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词典释义:
tennis
时间: 2023-07-26 15:56:47
TEF/TCF常用TEF/TCF
[tenis]

网球

词典释义
n.m.
〈英语〉

1.
jouer au tennis

2. 〈引申义〉

3. 斜纹法兰绒

4. pl. 鞋, 跑鞋

5. tennis de table 乒乓 [同ping-pong]

常见用法
jouer au tennis
court de tennis
en plus du squash, elle fait du tennis除壁之外,她还

近义、反义、派生词
词源:
该词源自法语单词tenez(噢,喂)。旧时 手每次发 时,都会朝着对手大喊一声“tenez”,以此来提醒对方接

词根:
ten, tend, tens, tent, tin 抓住,持有,伸展,张开

联想:
  • raquette   n.f. 拍;拍;乒乓

近义词:
lawn-tennis,  ping-pong
联想词
squash ; golf 尔夫动; ping-pong 乒乓; basket-ball ; basket ; badminton 羽毛动; pétanque 戏; football ; volley-ball ; foot ; handball ;
当代法汉科技词典

balle de tennis 用的

court de tennis m.  

短语搭配

jouer au tennis打网球

se remettre au tennis继续打网球

faire une chandelle au tennis(网球中)放高球

rouler un court de tennis(用磙子)碾平网球场

Il joue rudement bien au tennis.他网球打得极好。

en plus du squash, elle fait du tennis除壁球之外,她还打网球

balle de tennis网球;打网球用的球

raquette de tennis网球拍

tennis sur gazon草地网球

règles du tennis网球规则

原声例句

Il adore le tennis et la natation.

他喜欢网球和游泳。

[循序渐进法语听写初级]

Parmi tous les sports, c’est le tennis qui m’enthousiasme le plus !

所有运动中,网球最让我感兴趣!

[北外法语 Le français (修订本)第二册]

Voici ma deuxième question: vous arrive-t-il de regarder à la télévision ou d'écouter à la radio des épreuves sportives et de suivre la description ou le commentaire qu'on en a fait: matches de football, de rugby, de tennis, courses, etc.

你们有时看电视或广播 转播的体育比赛或对此所做的描述和评论吗? 足球、橄榄球、阿球、赛跑,等等。

[北外法语 Le français 第二册]

Du sport? Oui, je fais du tennis et de la natation. C'est important?

运动?恩,我会去打网球和游泳,这很重要么?

[Le nouveau Taxi 你好法语 1]

Ensuite, je joue au foot ou au tennis avec des amis. Et l'après-midi, je me repose.

随后,我和朋友去踢足球或者打网球。而下午我休息。

[Le nouveau Taxi 你好法语 1]

Je vais jouer au tennis, papa.

我去打网球,爸爸。

[Muzzy in Gondoland 法语动画]

Louis m’a priée de jouer au tennis avec lui.

Louis请求我和他一起打网球

[循序渐进法语听写初级]

Moi, je suis membre du club de tennis de notre province.

我是我们省网球俱乐部的成员。

[循序渐进法语听写初级]

S’il veut jouer au tennis, il a besoin de moi.

如果他想打网球,他需要我。

[循序渐进法语听写初级]

Je joue au tennis, je marche et nous faisons du vélo, mon mari, les enfants et moi.

我打打网球、走走路,和我的老公和孩子骑骑车。

[Reflets 走遍法国 第一册 视频版]

例句库

Elle a battu son adversaire au tennis.

她在网球场上击败了对手。

Je suis la principale unité d'exploitation de tennis de table, badminton, tennis de produits et les chantiers de construction.

我单位主要经营乒乓球运动产品,羽毛球运动产品,网球运动产品及其场地建设。

Ce joueur de tennis a été la révélation de l'année.

这位网球运动员是今年崭露头角的。

Women's Table Tennis Doubles 。

女子乒乓球双打。

Men's Table Tennis Doubles 。

男子乒乓球双打。

J’aime faire du sport, comme natation et tennis.

我喜欢做运动,比如游泳和网球

Un peu plus loin, le jeune homme voit un court de tennis.

又走了一段,年轻人看到了一个网球场。

La première journée du premier tour de la Coupe Davis a été favorable à l'équipe de France de tennis.

戴维斯杯首日,法国队表现出色。

Elle s'est amourachée de son moniteur de tennis.

她迷上了她的网球教练。

Un cours de Tennis ! Avec une jolie Chinoise, et un joli Chinois.

网球场!跟漂亮的中国女孩,和漂亮的中国男孩。

Pour mémoire, à cette époque, le tennis se jouait en cravate pour les hommes et en robe longue pour les femmes.

据记载,那个时代的男士都是打着领带,女士都是穿着长裙打网球

Je fais souvent du tennis.

我经常打网球

Bien que Yao soit considéré comme le meilleur basketteur chinois, le tennis de table ne lui réussit pas, même face à un jeune garçon.

别看姚明平日里篮球打得好,乒乓球对他来说可没有篮球这么容易,即便对手仅仅是一个小孩。

Ce que tout les jeune font, rencontre mes amis, sortir, faire du sport, football et tennis, je crois que je suis un jeune assez normal, je pense que je vis a peu pres comme tous les autre jeune.

像所有的其他的年轻人一样,我会去看看朋友,和他们一起出去坐坐。我喜欢踢足球和打网球。我从来就觉得自己是一个很普通的法国人,我的生活其实和每个年轻人一样。

J'ai été fondée en 2003, la société produit bâton de cricket et le tennis.

我公司建立于2003年,公司主要生产网球和粘板球

Ce joueur de tennis est gaucher.

这位网球运动员是左撇子。

Avant le début du match de tennis, les deux partenaires français avaient mis au point leur tactique.

网球比赛开始之前,两位法国选手制定了他们的策略。

Diverses animations, billard, tennis de table, la glace des patinoires, Yuet cent, une centaine, ainsi que culturel Yuet stade.

娱乐场所花样繁多,有台球、乒乓球、百悦溜冰场、以及百悦文化戏台。

Elle me propose de jouer au tennis ensemble ce samedi.

她叫我这星期6和她一起打网球

Elle joue bien au tennis.

网球打得很好。

法语百科

Le tennis est un sport de raquette qui oppose soit deux joueurs (on parle alors de jeu en simple) soit quatre joueurs qui forment deux équipes de deux (on parle alors de jeu en double). Les joueurs utilisent une raquette cordée verticalement et horizontalement à une tension variant avec la puissance ou l'effet que l'on veut obtenir.

Cette raquette, dont les matériaux peuvent varier, sert à frapper une balle en caoutchouc, remplie d'air et recouverte de feutre. Le but du jeu est de frapper la balle de telle sorte que l'adversaire ne puisse la remettre dans les limites du terrain, soit en marquant le point en mettant l'adversaire hors de portée de la balle, soit en l'obligeant à commettre une faute (si sa balle ne retombe pas dans les limites du court, ou si elle ne passe pas le filet).

Le nombre de sets (ou manches) nécessaires pour gagner un match varie selon plusieurs critères (comme le sexe, l'âge ou le tournoi). Les limites du terrain et certaines règles sont différentes pour les matchs de simple et de double.

Histoire

La naissance du tennis

Le tennis est une adaptation anglaise du jeu de paume. La première mise en jeu s'effectuant à quinze pas, puis trente, puis quarante, d'où la façon particulière de compter les points dans le tennis moderne. À la suite de la bataille d'Azincourt (1415), le duc d’Orléans est emprisonné pendant deux décennies en Angleterre. À l’occasion de cette captivité à Wingfield dans le comté de Norfolk, le duc introduit en Angleterre le jeu de paume qu’il pratiquait presque quotidiennement.

Le tennis est né selon les sources entre 1858 et 1870 soit plus de quatre siècles plus tard. En 1858 le major Harry Gem esquisse une sorte de court de tennis sur le gazon de sa propriété : il joue un jeu assez similaire au tennis actuel. Vers 1863 le Major Walter Clopton Wingfield, le descendant du châtelain de Wingfield, pratique aussi une sorte de tennis dans sa résidence à Londres. Vers 1869 dans le Warwickshire, Harry Gem et son ami espagnol Augurio Perera expérimentent une nouvelle version du jeu qu'ils appelèrent d'abord pelota puis plus tard lawn rackets. Gem, Perera, Frederic Haynes et Arthur Tomkin forment un club à Leamington : c'est le premier club de lawn tennis du monde. C'est donc probablement Harry Gem qui a inventé le « tennis moderne » (issu du jeu de paume français) mais c'est Wingfield qui est passé à la postérité car il a commercialisé ce sport sous le nom de « Sphairistike » le 23 février 1874 mais il ne l'a pas inventé comme la légende le prétend. Le sphairistike est la conséquence du jeu de paume et de l’invention du caoutchouc qui permet de réaliser des balles pouvant rebondir sur l’herbe. C'est le chaînon manquant entre le jeu de paume et le tennis. Le tennis en Angleterre a d'ailleurs pour nom Lawn Tennis (tennis sur herbe en anglais) tandis que le jeu de paume est désigné sous le nom Real Tennis (vrai tennis). Le mot "tennis" provient de l'ancien français "tenez", phrase que l'on adressait à l'adversaire au moment de servir. Le mot, déformé en moyen anglais en "tenetz", "teneys" ou "tenes", finira par devenir tennis.

Il semble que le premier tournoi de tennis eut lieu en août 1876 sur un court aménagé dans la propriété de M. William Appleton à Nahant dans le Massachusetts et remporté par James Dwight. Suit le Tournoi de Wimbledon en 1877 du 9 au 16 (ou 19) juillet, futur Internationaux amateurs de Grande-Bretagne, qui est donc le plus vieux tournoi encore existant. La finale de la première édition se joue devant 200 spectateurs. L’Anglais Spencer Gore s’impose en simple messieurs (24 participants). À l’occasion de ce tournoi, les règles du sphairistike de Wingfield sont modifiées par les organisateurs qui deviennent, de fait, et pendant une décennie, la seule autorité en matière de tennis.

Joueuse de tennis en 1881

La France, jadis terre d'élection par excellence du jeu de paume, n'attend pas longtemps pour succomber aux charmes du tennis promu par Wimbledon. Dès 1878, le premier club de tennis est fondé en France à Dinard, en Bretagne. Dans le même temps, les premières parties ont lieu en Australie.

D'autres tournois suivent très vite : en 1878 un tournoi aurait été organisé au Marylebone Cricket Club, et les premiers championnats amateurs d'Écosse eurent lieu en indoor sur bois cette même année, les Championnats amateurs d'Irlande débutèrent en 1879 au Fitzwilliam Club de Dublin, ceux de Bohême la même année et ceux de la colonie australienne du Victoria à Melbourne en 1880, chaque colonie australienne crée d'ailleurs son tournoi bien avant le 1 championnat national australien, organisé en 1905 et intitulé « Internationaux d'Australasie », futur Open d'Australie. Les championnats des États-Unis sont organisés pour la première fois à Newport en 1881 (la 1 édition réservée aux citoyens du pays est l'ancêtre de l'US Open, etc.). Le tennis est donc né sous l'ère victorienne avec des règles victoriennes : le sport dans ces conditions ne peut être pratiqué que comme un loisir par de riches aristocrates, donc sans besoin d'argent pour vivre, et ne peut donc faire l'objet d'une profession rémunérée. Ceci explique pourquoi les professionnels du tennis ont été longtemps bannis du circuit traditionnel et considérés comme des pestiférés. De plus les responsables du tennis, très jaloux de leur autorité, un autre héritage de l'époque victorienne, ne souhaitent absolument pas avoir à faire à des joueurs professionnels indépendants de leur volonté : c'est ainsi une autre raison pour écarter les « pros » du circuit traditionnel. Plus tard est créé en 1891 le Championnat de France de tennis qui devient véritablement international en 1925 sous le nom « Internationaux de France de tennis ».

En 1933 quand l'Australien Jack Crawford qui a gagné les Internationaux amateurs d'Australie, de France à Roland Garros, de Grande-Bretagne à Wimbledon, atteint aussi la finale des Internationaux amateurs des États-Unis à Forest Hills, les journalistes John Kieran et Allison Danzig utilisent pour la première fois l'expression « Grand Slam » (tirée du brigde et aussi du golf) en évoquant une possible victoire de l'Australien dans les quatre tournois la même année. Ces championnats commencent à prendre de l'importance car les quatre pays hôtes sont les seuls pays de l'époque qui ont remporté la Coupe Davis qui est la plus grande compétition amateur internationale pendant au moins quarante ans, de 1920 à 1960 (elle désigne souvent le numéro 1 mondial amateur et a bien plus d'importance que Wimbledon ou Forest Hills). Cette compétition est créée par Dwight Davis en 1900 et oppose dans un premier temps uniquement les Îles Britanniques aux États-Unis. Il n'y a pas d'édition en 1901. Puis d'autres pays souhaitent participer et jusqu'en 1973 seuls les quatre pays cités remportent cette compétition par équipes. En 1938 Donald Budge a l'idée de gagner les championnats des quatre pays vainqueurs de la Coupe : il est donc le premier joueur à consciemment tenter le Grand Chelem (Crawford n'avait aucune intention à l'origine d'aller aux États-Unis car notamment il souffrait du climat new-yorkais) et à le réussir. Ceci devient la véritable référence individuelle du tennis amateur dans les années 1950, plus précisément en 1956 lorsque Lew Hoad est à deux doigts (deux sets précisément) d'accomplir cet exploit. Lorsque le tennis devient « Open » en 1968 le Grand Chelem devient le Graal de tous les joueurs. La version féminine de la Coupe Davis est la Coupe de la Fédération, mieux connue aujourd'hui sous le nom de « Fed Cup ».

Les premiers champions

La rivalité, jadis très vive, entre amateurs et professionnels, n'a pas rendu possible, pendant longtemps, d'établir des classements objectifs des meilleurs joueurs. Les professionnels sont interdits jusqu'en mars 1968 de toute compétition organisée par la Fédération Internationale (Coupe Davis…) ou par les Fédérations nationales (Internationaux des pays comme ceux du Grand Chelem…). Néanmoins certaines comparaisons entre ces différents joueurs furent possibles (par exemple : en janvier 1963 Rod Laver, vainqueur du Grand Chelem en 1962, fut opposé aux deux meilleurs professionnels de 1962, Kenneth Robert Rosewall et Lewis Alan Hoad, dans le cadre d'une tournée en Australasie sur gazon : Laver a remporté deux matchs et a subi… 19 défaites, indiquant clairement la suprématie des vieux professionnels) : il semble qu'à partir de 1948 le meilleur joueur du monde fut probablement toujours un joueur professionnel. Depuis 1931 tous les plus grands champions de l'ère pré-« open » sont passés professionnels et, si on excepte Henri Cochet, ils ont tous atteint leur apogée dans le circuit pro : Bill Tilden, Henri Cochet, Ellsworth Vines, Fred Perry, Donald Budge, Bobby Riggs, Jack Kramer, Pancho Segura, Pancho Gonzales, Frank Sedgman, Tony Trabert, Ken Rosewall, Lew Hoad, Rod Laver.

En 1966 des pourparlers s'engagent entre les dirigeants de Wimbledon et Jack Kramer alors promoteur de tennis professionnel pour organiser un tournoi professionnel dans le « Temple » l'année suivante : un mois et demi après le tournoi traditionnel amateur de Wimbledon, BBC2 commandite un tournoi professionnel de huit joueurs du 25 au 28 août 1967. Ce tournoi rencontrant un très vif succès auprès du public et des téléspectateurs, le président de Wimbledon, Herman David, décide à l'automne 1967 que le prochain Wimbledon traditionnel (en 1968) serait « Open » c’est-à-dire « ouvert » aux joueurs professionnels. Le 30 mars 1968 la Fédération internationale accepte qu'une dizaine de tournois soient ouverts à tous les joueurs : le premier d'entre eux est organisé à Bournemouth et démarre le 21 avril 1968. Malgré tout La Fédération Internationale et les promoteurs du jeu professionnel continuent de se combattre : il faut attendre plus de quatre ans (août 1972) pour que le tennis soit totalement « Open » c'est-à-dire que la ségrégation entre pros et amateurs vole en éclats.

Pour ne plus être complètement dépendants de leurs dirigeants (d'un côté les fédérations pour les joueurs amateurs et d'un autre côté les promoteurs pour les joueurs professionnels) qui leur imposaient les compétitions qu'ils devaient (ou ne devaient pas) disputer, les joueurs s'unirent en septembre 1972, lors de l'US Open, le seul tournoi du Grand Chelem de l'année où tous les meilleurs joueurs participent (à Wimbledon et à Roland Garros les professionnels sous contrat sont exclus en 1972), pour créer le premier syndicat regroupant tous les joueurs qui le souhaitent : the Association of Tennis Professionals (ATP). Cette association tente d'organiser le circuit tennistique en « collaboration » avec les Fédérations et met en place en août 1972 le circuit de l'ATP World Tour : dès lors l'ATP, qui échappe d'ailleurs un peu aux joueurs eux-mêmes, gère toutes les épreuves du circuit principal hormis les tournois du Grand Chelem et la Coupe Davis qui relèvent, eux, de la Fédération Internationale et des Fédérations nationales respectives. L'ATP publia le 23 août 1973 son premier classement mondial, dont le Roumain Ilie Năstase fut le premier numéro un.

De son côté, Wimbledon reste un bastion du conservatisme. Tandis que tous les autres tournois autorisent désormais le port de vêtements colorés aux joueurs, le Tournoi de Wimbledon maintient l'obligation de la tenue blanche, fidèle à ses traditions.

Suzanne Lenglen a, quant à elle contribué au succès du tennis, étant la première véritable vedette féminine de la discipline ; elle participera notamment à ce que l'on appellera le match du siècle, à Cannes, qu'elle remportera contre Helen Wills ; la même année elle quittera le tennis amateur et deviendra la tête d'affiche de la 1 tournée professionnelle en Amérique du Nord. Mais malgré ce précédent, le tennis féminin peine ensuite à s'affirmer et il faut attendre les années 1960 pour voir des joueuses influer sur le cours des événements. À l'image des garçons, les filles mettent en place un circuit professionnel qui peine à s'établir. La WTA installe définitivement le tennis féminin professionnel.

