras, un même paramètre. Cependant, des données expérimentales allaient réfuter ces hypothèses en montrant que l'élévation de la température du corps, malgré des effets comparables sur les membranes, causait des effets inverses de ce que la théorie prédisait. La corrélation de Meyer-Overton allait être mise de côté entre 1990 et 2010.

Néanmoins, la corrélation de Meyer-Overton à mené plus récemment à l'observation que les protéines, et non pas seulement les membranes, comportaient des sites hydrophobes (ou lipophiles) dans lesquels les anesthésiants pouvaient se loger. Ces sites, à distinguer des sites d'action des neurotransmetteurs, sont des cavités à l'intérieur des protéines, dans lesquelles une variété d'anesthésiants peuvent se loger et contrôler la forme et le fonctionnement de la protéine, sans agir sur le site actif (de façon allostérique).

Typologie

Anesthésie générale

Années 1940—1950. Dr Basile Veselago (1882—...) de Toulon, d'origine russe né à Saint-Pétersbourg.

L'anesthésie générale est un acte médical dont l'objectif principal est la suspension temporaire et réversible de la conscience et de la sensibilité douloureuse, obtenue à l'aide de médicaments administrés par voie intraveineuse ou inhalatoire.

À cet objectif essentiel, permettant la réalisation sans mémorisation et sans douleur des interventions chirurgicales et de certains examens invasifs, s'associe la nécessité d'une surveillance continue et souvent d'un contrôle artificiel (mécanique et/ou pharmacologique) des fonctions vitales : respiration (fréquence respiratoire, volume courant, oxymétrie), hémodynamique (rythme cardiaque, pression artérielle), tonus musculaire. En raison des spécificités de l'approche technique, physiopathologique et pharmacologique du patient anesthésié et de l'impératif de sécurité qui entoure cet acte, la pratique de l'anesthésie générale n'est possible, en France, que sous le contrôle de professionnels spécialisés en anesthésie (médecin-anesthésiste-réanimateur et infirmier anesthésiste diplômé d'état).

L'anesthésie générale fait appel à 3 grandes familles de médicaments qui peuvent être associés :

les hypnotiques : ce sont les médicaments qui entraînent le sommeil. Ils peuvent être administrés par voie intraveineuse (thiopental, propofol, étomidate, kétamine) ou inhalée (halothane, sévoflurane, desflurane, protoxyde d'azote (N2O)).

les analgésiques : ils diminuent la pe****tion douloureuse de l'acte chirurgical. Ce sont des dérivés de synthèse de la morphine, plus puissant et avec moins d'effets secondaires : sufentanil 1000 fois plus puissant que la morphine par exemple, ou remifentanil qui a une action très courte. À noter que certains hypnotiques cités ci-dessus ont aussi un certain effet analgésique : kétamine, N2O.

les curares : ils créent un relâchement musculaire en bloquant la contraction des muscles striés. Leur utilisation est optionnelle, soit pour faciliter la chirurgie, soit pour faciliter l'intubation trachéale par l'anesthésiste ou la ventilation artificielle mécanique. L'utilisation de ces médicaments paralyse la ventilation spontanée (la "respiration") du patient et suppose une suppléance de cette ventilation par l'équipe médicale : accès aux voies aériennes (trachée) et ventilation artificielle avec un ballon ou une machine (ventilateur / respirateur). Parmi ces médicaments, on peut citer : suxaméthonium, cisatracurium, rocuronium.

Anesthésie loco-régionale

L'anesthésie loco-régionale (ALR) a l'avantage de ne pas entraîner de perte de conscience. La respiration et les réflexes de protection des voies aériennes sont maintenus. Lorsque la chirurgie le permet, les anesthésies d'un membre diminuent les complications reliées à l'anesthésie (le patient est plus vite sur pied) : c'est donc une technique de choix pour la chirurgie ambulatoire. On l'accompagne le plus souvent d'une sédation à l'aide d'une benzodiazépine ou d'un hypnotique à faible dose. Néanmoins le risque vital global n'est pas différent entre une anesthésie générale et une anesthésie rachidienne (épidurale ou rachianesthésie) sauf pour les césariennes où l'avantage va à l'anesthésie rachidienne (d'où son utilisation dans plus de 95 % des cas).

Anesthésie locale

L'anesthésie locale se limite à la région visée et est généralement réalisée par injection d'anesthésiques locaux dans les tissus à anesthésier ou parfois par l'application d'une gelée ou crème contenant ceux-ci. C'est en général cette technique que pratiquent les dentistes. L'anesthésie locale peut être appliquée par le chirurgien lui-même. Les normes de sécurité doivent être respectées car les complications allergiques et le choc vagal peuvent survenir.

