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词典释义:
retraité
时间: 2023-09-07 11:46:17
[rətrete]

retraité, ea. (m) 退休, 退职, 退; 取退休, 取养老n. 退休者, 退职者, 退军人

词典释义

retraité, e


a. (m)
退休, 退职, 退取退休取养老


n.
退休者, 退职者, 退军人
les petits retraités 取微薄退休

近义、反义、派生词
近义词:
e retirer,  pensionné
反义词:
être occupé
联想词
fonctionnaire 官员,职员,公务员; chômeur 失业者; célibataire 独身,未婚; divorcé 离婚者; marié 新郎,新娘; salarié 取工资; trentenaire 三十; agriculteur 耕作者; veuf 丧偶,鳏居,寡居; âgé 老年,上了年纪; vétéran 老兵,老战士;
短语搭配

matière retraitée再生料

les petits retraités养老金极少的人;领取微薄退休金的人

les petits retraité, es微薄的退休金领取者

Ce retraité cultive son jardin.这位退休者在自己的园子里耕作。

Divers objets d'art sculptés par un retraité dans les loupes d'arbre (Carco).一位退休老人用树的木瘤雕刻的各种工艺品。(卡尔科)

Deux demoiselles retraitées me fricotaient mes repas (Martin du Gard).两位退休老小姐为我做饭。(马丹·杜加尔)

原声例句

Au moment moi je suis rentré dans la vie active, il y avait 10 millions de retraités.

当我开始工作的时候,有1000万退休人员

[法国总统马克龙演讲]

Nos retraités n'ont pas trop de pouvoir d'achat.

我们的退休人员没有太多的购买力。

[法国总统马克龙演讲]

Les retraites, c'est des cotisations des actifs pour les retraités.

养老金,是正在工作的人为退休人员提供的。

[法国总统马克龙演讲]

Et dès 2022, il faudra, pour préserver les pensions de nos retraités et la solidarité entre nos générations, prendre des décisions claires.

从 2022 年开始,为了维护我们退休人员的养老金和我们几代人之间的团结,有必要做出明确的决定。

[法国总统马克龙演讲]

C'est celle des retraités modestes qui ont contribué toute leur vie et souvent aident à la fois parents et enfants et ne s'en sortent pas.

这是一群退休者,他们奉献一生,还要帮助父母和孩子。

[法国总统马克龙演讲]

Les retraités constituent une partie précieuse de notre Nation.

退休人员是国家的宝贵财富。

[法国总统马克龙演讲]

Nous allons aussi mobiliser les étudiants, les jeunes retraités.

也将动员学生和相对年轻的退休人员

[2020年度最热精选]

Parmi les habitants de Nice, il y a 28% de retraités, autrement dit de personnes âgées qui ne travaillent plus.

尼斯的居民中,28%是退休人员,也就是说不再上班的人。

[innerFrench]

28% de retraités, c’est un taux assez élevé pour une grande ville.

28%的退休人口,对于大城市来说,这个比例还是挺高的。

[innerFrench]

Donc c'est plutôt quelque chose que je ferai dans quelques années ou alors quand je serai retraité

所以,我可能会在几年后或者退休后再学习日语。

[innerFrench]

例句库

Côté catégories socio-professionnelles, tous sexes confondus, ce sont les salariés du secteur public qui lisent le plus de livres, suivis de près par les retraités et les femmes au foyer.

不考虑性别,只看职业的话,出版行业的职员阅读量最大,紧接着是退休人员和家庭妇女。

Mais les études sur le sujet restent insuffisantes pour vraiment pouvoir se fier aux animaux, estime Huang Zhujian, ancien chef du groupe aujourd'hui retraité.

但是,该组当年的组长,现已退休的黄诸建(音译)称,这一领域的研究还不足以让人们真正信任动物们(的预测信息)。

De plus en plus de gens aussi vont habiter dans les régions touristiques toute l'année, surtout des retraités et des jeunes couples.

基本上假期都是在每年夏季的同一时间,平均11天左右。越来越多的人也会整年都居住在度假区内,尤其是退休的人和年轻夫妇。

Je suis un retraité science et la technologie, l'auto-développement de la technologie appliquée de manière à avoir un monopole, et maintenant est en train d'étudier la question suivante.

本人是退休的科技人员,自办应用技术研制工作,以有一项专利,现在正研究下一个项目。

Prenons l’exemple d’un retraité qui bénéficie d’un relèvement annuel fixe de 5 % de sa pension.Si l’inflation est supérieure à 5 %, son pouvoir d’achat diminue.

养老金领取者每年收到5%固定利息的情况下,如果通胀率超过5%,那么其购买力就降低了。

Les syndicats ont confirmé qu'ils organiseront une journée de grèves et de manifestations le mardi 12 octobre, appelant «les salariés, les retraités, les chômeurs à y participer massivement».

联合工会确定将在十月十二日星期二再次举行大规模的罢工及抗议,并且呼吁所有的劳工,退休人士,失业人士踊跃的参与本次活动。

C'est la pension attribuée au conjoint d'un retraité décédé calculée sur la pension de ce dernier.

