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词典释义:
canonisation
时间: 2024-01-06 20:46:53
[kanɔnizasjɔ̃]

n. f. 封圣, 列为圣人, 封圣仪

词典释义
n. f.
封圣, 列为圣人, 封圣仪
原声例句

On se prépare au Vatican, les premiers invités arrivent pour assister à la canonisation de Jean-Paul II.

我们在梵蒂冈准备,第一批客人到达参加约翰保罗二世的封圣仪式。

[RFI简易法语听力 2014年4月合集]

Dernière étape avant la canonisation, l'archevêque Oscar Romero a été béatifié.

ZK:在封圣前的最后一步,奥斯卡·罗梅罗大主教被祝圣。

[RFI简易法语听力 2015年5月合集]

Ça a même empêché le Premier ministre français de se déplacer à Rome pour la canonisation de Charles de Foucault.

它甚至阻止了法国总理前往罗马为查尔斯·德·福柯(Charles de Foucault)封圣

[RFI简易法语听力 2022年5月合集]

Une messe de canonisation, soit l'inscription officielle d'une personne sur la liste des saints, c'était ce matin, place Saint-Pierre.

今天上午在圣伯多禄广场举行了一场册封弥撒,即在圣徒名单上正式题词。

[RFI简易法语听力 2018年10月合集]

Un à un, le Pape François a prononcé le nom des sept nouveaux saints, récitant la traditionnelle formule de canonisation.

教宗方济各一一宣读七位新圣人的名字,背诵传统的封圣公式。

[RFI简易法语听力 2018年10月合集]

Et puis nous reviendrons sur la canonisation par le Pape François de deux personnalités contestées en leur temps, l'archevêque salvadorien Oscar Romero et le pape italien Paul VI. On part en Allemagne pour débuter ce journal.

然后我们将回到教皇弗朗西斯对他们那个时代有争议的两个人物的封圣,萨尔瓦多大主教奥斯卡罗梅罗和意大利教皇保罗六世。 我们要去德国开始写这篇日记。

[RFI简易法语听力 2018年10月合集]

例句库

Le pape Jean-Paul II a également pris le temps de venir en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour la canonisation de notre premier saint papouan-néo-guinéen.

教皇约翰-保罗还曾拨冗访问巴布亚新几内亚,主持巴布亚新几内亚第一位圣徒的封圣仪式。

法语百科

La canonisation est un processus établi par l'Église catholique et les Églises orthodoxes, conduisant à la reconnaissance officielle d'une personne comme 'sainte', et proposée alors comme modèle exemplaire de vie chrétienne. Le saint ou la sainte reçoit une place dans le calendrier liturgique de l'Église, date à laquelle il est liturgiquement commémoré et invoqué.

Histoire

Aux premiers temps de l'Église, tous les fidèles sont appelés à la sainteté et peuvent être dignes de vénération posthume, tels les martyrs dès le III siècle puis les confesseurs de la foi.

Jusqu’au X siècle, il n’existe pas dans l’Église catholique romaine de procédure centralisée pour déclarer une personne sainte. Le plus souvent, c’est la vox populi qui déclare la sainteté ; l’évêque du lieu la confirme par des cérémonies solennelles : élévation de la personne considérée comme sainte (du latin elevatio, il s'agit de l'exposition de son corps dans un sarcophage, une châsse ou de ses reliques — son corps, des parties de son corps ou des objets en lien avec lui — dans un reliquaire, étape souvent précédée de l'invention des reliques), éventuellement translation de ses reliques, enfin déposition en faisant inhumer ses restes sous un autel, dans un tombeau dans une crypte ou à partir du XI siècle, dans une châsse ou un reliquaire élevés dans le chœur de l'église.