Anesthésie loco-régionale

Il s'agit de l'anesthésie du territoire desservi par un nerf ou un groupe de nerfs. On l'obtient en injectant un anesthésique local à proximité du nerf. On distingue les anesthésies régionales axiales (rachianesthésies et anesthésies péridurales), qui permettent une anesthésie du bas du corps et les anesthésies régionales périphériques qui permettent d'agir sur un membre ou un segment de membre.

Les anesthésies axiales : le produit anesthésique est déposé soit à proximité de la moëlle, dans le liquide céphalorachidien (rachianesthésie), soit à proximité des racines nerveuses, au niveau des méninges (péridurale et anesthésie caudale). Lorsqu'un cathéter (petit tuyau servant à injecter des médicaments) est laissé en place, on peut prolonger l'effet de l'anesthésie, et moduler sa puissance (afin de faire de l'analgésie, par exemple pour les accouchements). Ces techniques nécessitent donc la réalisation d'une piqûre au niveau du dos. La péridurale peut être réalisée à tous les étages de la colonne vertébrale. Réalisée au niveau des vertèbres dorsales, elle est particulièrement utile pour soulager les douleurs après chirurgie thoracique ou chirurgie abdominale haute.

Les anesthésies tronculaires : on peut n'insensibiliser qu'un bras, ou une jambe par exemple. La localisation précise de l'endroit où le produit anesthésique doit être déposé, est réalisée grâce à un stimulateur nerveux. Celui-ci permet de repérer exactement les divers nerfs à bloquer. On peut aussi glisser un cathéter qui permettra d'injecter des anesthésiques locaux pour entretenir l'effet, et éviter les douleurs après l'opération (analgésie post opératoire). L'échographie prend une place de plus en plus importante dans le repérage des nerfs à bloquer. Ceci permet notamment de visualiser l'endroit où on réalise l'injection d'anesthésique local, de dépister une injection intravasculaire et de diminuer les doses d'anesthésiques locaux utilisées. Les techniques d'ALR sous échographie nécessitant une formation spécifique, l'ALR par neurostimulation reste encore à l'heure actuelle la technique de référence dans de nombreux centres.

Anesthésie péridurale

Histoire

Suc de pavot, chanvre, mandragore, éponges somnifères ou encore potion opiacée : ces divers élixirs soporifiques, plus ou moins efficaces, ont servi à apaiser la douleur jusqu'au milieu du XIX siècle. Ils étaient absorbés par ingestion d'une décoction ou par inhalation de la fumée qu'ils dégagent en brûlant.

En effet, depuis des milliers d'années, arracheurs de dents, barbiers et chirurgiens soignent à grands coups de lames et de pinces le corps humain. À vif ! Pour atténuer le supplice, une seule solution : travailler à toute vitesse, certains réussissant même des amputations en quelques dizaines de secondes ! Au XVI siècle, le grand chirurgien Ambroise Paré préconise un cocktail d'opium et d'alcool à haute dose et recoud les plaies au lieu de les cautériser par une atroce brûlure au fer rouge. Pendant la retraite de Russie, Dominique Larrey, le chirurgien de Napoléon constate que le grand froid atténue la douleur des opérés et l'on gardera longtemps le procédé pour amputer des membres gangrenés.

La véritable évolution se déroule le 30 mars 1842 lorsque le médecin américain Crawford Long doit pratiquer une intervention superficielle sur un de ses patients ; il a alors l'idée de l'endormir en lui faisant respirer de l'éther. Malheureusement, il ne fait pas part à ses confrères de son innovation, qui tombe dans l'oubli.

Puis, en décembre 1844, le dentiste Horace Wells assiste à une séance scientifique récréative, en fait une démonstration d'hypnose de Gardner Quincy Colton (en), chimiste itinérant, où l'on observe les effets hilarants du protoxyde d'azote ; il constate qu'un sujet se meurtrit sans ressentir aucune douleur. Le lendemain, il décide de se faire arracher une dent, anesthésié par du protoxyde d'azote. Persuadé de la réussite de la méthode, il part à l'hôpital de Boston pour en faire la démonstration : par la même technique, il procède à l'extraction d'une dent qui se solde par… un échec (à la suite d'une mauvaise administration du gaz dû vraisemblablement à un défaut matériel), et il subit les lazzi des étudiants, qui croient à une supercherie.

Gardner Quincy Colton (en), lui, va ouvrir à New York une école d'anesthésie dentaire.