该退休金颁予退休金的配偶已故退休人员的后者计算的。

Pour Geneviève, 87 ans, retraitée, qui a compris que sa mère (née en 1886) était lesbienne sans que ce ne soit jamais vraiment dit, celle-ci fut la victime d’une époque détestable.

而87岁退休在家的Geneviève,她知道她母亲(出生于1886年)是同性恋,而这件事从来不曾被提及过,母亲也成为那个可恶年代的受害者。

L'immeuble, située dans un quartier très commerçant, était occupé essentiellement par des enseignants, en partie retraités.

位于商业非常繁华的居民区的这栋民宅的居住者大多数为教师,有一些还已退休

Grande-Bretagne est relativement bien sage mesure, il semble accepter seulement 66 ans, le sort des retraités.

英国却相对乖得多,似乎要接受66岁才领养老金的宿命。

Cela concerne les retraités et nullement les actifs.

这关系到退休人员,在职人员一点也没涉及到。

Le Groupe note en outre qu'un nombre croissant de retraités sont réengagés, ce qui dénote un manque de planification rationnelle des remplacements, nuit au rajeunissement de l'Organisation et l'empêche d'atteindre ses objectifs concernant le personnel de carrière.

77国集团还注意到,越来越多的退休人员重新雇用;这说明缺少恰当的继任计划,妨碍了联合国的年轻化,及阻碍实现人力资源目标。

Il y a lieu de mentionner qu'une des dernières mesures prises pour améliorer le système des pensions a été le rétablissement du droit à la sécurité sociale pour les retraités qui travaillent, c'est à dire du droit de recevoir une pension complète tout en travaillant.

作为改进养恤金制度的最新措施之一,应提及现在已经恢复工作的养恤金领取者的社会保障权利,即一边工作一边领取全额养恤金的权利。

Les retraités ont le droit de travailler indépendamment de leur âge.

养恤金领取者无论年龄如何均有权工作。

Un retraité qui travaille continue à verser des cotisations à la sécurité sociale et d'augmenter le capital théorique de sa pension qui est pris en compte pour en augmenter le montant tous les trois ans.

参加工作的养恤金领取者继续缴纳社会保险缴款,继续累积名义养恤金资本,用于每三年将养恤金金额提高一次。

Les retraités et bénéficiaires d'une pension ont droit à une prime annuelle d'un montant égal, en nombre de jours, à celle à laquelle ont droit les travailleurs en activité, et calculée selon le montant journalier de leur pension.

以日养恤金为基础,退休人员和养恤金领取者有权获得年度奖金,数额相当于在岗工人获得奖金的天数。

Ce qui précède s'applique également aux retraités, aux personnes qui prennent une retraite au titre de l'âge et des années de service, de la cessation d'activité pour cause de grand âge ou d'invalidité.

以上条件还适用于领取正常养恤金者、按照年龄或工作年限领取提前退休养恤金者、高龄失业养恤金领取者和伤残养恤金领取者。

Prise en charge intégrée de retraités et pensionnés. Les services et prestations dont les travailleurs à la retraite continuent de bénéficier conformément à la Loiloi de l'ISSSTE sont les suivants : : a) pension; b) services médicaux; c) prime annuelle; d) magasins; e) vivres; f) services sociaux et culturels; g) protection sociale multiple; h) activités sportives; i) crédit à court et moyen termes; j) frais afférents aux services funéraires (120 jours du montant de la pension); k) versement au titre de l'ajustement du calendrier annuel (5 ou 6 jours); l) remises à TURISSSTE; et m) activités artistiques.

退休者和养恤金领取者的综合服务:根据《国家工人社会保障和服务协会法》,退休工人应继续享有的服务和福利包括:(a)退休养恤金;(b)医疗服务;(c)年度奖金;(d)商店;(e)医务室;(f)社会和文化服务;(g)多种社会保险;(h)体育运动;(i)短期和中期信贷;(j)丧葬费(日养老金×120);(k)年历调整工资(5-6天);(l)TURISSSTE折扣价;和(m)艺术活动。

Les pensionnés et retraités peuvent se livrer à des activités créatrices et productives dans des clubs, notamment dans les domaines suivants : : menuiserie, confection, réparation d'appareils électroménagers, fabrication de balais à franges et d'objets d'artisanat, bals, soirées littéraires et, dans le cadre du projet de journées hebdomadaires de loisirs, de culture et de sport "CONVIVE", service gratuit de transport, de logement, d'alimentation et d'excursions.

退休者和养恤金领取者还在工厂中开展其他创造性和生产性的活动,例如细木工活、裁剪和制衣、修理家用电器、生产拖把和墩布**;还开展室外舞蹈、文学晚会,而且按照CONVIVE项目,开展每周娱乐活动、文化和体育日、免费交通服务、住宿、就餐和远足。

On peut dire aussi que beaucoup de personnes retraitées et sans emploi vivent dans des conditions qui facilitent la contagion tuberculeuse.

还可以说,许多退休人员和失业者的居住状况也利于肺结核的传播。

法语百科

Un actif prend sa retraite lorsqu’il arrête, en principe définitivement, de travailler.