L’ère Open

En 1968, le tennis moderne et professionnel naît véritablement avec le début de l’ère Open. Les quatre tournois du Grand Chelem, rendez-vous majeurs de la saison abandonnent leur statut de tournoi réservé aux amateurs, et ouvrent leurs portes aux joueurs professionnels. Peu à peu, l'ensemble des joueurs de circuit se professionnalise. C'est à partir de cette date que l'on considère le tennis professionnel comme moderne ; l'ère des statistiques et des records commence.

La carrière de Martina Navrátilová, débutée en 1973 fut marquée par l'utilisation de nouvelles techniques de préparations, avec une préparation physique et une préparation psychologique poussées, avec notamment l'utilisation de l'informatique pour analyser les matchs et étudier les séquences de jeu. L'informatique tient à présent une place importante dans l'évolution des joueurs, puisque les entraîneurs l'utilisent même de nos jours à un niveau amateur.

La politique de dirigeants comme Philippe Chatrier, président de la Fédération internationale de tennis de 1977 à 1991, est déterminante sur le plan international, mais plutôt mal préparée au niveau national. En effet, si le tennis quitte son habit de sport pour privilégiés et devient accessible, la mise en place d'une opération dénommée « 5000 courts », lancée par Philippe Chatrier et la Fédération française de tennis, aura pour effet de déstabiliser économiquement les clubs existants en France en créant des micros-clubs composés d'un ou deux terrains sans réelle structure d'accueil ; l'effet de saupoudrage sur le plan des adhérents se fera ressentir pendant des décennies et sera à l'origine de la crise du tennis français.

Le tennis se démocratise et compte plus d'un million de licenciés en France depuis le début des années 1980.

L'exploit majeur du tennis masculin comme féminin demeure le Grand Chelem : gagner les quatre tournois majeurs la même année. Donald Budge l'a réussi mais à une époque où tournois amateurs et professionnels étaient séparés ; l'Australien Rod Laver a réussi l'exploit de le réaliser à deux reprises : en 1962, mais aussi en 1969 sous l'ère « Open » alors que tous les joueurs étaient réunis sur un circuit mondial (l'ère Open démarre pour le tennis en 1968), ce qui constitue un authentique exploit. Les femmes sont plus nombreuses à l'avoir réalisé, avec notamment l'Australienne Margaret Smith Court en 1970, et l'Allemande Steffi Graf en 1988.

Origine historique de la marque des points

La comptabilité singulière du tennis est également tributaire du jeu de paume provençal. Cette façon de compter, vient de pénalités obligeant le joueur à reculer à quinze, trente et quarante pas, au fur et à mesure de l'avancement du jeu. D'autres hypothèses ont été avancées pour chercher, a posteriori, à justifier ce comptage particulier, par exemple un comptage par multiple de quinze, issu tout droit du Moyen Âge où le chiffre 60 était le symbole numérique le plus répandu. À l’époque, on comptait le temps (60 minutes) et l’argent (un denier d’or valait 15 sous) de cette façon.

L’expression « deuce » serait un emprunt culturel au système comptable du jeu de paume. Rendu à égalité, l’arbitre déclarait « à deux », ce qui signifiait que les joueurs étaient à deux points (consécutifs) de gagner le jeu. Ce « à deux » emprunté par des bouches anglaises aux Français, prit la forme écorchée de « deuce ». Cet usage est pratiqué dès le Moyen Âge en jeu de paume.

D'autres hypothèses ont été émises pour expliquer ce système. Chronologiquement, la première hypothèse avancée date de 1431. Le juriste flamand Jan Van den Berghe publie Le Jeu de paume moralisé. Pour expliquer la manière de compter, il énonce une explication pieuse : le joueur qui marque un point est assimilé à un juste et voit sa récompense multipliée par 15. Autre piste, les paris, qui étaient courants lors des rencontres de jeu de paume. Certains numismates font alors remarquer que la monnaie française comprenait depuis 1340 le double d'or qui valait 60 sous et le denier d'or qui valait 15 sous. Les joueurs auraient pris l'habitude de compter les points en valeur monétaire, c’est-à-dire en multiple de 15. Toutefois, l'étude des lettres de rémission montre que les enjeux n'atteignaient pas souvent des sommes aussi importantes. Au début du XVI siècle, Érasme avoue dans ses Colloques, que la manière de compter les points au jeu de paume est un mystère, dont même les joueurs parisiens ont perdu le souvenir. Malgré cet avis d'Érasme qui apparaît définitif, que reprennent les encyclopédistes du XVIII siècle, d'autres hypothèses, plus ou moins fantaisistes, sont énoncées depuis la fin du XVI siècle. Selon le témoignage de Jean Goselin, libraire du roi de France en 1579, cette façon de compter se rapporterait à l'astronomie et au système sexagésimal utilisé pour les calculs d'angles. Chaque signe physique est divisé en 60 degrés, diviser un signe physique en quatre parts donne 15 degrés par part. Pour Charles Delahaye, joueur de paume au XIX siècle, 15 représente une distance de 15 pieds. La ligne de service et le filet sont séparés de 60 pieds, soit quatre fois 15 pieds. Charles Delahaye dit avoir assisté à une partie où les points n'étaient pas comptés mais où le vainqueur d'un point avançait à chaque fois de 15 pieds jusqu'à atteindre le filet et, ainsi, remporter le jeu.

Règles

Tableau du pointage
Tableau du pointage

Source : « Fédération internationale de tennis - les règles 2013 du tennis »

Dans une rencontre de simple comme de double, chaque joueur sert à tour de rôle pendant la durée d'un jeu. Le joueur qui sert doit impérativement être placé derrière la ligne de fond de court au moment où il frappe son service. Le serveur possède en outre deux services : s'il manque le premier, souvent frappé avec un certain risque, il bénéficie d'une seconde balle de service, en général frappée avec davantage de précautions. Le receveur, en revanche peut se placer où il le souhaite sur le court pour retourner le service.

La plupart du temps, il est nécessaire de remporter deux sets (manches) afin de gagner la partie. Les deux exceptions sont d'une part les matchs du tableau masculin des tournois du Grand Chelem et d'autre part ceux de Coupe Davis, qui se jouent en trois sets gagnants. Pour gagner une manche, il faut être le premier à marquer six jeux avec au moins deux jeux d'écart, dans le cas contraire la manche se poursuit. Les scores possibles pour remporter un set sont ainsi : 6/0, 6/1, 6/2, 6/3, 6/4 et 7/5 (si les deux joueurs n'ont pu se départager au bout de dix jeux). Si les deux joueurs n'ont pas été en mesure de se départager au cours des douze premiers jeux (donc à égalité à 6/6), ils disputent un jeu décisif (« tie-break » en anglais), qui vaut un jeu, et permet donc de remporter la manche 7/6. En revanche, dans les tournois du grand chelem, exception faite de l'US Open, chez les hommes comme chez les femmes, il n'y a pas de jeu décisif dans la manche décisive (la cinquième chez les hommes, la troisième chez les femmes), et le match n'est remporté que lorsque l'on parvient à avoir deux jeux d'avance sur l'adversaire; par exemple 8/6, 9/7, 10/8, etc.

L'invention du « jeu décisif » date de 1970, soit deux ans après le début de l'ère open. La finalité de ce jeu était d'empêcher des matchs interminables, car il arrivait à l'époque que des sets soient gagnés sur le score de 29/27 par exemple. Le principe du jeu décisif est assez simple. Les joueurs servent à tour de rôle. Celui qui débute ne sert qu'une fois de droite à gauche, puis son adversaire sert deux fois de suite, de gauche à droite, puis de droite à gauche, et ainsi de suite. Le gagnant de la manche est le premier joueur à atteindre sept points avec au moins deux points d'écart (ex. : 7/2, 7/5, 9/7…) La manche est alors gagnée sur le score de 7-6.

Chez les joueurs les plus jeunes, les règles de jeu sont assouplies. En effet, jusqu'à l'âge de onze ans, en France, une manche est gagnée lorsqu'un joueur atteint 5 jeux avec deux jeux d'avance sur son adversaire. En cas d'égalité à 4 jeux partout, les joueurs se départagent également avec un « jeu décisif ».

Dans le jeu en double, le match se déroule au meilleur des trois sets, il faut donc remporter les deux sets pour remporter le match. Si les deux équipes remportent chacune un set, par exemple : 6-3 3-6 ; on procède à un « super tie break » de dix points pour départager les deux équipes opposées : il est considéré comme set décisif. Le « super tie break » se déroule de la même façon que le « jeu décisif », il faut donc remporter dix points avec au moins deux points d’écart (ex. : 10/5, 10/7, 11/9…).

Une manche se remporte donc en marquant un certain nombre de jeux. Comme mentionné ci-dessus, chaque joueur sert à tour de rôle, pendant la durée d'un jeu. Afin de remporter un jeu, il est nécessaire de marquer au moins quatre points, soit sur son service lorsque l'on sert, soit sur le service adverse lorsque l'on reçoit. Il est donc possible, soit pour le serveur, soit pour le receveur de remporter un jeu, même si théoriquement, le serveur est avantagé par rapport au receveur. Si les deux adversaires marquent trois points, on a une situation d'égalité, expliquée ci-après.

Lors d'un jeu, voici la manière dont les points sont décomptés :

zéro (« love » en anglais) : pour aucun point marqué dans le jeu ;

quinze : pour un point marqué ;

trente : pour deux points marqués ;

quarante : pour trois points marqués.

Lorsque les deux joueurs ont marqué trois points, (donc à 40/40), il y a égalité. Celui qui marque le point suivant obtient un « avantage ». Pour remporter le jeu, un joueur qui a l'avantage doit marquer un autre point. Si c'est le joueur qui n'a pas l'avantage qui marque le point suivant, on revient à égalité, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'un des deux joueurs remporte le jeu. Chez les jeunes enfants âgés au plus de 11 ans, la règle de l'avantage n'existe pas. C'est la règle du « No-ad » (« No advantage ») qui s'exerce. Le joueur qui reçoit choisit sa zone de retour de service pour le point décisif (toujours à 40-40). Cette variante est aussi parfois appliquée en double.

Concernant l'arbitrage, on donne toujours le score du serveur en premier. Par exemple, si le serveur marque trois points contre deux à son adversaire, le score est 40/30. Dans le cas contraire, le score est 30/40. Il en est de même au niveau des « avantages », lorsqu'il y a égalité dans un jeu. Lorsque c'est le serveur qui a l'avantage, l'arbitre annoncera « avantage » puis le nom du joueur ou de la joueuse. En double, l'arbitre annoncera le nom du serveur ou du relanceur. Toutefois, en cas de Championnat par équipe ou d'équipes nationales (Coupe Davis ou Fed Cup, par exemple), le nom du club ou du pays est alors donné.

Challenges

Depuis 2006, les joueurs et joueuses peuvent avoir recours à un système d'images de synthèse retraçant la trajectoire et surtout le point d'impact de la balle, appelé « Hawk-Eye » (« œil de faucon ») afin de contester une décision arbitrale qu'ils jugent erronée. Plusieurs règles s'appliquent à l'usage de ce moyen :

Le challenge doit être demandé immédiatement après le coup présumé juste par l'arbitrage, mais vu faute par le joueur, ou vu faute par l'arbitrage mais considéré juste par le joueur.

Le joueur dispose de trois challenges au début de chaque set (manche), plus un si le jeu va jusqu'au Tie break. Si son appréciation d'un point ou d'une faute est erronée, il perd à chaque fois l'un de ses challenges.

Si le corps arbitral annonce une balle faute alors qu'elle était bonne, le coup doit être rejoué, pour autant que l'adversaire ait été jugé en mesure de renvoyer la balle. Par exemple, si le joueur A frappe une balle qui est signalée faute par erreur, on tient compte alors de la position du joueur B par rapport à la balle au moment de l'impact. Si le joueur B était manifestement trop loin pour renvoyer la balle, le point est accordé au joueur A. Dans le cas contraire, le point est rejoué (le serveur sert alors avec une première balle, même si le point avait été engagé par une seconde balle).

Si, lors d'un échange, l'un des joueurs voit une balle faute non-signalée, il peut interrompre l'échange et demander le challenge. Si la balle est faute, le point lui est accordé, si la balle est bonne, le point est accordé à l'adversaire.

Si, pour une raison indéterminée, le système Hawk Eye devait ne pas fonctionner, la décision arbitrale prévaudrait.

En raison du coût élevé de ce système, rares sont les tournois qui l'emploient. De plus, seuls les courts principaux le possèdent, ce qui peut conduire à une certaine forme d'injustice vis-à-vis des joueurs mal classés, obligés de jouer sur des courts annexes dépourvus du Hawk-Eye.

Les fautes

On distingue plusieurs types de fautes au tennis. Une balle sera par exemple annoncée faute (ou « out » en anglais) lorsqu'elle ne retombe pas dans les limites du terrain (les lignes étant situées à l'intérieur du terrain). Le point est alors accordé à l'adversaire. Lorsque la balle tombe dans le filet, du côté du joueur qui a frappé la balle, le point est également accordé à l'adversaire, mais il n'est pas nécessaire d'annoncer faute. L'arbitre ne doit d'ailleurs pas signaler une balle qui tombe dans le filet comme « faute ».

Le service doit être frappé en diagonale de telle sorte que la balle tombe dans le carré de service. Si la balle ne tombe pas dans le carré de service lors de la mise en jeu, l'arbitre annonce « faute », et le serveur doit, soit servir une seconde balle si la faute survient sur le premier service, soit accorder le point à l'adversaire si la faute survient sur la seconde balle de service. Lorsque les deux services sont fautes (ils ne tombent pas dans les carrés de service, ou tombent dans le filet), on parle de « double faute ». Le point est alors accordé au receveur. Lorsqu'au service, la balle touche la bande du filet et retombe dans le carré de service où le joueur était censé servir, l'arbitre annonce « let » ou « filet », la balle n'est pas faute, et le joueur peut rejouer le service. En revanche, si la balle du serveur touche la bande du filet et tombe en dehors du carré de service, la balle est annoncée faute, et le joueur doit soit passer à sa seconde balle, soit accorder le point à l'adversaire selon qu'il a frappé une première ou une seconde balle.

Une faute plus complexe concerne le serveur. En effet, pour effectuer un service valable, il est nécessaire que la balle soit frappée avant que le joueur ne franchisse la ligne de fond de court. Ainsi, lorsque le joueur frappe son service, et a déjà une partie de son corps qui touche le sol à l'intérieur du court ou bien lorsque le serveur "mord" la ligne de fond de court au moment de son lancer de balle, le service est refusé. Le joueur peut alors soit frapper une seconde balle de service (si sa faute a été commise sur la première balle), soit accorder le point à l'adversaire si cette faute survient sur la deuxième balle. Cette faute, assez rarement signalée car difficile à juger, est nommée « faute de pied ». La « faute de pied » est également valable sur un plan latéral : le serveur doit se trouver du bon côté du terrain de telle sorte à servir dans une diagonale. Si le serveur sert à droite, il doit se tenir dans la partie gauche du terrain (et inversement) sans être dans le prolongement du couloir.

Le court et l’équipement

Le court

Dimensions du court
Dimensions du court

Le court de tennis correspond à l'aire de jeu. Ses dimensions sont très précises en raison des mesures anglaises d'origine, en yards. Il doit obligatoirement posséder des lignes peintes avec une peinture blanche, afin de faciliter leur lisibilité. Les courts de tennis se déclinent en plusieurs surfaces, qui sont abordées dans la suite de l'article. Chaque surface possède ses caractéristiques propres (rapidité, rebond) ce qui contribue à la diversité des jeux possibles.

Comme présenté sur l'image ci-contre, le court de tennis doit être de 23,77 mètres (soit 26 yards) de long pour 8,23 mètres (9 yards) de large. Cela représente donc 11,89 mètres (13 yards) de longueur de chaque côté du filet, et 8,23 mètres de largeur pour une rencontre de simple, où les couloirs latéraux ne sont pas comptabilisés. Pour le jeu en double, deux couloirs de 1,37 mètre sont ajoutés. La largeur du court de double est donc de 10,97 mètres (12 yards). Sur le terrain, on retrouve cinq sortes de lignes différentes :

Les lignes de fond à chaque extrémité, une marque indique le milieu de cette ligne ;

Les lignes de service parallèles au filet qui délimitent le carré de service placées à 6,40 mètres (7 yards) du filet ;

La médiatrice au filet qui divise en deux le carré de service ;

Les lignes de côté en simple qui délimitent la zone de jeu pour une partie en simple ;

Les lignes de côté en double qui délimitent la zone de jeu pour une partie en double.

Il existe aussi des dimensions concernant la distance au fond du court et sur les côtés : des espaces de 5,50 mètres au fond et de 3,05 mètres sur les côtés (il s'agit des distances minimales imposées par la Fédération française de tennis dans les clubs).

Le filet

Sa hauteur est fixée aux extrémités à 1,07 mètre, sa hauteur à son centre 0,914 m maintenue à l'aide d'un régulateur. Le régulateur est constitué d'une sangle blanche d'une largeur de 5 cm au maximum. Le système de fermeture du régulateur doit garantir le maintien de cette hauteur constante pendant une durée de quatre heures. Le filet doit être de couleur sombre et la bande de filet de couleur blanche avec une dimension de 10 à 13 cm, rabattue de chaque côté du filet.

Le filet est soutenu par deux poteaux ayant une section carrée ou ronde d'une largeur maximum de 10 cm. L'axe de ces poteaux est placé à 0,914 m à l'extérieur des lignes latérales du court. Lorsqu’une partie de simple est jouée sur un court équipé d'un filet de double, deux piquets hauts de 1,07 m sont placés dans les couloirs à 0,914 m à l'extérieur des lignes de simple (soit aux 2/3 du couloir).

La raquette

Raquette de tennis moderne
Raquette de tennis moderne

La raquette fut inventée au début du XVI siècle pour pratiquer le jeu de paume. Elle se décline désormais en dizaines de modèles, destinés à tous les types de joueurs, et aux compositions parfois radicalement différentes.