Le silence de Long et l'échec de Wells permettront à deux autres médecins de partager, ou plutôt de se disputer la découverte de l'anesthésie par l'éther. Le chimiste Charles Thomas Jackson fournit au chirurgien de l'hôpital de Boston William Morton les indications indispensables à sa préparation et à son administration. Le 30 septembre 1846, Morton enlève une dent à un patient anesthésié avec de l'éther versé sur un mouchoir. Toutefois, ce n'est que le 16 octobre de cette même année que William Morton réalise sa première démonstration officielle en permettant au chirurgien John Collins Warren d'extraire une tumeur cervicale à un patient anesthésié.

L'éther est utilisé pour la première fois en France, en 1847, alors qu'un des chirurgiens français les plus réputés, Alfred Velpeau, avait déclaré, huit ans plus tôt, que la chirurgie sans douleur était inconcevable.

Après l'éther vient le chloroforme : le physiologiste Pierre Flourens anesthésie des animaux au chloroforme mais c'est James Young Simpson, gynécologue à Edimbourg, qui, après avoir fait un essai sur lui et sur ses assistants, l'utilise régulièrement à partir de 1847. Le chirurgien Gaspard-Léonard Scrive, médecin en chef du corps expéditionnaire français durant la Guerre de Crimée, en généralisa l'usage dans le cadre de la médecine de guerre à cette occasion.

Toutefois, l'anesthésie n'est pas seulement l'élimination de la douleur, c'est aussi un moyen d'inhiber la contraction musculaire. En 1844, Claude Bernard découvre que le curare agit sur la jonction neuromusculaire entraînant une paralysie et une baisse du tonus musculaire ; sous l'effet du curare, les muscles ne fonctionnent plus, deviennent mous, les poumons s'immobilisent. En raison de la paralysie respiratoire, le cerveau et les tissus ne sont plus alimentés en oxygène. Le temps s'écoule et les médecins ne tirent profit de cette observation qu'en 1942 : à cette date, un dérivé purifié, l'intocotrine, extrait des plantes à curare rapportées d'Amazonie en 1938 est introduit en anesthésie.

Si les premières tentatives d'anesthésie intraveineuse semblent dater de 1872, c'est l'utilisation de l'hexobarbital qui donne un coup d'envoi à la méthode en 1932. Un autre barbiturique à action rapide, le thiopental, est utilisé pour la première fois en 1934; aujourd'hui, il est encore utilisé pour l'anesthésie intraveineuse. On essaiera ensuite divers barbituriques à action rapide, mais aucun ne détrônera le fameux thiopental. Les nouveaux agents anesthésiques intraveineux se multiplient à partir des années 1950.

L'anesthésie par inhalation est l'autre façon d'endormir les patients : pendant près de 100 ans, le chloroforme et l'éther sont les anesthésiques par inhalation. Toutefois, le risque de syncope mortelle avec le chloroforme se confirme dès 1848, et on l'abandonne au profit de l'éther, qui cède la place au protoxyde d'azote, encore utilisé comme analgésique d'appoint. Puis un composé fluoré, l'halothane, est synthétisé : il allait devenir l'anesthésique par inhalation le plus utilisé au monde dans les années 1980.

Revenons à Claude Bernard qui, en 1860, propose l'anesthésie combinée associant morphine et chloroforme. Cette association est devenue aujourd'hui celle de l'anesthésie « balancée » où l'on associe divers anesthésiques, analgésiques morphiniques et myorelaxants administrés par voie intraveineuse ou par inhalation. La combinaison de ces diverses molécules minimise les effets secondaires d'une anesthésie, grâce à une diminution des doses nécessaires.

En 1859, Albert Niemann isole, à partir d'un extrait de feuilles de coca, la forme cristalline de la cocaïne. Carl Koller et Sigmund Freud décrivent ses effets anesthésiants sur la langue. En 1879, le physiologiste Vassily von Anrep étudie ses effets engourdissants et la mydriase qu'elle provoque chez les animaux. En 1880, Von Anrep observe que la peau infiltrée de cocaïne est indolore lors d'une piqûre et propose l'emploi de cet alcaloïde comme anesthésique local en chirurgie. La cocaïne, premier anesthésique local disponible, est utilisé en chirurgie oculaire par instillation dès 1884. D'autres anesthésiques font leur apparition mais, à la fin du siècle, la cocaïne reste la première substance utilisée en anesthésie locale. Toutefois sa toxicité stimule la recherche de nouvelles substances et elle est remplacée à partir de 1904 par la Stovaïne de Fourneau, premier anesthésique local de synthèse, et par la novocaïne d'Einhorn. La lidocaïne, introduite en 1943 par Nils Löfgren, est encore l'anesthésique local de référence, mais elle est progressivement supplantée par des molécules plus actives et de moins en moins toxiques.