En 798, le moine anglais Alcuin écrit à l’empereur Charlemagne qu’il faut se méfier de la vox populi lors de l'élection des princes pour éviter l’influence d’une émotion populaire éphémère ou la fabrique anarchique de saints, motif de supercheries. C'est dans cet esprit que le Saint-Siège s'efforce de supprimer la canonisation par acclamation et de réglementer la procédure pour ne pas confondre « réputation de sainteté » et enthousiasme populaire passager, permettant ainsi les conditions d’un jugement historique dépassionné. La première déclaration officielle de la part de l’Église de la sainteté d’une personne est la bulle pontificale envoyée par Jean XV en 993 aux évêques de France et de Germanie, pour leur signaler que Ulrich, évêque d’Augsbourg devait être considéré comme saint. Le terme même de canonisation apparaît sous la plume du pape Benoît VIII à propos de saint Siméon de Padolirone. Au cours du XII siècle, l’examen des cas de canonisation par la papauté se développe : sous Alexandre III (pape de 1159 à 1181), douze causes sont examinées, sept sont rejetées, et cinq fois la vénération d'un saint est autorisée. Alexandre III tente en vain de se réserver ces autorisations par la décrétale du 6 juillet 1170 (en lien possible avec la mort du roi de Suède Éric IX dont le culte populaire en aurait fait un saint mort en ébriété au cours d'une rixe, ce que désapprouvait le pape), mais cette ordonnance ne se fait pas sans résistance et quelques translations de corps saints par les évêques ont encore lieu. Si la première canonisation par le pape date de 993, la procédure épiscopale ou la vox populi perdurent jusqu'au XII siècle. En 1215, le IV concile du Latran interdit la vénération des reliques (y compris anciennes) sans l’accord du pape. La procédure est mise en place au XIII siècle. En 1234, l'introduction du bref Audivimus du pape Alexandre III dans les Décrétales de Grégoire IX, consacre la « réserve pontificale » en matière de canonisation. Si Grégoire IX se réserve le droit exclusif de procéder aux canonisations et formalise le procès en canonisation, l'application systématique de cette réserve ne s'effectue que progressivement. Ainsi, jusqu’au XVI siècle, l’approbation épiscopale suffit encore à établir le culte local d’un saint.

Le plus ancien procès en canonisation dont on possède les pièces est celui de Galgano Guidotti (saint Galgano), ermite mort en 1181 et sur lequel on enquête quatre ans après sa mort. La foi et les bonnes œuvres de son vivant, et les miracles, avant ou après sa mort, sont nécessaires pour déclarer la sainteté d’une personne. S’ajoute dans les requis la réputation de sainteté (qui rejoint la vox populi).

Le 11 février 1588, par la constitution apostolique Immensa Aeterni Dei (it), le pape Sixte-Quint institue la Sacrée congrégation des rites chargée d'instruire la cause des saints. Urbain VIII, par deux décrets de 1625, précisés le 5 juillet 1634 dans sa constitution Cælestis Jerusalem, fixe de façon claire et détaillée les critères et la procédure de béatification et de canonisation : après enquête du tribunal diocésain, la Sacrée Congrégation des Rites examine les écrits, paroles et actes du postulant, s’informe de sa réputation de sainteté, de ses vertus, de ses miracles. Si ce premier procès, dit procès apostolique est favorable, la Congrégation propose l’introduction de la cause au pape, qui l’accepte en signant un « bref ». Un procès de non-culte est ensuite ouvert, puis il est suivi d’un procès sur l’héroïcité des vertus du postulant, qui est réexaminé par la Sacrée Congrégation. Enfin, l’examen des miracles (au moins deux) permet l’ouverture du réel procès en canonisation.

Au XVII siècle, la Société des bollandistes se livre à des contre-enquêtes sur la vie des saints pour dénicher les faux saints construits par idéologie, aboutissant à des procès de « décanonisation ».