Jusqu'en 1963 et l'invention de la raquette en acier par René Lacoste le tennis se pratique avec une raquette en bois, le dernier vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem avec ce type d'équipement est Yannick Noah à Roland-Garros en 1983 sur terre battue. On dit toujours de nos jours "faire un bois" quand on frappe la balle avec le cadre de la raquette.

L'innovation principale de ces dernières années réside dans les matériaux qui sont utilisés dans la conception du cadre (partie rigide de la raquette), et qui ont permis de gagner à la fois en puissance et en légèreté, rendant le jeu de plus en plus confortable. Parmi les matériaux utilisés, on retrouve ainsi le graphite, le titane, le carbone, l'acier, etc. Les différents équipementiers proposent également de nombreux concepts visant à faciliter le jeu (réduction des vibrations, puissance et contrôle optimisés…).

Il faut savoir que si les gammes et les technologies évoluent régulièrement, la plupart des joueurs de très haut niveau conservent leur ancien modèle de nombreuses années, maquillé à l'occasion par leurs commanditaires pour ressembler aux derniers modèles disponibles. De plus, leurs raquettes sont spécialement adaptées à leur demande (poids, rigidité, longueur) et n'ont donc plus grand-chose à voir avec celles disponibles dans le commerce.

On peut adapter la raquette selon ses besoins par exemple : bien équilibré, lourd en tête (en ajoutant du plomb), ou plus lourd dans le manche.

La taille du manche de la raquette est aussi variable. La taille du tamis peut varier de manière importante en apportant des caractéristiques spécifiques, ainsi un petit tamis (580 cm) apportera du contrôle au détriment de la puissance, alors qu'un grand tamis (**5 cm) apportera de la puissance plutôt que du contrôle. On ajoutera à cela la rigidité du cadre qui influera fortement sur les paramètres de puissance et de contrôle. Un petit cadre combiné avec une forte rigidité donnera une raquette taillée pour la précision. Le choix de ces combinaisons dépendent essentiellement des joueurs et du type de jeu qu'ils pratiquent. Ainsi Federer joue avec une raquette petit tamis, très rigide et un profil de cadre fin, avec un cordage relativement peu tendu (entre 23 et 25 kg selon les tournois). Nadal lui, possède une raquette grand cadre plutôt légère (300 g environ), avec un cordage spécifique pour la prise d'effet.

Le cordage

Cordage de raquette de tennis noir
Cordage de raquette de tennis noir

Une raquette n'est en outre pas constituée que du cadre. Le choix du cordage est également très important pour le joueur. « Le cordage, c'est l'âme de la raquette » disait Arthur Ashe. Il existe de très nombreux modèles de cordages, fabriqués dans des matériaux différents (boyau de bœuf, matières synthétiques), disponibles dans plusieurs jauges et aux caractéristiques propres (puissance, confort, contrôle, stabilité de la tension…).

Walter Clopton Wingfield, en 1875, un an après la création du tennis, demande à Pierre Babolat de créer le premier cordage en boyau naturel.

Les balles

Balles de tennis
Balles de tennis

Les balles sont des sphères en caoutchouc, remplies d'air. Elles sont recouvertes de feutre, et doivent impérativement être jaunes ou blanches dans les compétitions officielles (la plupart du temps jaunes). Leur composition peut varier en fonction du type de joueur qui va les utiliser (joueur loisir, régulier ou intensif, adulte ou jeune). La différence se fera surtout au niveau de la longévité. Les balles de compétition sont en effet le plus souvent à pression, avec une qualité de rebond et de jeu optimale, mais une durée de vie assez limitée (de l'ordre de deux ou trois matchs chez des joueurs de loisir).

La balle de tennis doit avoir un diamètre compris entre 6,350 et 6,668 cm, et sa masse doit varier entre 56,7 et 58,5 grammes. Lâchée de 254 cm de hauteur et tombant sur une base en béton, la balle doit rebondir entre 134,62 et 147,32 cm.

Le processus de fabrication comporte huit étapes:

extrusion d'un mélange de caoutchouc naturel et synthétique

modelage sous forme de sphère

découpe en demi-sphères

collage et pressurisation (deux fois la pression atmosphérique)

refroidissement

découpage de couches de nylon recouvertes de coton feutré

semelage : deux pièces de feutre sont collées sur la surface

finition: un jet de vapeur donne sa texture définitive, conditionnement en boite sous pression

À l'origine les balles étaient blanches, mais à la fin des années 1970, le jaune s'est imposé afin d'offrir plus de visibilité aux téléspectateurs, car il y avait un manque de visibilité lorsque la balle touchait une ligne. Les balles blanches sont cependant toujours autorisées.

Chaque tournoi spécifie dans son règlement la procédure de changement de balles, forcément un nombre impair de jeux pour que ce ne soit pas toujours le même joueur qui bénéficie de balles neuves. Le premier changement de balles se fait deux jeux plus tôt pour tenir compte de la période d'échauffement. Par exemple au tournoi de Roland Garros, le premier changement de balles se fait au bout de 7 jeux, les autres changements au bout de 9 jeux. En principe il n'y a pas de changement de balles avant un jeu décisif.

La tenue

Au début du siècle, le tennis évolue plus vite que la mode vestimentaire. Ainsi, les joueurs viennent jouer avec leurs cravates, leurs bustiers ou encore leurs flanelles. Puis, peu à peu, des robes apparaissent et les joueuses rivalisent de standing en s'affichant avec des vêtements de plus en plus élégants. La Française Suzanne Lenglen libère alors le corps sportif de la femme, en devenant une icône de mode, la « divine ».

Les vêtements n'ont cessé d'évoluer depuis le début des années 1980, devenant de plus en plus légers et confortables ; shorts et chemises chez les hommes, qui succèdent aux polos inspirés par René Lacoste, robes chez les femmes, qui portent progressivement des shorts et des débardeurs. L'arrivée de tissus nouveaux, tels que le polyester à la fin des années 1990 permet de mieux maîtriser la transpiration, rendant les vêtements plus confortables encore. Les tenues les plus fréquentes actuellement sont polo et short chez les hommes, débardeur et short chez les dames, cependant, le débardeur masculin et la robe restent appréciés par certains joueurs.

Devant l'arrivée de grands équipementiers dans le tennis, des règles ont été mises en place concernant la taille des logos autorisés sur les shorts, polos, jupes, robes…

Les surfaces de jeu (revêtements de sol)

Court en gazon à Wimbledon

Un match de tennis se joue sur un court, dont le revêtement peut varier. En effet, il existe différentes surfaces de jeu, dont les caractéristiques sont très variables, d'une part en ce qui concerne la vitesse de la balle (certaines surfaces sont lentes, d'autres très rapides), d'autre part la “qualité” du rebond (rebond bas, ou rebond haut).

On distingue ainsi quatre types de surfaces principales.

Les surfaces dures (Rebound Ace, Decoturf, béton ou quick) que l'on retrouve dans la plupart des clubs, sont en principe des surfaces rapides. En revanche, la qualité du rebond est variable. Le principal avantage des surfaces rapides résulte du peu d'entretien qu'elles nécessitent, mais en contrepartie, les surfaces dures sont exigeantes physiquement, et demandent de bons appuis. Il existe également des dalles en polypropylène clipsables ayant des performances relativement similaire aux autres surfaces rapides.

La terre battue, surface du tournoi de Roland-Garros et de la plupart des grands tournois d'Europe, est une surface composée d'une chape de calcaire recouverte de brique pilée ou de pierre pilée. Cette surface demande un entretien important car elle craint le gel, le vent et la pluie. Il existe des surfaces améliorées homologuées « terre battue » consistant en une chape souple hors gel, ne craignant pas la pluie, recouverte de brique pilée et nécessitant beaucoup moins d'entretien. La lenteur de la surface « terre battue » a tendance à favoriser les longs échanges, les contre-pied ou les amortis ce qui explique que les matchs sur terre battue soient en principe plus longs et ludiques. En contrepartie, les articulations des joueurs sont moins sollicitées physiquement, et les glissades spectaculaires.

Le gazon, surface rare demandant un entretien très important, est une surface moyennement rapide (même si la vitesse a été réduite au cours de ces dernières années) avec un rebond très bas. Le gazon est ainsi une surface qui favorise le tennis d'attaque (service, volée), permettant de conclure l'échange relativement rapidement.

Les surfaces synthétiques (moquette), utilisées en salle (indoor) : Taraflex (Gerflor), Greenset, quelquefois parquet. Ces surfaces sont très rapides, et leurs caractéristiques sont proches de celles des surfaces dures. Elles ne se rencontrent que rarement dans les clubs, car elles nécessitent un entretien important et elles sont surtout très chères par rapport aux autres surfaces.

Le gazon synthétique (basic turf, olympus, melcbourne…) est une surface légèrement plus rapide que la terre battue.

La terre battue synthétique (caoutchouc). Cette surface offre un jeu similaire à celui de la terre battue.

Les principaux effets du tennis

Source : « STAPS Nancy - les effets du tennis » [PDF]

Le tennis est une discipline dont les coups de base : le coup droit, le revers et le service peuvent être appuyés par des effets imprimés à la balle, et qui font évoluer le comportement de celle-ci. Voici les principaux effets du tennis moderne.

Le jeu à plat

Le jeu à plat ne correspond pas à un effet à proprement parler, mais il demeure très utilisé sur toutes les surfaces. Une balle frappée à plat va passer assez près du filet. C'est l'effet qui offre le plus de vitesse, car la trajectoire de la balle est assez rectiligne. Les frappes à plat sont neutres au niveau de la vitesse après le rebond, celle-ci diminuant en moyenne de 50 %, contre 25 % pour le lift et 75 % pour une balle coupée. Les frappes à plat sont utilisées en attaque comme en défense, et permettent la plupart du temps à un joueur en position d'attaque de terminer le point. Les balles à plat sont celles que l'on retrouve le plus sur les surfaces rapides qui favorisent un tennis d'attaque, où la puissance des joueurs peut s'exprimer le mieux. Ce type de frappe comporte néanmoins un risque plus important de faute par rapport au lift.

Le lift

Une balle liftée.
Une balle liftée.

Le lift est un effet très utilisé chez les joueurs de tous niveaux, car il est relativement simple à exécuter et procure plusieurs avantages. Son principal attrait tient à la sécurité qu'il procure par rapport au filet, car une balle liftée et tournoyante suivra une trajectoire bombée par rapport à une balle à plat. En outre, cette même rotation imprimée à la balle lui permet de retomber plus rapidement qu'une balle frappée avec un autre effet, et de perdre moins de vitesse après le rebond (la vitesse de la balle diminuera seulement de 25 %). Une autre application efficace du lift est le lob (balle de défense qui vise à passer l'adversaire au filet) car un lob lifté va s'élever très rapidement, et retomber assez vite dans le court. Bien exécuté, il permet donc de passer un joueur au filet.

Le lift est un effet utilisé en attaque comme en contre-attaque. Sur une balle courte, il permet d'accélérer avec une marge de sécurité importante, mais peut aussi permettre de changer de rythme. Chez les joueurs professionnels, le lift est utilisé quasiment en permanence, même si cela ne semble pas perceptible : les balles totalement à plat ne sont en effet utilisées que pour terminer le point. En outre, certaines surfaces rendent le lift plus efficace que d'autres ; la terre battue permet par exemple aux grands lifteurs de prendre l'avantage dans de longs échanges, alors que sur gazon, où le rebond est beaucoup plus bas, le lift est moins employé, ou en tout cas moins efficace.

Coups coupés et effet rétro

Une balle coupée
Une balle coupée

Une balle coupée est une balle qui va être frappée, avec un mouvement de rotation opposé à la trajectoire. Une balle coupée aura ainsi tendance à être ralentie avant et après le rebond (où la vitesse de la balle diminue de 75 %), et à s'écraser (rebond le plus haut dans des conditions similaires). Un coup coupé confère cependant une certaine sécurité, car la balle est bien contrôlée. Le coup le plus facile à couper reste le revers, car le mouvement de raquette du haut vers le bas se fait de façon assez naturelle de ce côté. Utilisé le plus souvent en défense, le coup coupé permet de se sortir de situations difficiles, ou de casser le rythme après un échange dominé par le lift ou les coups à plat. Il est également possible de couper en coup droit, surtout en bout de course, mais le coup droit coupé reste souvent un coup défensif (ou une amortie), alors qu'en revers, il peut être utilisé pour monter au filet, ou réaliser un passing shot.

L'effet rétro est une variante très marquée du coup coupé, où le joueur va vraiment venir frotter la balle de l'arrière vers l'avant. Ce coup est souvent utilisé sur des balles amorties, particulièrement sur terre battue, afin de gêner l'adversaire dans sa course. Certains joueurs sont même capables de mettre un effet rétro qui fait revenir la balle dans leur propre camp après être tombée dans celui de l'adversaire.

Les effets au service

Le service slicé

Le terme de slice (de l'anglais to slice « couper, trancher ») est appliqué la plupart du temps au service. Un service slicé est, fondamentalement, un service coupé, même si les caractéristiques de ces deux types d'effets ne sont pas totalement identiques. Une balle slicée (« tranchée » en français) est frappée sur le côté, de telle sorte qu'un mouvement de rotation diagonal lui est imprimé. La trajectoire d'un service slicé ne sera pas rectiligne, contrairement à celle d'un service à plat, et la balle en vol aura tendance à suivre une trajectoire courbée. En outre, après le rebond, une balle slicée aura tendance à s'écraser avec rebond assez bas, et à partir sur le côté.

Le slice est un effet très utilisé sur toutes les surfaces. Il s'agit d'un effet relativement simple à donner au service en comparaison de l'effet lifté. C'est pour cette raison que de nombreux joueurs l'utilisent sur leur seconde balle de service, afin de mieux assurer cette dernière. En effet, l'effet slicé permet de donner à la balle une trajectoire curviligne, tout en permettant une marge de sécurité importante. Un service slicé est en outre généralement moins puissant qu'un service à plat. Il s'agit d'une arme particulièrement efficace sur le gazon où le rebond est déjà plus bas que sur d'autres surfaces, car il permet de faire sortir l'adversaire du terrain, et donc de s'ouvrir le court. Si l'adversaire n'utilise pas la même main que le serveur, le slice est souvent joué sur son revers, coup qui est souvent le point faible des joueurs. Le service slicé est de plus une arme très utilisée par les gauchers, étant donné qu'il est joué sur le côté « avantage », donc sur un point déterminant. En général le slice s'applique beaucoup sur les deuxièmes balles. Effectué du côté égalité, ce service permet de sortir l'adversaire du terrain afin d'avoir le court vide, alors que du côté avantage il est souvent dirigé vers le T.

Le service lifté

Le service lifté est sans doute celui qui requiert le plus de pratique et de technique. En effet, le lift est un effet qui nécessite de mettre la balle en rotation d'arrière en avant, ce qui est difficile à réaliser lorsqu'il s'agit de la frapper à l'arrêt et au-dessus de la tête. Mais en compensation de ces difficultés techniques, le service lifté, et sa variante kickée sont extrêmement efficaces, surtout en seconde balle. En effet, la rotation imprimée à la balle lui permet de plonger beaucoup plus vite une fois le filet franchi, ce qui permet de lui donner beaucoup de vitesse. Un service lifté réussi aura ainsi tendance à passer assez haut au-dessus du filet avant de plonger, puis à rebondir très haut du fait de l'effet de la balle. La variante kickée du service lifté consiste à donner à la fois un effet lifté et un effet légèrement latéral à la balle, de telle sorte que celle-ci s'élève et se décale sur le côté après le rebond. La grande majorité des joueurs de haut niveau utilisent le service lifté sur leur seconde balle, car la marge de sécurité avec le filet est importante, et parce que le service lifté, une fois maîtrisé, se contrôle très facilement. En première balle, un service très lifté peut déstabiliser un adversaire en le contraignant à frapper la balle en hauteur, parfois même au-dessus de l'épaule, ce qui est particulièrement difficile en revers, coup visé par le kick lorsque l'on joue contre quelqu'un de la même main que soi.

Du côté égalité, et dirigé vers le T, il permet de toucher le revers de l'adversaire et l'oblige à exécuter un revers alors qu'il se trouve du côté droit du court ; alors que du côté avantage, il permet de sortir l'adversaire du terrain afin d'avoir le court vide.

Le système de classement

Les classements nationaux

Les classements professionnels

Le haut niveau se compose donc de deux circuits principaux; le classement WTA, classement mondial féminin, et le Classement ATP, classement mondial masculin, remis à jour chaque semaine, et qui recensent les résultats obtenus lors des 12 derniers mois de compétition. Parallèlement à ce classement qui sert de référence (notamment pour l'attribution des têtes de séries dans les tournois) on retrouvait le classement « Race » (qui a existé de 2001 à 2008 chez les hommes, et de 2006 à 2008 chez les femmes) qui recensait les résultats obtenus au cours de la saison. Un joueur ou une joueuse qui réalisait un très bon début de saison pouvait ainsi se retrouver au sommet du classement Race, et beaucoup plus loin au classement référence (ou technique). À la fin de la saison, ces deux classements se rejoignaient évidemment.

Pour les classements avant 1973 voir Joueurs de tennis numéros 1 mondiaux.

Les grands champions

d’hier

Steffi Graf

Depuis le début du XX siècle, qui a été marqué par l'apparition de nombreux tournois qui existent toujours de nos jours, de très nombreux joueurs et joueuses se sont illustrés. Ainsi, jusqu'au début de l'ère Open en 1968, plusieurs champions ont marqué l'histoire du tennis. Les plus illustres d'entre eux sont sans doute l'américain Bill Tilden et l'australien Rod Laver, le premier ayant remporté dix tournois du Grand Chelem, et le second ayant réalisé deux des trois Grand Chelems à ce jour.