L'essentiel de ses revenus proviendra alors d'une rente le plus souvent viagère, de son patrimoine accumulé au cours de la vie active, d'une aide sociale accordées aux personnes âgées, etc.

Chaque société a ses propres coutumes, éventuellement inscrites dans une loi ou dans la constitution, fixant les conditions dans lesquelles on peut (diverses conditions d'âge, de participation financière à un système légal, état de santé, maternité, handicap, invalidité…) ou même on doit (limite d'âge) prendre sa retraite, et les sommes qui seront versées. Des systèmes de financement sont mis en place dans la plupart des pays, fondés sur :

l'aide sociale (transferts sociaux) ; la solidarité inter-générationnelle (base de la retraite par répartition) ; l'épargne (retraite par capitalisation, assurance-vie…)

mélangées en proportions variables.

Dans l’histoire, la retraite était un phénomène rare et court. Avec l'allongement de l'espérance de vie, elle est devenue au XXI siècle une perspective plus ou moins certaine.

Dans certains pays, le financement des pensions de retraite (et par ailleurs des frais d’hospitalisation et de dépendance) pose des problèmes économiques et politiques ardus et des problèmes d'équité inter-générationnelle, notamment pour ceux qui connaissent une période de « papy boom » alors que la retraite par répartition y a une grande importance.

Historique

Originellement, la retraite faisait intervenir la solidarité familiale : les retraités qui ne pouvaient plus travailler étaient pris en charge par leur famille, dans la majorité des cas leurs enfants.

Durant l'Antiquité, l'Empire romain sous Auguste ne parvient plus à payer les retraites de ses légionnaires (une prime de démobilisation d'un montant équivalent à une dizaine d'années de soldes). Le consul Caius Marius en 23 av. J.-C. propose à Auguste de faire passer de 16 à 20 ans le nombre d'années de service militaire obligatoire. L'empereur crée en plus le Trésor militaire (Ærarium militare), caisse de retraite des légionnaires approvisionnée par une taxe de 5 % sur les héritages et de 1 % sur toutes les ventes.

Au Moyen Âge, dans les abbayes bénédictines, les serviteurs laïques de certaines abbayes percevaient des pensions (en argent ou en nature) lorsque l'âge ne leur permettait plus d'exercer leur charge. Parfois même les veuves pouvaient continuer à percevoir ces pensions. Quelques catégories sociales (religieux, militaires, artisans) bénéficiaient d'une caisse de retraite alimentée par leur confrérie.

Le versement d'une retraite prend son essor en Europe au XIX siècle, en réponse de Bismarck à l'agitation sociale. Elle se généralise au XX siècle avec l'allongement de l'espérance de vie.

Différents systèmes de retraites

Plusieurs grands principes de fonctionnement, qui peuvent être combinés et le sont effectivement en pratique, existent.

Ils font intervenir des contraintes règlementaires (l’État impose le système de retraite) et des décisions personnelles. Les individus, en fonction de leur préférence pour le présent, leur insouciance voire leur irresponsabilité, et par ailleurs la confiance qu’ils ont dans le fonctionnement du système et dans sa gestion (en France, par les partenaires sociaux), peuvent agir sur :

le choix de la répartition de la consommation au cours de la vie : ils peuvent se constituer une épargne qui complètera leur pension ;

le choix de leur âge de départ en retraite dans les limites règlementaires.

Les deux grand axes d'analyse (indépendants) sont,

d'une part si le régime est organisé en fonction des contributions (à cotisation définie) ou de l'objectif de pension à verser (à prestation définie),

d'autre part si le régime dispose d'avoirs couvrant les pensions à verser (capitalisation, sous forme de fonds ou de provisions dans le bilan de l'organisateur) ou s'il n'en dispose pas (répartition).

Un régime réel peut combiner des éléments de « cotisations définies » et de « prestations définies ». Il peut, par exemple, fixer les cotisations (cotisations définies), puiser dans la masse ainsi constituée pour alimenter des prestations définies (des minima sociaux, des majorations pour différentes situations…), et répartir le reste. Il peut aussi combiner de la capitalisation et de la répartition (provisionnement partiel).

Prestations définies ou cotisations définies

Dans un régime à cotisations définies, des règles fixent les montants de cotisation ; ce peut être un simple pourcentage du revenu, ou un montant librement fixé par le cotisant ; des seuils, des plafonds, des bonus et des éléments de dégressivité ou de progressivité peuvent intervenir. Le montant des pensions versées n'est pas a priori connu, et n'est donc pas garanti : il sera constaté au moment de leur paiement, en fonction du rendement constaté des cotisations, du nombre de pensionnés, de leur durée de vie réelle ou prévisionnelle, etc. Pour le calcul des pensions à verser, on se base sur ce que le futur pensionné a accumulé comme droits, en points de retraite ou en devise sur un compte notionnel. Ainsi les pensions peuvent varier en fonction des conditions économiques et sociales (notamment la démographie) : il y a donc un risque pour le retraité ; les pensions peuvent baisser en terme réels, voire en valeur nominale. Si le régime fonctionne par répartition (voir infra), les pensionnés et les actifs sont solidaires : les retraités voient leur revenu évoluer en fonction des cotisations, donc des conditions économiques.