La procédure est lourde : la Curie romaine s’adjoint en 1930 une section historique, afin de tirer parti des progrès de cette science. En 1939, le procès apostolique est supprimé pour les causes historiques (concernant des personnes mortes depuis très longtemps), simplification étendue en 1969 aux causes récentes. La même année, la Sacrée Congrégation des Rites est dissoute, et la Sacrée Congrégation pour les causes des saints est créée pour les procès en canonisation. La procédure a encore été modifiée et simplifiée par Jean-Paul II (constitution Divinus perfectionnis magister en 1983), en diminuant l’importance des miracles et en accroissant l’attention portée à la sainteté de la vie menée, et en laissant la décision finale au pape.

Parmi les dix mille saints dans la liste officielle de l'Église catholique (mais personne n'en connaît le nombre exact), près de 300 ont été canonisés selon cette procédure au début du XXI siècle, la majorité ayant été proclamés saints par acclamation populaire. Sur les 83 papes déclarés saints en 2016, presque tous les souverains pontifes ont été canonisés sur le premier millénaire du christianisme, le premier à ne pas avoir été fait saint étant Libère au IV siècle, les derniers canonisés étant Célestin V, Pie V, Pie X, Jean XXIII et Jean-Paul II en 2014.

Procédure de l'Église catholique

Ce rituel suit des règles et des cérémonies définies par l'Église catholique. On parle de procès en canonisation. Ce procès est instruit par la Congrégation pour les causes des saints, l'une des congrégations romaines du Vatican, sise place Pie XII à Rome. La procédure est actuellement (2010) régie par la constitution apostolique Divinus perfectionis Magister du 25 janvier 1983, complétée par les Normae servandae in inquisitionibus ab episcopis faciendis in causis sanctorum du 7 février 1983 publiées par cette Congrégation.

Aujourd'hui, pour être reconnue comme sainte une personne doit remplir plusieurs conditions. La procédure commune repose sur trois critères : le candidat, Serviteur de Dieu laïc ou religieux, doit être mort en odeur de sainteté ; il doit avoir un rayonnement spirituel après sa mort (notion de réputation de sainteté, la fama sanctitatis qui doit être spontanée, durable, croissant continuellement et généralisée) avec des témoignages humains qui attestent de son martyre ou de sa vertu héroïque (en) (vertus théologales et vertus cardinales ou vertus religieuses) ; il doit avoir accompli au moins deux miracles.

Outre cette canonisation formelle, la canonisation équipollente (appelée aussi canonisation équivalente) permet au pape d'étendre à l’Église universelle le culte d'un bienheureux et de l'inscrire au calendrier des saints en l'absence d'un procès en canonisation dans des conditions précises.

Introduction de la cause

Le procès en canonisation commence par la déclaration reconnaissant « vénérable » la personne défunte. Celle-ci est alors reconnue digne de recevoir une vénération locale. Elle peut ensuite être béatifiée à la suite d'une béatification. Elle atteint alors le rang des « bienheureux » et peut faire l'objet d'un culte plus généralisé. Enfin, le « saint » fait, lui, l'objet d'un culte universel.

Tout baptisé ou groupe de baptisés peut demander l'ouverture d'un procès en canonisation. Pour cela, un postulateur de la cause doit être choisi. Il s'agit d'une personne (prêtre ou religieux ou laïc ou laïque) chargée premièrement d'assurer l'instruction préalable du dossier, et deuxièmement de porter la cause à Rome. À la suite de l'instruction préalable, le postulateur doit adresser une requête écrite à l'évêque du diocèse où est mort le candidat à la sainteté. Cette requête doit comprendre une biographie du candidat, une copie de l'ensemble de son œuvre le cas échéant et une liste de témoins pour les causes dites récentes (c'est-à-dire pour lesquelles des témoins directs sont encore en vie).

Si la requête est acceptée, c'est ensuite l'évêque, ou un délégué, qui est chargé d'instruire le dossier. Les règles de cette enquête diocésaine ont été redéfinies en 2007. Au terme de cette seconde enquête diocésaine (après celle de la béatification), si l'évêque le juge pertinent, il transmet la cause à la Congrégation pour les causes des saints, qui mène l'instruction finale. Si la Congrégation accepte le dossier, elle nomme un rapporteur (ou relateur) chargé de faire une synthèse (appelée la « Positio ») de toute la documentation (biographie, vertus, les deux miracles).