Après le début de l'ère Open, qui a été marqué par une professionnalisation du tennis, de nouveaux champions se sont illustrés. Parmi ces joueurs et joueuses exceptionnels, on peut citer :

l'Américain Pete Sampras, a battu le record de victoires en Grand Chelem (14), et le record de semaines passées numéro 1 du classement ATP (aujourd'hui ces 2 records ayant été battus par Roger Federer)

le Suédois Björn Borg, sextuple vainqueur de Roland Garros et quintuple vainqueur de Wimbledon,

l'Américain Jimmy Connors, vainqueur de 8 tournois du Grand chelem et de 109 tournois homologués par l'ATP (record absolu),

l'Américain Andre Agassi, premier joueur de l'ère Open à avoir remporté les quatre tournois du Grand Chelem sur quatre surfaces différentes et ex-détenteur du record de titres en Masters Series avec 17 réalisations (record battu par Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic dont le dernier cité détient actuellement le record avec 28 titres remportés),

l'Allemande Steffi Graf, qui a remporté 22 tournois du Grand Chelem et réalisé le Grand Chelem en 1988,

l'Australienne Margaret Smith Court, qui a remporté 24 tournois du Grand Chelem et réalise le Grand Chelem en 1970.

la Tchécoslovaque puis Américaine Martina Navrátilová, qui a remporté 18 tournois du Grand Chelem en simple, 31 titres majeurs en double et 10 en double mixte.

La Yougoslave puis Américaine Monica Seles, qui remporta 32 titres dont 8 Grand Chelems à 19 ans et suspendit pendant 178 semaines consécutives ( de 1991 à 1993) le règne de Graf, avant d'être poignardée en plein match à Hambourg en 1993. Si elle n'accéda plus jamais à la première place mondiale après son retour à la compétition en 1995, elle remporta tout de même 20 autres titres dont un Grand Chelem jusqu'à sa retraite en 2004.

et d’aujourd’hui

Les joueurs

Les champions en activité

Roger Federer

Roger Federer (Suisse), détient le record du nombre de titres du Grand Chelem (17) ainsi que du nombre de semaines à la première place ATP (302) et le nombre de demi-finales consécutives en Grand Chelem (23). Federer a effectué le Grand Chelem en carrière (il a remporté quatre fois l'Open d'Australie, une fois Roland-Garros, sept fois Wimbledon et cinq fois l'US Open). Il a également remporté six Masters Cup (record absolu), 24 Masters 1000 (3 meilleur total derrière Novak Djokovic avec 29 titres et Rafael Nadal avec 28 titres) ainsi que le titre olympique en double avec son compatriote Stanislas Wawrinka aux JO de Pékin et une médaille d'argent en simple aux JO de Londres. Il a remporté la Coupe Davis 2014 avec la Suisse. Le 11 janvier 2015, Le Maître remporte sa 1000 victoire sur le circuit ATP en s'imposant à l'Open de Brisbane en battant le Canadien Milos Raonic. Il est souvent considéré par les spécialistes du tennis comme le meilleur joueur de l'histoire de ce sport.

Rafael Nadal (Espagne), détient le record de victoires consécutives sur terre battue (81, interrompue par Roger Federer le 20 mai 2007). Il a remporté la Coupe Davis avec l'Espagne, en 2004, 2008, 2009, 2011. Il a remporté neuf fois le tournoi de Roland-Garros, devenant le seul joueur de l'histoire du tennis à avoir gagné neuf titres dans un même tournoi du Grand Chelem, en 2005, 2006, 2007, 2008, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014. En 2008, il remporte la médaille d'or en simple aux JO de Pékin. Il a remporté le tournoi de Wimbledon 2008 en s'imposant en finale face à Roger Federer, alors que ce dernier avait gagné les cinq éditions précédentes. En début d'année 2009, il remporte l'Open d'Australie face à Roger Federer et remporte de nouveau le tournoi de Wimbledon en 2010. Au cours de cette année, il remporte également l'US Open et devient le 7 joueur de l'histoire à remporter les 4 titres du Grand Chelem et le premier joueur de l'histoire à réaliser le Grand Chelem Ocre (4 tournois les plus importants sur terre battue : Monte-Carlo, Rome, Madrid et Roland-Garros). À 24 ans, il devient le quatrième joueur de l'ère Open (depuis 1968) – et surtout le plus jeune – à gagner les quatre tournois du Grand Chelem (après Rod Laver, Andre Agassi et Roger Federer).

Novak Djokovic (Serbie), a remporté 65 trophées en simple, dont 12 titres du Grand Chelem : six fois l'Open d'Australie (2008, 2011, 2012, 2013, 2015, 2016), une fois Roland-Garros (2016), trois fois le tournoi de Wimbledon (2011, 2014, 2015) et deux fois l'US Open (2011, 2015). Il a aussi remporté cinq Masters Cup en 2008, 2012, 2013, 2014 et 2015. Il détient le record de titres en Masters 1000 avec 29 titres. En 2011, il a enchaîné 41 victoires consécutives, stoppé par Roger Federer, et est parvenu à la première place mondiale. Il remporte la Coupe Davis en 2010 avec la Serbie. Sa victoire au tournoi de Wimbledon 2011 lui a permis d'atteindre la première place mondiale qu'il conserve jusqu'à la victoire de Roger Federer à Wimbledon 2012. Il reprend la 1 place mondiale en 2012 pour 48 semaines puis en 2014.

Andy Murray (Royaume-Uni), a remporté 36 tournois en simple, dont deux titres en Grand Chelem, l'US Open 2012, Wimbledon 2013 et a atteint la finale de 8 autres tournois du Grand Chelem (US Open 2008, Open d'Australie 2010, 2011, 2013, 2015, 2016, Roland-Garros 2016 et Wimbledon 2012). Il devient champion olympique aux Jeux de Londres le 5 août 2012 en battant Roger Federer en finale devant un public qui attendait la victoire d'un britannique à Wimbledon depuis 1936. Il prend ainsi sa revanche sur Federer qui l'a battu en finale de Wimbledon le 8 juillet 2012. Il a également remporté la Coupe Davis en 2015 avec la Grande Bretagne.

Stanislas Wawrinka (Suisse), demi-finaliste à l'US Open en 2013 puis quart de finaliste à Wimbledon en 2014 et 2015, il remporte l'Open d'Australie 2014 face à Rafael Nadal et Roland-Garros en 2015 face à Novak Djokovic. Il a remporté le titre olympique en double avec son compatriote Roger Federer aux JO de Pékin et a aussi remporté la Coupe Davis en 2014 avec la Suisse.

Juan Martín del Potro (Argentine), révélation de la saison 2008 en remportant consécutivement quatre tournois (Stuttgart, Kitzbühel, Los Angeles, Washington) durant l'été. Quart de finaliste à l'US Open en 2008 et à l'Open d'Australie en 2009, puis demi-finaliste à Roland-Garros en 2009, il s'impose à l'US Open 2009 face à Roger Federer à seulement 20 ans.

Les champions ayant récemment arrêté la compétition

Lleyton Hewitt (Australie), n 1 mondial pendant 80 semaines entre 2001 et 2003. Vainqueur à l'US Open en 2001, à Wimbledon en 2002 et à la Masters Cup en 2001 et 2002, il a aussi atteint deux autres finales de tournoi du Grand Chelem (US Open 2004 et Open d'Australie 2005) ainsi que la finale de la Masters Cup de 2004 et a également remporté deux Masters 1000. Il a aussi remporté la Coupe Davis avec l'Australie en 1999 et 2003. Il met fin à sa carrière après l'Open d'Australie 2016.

Andy Roddick, (États-Unis), n 1 mondial durant treize semaines. Il a remporté l'US Open en 2003, et a participé à quatre autres finales du Grand Chelem (Wimbledon 2004, 2005, et 2009, US Open 2006), toutes perdues face à Roger Federer. Il a également détenu le record du service le plus rapide avec 249,4 km/h pendant très longtemps, battu le 5 mars 2011 par Ivo Karlović avec ses 251 km/h. Il réalise également à chacun de ses matchs un nombre élevé d'aces ou de services gagnants.

Marat Safin, (Russie), n 1 mondial durant 9 semaines en 2000 et 2001, plus jeune joueur à atteindre ce classement de l'histoire du tennis à l'époque. Il a remporté l'US Open en 2000 et l'Open d'Australie en 2005, et a participé à deux autres finales du Grand Chelem (Open d'Australie 2002 et Open d'Australie 2004). Il a également remporté cinq Masters 1000 ( dont trois fois le Masters de Paris-Bercy en 2000, 2002 et 2004) et deux Coupe Davis en 2002 et 2006. Il a mis un terme à sa carrière de joueur de tennis professionnel en novembre 2009.

Ievgueni Kafelnikov, (Russie), n 1 mondial durant 6 semaines en 1999. Il a remporté deux Grand Chelem en simple (Roland Garros en 1996 et Open d'Australie en 1999) et quatre en double (Roland Garros 1996, Roland Garros 1997, et l'Open d'Australie 1997 avec Daniel Vacek et Roland Garros 1997 avec Paul Haarhuis), a été médaille d'or aux Jeux olympiques d'été de 2000 et a également remporté la Coupe Davis 2002, à l'issue de laquelle il décide de prendre sa retraite sportive l'année suivante. Il est un des derniers joueurs à avoir été dans le top 10 en simple et en double en même temps.

Gustavo Kuerten, (Brésil), n 1 mondial durant 43 semaines en 2000 et 2001, dont 30 consécutives. Triple vainqueur de Roland Garros (1997, 2000 et 2001), vainqueur du Masters en 2000 ainsi que de cinq Masters 1000. Il a pris sa retraite sportive en 2008 et est membre du International Tennis Hall of Fame depuis 2012.

Juan Carlos Ferrero, (Espagne), n 1 mondial durant 8 semaines en 2003. Vainqueur de Roland Garros en 2003, il a également été deux fois finaliste d'un tournoi du Grand Chelem (US Open 2003 et Roland Garros 2002). Il a également remporté quatre Masters 1000 ainsi que la Coupe Davis en 2000, 2004 et 2009. Il a arrêté sa carrière professionnelle en 2012.

Carlos Moyà, (Espagne), n 1 mondial durant 2 semaines en 1999. Vainqueur de Roland Garros en 1998, finaliste à l'Open d'Australie 1997 et aux Masters de tennis masculin 1997, il a également remporté trois Masters 1000. Il a aussi remporté la Coupe Davis 2004. Il a arrêté sa carrière sportive en 2010.

Les joueuses

Les championnes en activité

Serena Williams

Serena Williams (États-Unis). Vainqueur des quatre tournois du Grand Chelem, Serena remporte les quatre levées consécutivement entre 2002 et 2003 et puis à nouveau entre 2014 et 2015. Elle compte 68 titres à son palmarès (en simple) dont vingt-et-un titres du Grand Chelem et cinq Masters, ainsi que trois médailles d'or en double, et une médaille d'or en simple.

Venus Williams (États-Unis). Venus a remporté quarante-six titres en simple. Elle possède notamment à son palmarès sept tournois du Grand Chelem (dont cinq Wimbledon), un titre olympique en 2000 et le Masters de 2008.

Maria Sharapova (Russie). Considérée comme la meilleure joueuse russe, elle a remporté les quatre tournois du Grand Chelem : Wimbledon en 2004 à seulement dix-sept ans, puis l'US Open en 2006, l'Open d'Australie en 2008 et Roland-Garros en 2012 et en 2014 (elle n'est toutefois pas la première Russe à avoir remporté l'Open d'Australie et l'US Open). Elle a également été la première Russe à être n 1 mondiale, en 2005. Absente de la compétition fin 2008 puis début 2009 en raison d'une blessure à l'épaule droite, elle a repris la compétition en mars 2009. Elle compte pour l'instant trente-cinq titres en simple, dont cinq titres en Grand Chelem et un titre du Masters obtenu en 2004.

Svetlana Kuznetsova (Russie). Numéro 2 mondiale à la suite de l'US Open 2007 où elle a atteint la finale, cette Russe, âgée de vingt-quatre ans, révélée à ce même US Open 2004 où, alors n 9 mondiale, elle avait remporté le titre à la surprise générale. Elle compte également un autre titre de Grand Chelem, obtenu à Roland-Garros en 2009, et un total de quatorze tournois en simple.

Ana Ivanović (Serbie). Ancienne n 1 mondiale, elle a obtenu son premier titre en Grand Chelem à Roland-Garros en 2008. Elle a auparavant disputé deux finales en Grand Chelem, toutes deux perdues (Roland-Garros 2007, finale perdue contre Justine Henin, et l'Open d'Australie 2008, finale perdue contre Maria Sharapova). Elle compte quinze titres à son palmarès.

Jelena Janković (Serbie). Cette joueuse serbe a occupé la place de n 1 mondiale durant dix-huit semaines en 2008 et en 2009. Elle s’est révélée au grand public en 2006 après une demi-finale à l’US Open, après une période de grande galère début 2006 où elle n’a pas gagné un seul match en dix tournois. Elle compte aussi une finale à l’US Open en 2008, trois demi-finales à Roland-Garros, une demi-finale à l'Open d'Australie, et treize titres WTA. Elle a été n 1 mondiale durant une semaine en août 2008, sans avoir disputé précédemment la moindre finale du Grand Chelem dans sa carrière, ce qui constitue une première, hommes et femmes confondus.

Les championnes récemment retirées de la compétition

Justine Henin Justine Henin (Belgique). Numéro 1 pour la première fois en octobre 2003, la Belge possède un palmarès des plus complets, seul Wimbledon manque en effet à son palmarès en Grand Chelem. Elle a remporté quarante-trois tournois (dont sept titres en Grand Chelem, deux Masters et une médaille d'or olympique en 2004) en simple, une Fed Cup (en 2001), et a occupé la première place du classement WTA pendant cent dix-sept semaines jusqu'au 14 mai 2008, lorsqu'elle prend sa retraite à seulement 25 ans. En 2009, elle a annoncé néanmoins son retour à la compétition pour janvier 2010, retour qui s'est avéré gagnant puisqu'elle a atteint la finale de l'Open d'Australie et a gagné Stuttgart et Rosmalen.Le 26 janvier 2011, elle met un terme définitif à sa carrière à la suite d'une blessure au coude. Celui-ci est jugé trop abîmé et trop fragile pour qu'elle puisse continuer sa carrière.

Martina Hingis (Suisse). Elle est devenue n 1 mondiale à seulement 16 ans et 6 mois (mars 1997), record absolu. Elle a survolé le circuit féminin, et tout gagné à l'exception de Roland-Garros. Malgré 209 semaines passées à la première place mondiale, elle ne trouve plus de solutions, face aux nouvelles reines du circuit, qui sont à l'époque Serena Williams, Venus Williams et Jennifer Capriati et prend sa retraite à seulement 22 ans (octobre 2002). Elle revient en janvier 2006 et finit la même année 7 mondiale. Elle prend sa retraite (cette fois définitive) en 2007 après avoir été contrôlée positive à la cocaïne.

Kim Clijsters (Belgique). Elle a remporté quatre titres du Grand Chelem en simple (US Open 2005, 2009, 2010 et Open d'Australie 2011) et deux en double (Roland-Garros et Wimbledon) en 2003 (avec Ai Sugiyama), trois Masters (2002, 2003 et 2010), une Fed Cup, et a connu la place de numéro un mondiale simultanément en simple et en double. Elle a également atteint la finale de l'Open d'Australie 2004, la finale de Roland-Garros en 2001 et en 2003 et la finale de l'US Open 2003. Elle compte à son palmarès 41 tournois en simple et 11 en double. Elle met un terme à sa carrière lors de l'US Open de 2012.

Lindsay Davenport (États-Unis). Lindsay possède à son palmarès cinquante-cinq tournois en simple dont trois tournois du Grand Chelem (US Open 1998, Wimbledon 1999 et Open d'Australie 2000), une médaille d'or olympique en 1996 et un Masters en 1999, ainsi que trente-huit titres en double dont trois titres du Grand Chelem (Roland-Garros 1996, US Open 1997 et Wimbledon 1999). Elle a par ailleurs été numéro 1 mondiale en simple, dont quatre fois en fin de saison, ainsi qu'en double. Elle était l'ancienne rivale de Martina Hingis pour preuve elle mène dans leur duel 14 à 11. De retour sur le circuit en septembre 2007 après avoir donné naissance à son fils, à l'âge de 31 ans, elle se retire une nouvelle fois de la compétition début 2009 pour donner naissance à sa fille, en juin 2009.

Mary Pierce (France). Mary Pierce a à son palmarès dix-huit titres, dont deux du Grand Chelem, l'Open d'Australie en 1995 et Roland-Garros en 2000. n 3 mondiale le 30 janvier 1995, elle a dû faire face à de nombreuses blessures. Retombée à la 130 place en 2002, à force de courage et de détermination, elle réalise en 2005 sa plus belle saison en atteignant deux finales en Grand Chelem à Roland-Garros et à l'US Open. Elle atteint également la finale du Masters et finie l'année n 5 mondiale. En 2006, elle se tord violemment le genou au Tournoi de Linz. Âgée de 34 ans, cette blessure compromet fortement la suite de sa carrière.

Amélie Mauresmo (France). Vainqueur de l'Open d'Australie et de Wimbledon en 2006, elle domine le circuit à la fin de l'année 2005 et toute l'année 2006, et ne sera dépossédée de la place de n 1 mondiale qu'en fin d'année. Elle compte vingt-cinq titres en simple à son palmarès, dont un titre du Masters et deux titres du Grand Chelem. Elle a également remporté une Fed Cup et obtenu une médaille d’argent olympique (en 2004, finale perdue contre Justine Henin). Elle met officiellement un terme à sa carrière en décembre 2009.

Elena Dementieva (Russie). Cette joueuse russe compte seize titres WTA. Elle a été vice-championne olympique en 2000 puis championne olympique en 2008, le titre le plus prestigieux de sa carrière. Elle s'est également illustrée en Grand Chelem en 2004, atteignant la finale de Roland-Garros puis celle de l'US Open, s'inclinant contre ses compatriotes Anastasia Myskina et Svetlana Kuznetsova. Elle se retire du circuit à la fin de la saison 2010.