Un régime à prestations définies vise un montant de pension, et ajuste les versements réclamés aux cotisants en fonction de cet objectif. C'est le cotisant qui supporte l'essentiel des risques. Le risque pour les pensionnés ne disparait pas pour autant, mais il change de nature : si le gestionnaire a pris des engagements qui s'avèrent irréalistes, il peut faire faillite, au risque (pour les retraités) de voir la pension disparaitre purement et simplement (ou, au mieux, de se voir imposer une réduction des pensions). Si le régime fonctionne par répartition (voir infra), les pensionnés et les actifs ne sont pas solidaires : le revenu des retraités est protégé, ce sont les actifs qui, seuls, engrangent les bénéfices d'une croissance plus forte ou subissent les conséquences d'une crise ou d'un choc démographique.

La retraite par répartition

Les travailleurs actuels payent, par des cotisations sur leurs revenus professionnels, les pensions servies aux retraités du moment ; leurs propres pensions seront payées par les travailleurs futurs. Le système est nécessairement obligatoire et public, la plupart des pays de l'OCDE interdisent ce type de système, même avec une capitalisation partielle, pour les retraites privées.

Des caisses de retraite, souvent par profession, assurent la perception des cotisations (somme éventuellement augmentée d'autre produits : subventions de l'état ou de l'entreprise, compensations inter-caisses…) et le paiement des pensions (diminuées d'autres charges : frais administratifs, compensations inter-caisses…).

La retraite par capitalisation

Les travailleurs actuels épargnent pour leur propre retraite ; les pensions sont servies aux retraités à proportion du capital accumulé pour eux à cet effet. Le système s'apparente à une forme d'assurance-vie ; il peut être totalement libre ou (partiellement) obligatoire.

Des fonds de pension encaissent des primes d'assurance (éventuellement augmentés d'autres produits : bonification de l'état, participation de l'entreprise…), les convertissent en capital, puis en sens inverse au moment de la retraite convertisse le capital en rente viagère. Cette épargne peut aussi être gérée individuellement, ou dans un autre cadre collectif.

Les sommes en jeu sont considérables, elles se retrouvent en bourse (capital des grandes entreprises cotées), dans le financement des emprunts d'état et autres obligations, et elles conditionnent les pensions de beaucoup de gens (avec des répercussions sociales lourdes en cas de problème). De ce fait le marché et ses intervenants sont toujours contrôlés par les autorités.

Les différences entre les systèmes par capitalisation et par répartition

Le principe d'une retraite par capitalisation est celui d'une assurance comme une autre, une assurance-dommage par exemple : un agent économique solvable (le plus souvent collectif : société, mutuelle…) garantit le paiement futur à hauteur du capital garanti, en disposant en principe à tout moment de quoi faire face (sous forme de capital propre, d'engagement personnel des sociétaires dans le cadre d'une assurance mutuelle, de contrats de réassurance, etc.). Mais, de même que dans un système d'assurance-dommage classique les primes équilibrent à peu près les sommes versées au titre des dommages, l'essentiel des pensions que verse un fonds de pension provient en réalité des primes que versent les futurs retraités au titre de leur future pension, il fonctionne donc pour l'essentiel par répartition. Seule la différence entre les primes et les pensions contribue à la variation de capital du fonds de pensions, même si les droits des adhérents sur ce fond évoluent (les pensionnés diminuent leur part, les futurs pensionnés l'augmentent ; autrement dit les premiers vendent leur capital aux seconds).

Pour qu'un tel système deviennent complètement un système par répartition il suffit de deux choses. D'abord que le flux de cotisations soit exactement égal au flux de dépenses ; cela ne fait plus varier le capital. La disparition du capital peut passer inaperçue, et c'est la seconde chose nécessaire pour donner naissance au système par répartition. Inversement, pour transformer un système par répartition en système par capitalisation il suffit de doter la caisse d'un capital à hauteur des droits octroyés.

Donc un système par répartition peut (et doit) être considéré comme un fonds de pension par capitalisation dépourvu de capital (de provision, de garantie financière) ; ou, symétriquement, un système par capitalisation peut être considéré comme un système par répartition garanti par une provision à hauteur des engagements dûment constatée.

La différence de principe n'est donc pas si grande, elle a pourtant des conséquences pratiques importantes.

un système par répartition est nécessairement obligatoire, car personne de sensé n'aurait envie d'adhérer volontairement à un tel système si une alternative existe, et il est même interdit de le proposer (les lois et règlements imposent un provisionnement à 100 % des régimes de retraite facultatifs, c'est-à-dire exigent qu'ils fonctionnent par capitalisation -- au moins sur le plan collectif, en revanche du point de vue de chaque participant le lien entre ses versements et sa pension peut être assoupli). Inversement un système par capitalisation peut rester facultatif ; mais il peut aussi être obligatoire en tout ou partie, si on souhaite exiger des travailleurs qu'ils prennent des dispositions pour assurer leur propre retraite, ou encore si on souhaite utiliser le système comme support pour des politiques de redistribution.