Déroulement du procès

Lors du procès romain, un collège de cardinaux et d'évêques étudie alors la positio. De la même façon que dans un procès criminel, l'accusation et la défense s'affrontent, dans un procès en canonisation, le postulateur de la cause tente de montrer que le bienheureux est digne d'être canonisé, tandis que le promoteur de justice (anciennement surnommé « Avocat du diable ») tente de prouver le contraire. De plus, un comité scientifique est chargé d'examiner le second miracle. Au terme de ce procès, les cardinaux et les évêques constituant la Congrégation rendent leur verdict à la suite d'un vote.

La relation des travaux de la congrégation ainsi que le verdict sont ensuite remis au pape, qui décrète ou non la canonisation lors d'un consistoire. Elle peut ensuite être proclamée au peuple catholique.

Au total, la procédure est longue. Elle peut prendre plusieurs dizaines d'années. Par ailleurs, certains saints bien connus ont attendu parfois plusieurs siècles leur consécration. C'est le cas de Jeanne d'Arc, morte en 1431 et canonisée en 1920. La longueur de chaque procès est toujours l'objet de commentaires. On a pu dire de Jean-Paul II, dont le règne a vu un grand nombre de canonisations, qu'il canonisait beaucoup plus rapidement que ses prédécesseurs. Néanmoins, au Moyen Âge, l'Église catholique romaine a également connu des canonisations très rapides. Parmi les records figurent Thomas Becket, canonisé en trois ans, Pierre de Vérone et Antoine de Padoue canonisés en un an. Dans les derniers siècles, la canonisation la plus rapide fut celle de Josemaria Escriva de Balaguer (27 ans), juste avant celle de Thérèse de Lisieux (28 ans).

Le coût de la procédure, financée par les fonds diocésains et les dons de la communauté, est estimé entre 15 000 et 3 millions euros. En 2014, le pape François annonce l’instauration d’une grille tarifaire pour limiter le montant allouable aux procédures de béatification et de canonisation et diminuer les inégalités entre les 5 000 diocèses catholiques. Depuis 2003, sur 66 canonisations prononcées, 54 concernaient des Européens, dont une grande part d'Italiens alors que l'Occident ne pèse plus que pour un quart des fidèles. Cette nouvelle grille doit permettre ainsi à des diocèses de pays pauvres de proposer, eux aussi, des candidats.

Rite de canonisation

Le rite de canonisation a lieu au tout début de la cérémonie solennelle de la canonisation. Le préfet de la Congrégation pour les causes des saints accompagné du postulateur de la cause de canonisation du bienheureux, s'avance et demande par trois fois en latin au pape de procéder à la canonisation.