Dinara Safina Dinara Safina (Russie). Cette joueuse russe a remporté douze titres WTA en simple. Les tournois du Grand Chelem ne lui ont pas encore souri malgré trois finales, à l'Open d'Australie en 2009 et à Roland-Garros en 2008 et en 2009. Elle a été vice-championne olympique en 2008. Sa première place au classement mondial a été acquise grâce à un bon début de saison 2009 et à des résultats au plus haut niveau réguliers. Elle cherche maintenant à retrouver son meilleur niveau après avoir totalement perdu confiance en elle et enchaîné les contre-performances, depuis fin 2009.

Les tournois professionnels

Le tennis est un sport olympique depuis 1988. Hormis cette épreuve, tous les tournois se déroulent annuellement. Les tournois du Grand Chelem et le Masters sont communs aux circuits ATP et WTA. Bien que des correspondances existent entre les autres catégories de tournois féminins et masculins (certains tournois organisant même conjointement des épreuves féminine et masculine), ces derniers sont globalement organisés de façon distincte.

Les tournois du Grand Chelem

Les tournois du Grand Chelem sont quatre tournois majeurs des calendriers professionnels, ils sont cependant organisés par l'ITF et non l'ATP ou la WTA comme les autres évènements :

Période Tournoi Lieu Surface Janvier Internationaux d'Australie (Open d'Australie) Melbourne, Australie Dur (Plexicushion) Mai-Juin Internationaux de France (Roland Garros) Paris, France Terre battue Juin-Juillet Internationaux de Grande-Bretagne (Wimbledon) Londres, Royaume-Uni Gazon Août-Septembre Internationaux des États-Unis (US Open) New York, États-Unis Dur (Decoturf)

Ces tournois se déroulent tous en extérieur depuis leur création, les surfaces ont évolué avec le temps (l'US Open s'est jadis déroulé sur gazon). Ils ont aujourd'hui, la particularité de se tenir sur deux semaines et de compter le même nombre de tours pour tous les participants (dans les autres tournois certaines têtes de séries jouent un tour de moins dans le tableau). Chaque tournoi possède plusieurs tableaux, ainsi à l'issue de la compétition de nombreux trophées sont remis aux vainqueurs et finalistes des catégories : simple homme, simple femme, double hommes, double femmes, double mixte, junior garçon, junior fille mais aussi pour les para-sportifs. Les tableaux masculin et féminin regroupent 128 joueurs chacun. Parmi lesquels 32 têtes de série (déterminées par les classements techniques ATP et WTA), des joueurs issus des tableaux de qualifications, et des joueurs invités (qui reçoivent une wild-card.).

Une différence majeure entre les tournois du grand chelem et les autres tournois du calendrier ATP réside dans le fait que les rencontres se disputent au meilleur des cinq sets chez les hommes (en simple et double), de plus mis à part l'US Open, il n'y a pas de tie-break en cas d'égalité à 6 partout dans la 5/3 manche. C'est donc le 1 joueur/joueuse ayant 2 jeux d'écart qui l'emporte, cela donne parfois lieu à des rencontres au suspense haletant.

Le Masters

Le Masters de tennis masculin/Masters de tennis féminin constitue le dernier tournoi majeur de la saison tennistique depuis 1970/1972. En 2014, ils seront respectivement organisés à Londres et à Singapour, il met aux prises les huit meilleurs joueurs/joueuses de la saison dans un tournoi au format particulier : 2 poules de 4 participants sont formées, chacun rencontre les autres membres de sa poule afin de se qualifier (en figurant parmi les 2 meilleurs) pour les demi finales. Ce tournoi se déroule généralement en intérieur. Il a été joué sur moquette par le passé, cette surface ayant été interdite il se déroule maintenant sur dur. Les éditions de double sont apparues quelques années plus tard et se déroulent au même lieu et moment que leur homologue en simple.

Période Tournoi Lieu Surface Novembre Masters de tennis masculin (Masters Cup) O2 Arena, Londres, Royaume-Uni Dur (Decoturf, indoor) Novembre Masters de tennis féminin (WTA Championships) Sinan Erdem Dome, Istanbul, Turquie Dur (Decoturf, indoor)

Ce tournoi est le 5 évènement majeur de la saison et le dernier tournoi de la saison (seule la finale de Coupe Davis se déroule le week-end suivant). Il est, après les Grands Chelems, le tournoi le plus important. Que ce soit en dotation de points pour les classements, en prestige du point de vue du palmarès ou sur le plan des difficultés (c'est l'ultime tournoi de l'année et les finalistes jouent cinq rencontres en une semaine face au top 8).

Les Masters 1000

Les Masters 1000 sont une série de neuf tournois annuels qui se déroulent en Europe ou en Amérique du Nord, organisés par l'ATP. Ils furent mis en place en 1990 sous le nom de « Super 9 ». Ils prirent ensuite le nom de « Masters Series ». On les connaît maintenant sous le nom de « Masters 1000 ». Moins prestigieux que les Grands Chelems, ils constituent la deuxième catégorie des types de tournois et rapportent plus de points que les tournois annexes.

Période Tournoi Lieu Surface Mars Masters d'Indian Wells Indian Wells, États-Unis surface dure Mars-Avril Masters de Miami Miami, États-Unis surface dure Avril Masters de Monte-Carlo Monte-Carlo, Monaco terre battue Mai Masters de Madrid Madrid, Espagne terre battue Masters de Rome Rome, Italie terre battue Juillet Masters du Canada Montréal/Toronto, Canada surface dure Août Masters de Cincinnati Cincinnati, États-Unis surface dure Octobre Masters de Shanghai Shanghai, Chine surface dure Octobre-Novembre Masters de Paris-Bercy Paris, France surface dure (indoor)

Étienne de Villiers a présenté lors de l'US Open 2007, l'organisation des prochains Masters. Les Masters Séries sont rebaptisés « 1000 ». Monte Carlo aura un statut particulier, il ne sera pas un tournoi « 1000 » et ne sera pas obligatoire, sans doute pour une raison de calendrier, mais il offrira le même nombre de points et de « prize money ». Une absence à un des huit autres tournois, sans excuse médicale, sera pénalisée de 100 000 $ et d'une suspension l'année suivante.

La Masters Cup déménagera de Shanghai à Londres et s'appellera ATP World Tour Finals (elle s'appelait avant l'Atp Master: ATP Worlds Championship). Sur le calendrier, Madrid, avec de nouveaux courts couverts prendra sans doute la place de Hambourg qui disparaît de la liste des « 1000 », deux semaines avant Roland Garros, et le nouveau tournoi de Shanghai remplacera celui de Madrid en automne (Tennis Magazine - octobre 2007).

Les autres tournois masculins

Les ATP 500 series : 13 tournois sont classés dans la catégorie des ATP 500 series. Ces tournois sont moins prestigieux que les tournois Masters 1000 et que ceux du Grand Chelem, mais plus prestigieux que les ATP 250 series.

Les ATP 250 series : 39 tournois font partie des ATP 250 series. Ce sont les tournois les moins prestigieux de l'ATP Tour.

Les ATP 500 series, et les ATP 250 series, tout comme les Masters 1000, tirent leur nom du fait des points ATP qu'ils rapportent au vainqueur du tournoi.

Aux niveaux inférieurs, l'ATP organise les tournois de l'ATP Challenger Tour, et l'ITF organise les tournois de l'ITF Men's Circuit.

Tournois féminins

Outre les tournois du Grand Chelem qui proposent en parallèle des tableaux masculins et féminins, la WTA comprend deux catégories de tournois : les Premier Events, dotés de 600 000 dollars minimum, dont 4 Premier Mandatory, les plus prestigieux, et les tournois International Events, dont le Tournoi international des championnes. L'ITF organise au niveau inférieur (joueuses moins bien classées et juniors) les tournois de l'ITF Women's Circuit, dotés de 10 000 à 100 000 $. Depuis 1972, les meilleures joueuses se retrouvent en fin d'année pour disputer les Masters de tennis féminin.

Jusqu'en 2008, la WTA organisait quatre types de tournois spécifiques : Tiers I (10 tournois: Tokyo, Indian Wells, Miami, Charleston, Berlin, Rome, San Diego, Internationaux du Canada, Moscou et Zurich), II, III et IV. Les tiers I étaient l’équivalent des Masters 1000 masculins, qui constituent les tournois les mieux dotés en points et en prize money (dotation financière) après les quatre tournois du Grand Chelem

Classement par titres en Grand Chelem

Hommes

Rang Nom Pays Open d'Australie V-F-DF Roland-Garros V-F-DF Wimbledon V-F-DF US Open V-F-DF Total V-F-DF Durée (années) V+F+DF 1 Roger Federer Suisse 4-1-7 1-4-2 7-3-0 5-2-3 17-10-12 2003-2016 (14) 2 Rafael Nadal Espagne 1-2-1 9-0-0 2-3-0 2-1-2 14-6-3 2005-2014 (10) 3 Pete Sampras États-Unis 2-1-2 0-0-1 7-0-1 5-3-1 14-4-5 1990-2002 (13) 4 Novak Djokovic Serbie 6-0-0 1-3-4 3-1-3 2-4-3 12-8-10 2008-2016 (9) 5 Roy Emerson Australie 6-1-1 2-1-1 2-0-1 2-1-1 12-3-4 1959-1967 (9) 6 Rod Laver Australie 3-1-0 2-1-1 4-2-0 2-2-0 11-6-1 1959-1969 (11) 7 Björn Borg Suède 0-0-0 6-0-0 5-1-0 0-4-1 11-5-1 1974-1981 (8) 8 Bill Tilden États-Unis 0-0-0 0-2-1 3-0-3 7-3-1 10-5-5 1918-1930 (13) 9 Ivan Lendl Tchécoslovaquie 2-2-3 3-2-0 0-2-5 3-5-1 8-11-9 1981-1991 (11) 10 Ken Rosewall Australie 4-1-3 2-1-0 0-4-2 2-2-4 8-8-9 1953-1977 (25) 11 Jimmy Connors États-Unis 1-1-0 0-0-4 2-4-5 5-2-7 8-7-16 1974-1991 (18) 12 Andre Agassi États-Unis 4-0-2 1-2-2 1-1-3 2-4-4 8-7-11 1988-2005 (18) 16 John Newcombe Australie 2-1-3 0-0-0 3-1-0 2-1-3 7-3-6 1965-1976 (12) 17 Stefan Edberg Suède 2-3-3 0-1-0 2-1-3 2-0-2 6-5-8 1985-1994 (10) 18 Boris Becker Allemagne 2-0-0 0-0-3 3-4-2 1-0-3 6-4-8 1985-1996 (12) 19 Frank Sedgman Australie 2-1-1 0-1-1 1-1-0 2-0-0 5-3-2 1949-1952 (4) 20 Tony Trabert États-Unis 0-0-1 2-0-0 1-0-1 2-0-0 5-0-2 1953-1955 (3) 21 Guillermo Vilas Argentine 2-1-1 1-3-0 0-0-0 1-0-3 4-4-4 1975-1982 (8) 22 Jim Courier États-Unis 2-0-1 2-1-1 0-1-0 0-1-2 4-3-4 1991-1995 (5) 23 Frank Parker États-Unis 0-0-0 2-0-0 0-0-1 2-2-3 4-2-4 1936-1949 (14) 24 Lew Hoad Australie 1-1-1 1-0-0 2-0-0 0-1-2 4-2-3 1953-1957 (5) 25 Ashley Cooper Australie 2-0-0 0-0-3 1-1-0 1-1-0 4-2-3 1956-1958 (3) 26 Manuel Santana Espagne 0-0-0 2-0-2 1-0-1 1-0-1 4-0-4 1961-1966 (6) 27 Gustavo Kuerten Brésil 0-0-0 3-0-0 0-0-0 0-0-0 3-0-0 1997-2001 (5)

Femmes

Rang Nom Pays Open d'Australie V-F-DF Roland-Garros V-F-DF Wimbledon V-F-DF US Open V-F-DF Total V-F-DF Durée (années) 1 Margaret Smith Court Australie 11-1-0 5-1-1 3-2-4 5-1-2 24-5-7 1960-1975 (16) 2 Steffi Graf Allemagne 4-1-0 6-3-2 7-2-1 5-3-3 22-9-6 1985-1999 (15) 3 Serena Williams États-Unis 6-1-0 3-1-1 6-2-1 6-2-2 21-6-4 1999-2016 (18) 4 Chris Evert États-Unis 2-4-0 7-2-3 3-7-7 6-3-8 18-16-18 1971-1988 (17) = Martina Navrátilová États-Unis 3-3-3 2-4-0 9-3-5 4-4-4 18-14-12 1975-1994 (20) 6 Billie Jean King États-Unis 1-1-1 1-0-1 6-3-5 4-2-1 12-6-8 1963-1983 (21) 7 Monica Seles États-Unis 4-0-2 3-1-3 0-1-0 2-2-0 9-4-5 1989-2002 (14) = Maureen Connolly États-Unis 1-0-0 2-0-0 3-0-0 3-0-0 9-0-0 1951-1954 (4) 9 Evonne Goolagong Cawley Australie 4-3-0 1-1-1 2-3-3 0-4-0 7-11-4 1971-1980 (10) = Venus Williams États-Unis 0-1-1 0-1-0 5-3-0 2-2-4 7-7-5 1997-2010 (14) = Maria Bueno Brésil 0-1-0 0-1-4 3-2-1 4-1-3 7-5-8 1958-1968 (11) = Justine Henin Belgique 1-2-1 4-0-1 0-2-3 2-1-0 7-5-5 2001-2010 (10) 13 Doris Hart États-Unis 1-1-0 2-3-1 1-3-3 2-4-4 6-11-8 1945-1955 (11) = Louise Brough Clapp États-Unis 1-0-0 0-0-3 4-3-3 1-5-5 6-8-11 1942-1957 (16) = Margaret Osborne duPont États-Unis NP 2-0-2 1-2-2 3-2-0 6-4-4 1944-1951 (8) = Nancye Wynne Bolton Australie 6-2-3 0-0-0 0-0-0 0-1-1 6-3-4 1936-1952 (17) 17 Martina Hingis Suisse 3-3-0 0-2-3 1-0-1 1-2-3 5-7-7 1996-2002 (7) = Maria Sharapova Russie 1-3-3 2-1-2 1-1-3 1-0-2 5-5-10 2004-2015 (12) = Pauline Betz États-Unis 0-0-0 0-1-0 1-0-0 4-2-0 5-3-0 1941-1946 (6) = Althea Gibson États-Unis 0-1-0 1-0-0 2-0-0 2-1-0 5-2-0 1956-1958 (3) 21 Arantxa Sánchez Vicario Espagne 0-2-3 3-3-4 0-2-1 1-1-2 4-8-10 1989-2000 (12) = Kim Clijsters Belgique 1-1-5 0-2-1 0-0-2 3-1-0 4-4-8 2001-2012 (12) = Shirley Fry États-Unis 1-0-0 1-2-1 1-1-2 1-1-3 4-4-6 1948-1957 (10) = Hana Mandlíková Tchécoslovaquie 2-0-1 1-0-4 0-2-1 1-2-0 4-4-6 1980-1987 (8) 25 Ann Haydon-Jones Royaume-Uni 0-0-1 2-3-2 1-1-6 0-2-3 3-6-12 1957-1969 (13) = Lindsay Davenport États-Unis 1-1-3 0-0-1 1-2-2 1-1-5 3-4-11 1997-2005 (9) = Darlene Hard États-Unis 0-0-0 1-0-0 0-2-2 2-2-3 3-4-5 1954-1963 (10) = Angela Mortimer Royaume-Uni 1-0-0 1-1-0 1-1-0 0-0-1 3-2-1 1955-1961 (7) = Jennifer Capriati États-Unis 2-0-1 1-0-3 0-0-2 0-0-4 3-0-10 1990-2004 (15) = Virginia Wade Royaume-Uni 1-0-0 0-0-0 1-0-3 1-0-3 3-0-6 1968-1978 (11)

Les tournois majeurs professionnels de tennis de l’ère pré-open

Rang Nom Pays US Pro V-F-DF Roland-Garros Pro V-F-DF Wembley Pro V-F-DF Bristol Cup V-F-DF Total V-F-DF Durée (années) V+F=DF 1 Ken Rosewall Australie 3-1-3 8-0-2 6-3-3 0-0-0 17-4-8 1957-1971 (15) 2 Rod Laver Australie 5-3-0 2-4-0 6-1-0 0-0-0 13-8-0 1963-1971 (9) 3 Pancho Gonzales États-Unis 8-3-1 0-2-2 4-1-4 0-0-0 12-6-7 1950-19** (15) 4 Karel Koželuh Tchécoslovaquie 3-4-2 1-0-0 0-0-0 6-0-0 10-4-2 1926-1943 (18) 5 Hans Nüsslein Allemagne 1-1-0 2-1-0 2-3-1 0-0-0 5-5-1 1932-1939 (8) = Ellsworth Vines États-Unis 1-0-1 1-1-0 3-0-0 0-0-0 5-1-1 1934-1939 (6) 7 Donald Budge États-Unis 2-4-3 1-0-0 1-0-4 0-0-0 4-4-7 1939-1954 (16) = Vincent Richards États-Unis 4-2-1 0-0-0 0-0-0 0-0-0 4-2-1 1927-1933 (7) = Bill Tilden États-Unis 2-0-4 2-1-3 0-3-0 0-0-0 4-4-7 1931-1945 (15) 10 Bobby Riggs États-Unis 3-2-2 0-0-0 0-1-1 0-0-0 3-3-3 1942-1953 (12) = Pancho Segura États-Unis 3-4-4 0-0-1 0-4-6 0-0-0 3-8-11 1949-1962 (14) 12 Jack Kramer États-Unis 1-0-1 0-0-0 1-1-1 0-0-0 2-1-1 1948-1957 (10) = Fred Perry Royaume-Uni 2-2-0 0-0-0 0-0-0 0-0-0 2-2-0 1938-1941 (4) = Frank Sedgman Australie 0-2-0 0-1-4 2-1-2 0-0-0 2-4-6 1953-19** (12) = Tony Trabert États-Unis 0-1-3 2-0-2 0-1-2 0-0-0 2-2-7 1956-1961 (6) 16 Malcolm Anderson Australie 0-0-0 0-0-2 1-0-0 0-0-0 1-0-2 1959-1965 (7) = Bruce Barnes États-Unis 1-2-0 0-0-1 0-0-0 0-0-0 1-2-1 1933-1943 (11) = Butch Buchholz États-Unis 1-0-3 0-0-2 0-0-3 0-0-0 1-0-8 1962-1966 (5) = Henri Cochet France 0-0-0 1-2-0 0-0-1 0-0-0 1-2-1 1933-1937 (5) = Alex Olmedo États-Unis 1-0-1 0-0-0 0-0-2 0-0-0 1-0-3 1960-1963 (4) = Martin Plaa France 0-0-0 1-2-4 0-0-0 0-1-0 1-3-4 1931-1938 (8) = Robert Ramillon France 0-0-0 1-2-1 0-0-0 0-0-0 1-2-1 1931-1936 (8) = Welby Van Horn États-Unis 1-0-3 0-0-0 0-1-1 0-0-0 1-1-4 1943-1951 (9) = Joe Whalen États-Unis 1-0-1 0-0-0 0-0-0 0-0-0 1-0-1 1936-1937 (2)

V = Victoire, F = Finale perdue, DF= Défaite en demi-finale

Quelques records

Les titres et les classements

Records de titres et de victoires

Martina Navrátilová, recordwoman du nombre de titres remportés, au tournoi de Prague en 2006.