Au début du XX siècle, les techniques et les appareillages se perfectionnent. Les anesthésies, moins toxiques, peuvent maintenant se prolonger, ce qui ouvre le champ à des actes opératoires jusqu'alors impossibles. Après la Seconde Guerre mondiale, l'anesthésie devient une discipline médicale autonome, à laquelle est adjointe la réanimation.

Vient alors la GHB découverte par le professeur Henri Laborit en 1961 qui a ouvert la voie aux molécules complexes qui assurent aujourd'hui un taux d'échec largement minimisé par rapport aux procédés antérieurs qui laissaient jusqu'à 2 % de patients « non-réanimés ».

En France, la société savante représentative est depuis 1982 la Société française d'anesthésie-réanimation (SFAR).

Masque d'anesthésie de Louis Ombrédanne, 20ème siècle, conservé au Musée des Hospices civils de Lyon

Matériel d'anesthésie

Dans l'anesthésie moderne, une grande variété de matériel médical est utilisée en fonction des besoins et des circonstances, pour une utilisation sur le terrain, des opérations chirurgicales au bloc opératoire ou des soins intensifs en réanimation. Les anesthésistes doivent avoir une connaissance approfondie concernant l'utilisation des différents gaz médicaux, des agents anesthésiques et des appareils de ventilation artificielle. Ils doivent également maitriser les dispositifs de sécurité, les risques et les limites de chaque équipement.

Surveillance anesthésique

Les patients traités dans le cadre des anesthésies générales doivent être surveillés en permanence afin d'assurer leur sécurité.

Au Royaume-Uni, l'Association des anesthésistes (AAGBI) a établi des lignes directrices pour la surveillance générale et l'anesthésie régionale. Pour la chirurgie mineure, il comprend en général la surveillance du rythme cardiaque (ECG ou par oxymétrie de pouls), de la saturation en oxygène (par oxymétrie de pouls), de la pression artérielle, des gaz inspirés et expirés (pour l'oxygène, le dioxyde de carbone, l'oxyde nitreux et des agents volatils). Lors d'une chirurgie majeure, la surveillance doit également inclure la température, la production d'urine, des mesures invasives de la pression artérielle et la pression veineuse centrale, la pression artérielle pulmonaire, l'activité cérébrale (EEG), la fonction neuromusculaire et du débit cardiaque. En outre, l'environnement de la salle d'opération doit être contrôlé pour la température, l'humidité et l'accumulation de gaz anesthésiques qui pourraient nuire à la santé du personnel de salle d'opération.

En France, la surveillance anesthésique est effectuée principalement par l'infirmier anesthésiste diplômé d'état (IADE).

Au Québec, la surveillance clinique du patient sous anesthésie générale et locorégionale ou sous sédation-analgésie est effectuée par l’anesthésiologiste ou par l’inhalothérapeute, et ce, en toute autonomie.

Dossier médical en anesthésie

Un dossier médical doit être tenu afin de retranscrire tous les événements au cours d'une anesthésie. Il tient le compte détaillé et continu des médicaments, des fluides et des produits sanguins administrés et des procédures engagées, et comprend également l'observation des réactions cardiovasculaires, estime la perte de sang, la production d'urine et les données provenant des moniteurs physiologiques. Le dossier d'anesthésie peut être écrit manuellement sur papier, mais le dossier papier est de plus en plus remplacé par un enregistrement électronique.

L'AIMS (Anesthesia Information Management System) se réfère à tout système d'information permettant un enregistrement électronique automatisé des données du patient lors d'une anesthésie.

Législation

Législation française

Spécialité médicale

Le médecin anesthésiste réanimateur (MAR) est un médecin spécialiste. Après les 6 années de formation universitaire et après nomination au concours de l'internat, un anesthésiste-réanimateur obtient actuellement sa qualification après dix semestres de stages dans un centre hospitalier universitaire (dont quatre semestres obligatoires en anesthésie et quatre semestres obligatoires en réanimation).

Tout au long de sa carrière, il peut aussi bien travailler au bloc opératoire, dans les services de réanimation, aux urgences, ou au SAMU. En raison de leur maîtrise de gestes techniques particuliers (infiltrations, pose de cathéters…), certains anesthésistes réanimateurs choisissent de faire une formation complémentaire pour travailler dans les centres anti-douleur.