Un système par répartition peut fonctionner sans capital, au contraire un système par capitalisation ne peut rien verser tant que son capital n'est pas complètement constitué. Un état désargenté peut donc empocher le capital en remplaçant un système par capitalisation par un système par répartition (c'est ainsi que le Régime de Vichy donna naissance au système français actuel en 1941) ; on peut également créer un système par répartition immédiatement fonctionnel par une simple décision, sans délais et même dans des circonstances difficiles.

Pour des versements identiques, la capitalisation ajoute les revenus éventuels du capital et les éventuelles plus-values…

… mais le capital représente une tentation pour les escrocs et les gouvernements chroniquement désargentés. Il peut aussi se perdre en cas de mauvaise affaires, de crise, de faute de gestion voire de fraude des gestionnaires. Le système par capitalisation peut donc totalement ou partiellement se transformer système par répartition, ce qui à l'extrême (perte de capital trop importante par rapport aux engagement de pensions) le conduirait à la faillite à moins d'obtenir une mesure compensatrice (réduction des engagements de pensions par exemple). Sans aller jusque là, la disparition d'une fraction du capital réduit en proportion le bonus de revenu que ce capital représente, donc réduit l'avantage du fonds par rapport à ses concurrents ou un système par répartition.

Ce dernier risque est réel, des cas se produisent régulièrement. Il constitue la principale critique contre la retraite par capitalisation : on met ainsi en avant le cas des ménages américains qui se sont retrouvé sans pension à la suite de la faillite d'Enron. La crise financière de 2008 a également renforcé les critiques contre des pensions de retraites qui dépendraient de la fluctuation boursière.

Pour l'éviter, il convient que l'épargne soit placée sur des produits sûrs ; les gestionnaires des fonds de retraite placent généralement les fonds de retraite en diversifiant leurs placements et en investissant sur des produits à rendement et risque élevés pour les jeunes salariés (actions), et des produits de moins en moins risqués (obligations) au fur et à mesure que la date de la retraite approche (gestion intertemporelle optimisée).

Différences macroéconomiques

Pour les États, la fondation d'un système par répartition compense la destruction d'un système par capitalisation, destruction dont ils sont responsables (en Europe) par l'inflation et les deux guerres mondiales, mais qui peut se produire même dans un environnement stable par fraude ou crise. Cela permet de pallier les conséquences sociales, mais ne remplace pas le capital absent.

Si ce capital n'existe pas, l'économie générale du pays en souffre. Si ce capital existe, il est aux mains des futurs pensionnés dans le cas de la capitalisation, ce qui leur est favorable (au détriment des autres capitalistes) et a des conséquences industrielles : détenteurs d'une part importante du capital des sociétés cotées, les fonds de pension ont une influence sur les politiques de ces sociétés (localisation, politique sociale, arbitrage entre court terme et long terme, gestion…). Inversement, en cas de système par répartition, le capital est dans d'autres mains, riches nationaux ou étrangers : fonds souverains, fonds de pensions étrangers ; par exemple, la part du capital des société du CAC 40 détenue par les fonds de pension américains a été estimée entre 28 et 40 %. Il en résulte des craintes sur l'équilibre économique entre l'Union européenne et les États-Unis, qui nourrit des inquiétudes sur la souveraineté des États européens.

Au niveau de l'économie générale, les différences sont plus discutées. Elles dépendent de quantités de facteurs, liés à la démographie (même pour la capitalisation), aux variations du taux d'épargne (la capitalisation s'ajoute-t-elle ou se substitue-t-elle aux autres épargnes ?), au niveau de croissance, au type de placement utilisé pour une capitalisation, aux risques (dont celui d'instabilité politique) etc. Un système par capitalisation permet d’augmenter la quantité d’épargne d’un pays, et donc de financer davantage d’investissement, ce qui augmente la productivité et donc les revenus totaux à long terme ; mais elle réduit la consommation, donc la demande, donc l'attrait des investissements, pour un effet inverse. Globalement, la capitalisation serait au pire neutre par rapport à la répartition, au mieux légèrement favorable, donc en accroître la part serait un pari sans risque.

Le débat porte également sur le terrain politique. À gauche, les critiques sont vives contre le système par capitalisation, qu'on accuse notamment de déstabiliser la répartition par réduction de ressources et on y préfère nettement la répartition. On reproche également au système par capitalisation de creuser les inégalités car favorisant les personnes ayant les moyens d'épargner pour leur retraite alors que le système par répartition est présenté comme un système de solidarité générationnelle. De l'autre côté du spectre politique les positions sont moins tranchées.

Le cas particulier des systèmes octroyés

Dans ce genre de système, l'employeur finance par lui-même et grâce à l’ensemble de ses revenus, les retraites de ses anciens employés.

C’est le cas des pensions de retraite des fonctionnaires de l’État français : l’État ne cotise pas pour les retraites des fonctionnaires ; il peut les financer au moyen de tous ses revenus (impôts, taxes,…). On considère qu’il n’y a pas de risque de financement pour l’État, et donc qu’il n’est pas nécessaire pour l’État de se constituer une épargne de précaution, bien que les exemples de la Grèce ou encore de l'Argentine démontrent le contraire.