Chez les hommes, Jimmy Connors détient le record absolu de tournois remportés en simple durant l'ère « Open » avec 105 titres entre 1972 et 1992. L'exceptionnelle longévité de Jimmy Connors au plus haut niveau (jusqu'à 40 ans passés) explique ce record difficilement battable aujourd'hui. Avant l'ère « Open », Rod Laver est le recordman absolu de toute l'histoire du tennis avec au moins 185 titres (188 selon l'historien du tennis professionnel avant l'ère « Open », Robert Geist).

Chez les femmes, c'est Martina Navrátilová qui détient le record de tournois remportés en simple, enregistré par la WTA, avec 167 titres (contre 177 en double et 10 en double mixte). Elle devance sa rivale américaine Chris Evert qui a remporté 154 titres et l’Allemande Steffi Graf qui totalise 107 titres.

Connors et Navrátilová détiennent également les records du nombre de matchs remportés en simple avec respectivement 1 225 rencontres gagnées selon l'ATP et 1 442 rencontres gagnées selon la WTA.

Records en Grand Chelem

Les records de titres obtenus dans les tournois du Grand Chelem est détenu par Roger Federer (17 titres) devant Pete Sampras et Rafael Nadal (14 titres) chez les hommes et par Margaret Smith Court (24 titres) qui devance Steffi Graf (22 titres) chez les femmes.

Les records de titres successifs dans les tournois du Grand Chelem sont détenus par Donald Budge (6 titres amateurs de Wimbledon 1937 à Forest Hills 1938) chez les hommes et par Margaret Smith Court, Martina Navrátilová et Steffi Graf (6 titres respectivement de 1969 à 1971, en 1983-1984 et en 1995-1996) chez les femmes.

Les records de titres obtenus dans un même tournoi du Grand Chelem sont détenus depuis le début de l'ère Open par :

Rafael Nadal (9 titres), et Chris Evert (7 titres) à Roland-Garros,

Roger Federer (7 titres), Pete Sampras (7 titres) et Martina Navrátilová (9 titres) à Wimbledon,

Novak Djokovic (6 titres) et Serena Williams (6 titres) à l'Open d'Australie.

Jimmy Connors, Pete Sampras et Roger Federer (5 titres) et Chris Evert (6 titres) à l'US Open.

Les records de titres consécutifs obtenus dans un même tournoi du Grand Chelem sont détenus depuis le début de l'ère Open par :

Rafael Nadal (5 titres) et Monica Seles et Justine Henin (3 titres) à Roland-Garros,

Björn Borg et Roger Federer (5 titres) et Martina Navrátilová (6 titres) à Wimbledon,

Roger Federer (5 titres) et Chris Evert (4 titres) à l'US Open,

Novak Djokovic (3 titres) et Evonne Goolagong, Steffi Graf, Monica Seles, Serena Williams et Martina Hingis (3 titres) à l'Open d'Australie.

Seuls cinq joueurs et joueuses ont réalisé le Grand Chelem : Donald Budge en 1938 et Rod Laver qui signa deux fois l'exploit en 1962 et 1969 chez les hommes et Maureen Connolly en 1953, Margaret Smith Court en 1970 et Steffi Graf en 1988 chez les femmes. L'Allemande y a ajouté, la même année, la médaille d'or olympique.

Chez les hommes, l'Américain Andre Agassi, le Suisse Roger Federer et l'Espagnol Rafael Nadal sont, en date de 2010, les seuls joueurs de l'histoire du tennis à avoir gagné les 4 tournois du Grand Chelem sur 4 surfaces différentes : Rebound Ace à l'Open d'Australie, terre battue à Roland Garros, gazon à Wimbledon et Decoturf à l'US Open.

Le record de temps séparant deux titres successifs en Grand Chelem par un même joueur (ou joueuse) est détenu par Rod Laver : 5 ans et 8 mois entre l'US amateur à Forest Hills 1962 et Wimbledon Open 1968, ceci s'explique par le fait que les professionnels étaient interdits de tournois du Grand Chelem avant 1968 : Rod Laver a disputé (et perdu) son premier match professionnel le 5 janvier 1963 contre Lew Hoad.

Records concernant la première place mondiale

L'Allemande Steffi Graf est restée le plus grand nombre de semaines (non consécutives) en tête du classement mondial. Elle a en effet occupé la place de numéro 1 pendant 377 semaines. Le record masculin est détenu par le suisse Roger Federer avec 302 semaines non consécutives passées à la place de numéro 1 mondial entre 2004 et 2012. Roger Federer est également le joueur qui est resté numéro 1 le plus longtemps consécutivement avec 237 semaines.

Performances et records

Gain de tournois

Mark Edmondson est le joueur le plus mal classé à avoir remporté un tournoi du grand Chelem depuis le début de l'ère Open. Il était en effet classé 212 mondial lors de sa victoire à l'Open d'Australie en 1976. Lleyton Hewitt est le joueur le moins bien classé à gagner un titre sur le circuit ATP au tournoi d'Adélaïde en 1998, alors qu'il était classé 550 mondial.

Chez les dames, la joueuse la moins bien classée à avoir gagné un tournoi sur le circuit féminin est Angelique Widjaja, qui était 579 quand elle a gagné le tournoi de Bali en 2001. Kim Clijsters a gagné l'US Open 2009 alors qu'elle bénéficiait d'une wild card. De plus elle n'était pas encore classée à la WTA.

Vitesse de service

Le record est détenu par le Croate Ivo Karlović avec une balle frappée à 251 km/h, à l'occasion d'un double de la Coupe Davis le 5 mars 2011.

L'ATP ne ratifie pas les records établis dans les tournois Challenger. Elle reconnait cependant que le service de l'Australien Samuel Groth enregistré à 263 km/h lors d'un tournoi Challenger à Busan, en Corée du Sud a été mesuré avec un matériel homologué et que les autres données recueillies lors du tournoi se trouvaient dans une fourchette normale.

L'Ukrainien Sergueï Bubka Jr a servi une balle à 252 km/h mais la balle a été jugée faute. Le jeune Français Albano Olivetti a servi à 254 km/h mais ce service a été établi dans un tournoi Challenger à Ségovie non homologué.

Chez les femmes, c'est l'Allemande Sabine Lisicki qui détient le record de vitesse au service, avec une balle frappée à 210,8 km/h lors de l'édition 2014 du tournoi WTA de Stanford. Le précédent record était détenue par l'Américaine Venus Williams qui avait frappé la balle à 207,6 km/h lors du premier tour de l'US Open 2007 contre la Hongroise Kira Nagy.

Nombre d'aces

Le match opposant Nicolas Mahut et John Isner à Wimbledon en juin 2010 détient le record du plus grand nombre d'aces dans un match : 216, dont 113 aces pour Isner (qui détient donc le record du nombre d'aces, pour un joueur, dans un match) contre 103 pour son adversaire.

Match le plus long

Nicolas Mahut a disputé, avec l'Américain John Isner, le match de tennis le plus long de l'ère Open (même avant l'introduction du tie-break). Lors du tournoi de Wimbledon 2010 leur rencontre a duré trois jours. Le 22 juin 2010, quatre sets ont été disputés, en 2 heures 48 minutes (6-4, 3-6, 6-7, 7-6). Le 23 juin, le cinquième set a duré toute la journée (7 h 06), avant d'être interrompu par l'arrivée de la nuit. Le score était alors de 59-59. Le 24 juin la fin du cinquième set a duré 1 heure 11 minutes et se termine par la victoire de l'Américain John Isner face a Nicolas Mahut avec un score de 68-70 pour l'Américain. Le score total est donc de 6-4, 3-6, 6-7, 7-6, 68-70 avec une durée totale de 11 heures et 5 minutes.

Le précédent record du nombre de jeux dans un cinquième set en grand chelem datait de l'Open d'Australie 2003, où lors du quart de finale entre Andy Roddick et le marocain Younès El Aynaoui le score a atteint 21-19 à l'avantage de l'américain.

Le précédent record de durée d'un match de tennis masculin était détenu par Fabrice Santoro et Arnaud Clément en 2004 6-4, 3-6, 7-6, 3-6 et 16-14, en 6 h 33 sur la terre battue de Roland-Garros (Paris), surface bien plus favorable à de longs échanges que le gazon anglais de Wimbledon.

Nombre de participations

La Japonaise Ai Sugiyama détient le record du nombre de participations consécutives aux tournois Grand Chelem. Elle a en effet enchaîné 62 participations consécutives entre Wimbledon 1994 et l'US Open 2009, devançant le Suisse Roger Federer, avec 60 participations consécutives, et la Française Nathalie Dechy, qui a enchaîné 54 participations d'affilée.

Depuis l'Open d'Australie 2010, le Français Fabrice Santoro détient le record du nombre de participations non consécutives aux tournois du Grand Chelem (70). Il devance Martina Navrátilová, qui a participé à 67 tournois du Grand Chelem entre 1973 et 1994.

Victoires consécutives et autres

Rafael Nadal est depuis mai 2007 le recordman des victoires consécutives sur une seule surface (terre battue) : 81, Roger Federer ayant mis un terme à cette série au Masters d'Hambourg (2/6, 6/2 et 6/0). La série de Nadal avait commencé au printemps 2005. Le précédent record était détenu par John McEnroe avec 75 victoires en indoor entre 1983 et 1985.

Le Serbe Novak Djokovic est le plus jeune joueur de l'ère Open à avoir atteint les demi-finales des quatre tournois du Grand Chelem.

Le Français Richard Gasquet est le plus jeune joueur de l'ère Open à avoir remporté un match dans un Masters Series (aujourd'hui Masters 1000), en 2002, à Monte-Carlo, alors qu'il était âgé d'exactement 5 780 jours, soit un peu moins de 16 ans, devançant ainsi de 29 jours son dauphin, Rafael Nadal.

La Belge Justine Henin a participé aux 4 finales des tournois du Grand Chelem en 2006. Elle ne remporta qu'un seul des quatre trophées, celui de Roland Garros. Elle abandonne tout d'abord à l'Open d'Australie pour problèmes gastriques et s'incline 6 mois plus tard à Wimbledon contre Amélie Mauresmo, ce qui offre à la Française ses deux seules victoires en Grand Chelem de sa carrière. Hénin perdra l'US Open face à Maria Sharapova qui, à 19 ans, remporte son deuxième tournoi du grand chelem à Flushing Meadows. Venus Williams a réussi un grand chelem inédit entre Roland Garros 2002 et l'Open d'Australie 2003 : celui des finales perdues, toutes contre sa sœur Serena.

Pour Roger Federer, voir Records personnels de Roger Federer.

Le tennis dans le monde

Courts de tennis au Cambodge.

Le tennis est surtout pratiqué en Europe, en Amérique et en Océanie. Ceci a des conséquences au niveau professionnel, tant pour les joueurs que pour les tournois, majoritairement originaires de ces trois continents. S'il a longtemps été considéré comme un sport d'élite, le tennis est devenu plus populaire et bénéficie désormais d'une notoriété mondiale. En France, il est l'un des sports les plus médiatisés après le football.

Le tennis africain est essentiellement représenté par des joueurs issus de la minorité blanche d'Afrique du Sud (Wayne Ferreira, Amanda Coetzer, Marcos Ondruska…) ou du Zimbabwe (Byron Black, Cara Black, Kevin Ullyett…), ou des joueurs marocains (Younès El Aynaoui, Hicham Arazi, Karim Alami…). L'Afrique noire, victime notamment de sa pauvreté (manque d'infrastructures, poignée de privilégiés…), n'a que quelques représentants épisodiques dans le top 100 mondial (Yahiya Doumbia, Dally Randriantefy…). Le champion afro-américain Arthur Ashe avait voulu développer le tennis sur ce continent mais sa seule véritable réussite fut de découvrir au Cameroun le Français Yannick Noah.

On peut faire à peu près le même constat pour l'Asie. Seuls trois pays fournissent assez régulièrement des joueurs dans l'élite : le Japon (avec essentiellement des joueuses telles que Kimiko Date, Ai Sugiyama ou Shinobu Asagoe, ou encore un joueur comme Kei Nishikori), la Chine (avec également surtout des joueuses, dont Li Na, Yan Zi, Zheng Jie, Peng Shuai…) et l'Inde (Vijay Amritraj, Mahesh Bhupathi, Leander Paes, Sania Mirza…), ce dernier pays étant sans doute marqué par la colonisation anglaise (comme pour le cricket). Là aussi, on peut constater quelques réussites isolées, comme les Thaïlandais Paradorn Srichaphan et Tamarine Tanasugarn. À l'instar de Ashe pour l'Afrique, l'Américain d'origine asiatique Michael Chang a souvent œuvré pour la promotion de son sport sur le continent et il a sans doute réussi à influencer une jeune génération montante mais aussi l'implantation progressive de tournois professionnels (qu'il a souvent promu en y participant malgré leur faible retentissement international). Contrairement au tennis africain encore embryonnaire, le tennis asiatique est en plein essor depuis les années 2000, même si la présidente de la Fédération chinoise, Sun Jinfang, constatait encore en 2011 une domination « des joueurs venus d'Europe, d'Australie et d'Amérique ». Un récent accord avec la Fédération australienne a permis de fournir une wild card par an à un joueur asiatique pour les Internationaux d'Australie à Melbourne, dans cette optique de développement du tennis en Asie. En Chine, le nombre de pratiquants est en forte hausse avec 14 millions au début des années 2010, même si le tennis reste considéré comme un sport d'élite, et la Fédération chinoise a lancé un programme de détection de talents en 2007. Les joueuses chinoises jouent un grand rôle dans la montée en puissance de l'Asie au haut niveau, avec la paire Yan-Zheng, victorieuses en Grand Chelem en 2006 et médaillées olympiques à Pékin en 2008, et avec Li Na, vainqueur de Roland-Garros en 2011.

La mention d'une année indique la première victoire d'un représentant du pays concerné. Classé par le plus de Grand Chelem gagnés puis Masters puis J.O puis Coupe Davis et enfin par les finales.

Meilleures performances par pays dans les titres majeurs en simple messieurs Drapeau Nation Open d'Australie Roland-Garros Tournoi de Wimbledon US Open de tennis Masters de tennis Jeux olympiques Coupe Davis États-Unis 1908 1938 1920 1881 1970 1904 1902 Tchéquie 1989 1970 1973 1985 1981 1988 1980 Espagne 2009 1961 1966 1965 1976 2008 2000 Suisse 2004 2009 2003 2004 2003 1992 2014 Allemagne 1991 1934 1985 1989 1988 Argent 1988 Suède 1983 1957 1976 1988 1979 Bronze 1975 Australie 1905 1933 1907 1951 2001 - 1907 France 1928 1892 1924 1926 Finaliste 1912 1927 Royaume-Uni 1912 1891 1877 1903 - 1896 1903 Russie 1999 1996 - 2000 2009 2000 2002 Serbie 2008 Finaliste 2011 2011 2008 Bronze 2010 Argentine 1978 1977 Finaliste 1977 1974 Bronze Finaliste Roumanie - 1973 Finaliste 1972 1971 - Finaliste Croatie - Finaliste 2001 2014 - Bronze 2005 Égypte - 1951 1954 - - - - Nouvelle-Zélande 1906 - 1910 - - - - Brésil - 1997 - - 2000 - - Afrique du Sud 1981 Finaliste - Finaliste - 1912 1974 Chili Finaliste 1958 - - - 2004 Finaliste Italie - 1959 - - - Bronze 1976 Pays-Bas - Finaliste 1996 Finaliste Finaliste - - Autriche - 1995 - - - Bronze - Hongrie - 1947 - - - Bronze - Mexique - - - 1963 - - Finaliste Équateur - 1990 - - - - - Japon - - Finaliste Finaliste - Argent Finaliste Danemark - - Finaliste - - - - Chypre Finaliste - - - - - - Paraguay - Finaliste - - - - - Grèce - - - - - Argent - Inde - - - - - Bronze Finaliste

Les représentations et la médiatisation du tennis

Au cinéma

Le film La plus belle victoire, sorti en 2004 relate la victoire du Britannique Peter Colt chez lui, à Wimbledon notamment grâce à une jeune joueuse, Lizzie Bradbury (Kirsten Dunst) qui lui redonne goût au tennis. Le tennis est également présent dans le film de Woody Allen, Match Point sorti en 2005 et où le héros est un jeune retraité du tennis de haut niveau devenu entraineur. Le tennis a aussi un rôle de figurant dans de nombreux autres films, comme L'Inconnu du Nord-Express, dont le personnage principal est un vainqueur de Wimbledon ou bien dans La Famille Tenenbaum de Wes Anderson ou Richie Tenenbaum joué par Luke Wilson est un grand joueur de tennis calqué sur Björn Borg, même tenue Fila et retraite à 26 ans. Enfin il est parfois tourné en dérision comme dans Les Vacances de monsieur Hulot. Dans Un éléphant ça trompe énormément avec Jean Rochefort, quatre amis partagent la passion du tennis, notamment dans la scène ou ils tentent de jouer et de s'entendre sur un court construit en bout de piste d'aéroport. Le film de Stéphane Demoustier, Terre battue s'inspire d'un fait divers notable où le père (Olivier Gourmet) d'un jeune joueur empoisonnait les adversaires de son fils en introduisant des tranquillisants dans leurs gourdes jusqu'à ce qu'un jour cela provoque l'accident de la route mortel de l'un d'eux ; son but était que, grâce à de bons résultats, son fils puisse intégrer le Centre national d'entraînement de Roland Garros. Et, plus ancien, "Blow up" d'Antonioni, Palme d'Or à Cannes en 1967 où est mimée une partie de tennis sans balle et sans raquette !