À la première demande (en latin petitio) Beatissime Pater, instanter postulat Sancta Mater Ecclesia per Sanctitatem Vestram Catalogo Sanctorum adscribi, et tamquam Sanctos ab omnibus Christi fidelibus pronunciari Beatos (« Très Saint-Père, la sainte Église notre Mère vous demande instamment d’inscrire le bienheureux au catalogue des saints et ce faisant, qu’ils soient invoqués par tous les chrétiens »), le pape répond par une invitation collective à la prière Fratres carissimi, Deo Patri omnipotenti preces nostras per Iesum Christum levemus, ut, Beatae Mariae Virginis et omnium Sanctorum suorum intercessione, sua gratia sustineat id quod solemniter acturi sumus (« Chers frères, élevons nos prières vers Dieu le Père tout-puissant par Jésus Christ, afin que, par l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les saints, il soutienne de sa grâce ce que nous allons maintenant accomplir ») ; à la deuxième demande Unanima precatione roborata, Beatissime Pater, Sancta Ecclesia instantius flagitat ut Sanctitas Vestra filios hos ipsius electos in Sanctorum Catalogo annumeret (« Très Saint-Père, forts de cette prière unanime, la sainte Église vous demande instamment de nouveau de bien vouloir inscrire ce fils qui a été élu au catalogue des saints »), le pape répond par Spiritum vivificantem, igitur, invocemus, ut mentem nostram illuminet atque Christus Dominus ne permittat errare Ecclesiam suam in tanto negotio (« Invoquons l’Esprit qui vivifie pour qu’il illumine notre esprit et que le Christ notre Seigneur ne permette pas que son Église se trompe pour un événement d’une si grande importance » ) ; à la troisième demande Beatissime Pater, Sancta Ecclesia, Domini promisso nixa Spiritum Veritatis in se mittendi, qui omni tempore supremum Magisterium erroris expertem reddit, instantissime supplicat Sanctitatem Vestram ut hos ipsius electos in Sanctorum Catalogum referat (« Très Saint-Père, la sainte Église, confiante en la promesse que lui a faite le Seigneur de lui envoyer l’Esprit de vérité et qui à chaque époque garde le Magistère suprême exempt de toute erreur, vous supplie instamment de bien vouloir inscrire ce fils qui a été élu au catalogue des saints »), le souverain pontife conclut par la formule Ad honorem Sanctæ et Individuæ Trinitatis, ad exaltationem fidei catholicæ et vitæ christianæ incrementum, auctoritate Domini nostri Iesu Christi, beatorum Apostolorum Petri et Pauli ac Nostra, matura deliberatione præhabita et divina ope sæpius implorata, ac de plurimorum Fratrum Nostrorum consilio, Beatos. Sanctos esse decernimus et definimus, ac Sanctorum Catalogo adscribimus, statuentes eos in universa Ecclesia inter Sanctos pia devotione recoli debere.In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti (« En l'honneur de la Très Sainte Trinité, pour l'exaltation de la foi catholique et pour l’accroissement de la vie chrétienne, avec l'autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des Saints Apôtres Pierre et Paul, et la Nôtre, après avoir longuement réfléchi et invoqué à plusieurs reprises l'aide divine et écouté l'avis de beaucoup de Nos Frères dans l'Épiscopat, nous déclarons et nous définissons Saint, le Bienheureux . Et nous l'inscrivons dans le Livre des Saints et nous décrétons qu'il doit être vénéré avec dévotion dans toute l'Église. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit »).

Après ce rite, la messe ordinaire du calendrier liturgique romain débute.

Canonisation équipollente

Une canonisation équipollente est une canonisation décidée par un simple décret du pape sans que la reconnaissance d'un miracle ne soit nécessaire. Cette forme de canonisation, codifiée par Benoît XIV au XVIII siècle, nécessite trois éléments : la possession ancienne d’un culte lié à la personne à canoniser, l’attestation constante et répandue de ses vertus ou de son martyre par des historiens dignes de foi et la réputation ininterrompue d’accomplissement de prodiges. Lorsque ces conditions sont remplies le pape peut, de sa propre autorité, sans procès ni cérémonie de canonisation, procéder à une canonisation équipollente, c’est-à-dire étendre à l’Église universelle le culte liturgique en l'honneur du bienheureux.

Utilisations de la canonisation équipollente

Codifiée par Benoît XIV, la canonisation équipollente existait de fait avant son pontificat. Il dresse lui-même dans son ouvrage De servorum Dei beatificatione et beatorum canonizatione une liste de 12 saints proclamés avant son pontificat, sur de tels critères. Il s'agit de Romuald de Ravenne canonisé en 1595, Norbert de Xanten en 1582, Bruno le Chartreux en 1623, Pierre Nolasque en 1655, Raymond Nonnat en 1681, Étienne de Hongrie en 1686, Marguerite d’Écosse en 1691, Jean de Matha et Félix de Valois en 1694, Grégoire VII en 1728, Wenceslas de Bohême en 1729 et Gertrude de Helfta en 1738.