Les systèmes de retraite par pays

Devenue une perspective très probable pour chaque individu, la retraite engendre des incertitudes du fait de son horizon inhabituellement lointain (plusieurs dizaines d'années).

L’augmentation de l’espérance de vie pose la question du financement des retraites. Une majorité des États de l'Union Européenne, sauf l'Allemagne, l'Italie (57 ans), et la Grande bretagne où l'âge légal de la retraite est fixé à 60 ans ont fait le choix de retarder les départs à la retraite (situé dans la majorité des pays européens à 65 ans). Cependant la moyenne pour l'Union européenne est fixée à 59,9 ans en raison des différences de régimes et du taux de travail des séniors qui reste peu élevé.. Par ailleurs, l’entrée sur le marché du travail se fait plus tard, avec l’augmentation de la durée des études.

Les systèmes en vigueur sont très variés, avec une combinaison en part variable de solidarité nationale (assurant une pension minimale) financée par l'impôt, de répartition, et de capitalisation (élément dont l'importance est en général plus grande dans les pays anglo-saxons).

En Belgique

Une notion bien souvent utilisée en Belgique dans les débats sur les retraites (appelées "pensions") est celle des "trois piliers de la pension", auxquels nous pouvons ajouter un quatrième moins souvent cité.

Premier pilier

Ce premier pilier constitue les pensions légales payées par l'État. Le financement de ces pensions est assuré par les cotisations sociales prélevées auprès des employeurs et des travailleurs et est basé sur le principe de répartition (les cotisations d'aujourd'hui payent les pensions d'aujourd'hui et les cotisations de demain payent les pensions de demain).

Deuxième pilier

Ce deuxième pilier correspond aux pensions complémentaires financées par des cotisations patronales extralégales versées auprès d'assurances-groupes ou de fonds de pension.

L'employeur conclut ici un contrat, lequel prévoit chaque année le versement d'une cotisation de pension complémentaire pour les salariés. Les primes versées par l'employeur peuvent être complétées par une cotisation des travailleurs qui peuvent ainsi se constituer un patrimoine complémentaire. Quant aux travailleurs indépendants exerçant leur activité en personnes physique, ils pourront aussi profiter du 2 pilier par le biais de la pension libre complémentaire pour travailleurs indépendants (PLCI). Dans ce cas, ils financeront eux-mêmes leur retraite, en étant encouragés par l'État. Cet encouragement prend la forme d'une réduction de l'impôt retenu sur leur revenus professionnels.

Troisième pilier

Le troisième pilier représente les pensions complémentaires individuelles (épargnes pensions, assurance vie, etc).

Quatrième pilier

Le quatrième pilier reprend le patrimoine que l'on constitue soi-même pour ensuite en tirer profit : le financement de sa propre maison, l'achat d'une résidence secondaire, les propriétés dont des revenus locatifs sont tirés, la valeur de sa propre entreprise, les plans de stock-options de ceux qui travaillent dans une multinationale, les comptes d'épargne, les portefeuilles de titres contenant actions et obligations. Le terme 4 pilier en tant qu'outil particulier de financement de la retraite n'est pas accepté par tous. En effet, quelle que soit sa nature, l'épargne personnelle acquise au long d'une vie n'a pas pour but unique de financer la retraite, au contraire des 3 premiers piliers dont l'appellation n'existe que parce qu'ils financent une retraite et rien d'autre.

En France

La retraite par répartition est l'héritière des systèmes d'assurance mutuelle entre travailleurs, adossés aux syndicats. Mais jusqu'en 1936, il n'y avait pas de revendication forte pour la mise en place d'un régime légal commun, comme institué en Allemagne à la fin du XIX siècle. La CGT elle-même, puissante à l'époque, préférait une augmentation de salaire immédiate plutôt qu'une hypothétique retraite, parce que l'âge d'accès à cette retraite serait de 65 ans tandis l'espérance de vie moyenne des ouvriers était d'environ 50 ans<, et que les rares vieux invalides pouvaient être pris en charge par des caisses professionnelles, qui s'étaient développées parallèlement aux syndicats et avec les mêmes hommes au cours du XIX siècle. Des accords professionnels, par branche voire par entreprise (comme à la SNCF), mettaient en place des règles, telles qu'un âge de départ et, surtout, une cotisation des employés avec contribution de l'employeur.

D'autre part, ce n'est qu'avec la forte inflation et la crise économique des années 1930 que les systèmes de retraite par capitalisation ou épargne montrent des limites.

Le régime de Vichy reprend l'exemple allemand, celui de Bismark pour la stabilité sociale (garantir une retraite à l'ouvrier pour l'associer à l'ordre social et couper l'herbe sous le pied des révolutionnaires) et celui d'Hitler pour le contrôle des syndicats (prendre le contrôle de leurs ressources financières) : par la loi du 14 mars 1941, le secrétaire d'État au travail René Belin institue la retraite par répartition.

La nouvelle IV République en garde certains principes, mais les branches professionnelles reprennent leur autonomie : à côté du nouveau régime général, les régimes spécifiques sous contrôle paritaires (égalité employés-employeurs) perdurent et même se développent.