Dans les livres

De très nombreux livres sur le tennis paraissent chaque année. Ils sont principalement de deux sortes, dans un premier lieu des livres qui relatent la saison des professionnels, à parution annuelle donc avec l'exemple de la série de Jean Couvercelle et Guy Barbier L'Année du tennis et d'autre part les livres qui visent à une évolution technique du joueur, c’est-à-dire des livres qui visent à le faire progresser, par des exercices à pratiquer, ou simplement des conseils techniques de base: prises à adopter, préparation physique, mentale, etc. Un échantillon de ces livres est présenté dans la bibliographie. Beaucoup de biographies ou d'autobiographies sortent régulièrement comme Les dessous du tennis féminin de Nathalie Tauziat ou Sans filet de Boris Becker, les derniers en date sont ceux de Fabrice Santoro et Andre Agassi intitulés À deux mains et Open. À l'inverse, les romans ayant lien avec le tennis ne sont pas légion. Philippe Delerm a néanmoins écrit un recueil d'histoires sur le sport et les sportifs La tranchée d'Arenberg et autres voluptés sportives avec des histoires sur Yannick Noah, Guy Forget ou Ivan Lendl mais aussi sur Le passing-shot du tennis.

Dans la bande dessinée

Un manga, écrit par Takeshi Konomi, est sorti sous le nom du Prince du tennis (Tenisu no Ōjisama). Il narre les aventures de Ryōma Echizen, jeune prodige du tennis et fils lui-même d'un ancien joueur professionnel. Décliné en série de dessins animés, en dessin animé long métrage, film avec acteurs et aussi comédie musicale.

Dans les dessins animés

Jeu, set et match, production japonaise de 1973 issue d'un manga paru sous le nom de Ace wo Nerae ! (en français « Vise l'Ace »).

Dingo joue au tennis est un court métrage d'animation américain de la série de Dingo, sorti le 26 août 1949 aux États-Unis, réalisé par les studios Disney.

On retrouve aussi le tennis dans un animé japonais appelé Prince of tennis, dans lequel on retrouve les explications de différents coups et de quelques règles de jeu (adaptaion du manga cité précédemment).

Dans la chanson

Le chanteur Vincent Delerm a écrit et interprété une chanson appelée Les Jambes de Steffi Graf.

Le groupe Cream (Eric Clapton), a sorti en 1968 un single qui s'intitule Anyone for Tennis ? (« Quelqu'un pour un tennis ? »), issu de la bande-son du film Les Sept Sauvages.

Le premier titre de l'album Antidote (2008) du groupe de Rock, Foals se nomme The French Open. Paroles : « un peu d’air sur la terre - a wasted game - broken rackets - gadgets - we waste away ».

Dans le court métrage Smash de 2010 pour le titre Hello (Martin Solveig & Dragonette), Martin Solveig et Bob Sinclar parodie Björn Borg et Andre Agassi dans l'enceinte de Roland Garros, Novak Djokovic et Gaël Monfils y font une apparition ainsi que la voix de Nelson Monfort.

À la télévision

Le tennis n'est pas le sport le plus médiatisé au monde. Avant les années 1970 il n'apparaît essentiellement que lors de courts extraits d'actualité où on semble surtout s'amuser à montrer des spectateurs qui remuent la tête de droite à gauche pour suivre les échanges. Il est notamment devancé par le football qui est aussi le sport le plus populaire et le plus pratiqué au monde. Le tennis a été médiatisé dès les années 1920 par le biais de la radio. Ce n'est que plus tard que le tennis a été introduit à la télévision, notamment par la chaîne britannique BBC. En France, la première chaîne à diffuser du tennis fut TF1, qui céda ensuite en 1988 les droits au groupe France Télévisions, actuel diffuseur des Internationaux de France de tennis.

Tennis, médecine et dopage

Dopage

Bien que seuls des cas ponctuels aient été repérés et sanctionnés ces dernières années, le tennis est touché par le dopage depuis au moins les années 1950.

Le premier cas connu de dopage dans le tennis concerne l'Espagnol Andrés Gimeno, vainqueur du Britannique Michael Davies lors d’une rencontre de Coupe Davis en 1959 et qui a reconnu avoir reçu pendant deux mois des injections à fortes doses de testostérone. Les premiers contrôles anti-dopage ont été effectués à la fin des années 1980 et ont permis de confondre au début des années 1990 le Suédois Mats Wilander et le Tchèque Karel Nováček contrôlés positifs à la cocaïne, ainsi que l’Espagnol Ignacio Truyol positif aux stéroïdes.

Depuis la fin des années 1990, le renforcement des contrôles a permis de confondre plusieurs joueurs au plus haut niveau. Un cas concernant un joueur de premier plan a concerné le Tchèque Petr Korda, ancien numéro 2 mondial. En 1998, il est contrôlé positif à la nandrolone

Dans son autobiographie Open, Andre Agassi a révélé avoir été contrôlé positif à la méthamphétamine peu de temps avant son retour au premier plan en 1997. L'ATP n'a pas dévoilé l'affaire et a accepté les explications du joueur (Agassi aurait bu accidentellement un soda dans lequel un assistant, qu'il présente comme consommateur régulier de drogue, avait mélangé cette amphétamine) afin de ne pas porter atteinte à l'image du tennis.

L'Argentin Mariano Puerta a été contrôlé positif en 2003 au clenbuterol et condamné à 9 mois de suspension. Finaliste à Roland Garros en 2005, il fut à nouveau contrôlé positif, cette fois-ci à un anabolisant. Puerta a alors été condamné à une suspension de huit ans (qui signifiait la fin de sa carrière), réduite à deux ans en appel. Le rôle de cette suspension record était de dissuader les joueurs de consommer des substances illicites. Cependant, d'autres cas ont été signalés depuis. Ainsi, la jeune bulgare Sesil Karatantcheva a été contrôlée positive à la nandrolone en 2005, alors qu'elle n'avait que seize ans. Le compatriote de Puerta, Guillermo Cañas a lui été condamné à une suspension de deux ans en 2005, pour usage de produits dopants. Une suspension revue finalement à la baisse (15 mois), le caractère involontaire de l'absorption ayant été établi.

Affections médicales

Le tennis est réputé comme étant une discipline exigeante pour le corps, et particulièrement pour le dos, car il nécessite l'intervention de nombreux muscles, notamment au service. Parmi les blessures les plus fréquentes chez les joueurs, on peut citer l'épicondylite aiguë, plus connue sous le nom anglais de tennis elbow. Il s'agit d'une inflammation (tendinite) du coude due notamment aux vibrations de la raquette lors de la frappe de la balle. Elle a été amplifiée par leur grande dimension. Les fabricants mettent en avant leur nouvelle conception et les matériaux composites censés réduire ces nuisances.

Mais le tennis elbow n'est pas la seule blessure fréquente au tennis, de nombreux joueurs se font des entorses à la cheville, ou encore des tendinites. La plupart de ces blessures peuvent être évitées grâce à un échauffement de qualité associé à des étirements sérieux en fin de partie ainsi qu'à une bonne hydratation.

Il est aussi à noter pour les sportifs que cette inflammation est aussi présente chez de nombreux gardiens de handball.

Galerie de photos

Le court central Arthur Ashe de l'US Open

Roger Federer à l'entraînement à Wimbledon

Sébastien Grosjean à Wimbledon

Vue d'ensemble des courts de Wimbledon

Margaret Court Arena, Open d'Australie

Dinara Safina à l'échauffement à Roland-Garros

Gastón Gaudio à Roland-Garros

Dominik Hrbatý à l'entraînement

Jeunes filles au tennis du pensionnat Berlaymont à Bruxelles vers 1905.

A l'emplacement de l'actuel bâtiment de la Commission Européenne.

中文百科
网球比赛用球
网球比赛用球

网球是一项体育运动,常见的有一对一的单打和二对二的双打,对抗双方隔着球网,用球拍将橡胶制空心球击打至对方场地中,目标是令对方无法将球按规则击回。

网球现在是一项奥运会比赛项目,适合社会各阶层与年龄段人群。现代网球起源于英格兰伯明翰的“草地网球”。1890年,网球比赛规则定型,至今调整不多,仅有的修改包括规定发球者的位置和引入“平分规定”。近来网球大赛引进了电子监控系统和球员挑战规则,使球员有机会用技术手段确定球是否出界。

网球比赛的观众数目众多,四大满贯赛事特别受到关注,包括澳网(硬地)、温网(草地)、法网(红土)和美网(硬地)。

历史

在美国,1887年草地网球 网球的前身是14世纪流行于法国宫廷的一种叫「掌球戏」(handball)的游戏。规则是两名玩家隔着一条绳子,使用手掌将被布包着头发制成的球互相对打。其后这种游戏经过发展和改良,用网代替绳子,并将以手击球改为用木制球拍,随后木拍更拉上弦线。由18世纪开始,欧洲民间也开始出现这种游戏,并且于19世纪盛行于欧洲。 现代的网球则于1873年12月由华尔特·科洛普顿·温菲尔德(Walter Clopton Wingfield)少校在英国发明,当时这个游戏是用来在后院的派对中取悦客人。他是根据老的室内网球或者称为原网球的游戏创造这项运动的。根据大多数网球历史学家,现代网球的规则也大多数从此而来,因为温菲尔德从这两项运动中借鉴了大量元素,还借鉴了法国皇室网球的一些技巧规则。 1877年在英国伦敦温布顿举行了首场温布顿网球锦标赛,为现代网球史上最早的比赛。随着国际网球总会于1913年成立,网球运动亦于世界各地得以广泛发展。在1881年5月21日,美国国家草地网球联盟(现在的美国网球联盟)成立以规范规则和竞技制度。美国国家男子单打锦标赛,就是现在的美国网球公开赛,1881年首次在美国罗得岛州的新港举行。美国国家女子单打锦标赛在1887年举行。网球也在法国(法国网球公开赛1891年)流行。世界著名的网球公开赛有:温布顿网球公开赛、美国网球公开赛、澳大利亚网球公开赛和法国网球公开赛。今天,这四项赛事被称为大满贯。关于草地网球的规则80年之内都没有改变,少有的改变例如1970年美国网球公开赛第一次试行抢七规则(由詹姆士·凡·阿兰发明)。1900年,著名的一年一度戴维斯杯网球公开赛在国家队之间举行。 1926年,商人C.C.派尔(C. C. Pyle)创建了首个职业网球巡回赛,队员由美国和法国网球运动员组成。最值得称道的早期职业网球选手有美国的温尼·理乍得斯(Vinnie Richards)和法国女子苏珊·朗格伦(Suzanne Lenglen)。当一个队员成为职业选手后,他/她就不能参加业余选手赛。 1968年,由于商业的压力导致这项制度的废弃,网球进入了开放年代(Open Era),又称公开化年代,即所有选手都可以竞争所有赛事,而顶级选手可以靠打网球谋生,这是网球运动的重要分水岭,走向商业化、公开化、职业化。借此,国际职业网球圈创建,借电视转播网球传遍了整个世界,从此不再是英国上流社会的专有运动。 1954年,詹姆士·凡·阿兰创建了国际网球名人堂,一个在美国罗得岛州的新港的非营利博物馆。这个博物馆里面搜集了大量的网球纪念品和大量全世界网球成员的奖品和奖章。每年,在此都要举行一次草地网球赛,并且举行接纳新的声誉礼堂成员的典礼。

比赛规则

球场 网球场示意图 (长度单位:英尺) 网球比赛在一个长方形的场地上进行。网球场地上用白线划出界线。标准网球场的长度是23.77米(78英尺)。单打比赛的球场宽度定为8.23米(27英尺),双打比赛则为10.97米(36英尺)。球场左右两旁的线相应地称为“单打边线”或“双打边线”。球场两端的白线称为“底线”。两条底线的中间标有短小的中界点。球场周围必须留出空间。 球网与球场的底线平行,穿越整个球场,将球场分为相等的两部分,因此球网与两条底线的距离各为11.89米(39英尺)。球网两端悬挂在两边的网柱上。网柱中心在双打边线外的91.4厘米(3英尺)处。球网在网柱处的高度为1.07米(3英尺6英寸),在球场中央的高度则是91.4厘米(3英尺)。球网顶部用白色网边布包缝。 球场上还有两条发球线,以划分出发球区。发球线与底线及球网平行,距离球网6.40米(21英尺),两头连接到单打边线。发球中线则与边线平行,从球网的正中开始,到发球线为止。网球场的四个发球区边界分别为球网、一条单打边线、一条发球线和发球中线。 场地按材料主要分为三种:草地、红土与硬地。不同的场地提供不同的球速和弹跳。硬地有很多种类,从老式的混凝土,室内地毯球场室,室内木质地板到类似AstroTurf的人造草地。红土被视为慢速场地,因为球反弹相对较高较慢,使得球员不容易击出无法回击的球。在红土球场上,出线的裁决相对容易,因为网球会在土场表面留下痕迹。硬地和草场被视为快速场地,球速快,反弹低,使得击球短,更有力,因而强力发球型球员拥有优势。四大满贯赛事最初都是草地,现在澳网和美网为硬地,法网是红土,温网是草地。 得分 网球拍和网球 参赛选手站在球网两边,其中一名(或一组)选手为发球手,另一位(或一组)则是接球手。一局比赛结束之后交换发球权。 发球手必须站在发球线后面,以及中界点和边线间的任意一点。接球手可选择站在球网后面的任何一点,一般站在发球手的斜对面。在接球手示意准备完毕后,发球手开始发球。发球时,选手应该用手将球抛向空中任何方向(一般向上),然后在球落地之前用球拍击球。如果球手对抛球的动作不满意,可以让球自然落地,然后重新开始。但如果球手做出用球拍击球的动作但并未击打到球,则被视为发球失误。 发球手在发球的整个过程中,两脚不应该偏离最初的位置。发球手的脚可以离开地面,但是不得走动或奔跑;这是为了防止故意误导球的走向。违反此规定,或双脚偏离区域过大,可能构成违例。 在一次正确的发球中,发出的球应该越过球网(但不触及球网),并落在球网另一侧斜对角发球区中的任意一点。如果球触网但依然落在斜对角的发球区,则构成触网,应该重新发球(但不记为发球失误)。如果球落网、没有过网前就落地、落地前触碰到除球网外的任何物体或没有落在斜对角发球区,就是一次发球失误。第一次发球失误后发球手可以再发一次,但如果依然失误,则让对手得一分。 ATP与ITF目前正在讨论修改发球擦网的规则,2013年的前三个月,ATP挑战赛试行新规则,发球擦网入界将被判为发球失误,而不是“Let”(受到障碍)。 发球成功之后,接球手回击。球员应该在球回弹两次之前用球拍击球一次,使球穿越球网并落在对方球场内的任意一点,否则就失一分。 球手在球落地回弹之前就击球,依然有效。但触碰球网、在球穿越球网前击球、用球拍之外的任何物体击球、故意击球两次等其他行为都将导致失分。在双打比赛中,在发球与首次回击后,搭档中的任何一位在任意回合中都可击球,但不得同时击球。 记分 一场网球比赛一般由一至五盘比赛构成,而每一盘一般又分数局。率先赢得规定局数的选手赢得一盘,而率先赢得规定盘数的选手则赢得比赛。 局 一局比赛只有一名选手发球,率先赢得至少4分并多出对手至少2分的选手赢得一局。一局比赛中,每一次发球必须在半场的两个发球区轮流,每局第一次发球应先从右边开始。 网球每局的记分方法:从0至3分分别为“零”(love)、“十五”(fifteen)、“三十”(thirty)和“四十”(forty)。记分时,发球手的得分在前。因此“30比0”的意思是,发球手赢得2分,而接球手还未得分。 当双方选手都得到了3分时,一般叫“平局”(deuce)而非“40比40”。在出现平局后一名球手再得一分,被称为“占先”(advantage),而不再记分。如果在占先的情况下失去一分,就再度回到平局;如占先后再得一分,就赢得一局。发球手占先,或在领先对手2分及以上的情况下,被称作握有“局点”(game point)[如果赢得这一局后又恰好可以赢得一盘,就可称作“盘点”(set point),能赢得比赛就称作“赛点”(match point)]。如果是接球手处于类似情况时,被称作握有“破发点”(break point)。 每次发球前,比赛裁判应当口头报出本局比赛的比分。在没有裁判的比赛中,发球手应该报分。 盘 一盘由多个局组成,当一名或一组选手获得规定条件的局数后,一盘比赛结束。选手在每个单数局结束后交换比赛场地。一盘中局数的比分是以正常的数列表示的。每局比赛前由裁判报出本盘比赛的比分。 基本上,率先获得6局比赛胜利并领先对手至少2局的选手赢得该盘;若其中一方赢得6局却未领先至少2局,则该盘必须继续,直到一方领先2局为止(亦即达到6比4、7比5、8比6等比数的话该盘便告结束,但若比数为6比5、7比6、8比7等,则该盘继续,因为领先一方并未领先2局)。这种计分法称作“领先盘”(advantage set)。这种计分方式在职业赛中时常仅出现于最后一盘(五盘三胜比赛中之第五盘,或三盘两胜比赛中之第三盘),但亦有不少赛事仅采用此形式。 目前另一常见的记分方法是,当双方在一盘中战至6比6时,会举行一局特殊的“决胜局”,又称“抢七局”。赢得此决胜局的选手就以总局数7比6赢得该盘。还有些时候,在5盘制比赛中的最后一盘,如果双方战成6比6,就没有决胜局,而采用传统的方式直到一方连续获得2局的胜利后比赛才结束。 在决胜局比赛中,记分采用正常的数列表示,率先获得7分并领先对手至少2分的选手获胜。决胜局开始时的发球权归上一局比赛的接球手,该名选手在自己的右边发球区发球,然后将发球权交给对手。接下来双方在每两次发球后便交换发球权。每名选手在其每两次发球中,先在左边发球区发球,再在右边发球区发球。每次比数总和达至6的倍数后,双方须交换场地。决胜局完结后,双方亦须交换场地,因为决胜局必定是单数局(一盘中的第13局)。 比赛 大多数比赛由多盘组成,而且总盘数一般为单数。大满贯男子单打比赛有5盘,率先赢得3盘的选手获胜;而其他比赛一般有3盘,率先赢得2盘的选手获胜。 发球权在每局比赛后交换,不受一盘比赛的开始或结束影响。决胜局亦算作一局比赛。 一场比赛的总比分可以只给出总盘数的比分(例如3比1,表示胜者赢3盘,败者赢1盘),也可列出所有局数的比分,但必须先列出胜者的比分。例如7-5 6-7 (4) 6-4 7-6 (6)采用的就是后一种记分方式,表示获胜的一方赢得了第一、第三和第四盘的胜利,而第二和第四盘是靠决胜局决出胜负的。在括号中的数字表示的是输的一方在决胜局中得到的分数,例如第二盘决胜局的比分就是4-7,而第四盘决胜局的比分则是8-6。 决胜局/决胜盘 在现在网球比赛中,为了加快比赛进程,在双方平局局数足够高时将不再延长比赛而采用一局特殊的决胜局结束一盘比赛。决胜局规则为现在大多数公开赛所采用,但并不是强制使用,如温布尔登网球锦标赛在第五盘时仍然采用长盘胜负(首先净胜两局的选手赢得比赛)。 在一般的决胜局(又称“抢七”)中,首先获得7分且净胜2分以上的选手赢得该盘比赛。由于在决胜局中双方交替发球,无论哪一方获胜该局均不会被记入保发/破发局。 在双打比赛中,有时也会使用一种特殊的决胜盘(“抢十”)。如果双方在前两盘各下一盘,那幺第三盘将为一局决胜负,首先赢得10分且净胜2分以上的一方赢得比赛。 人员 在一场正式比赛中,除了球员外,还有相关人员在场。网球比赛的主裁判坐在球场外一边的中间的高椅上,他对比赛中所有事件拥有最终仲裁权。此外还有边裁协助主裁判的判决,他们主要的工作是决定球是否落在规定的区域内,以及检查球员发球时是否违例。此外还可设一名网裁,负责判断发球时球是否触网。 比赛中还可设球童,负责捡球以及将球和毛巾递给球员。他们不负责比赛的裁决。场外裁判一般坐在观众席中,拥有对比赛规则的最终解释权。 其他 网球比赛应该是连续进行的,因为运动员的体能也是比赛胜负的决定因素之一。大多数情况下,发球应在上一次得分后20秒内进行;球员交换场地(每两局)后则应在90秒内发球。每盘比赛后有120秒的休息时间。通常在正式比赛中,球员如果出现伤病,被允许有限次数的短暂停调用治疗师入场治疗。除此之外其他拖延比赛进程的行为会被警告甚至罚分。 由于球的状况也是决定比赛结果的因素之一,所以球的使用有严格规定。在正式比赛中球的损坏速度是非常快的,所以规定每9局比赛需换一批新球。不过比赛开始后使用的第一批球在7局比赛后就要更换,因为该批球在球员的热身运动中就已经使用过了。如果由于种种原因比赛被迫中断(大多数情况是由于天气问题引起的)后重新开始时,运动员需要再次热身,就必须使用新的球,热身结束、比赛正式恢复后再用之前使用的球。 轮椅网球比赛可以在健全人或需要轮椅移动的残疾人之间举行。在这种比赛中运动员必须坐在轮椅上击球,球员也被允许可在球反弹2次后再击球。这个规则使得残疾人和健全人之间的混合赛变得可能。 还有一种叫“加拿大式双打”的网球比赛形式,由1名球手与2名球手对打。对单人方,使用单打规则,即,对方回球必须落在单打线内;对双人方,使用双打规则,即,对方回球落在双打线内即算有效。