Spécialité paramédicale

Les Infirmier(e)s Anesthésistes Diplômé(e)s d'État (IADE) sont des infirmiers cliniciens spécialisés qui, au terme de la formation initiale d'infirmier (3 ans) ont travaillé au minimum 24 mois à temps plein pour pouvoir se présenter au concours d'entrée en école d'infirmier(e)-anesthésiste. Après le concours, les études durent 2 années alternant des apports théoriques et des stages cliniques, Il faut donc au minimum 7 à 8 années depuis l'entrée à l'école d'infirmier jusqu'à l'obtention du diplôme d'État d'infirmier anesthésiste. Le Diplôme d'Etat d'Infirmier Anesthésiste confère le grade de master depuis la réforme des études de 2012. À ce jour, la profession d'infirmier anesthésiste possède la formation la plus longue et la plus qualifiante des paramédicaux français.

Les infirmiers anesthésistes (IADE) appliquent les techniques d'anesthésie générale et loco-régionale sous la supervision des médecins anesthésistes, ce qui leur confère une relative autonomie. Au bloc opératoire, l'IADE a une exclusivité d'exercice par rapport aux autres paramédicaux, personne ne peut se substituer à lui hormis le médecin anesthésiste. L'IADE peut travailler également dans les services de réanimation, services mobiles d'urgence et de réanimation (SAMU-SMUR) où son expertise est reconnue ainsi qu'en centre anti-douleur et salles de soins post-interventionnelles (salles de réveil).

Bibliographie

中文百科

麻醉学(英语:Anesthesia),是一门运用药物和其他方法,来令病人对手术、医用诊断或治疗手段失去知觉的医学科目,目的在降低或避免病人不适甚至痛苦。

历史

中国在东汉时期就已经对麻醉学问有研究。相传华佗就是第一位采用印度传来的草药进行麻醉的医师。他利用麻沸散来减轻接病人的痛觉,然后为病人进行外科手术。又说中山狄希能造一种名为千日酒的麻醉药酒,一滴就可让人醉1000天。刘玄石求饮一杯,醉眠千日。 西方也有类似的情形,但是由于手术技术进步缓慢,以往采用诸如放血、甚至大棒击打头部致使病人失去知觉的做法在相当长时间内是关于麻醉学的基本途径。 1804年,日本医师华冈青洲为一位女性进行乳癌切除手术,为世界上首次进行全身麻醉的纪录。 现代医学首次运用麻醉技术的记录,在1842年3月30日的美国格鲁吉亚州杰佛逊市。Crawford Williamson Long医生在帮他太太接生的过程中,首次采用了麻醉药。 1844年,牙医师霍勒斯·威尔士在友人协助下,接受笑气麻醉,拔掉自己的大臼齿。 1846年,当时一名美国牙医师威廉·莫顿,在美国波斯顿麻州总医院,公开展示以吸入乙醚方式麻醉一名病患,完成颈部手术。

概况

麻醉学一般根据用药份量而将本科分为局部麻醉学和全身麻醉学两部份。 现代麻醉学是一门尖端技术和药物使用的试验场,许多最新技术往往应用于该学科,因为或许在很多需要救命的病人中才可以找得到愿意以死相试的病例。

法法词典

anesthésique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel anesthésiques )

  • 1. médecine qui rend insensible à la douleur Synonyme: anesthésiant

    un médicament anesthésique

  • 2. produit par une anesthésie

    un accident anesthésique

anesthésique nom commun - masculin ( anesthésiques )

  • 1. médecine : en pharmacie produit qui inhibe la sensation de la douleur

    administrer un anesthésique par intraveineuse

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malcommode a. 不方便, 不适用, 不合适

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dette 债务,义务

jury 陪审团,评审委员会

confectionneur confectionneur, eusen. m 者, 作者; 服装商

pester v. i. , 斥: 法语 助 手

interpoler v. t. 1. (无意或有意而)增添(文字):2. [数]插入, 内插[指用插入法]

rayonner v. i. 1. [书]发光, 放光, 放射光芒, 光芒四射2. [引]放射, 辐射:3. [转](感情等)流露, 显露较低闪发光, 发扬, 传播:4. 呈辐射形状; [引]向四面扩散, 向四周伸展:5. 巡回, 周游,围绕中心点进行活动:v. t. 1. [农](在园地、田地上)开条沟2. [罕](在室内)装搁板, 装架; (在商店内)装货架:常见用法

购买力 gòu mǎi lì pouvoir d'achat