Cette autonomie reste possible tant que les caisses sont financièrement saines, mais elle ne résiste pas à la montée du chômage et surtout au choc démographique : conçu pour consommer la totalité des ressources apportées par le plein emploi en faveur de retraités peu nombreux, le système devient déficitaire et cesse d'être réellement par répartition. La croissance molle ne permet plus d'absorber spontanément la hausse de la somme des pensions promises, et la voie de la hausse des cotisations est bloquée par le chômage qu'elles provoquent. Le choix de recourir à l'emprunt creusent le « trou de la sécu », et il faut faire appel au contribuable. L'État, qui a lui-même contribué à la dégradation des comptes, se pose en sauveur, mais désormais les flux monétaires de la sécurité sociale seront soumis à une loi spécifique, en échange de quoi l'État met à contribution le contribuable via la CSG et la CRDS.

Le système par répartition est prépondérant en France, il est géré par une quantité d'organismes dits Caisses de retraite ou Caisses d'assurance vieillesse, avec deux étages.

la retraite de base des salariés (à l'exception des fonctionnaires d'état) est assurée par l'ensemble des caisses sous l'égide de la sécurité sociale (ou retraite du régime général). Les cotisations sont abondées par des subventions de l'État, elles-mêmes alimentés par des impôts créés pour ce motif (une partie de la CSG et de la CRDS).

des caisses paritaires pour la retraite complémentaire des salariés ou des cadres ou plus généralement professionnelles pour les travailleurs indépendants alimentées par des cotisations portant sur la part des revenus dépassant le plafond de la sécurité sociale (3 086 € mensuels en 2013).

En 2010, le gouvernement français qui avait prévu une simple réflexion en vue d'une réforme ultérieure (après 2012), avance son calendrier sous la pression de la crise et fait passer une loi réformant le système en faisant passer l'âge légal de départ à la retraite de 60 ans à 62 ans et.

En 2008, la part du PIB consacré au financement des retraites était de 13,8 %. Mais le ratio actifs cotisants/retraité est passé de 4 en 1960 à 1,8 en 2010 ; et il serait de 1,2 en 2050. Par ailleurs, force est de souligner qu'à 60 ans, l'espérance de vie moyenne est de 82 ans. La réforme proposée en 2010 sur le départ à la retraite à 62 ans permettrait de réduire le déficit des cotisants, de 15 milliards d'€ en 2020 sur 40 et de 37 milliards en 2050 sur 97.

Autres pays d'Europe

Les Systèmes de retraite en Europe ont fait l'objet de réformes dans les années 1990 et 2000 qui ont eu pour la plupart comme objectif d'augmenter la part des retraites par capitalisation, comme ce fut le cas pour le Système de retraite en Allemagne et le Système de retraite en Espagne, ou dans une moindre mesure outre-Manche, le Système de retraite au Royaume-Uni étant déjà basé en grande partie sur les fonds de pension.

En Espagne, l'âge théorique du départ de la retraite est fixé à 65 ans. Fin janvier 2010, le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero, a proposé de retarder cet âge à 67 ans. Le Pacte de Tolède de 1995 garantit cependant que la majeure partie de salariés peuvent partir avant.

En Allemagne, si la retraite se fait traditionnellement par répartition, une dose plus large de capitalisation a été introduite en 2001, mais cette réforme est freinée par le fait que la retraite par répartition reste plus avantageuse que dans les pays voisins. Un salarié allemand qui part avec 35 ans de cotisation à 63 ans ne subit une décote de 7 % alors que dans la même situation, le système de retraite en France lui imposera une décote pour années manquantes de 5 % par année, soit 10 % en 2010 et 20 % après la réforme des retraites en 2010.

Aux États-Unis

Aux États-Unis, le système des retraites par répartition, qui fait partie de la sécurité sociale (en anglais Social Security), a été fondé pendant le New Deal des années 1930 sous la présidence de Franklin Roosevelt. La Grande Dépression qui commença en 1929 mit en difficulté la retraite par capitalisation. Le système de retraites a été créé dans le but de protéger les personnes âgées contre la misère. En 2005, ce système fournit plus de la moitié de leurs revenus aux deux tiers des retraités du pays. Au début de son second mandat, George W. Bush a souhaité mettre en place une semi-privatisation, ce qui a provoqué l'opposition de l'AARP, organisation représentant 35 millions de retraités américains. Le projet a été rejeté par le Congrès.

Au Canada

Au Chili

Au Chili, l'économiste José Piñera a réalisé une transition d’un système par répartition à un système par capitalisation.

Chine populaire

Le système de pension de Chine populaire s'appuie sur deux systèmes de pension : un rural et un urbain. Le programme urbain doit être lancé en juillet 2011 pour concerner 60 % des villes et des districts fin 2011 et 100 % en 2013. Le programme rural a été lancé en 2009. Les assurés bénéficiaires de ces programmes seront les groupes à faible revenu. La pension augmente à partir de 60 ans.