球场

国际网球比赛中,所使用的网球场地主要有4种。 草地 草地球场通常是天然草地,草皮须疏密均匀。而这种场地的造价和保养费用都很高,亦不易保养,所以也渐被其他种类的场地或人造草地取代。由于草地的表面平滑,球在上面的弹跳低、速度快,适合击球时平击较多的球员。草地球场常见于英国及澳洲,也是温布顿网球锦标赛(温网)所选用的场地。 红土 红土球场造价较低,而且较易保养,由于场地表面粗糙,球在上面的弹跳高、速度慢,适合击球时旋转较多的球员。是欧洲最常见的网球场地。法国网球公开赛(法网)用的便是红土球场。 硬地 硬地球场是于地面上涂上多层塑料或橡胶,使场地有不同颜色的清晰分区。而这种场地很容易保养,亦相当耐用。美国网球公开赛(美网)曾由泥地(1975-77年)改用硬地;澳洲网球公开赛(澳网)也由草地(1985年及以前)改用硬地。 尽管美网与澳网的场地皆使用硬地,两者仍有些许的不同:美国网球公开赛的场地较澳大利亚网球公开赛来得硬,因此美网的球速较快、较接近草地场地、澳网相对较慢较接近红土场地。 地毯 地毯球场的制作材料为塑胶类物质,像地毯一样铺设于地即可成为一网球场,不用时亦可收起。室内场馆常使用。

网球赛事

著名网球赛事包括网球大满贯、戴维斯杯网球赛、网球大师杯赛、网球大师系列赛、女子协会杯网球赛、年终赛、奥运会网球比赛等等,而台维斯杯、协会杯跟奥运是代表国家,跟其他赛事代表个人不同。除了这些之外,另有近年被ATP和WTA承认的有积分邀请赛--海硕杯网球赛。 大满贯 大满贯是一年一度网球赛事中最重要的四项赛事,即澳洲网球公开赛(澳网)、法国网球公开赛(法网)、温布顿网球锦标赛(温网)、美国网球公开赛(美网)。 时间 比赛 地点 场地 1月 澳大利亚网球公开赛 澳大利亚墨尔本 硬地(Plexicushion) 5月-6月 法国网球公开赛 法国巴黎 红土 6月-7月 温布顿网球锦标赛 英国伦敦 草地 8月-9月 美国网球公开赛 美国纽约 硬地 (Decoturf) ATP世界巡回赛大师1000赛 ATP世界巡回赛大师1000赛由九项赛事组成,是男子网球仅次于大满贯的重要比赛。所有赛事皆为每年举办,每夺得一个冠军即可获得世界排名积分1000分。当职业网球联合会主席汉密尔顿·约旦于1990年上任时,大会将当时除大满贯外最重要的九项赛事改制为「超九」赛事,即为后来的网球大师系列赛。每年十一月网球赛季结束后,世界排名前八的选手还可参加一项采分组循环的ATP世界巡回赛总决赛。这项赛事目前在英国伦敦举行。 2007年8月31日,ATP宣布将在2009年实施大规模改制。大师赛将改名为「大师1000赛」,新名称中的数字1000代表每场比赛夺冠者可获得的排名积分。与原先计划不同的是,赛事数量仍将维持九个:蒙地卡罗大师赛将留在该系列中,但不会强制选手参加;汉堡大师赛被降级为500分的赛事;马德里大师赛将移师到五月成为红土赛事,而添加的上海大师赛将接替原本马德里的十月室内赛事。在2011年,九项1000级赛事的其中六项将与WTA巡回赛结合。 目前的大师1000赛(2009年起) 时间 比赛 地点 场地 3月 印第安维尔斯大师赛 美国印第安维尔斯 硬地 3月 迈阿密大师赛 美国迈阿密 硬地 4月 蒙地卡罗大师赛 摩纳哥蒙地卡罗 红土 4月 罗马大师赛 意大利罗马 红土 5月 马德里大师赛 西班牙马德里 红土 8月 加拿大大师赛 加拿大蒙特娄和多伦多 硬地 8月 辛辛那提大师赛 美国辛辛那提 硬地 10月 上海大师赛 中国上海 硬地 11月 巴黎大师赛 法国巴黎 室内硬地 职业网球组织 相关组织有国际网球总会(ITF),职业网球联合会(ATP,主管男子职业网球),和女子网球联合会(WTA,主管女子职业网球)等。

技术和战术

长处:大陆式握法适用于发球,网前截击,扣球和防卫性的打法,亦可正、反手抽击,削(切)球,亦无须在正、反手之间切换,所以许多球员只使用大陆式握拍一种握法来应付所有情况。尤其是网前截击,因为不需要切换正反手,所以可以很快地作出反应。另外,因为这种握法让拍面相对地开放(开放的拍面是指球拍的拍面和球网平行,封闭的拍面是指球拍的拍面和球网垂直。所以在处理离地面较低的球和平击球是比较有利的。)

短处:由于很难打出好的上旋球,当球员要想打出有威胁的球或救球时,它要求的精确度比其他握法都要高,所以稳定而准确击球是球员要面对的难题。

长处:东方式握拍是被公认是最容易学的,而且可以让球手打上旋球和有攻击性的平击球。最后就是可以很快让球手转换握拍,所以喜欢站上网前的球手通常选用这种握拍方法。

短处:虽然击球区在离地面较高和在球手所站位置的较前方,对处理离地面较高的回球仍然是比较吃力。另外,在和对手打底线拉锯战时,它仍然处于下风。

长处:这是底线型选手用的握拍方法。因为用这种握法可以打出稳定的上旋球,让球手可以更好的控制球的落点。对处理离地面较高的球十分奏效,因为击球区离地面更高和离身体更前面的位置。

短处:对处理低球处于被动状态,因为拍面是和地面平行,所以球手要另外把球拍移到球底部把球捞起来,另外网前球也是死穴,因为不方便转换到大陆式握法。

长处:采用这种握法的球员从球的底部向上并向前打出,因此可以打出又高又强有力的上旋球,令对手停留在底线以外,它是红土球手的首选握法。另外初学者也可以选用种握法。击球区是离地面更高和离身体更前的位置。所以对处理高球最有效。

短处:处理低球十分困难。另外,它不适用在球速较快的硬地和草地球场,因为使求球员要用更多的腕力和更快的挥拍速度去打出有效的上旋球,但还是有职业球员在硬地和草地球场采用这种握拍方法。同时,也不适用于网前截击。

该握拍法的优点在于对力量不足的运动员反手击球比较容易,同时这种握拍法易于对来球施加上旋和进行发力,击球点可更靠后些;且动作的隐蔽性强,对方不易发现是击斜线球还是击直线球。

缺点在于对步法要求精确。

特征: 初学者(包括第一次打网球的人)。

特征: 打球时间不长,还只顾得上把球来回打起来。

正手: 挥拍动作不完整,不容易控制击球方向。

反手: 不愿意用反手接球,偶尔接一下也感觉没有把握。

发球/接发球: 发球动作不完整,抛球不稳定,经常双误;接发球容易失误。

网前: 还没有主动上网的意识,不会用反手截击,网前脚步跟不上。

特征: 虽然正、反手都有明显弱点,但已初步了解单、双打中的基本站位。

正手: 动作有所改进,开始能够慢节奏对攻。

反手: 握拍还有问题,击球准备不够早,喜欢用正手去接本该反手接的球。

发球/接发球: 挥拍动作趋于完整,可以发出速度慢的好球,抛球仍不稳定;能接好速度不快的发球。

网前: 网前感到不舒服,尤其是反手截击,经常用正手拍面打反手位截击。

特征: 与水平相当的人能打出几个回合的慢速对攻,但还难以覆盖整个场地。能主动挑高球,但还不能控制球的高度和深度;能打到过顶球,但对能否打好没有把握。双打中还不会调整站位。

正手: 有较好的稳定性,也基本能控制方向,但还缺乏击球深度。

反手: 能提早准备,可以打出比较稳定的中速球。

发球/接发球: 发球的节奏感开始出来了,但大力发球时稳定性差,二发明显慢于一发;接发球比较稳定。

网前: 正手截击已经比较稳定,反手差一些,对低球和远身球还很头疼。

特征: 已经能打出比较稳定的中速球,但并不是每一拍都很舒服。在控制击球的深度和力量时还显得力不从心。能挑出比较稳定的高球。双打中与同伴的战位组合基本上是一前一后,上网还不积极,网前攻击力也不强。

正手: 能打出稳定而有变化的中速球,能很好地控制击球方向,上旋球水平提高。

反手: 回中速球时能控制方向,但还处理不好高球、快球。

发球/接发球: 开始能控制落点并加力,也能发出上旋球;能稳定地接中速发球并控制回球方向。

网前: 上网更积极,步伐正确,能截击部分远身球。正手截击稳定,反手还不理想。接对方的截击球还有困难。

特征: 对中速球的方向控制已经不错,但击球的深度和变化还不够。能在跑动中稳定地回击过顶球,开始能随球上网、放小球和打反弹球。二发基本能控制落点。双打中网前更积极,对场地的覆盖和与同伴的配合能力也在提高。

正手: 击球已经有相当的把握,回击中速球有深度,能对付难接的球。

反手: 能稳定地回击中速球,能加上旋,也有深度。

发球/接发球: 一发和二发都能控制落点,一发力量大,能带旋转发球;接发球稳定,极少出现主动失误;单打接发球有深度,双打接发球能根据需要而变化。

网前: 正手截击能够控制并有深度,反手截击有方向但缺乏深度,学会截击远身球和低网球。

特征: 已能打出有把握的中速正、反手边线球,也能控制击球的深度和方向。能够抓住机会或是对手的弱点打出得分球。已经会使用挑高球、放小球和截击技术,而且其中有些球能够得分。发球偶尔也能直接得分。在多拍拉锯对攻中,可能会因为不够耐心而丢分。双打中能抢网,随球上网,也明显能够与同伴配合。水平达到这一级别的球员,在目前国内的业余网球赛中一般都能拿名次。

正手: 非常有把握,能充分使用速度和旋转,良好的深度控制,回击中速球有攻击力。

反手: 能控制方向和深度,但在受迫时会失误,回击中速球能加力。

发球/接发球: 发球有攻击力,能同时运用力量和旋转;二发能发到希望的位置,极少出现双误。能接好对手的大力发球;能抓住对方二发软的机会,打出有深度和落点的回球。

网前: 能连续截击对方的回球,步伐到位,反手截击能控制方向和深度,网前的力量使用能轻重结合。常犯错误还是拉拍动作过大。

特征: 能有意识地在打出有攻击力的落点球(如对方反手位)后随球上网,并靠连续的截击或高压球得分。击球速度加快,能避开自身弱点,但在处理难接的球时往往过于发力。比赛中能打出各种变化的球,开始针对不同对手来调整每盘的节奏;双打中网前能提早判断,回球更具进攻力,开始控制比赛节奏。

正手: 在大力击球时能控制方向、深度和旋转,落点准确,能利用正手取得进攻优势;也能根据需要打出轻球。

反手: 能打出稳定的进攻球,多数情况下能控制好方向和深度,并有不同的旋转。

发球/接发球: 能发到对方的弱点位置上,为进攻取得优势;能有把握地变化发球;二发能利用深度、旋转和落点使对手回球软,为自己下一拍做准备;接发球能控制好深度和旋转,并能根据情况选择大力进攻或减速。

网前: 截击有深度、速度和方向,难截的球也能打出深度;能抓住机会靠截击得分。

特征: 球员对来球能做出很好的提前判断,在比赛的关键球上经常有出色的表现并能拿下关键分。能够稳定地打出得分球,能救起小球和化解对方的截击球,也能成功地挑高球、放小球、打反弹球和高压球。能根据对手情况变化战术,双打中与同伴配合默契。随着经验的增加,不像4.5级球员那样容易败给自己;与5.5级的选手相比,输球更多是由于心理或体力原因。

特征: 力量和稳定性(或二者之一)已经成为该级别选手的主要武器。能根据对手的抛球、站位、拉拍等动作进行判断,为自己下一拍进攻提前准备。在激烈的比赛中能变化战术和风格,在紧急关头能打出有把握的球。

特征: 这一级别的选手一般在高中、大学期间就为参加国内(指美国)比赛而接受过强化训练,并在选拔赛或全国(指美国)比赛中拿过名次。

特征: 这已是国际级别的选手,他们参加国际大赛并以比赛奖金为收入来源。

网球题材的作品

Little Mo (1978)

网住爱情 (2004)

爱情决胜点 (2005)

球已出界 (2009)

网球甜心(山本铃美香) 1973年-1980年

Happy!(浦泽直树) 1994年-1999年

网球王子(许斐刚) 1999年7月-2008年2月

新网球王子(许斐刚) 2009年4月-连载中

Baby Steps ~网球优等生~(胜木光) 2007年10月17日-连载中

迷糊软网社(あづち凉) 2008年10月-连载中

法法词典

tennis nom commun - masculin ( tennis )

  • 1. sports sport dans lequel deux ou quatre joueurs se renvoient une balle au moyen de raquettes par-dessus un filet divisant le terrain en deux camps égaux [Remarque d'usage: le plus souvent au singulier]

    jouer au tennis

  • 2. terrain spécialement aménagé pour la pratique du tennis

    un tennis couvert

  • 3. textile tissu de flanelle orné de fines rayures

    une veste de tennis

tennis nom commun - masculin et féminin ( tennis )

  • 1. chaussure de sport basse, dont la partie supérieure est généralement en toile et la semelle en caoutchouc souple et adhérent

    porter des tennis

tennis de table locution nominale - masculin ; invariable

  • 1. sports sport dans lequel deux ou quatre joueurs se renvoient une balle creuse au moyen de petites raquettes par-dessus un filet divisant en deux camps une table qui constitue le terrain Synonyme: ping-pong

    une joueuse de tennis de table

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