Autres pays

À la fin de l'année 2006, 28 pays avaient mis en place un système de retraite par capitalisation : 11 en Amérique latine (notamment le Chili, où celle-ci est obligatoire depuis la dictature de Pinochet), 12 en Europe centrale et orientale et 5 dans le reste du monde. L'Argentine, qui avait instauré ce système dans les années 1990, sous Carlos Menem, est cependant revenue à un système de retraites par répartition en 2008 à la suite d'une réforme du gouvernement de Cristina Kirchner.

La vie au cours de la retraite

Bien plus qu’une question d’argent et de planification financière, se préparer pour « la vie de retraité » nécessite également une préparation psychologique. La sécurité financière apporte certes la quiétude, mais elle ne règle pas tout. Peu importe les projets ou les voyages que l’on compte réaliser, la retraite nous oblige à nous redéfinir : du jour au lendemain, la routine où s’inscrivait un certain nombre d'habitudes disparaît. Par exemple, on se demande comment on occupera notre temps et comment on pourra continuer de se sentir utile. Comme le travail occupe une très grande partie de notre vie, même ceux et celles qui attendaient avec impatience la retraite devront s’adapter à leur nouveau rythme de vie, trouver des projets dans lesquels ils se sentiront accomplis, s’investir dans de nouvelles sphères de la société, etc..

Les retraités peuvent choisir de se déplacer vers des lieux géographiques dont le climat est considéré comme plus agréable. Par exemple aux États-Unis en Floride, et en France sur la Côte d'Azur. Ils sont de plus en plus nombreux à s'installer au moins partiellement à l'étranger. Aux États-Unis, le phénomène de migration des retraités est important et on appelle « snowbirds » les retraités des États du Nord qui choisissent d'aller dans le Sud tous les hivers ou de s'y s'installer définitivement pour leur retraite.

Une partie des retraités s’installent dans des maisons de retraite.

中文百科

退休,指的是一个人因为年龄或其他因素从某一工作退下来。现今中文圈“退休”有三重意思:

中华人民共和国社会保险制度,简称社保,当购买15年以上社保后,到规定年龄后可每月领取社保基金发放的退休金,直至死亡。但退休人员仍可以一边领取退休金一边继续社会工作。

香港的雇庸合约,雇主依合约而给予年老职工的一次性退休金,但退休或退休金补偿并非强制性,由职工自主提出的辞职而离职的行为,亦被称作退休。如果重新就业之后,就不视为退休了。

特殊行业:军人、体育界的退出称为退役。演艺人不再参与演出,称为引退。。

东亚古代官员退休称为“致仕”或“悬车致仕”,一般致仕的年龄为七十岁,有疾可提前。《北史·韦孝宽传》:韦孝宽“每以年迫悬车,屡请致仕。”北宋陈执中出任陈州郡守,认为录事参军蔡黄裳年纪大,要他自请退休。蔡黄裳本来不肯,陈执中威胁他,蔡黄裳只得被迫致仕,晚年流寓陈州。

现代社会的退休制度,源自普鲁士王国的首相奥托·冯·俾斯麦在1889年为了统一德意志组建德意志帝国而设计的。他最初的设计是,德国社会实行国家雇佣制度,雇员在70岁退休,由政府发放养老金直到去世。1916年,德国将退休年龄降到65岁,成为全世界工业国家退休制度的滥觞。

退休在不同的地方及职业有不同的指定年龄,例如职业运动员因体能巅峰期限制,大多在30至40岁退休;女性的演艺界人物有些在结婚之后即引退淡出演艺界,一般劳动法规规定的退休年龄上限为60岁或65岁不等。超过此年岁的职员,想再继续工作也不能。但有些退休者,则会以顾问或其他名义在原单位或其他地方继续任职,或是担任志工等义务性工作。极少部份职务,如罗马教宗等是终身职,除非自行请辞,否则将会任职到去世为止。

退休之后,人的心理会有所变化,适应不了会出现社会问题。轻微者例如在大城市的商业中心及办公室林立的地方,有一些老年人身穿上班服,例如西装,手拿公事包,在公园等地方出现,朝九晚五,风雨不改。

近年来由于环境的变化,使得有些企业为了降低**成本,避免付出大笔退休金给退休的员工,而以工读、人力派遣等非常规雇用取代正职员工。甚至以各种手段,如任意调动工作、减薪或是逼退等,而造成许多社会问题。有些国家为此订定法律防止这些行为,并推动国民年金等年金式国民保险制度,以加强基本的保障。

法法词典

retraité nom commun - masculin, féminin ( retraitée, retraités, retraitées )

  • 1. personne qui a cessé définitivement son activité professionnelle et qui a droit à une pension

    un couple de retraités

retraité adjectif ( retraitée, retraités, retraitées )

  • 1. qui est à la retraite

    un instituteur retraité

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boss n. m<英><口>工头, 领, ; 上; 头儿

opalin opalin, e a. 白色的,光的 n.f. 白,瓷;白品

débuter 首次参加,开始

celles 这些个

dépendance n. f. 1. 从, 附, 隶, 依赖, 依靠2. pl. 附建筑物, 3. 相关, 相依4. [](一国对另一国的)依赖(关系)5. (毒)瘾

asservissant a.奴役, 奴化