Depuis Benoît XIV, cette règle a été utilisée à quelques reprises : pour la canonisation de Pierre Damien et Boniface en 1828 ; Cyrille et Méthode en 1880 ; Cyrille d'Alexandrie, Cyrille de Jérusalem, Justin de Naplouse et Augustin de Cantorbéry en 1882, Jean Damascène et Sylvestre Guzzolini en 1890 ; Bède le vénérable en 1899 ; Éphrem le Syrien en 1920 ; Albert le Grand en 1931 ; Marguerite de Hongrie en 1943 ; Grégoire Barbarigo 1960 ; Jean d'Avila ainsi que Nicolas Tavelic et ses trois compagnons martyrs en 1970. Jean-Paul II y a eu recours une fois, en 1995, pour la canonisation d'Étienne Pongrácz et de ses compagnons Marc de Križevci et Melchior Grodziecki. Benoît XVI l'a également utilisée une fois en 2012 pour Hildegarde de Bingen, proclamée sainte le 10 mai 2012.

Le Pape François l'a utilisé avec moins de modération pour Angèle de Foligno le 9 octobre 2013, pour le jésuite Pierre Favre le 17 décembre suivant puis pour José de Anchieta, sœur Marie Guyart et M François de Montmorency-Laval le 2 avril 2014. De même Jean XXIII a été canonisé le 27 avril 2014, sans nouveau miracle, ce qui n'est pas une canonisation équipollente.

中文百科

封圣(拉丁语:Canonizatio,英语:Canonization或canonisation),又称列圣、宣圣,基督教仪式,是一种正式承认某个人成为基督教圣人的过程。在不同基督教派中,拥有自己的进程,其中最著名者,为天主教会。

在天主教中,封圣是宣福礼之后的高端仪式;经过宣福礼的真福者,在出现过两次神迹,经过教会进一步确认其资格后,就可以举行封圣仪式,宣布承认这个人为圣人。

历史

封圣习俗可追溯到古代的桑特里亚教崇拜中,而基督教大约在教父时期便开始认可圣人。起初,圣人的设立是为了纪念殉道者和效法殉道者的好榜样。早期的基督教中,圣人的敬礼并不是得到一致承认的礼仪,正如天主教百科全书承认:“教父俄利根把这个习俗视为异教拜物的表现。”直到公元787年的第二次尼西亚公会议,圣像敬礼才得以确立。自十二世纪起,圣人须经教宗列入圣品,才可正式为认可的圣人。在十六世纪的特伦多会议指出,信徒应该求圣人为他们转求天主,也该敬礼圣人遗物(即圣物)和圣像。

天主教现行的封圣进程

目前的封圣进程是由教宗若望保禄二世在1983年1月25日颁行的宗座宪令《成全的神圣导师》(Divinus Perfectionis Magister),并由册封圣人部在同年2月7日颁布的法规规范的。 首先是由推动人提出对候选人的列品申请,并由该人逝世或安葬地教区主教启动调查进程,通常是在候选人死后五年开始进行。在搜集证据后,主教把此「天主之仆」的调查报告呈交册封圣人部。然后由申请人进行进一步调查。 圣部会向教宗推荐,建议教宗宣布候选人的「英雄德行」,此时候选人就成为可敬品,可供信徒转祷,但尚未能设庆期、命名圣堂。教会亦未正式宣告候选人已在天上。如果教会认为此人已经在天上、获得救赎,就会对之宣福。如果是殉道者,教宗可以直接宣布其为真福,而「精修者」就需要一个科学不能解释的奇迹透过祈求候选人转祷发生,通常是无法治愈的疾病得以康复。获真福品在真福生活的教区、与之相关的地区或会院可以设置庆日,但仍不可以其名祝圣圣堂。 而当有最少两次奇迹出现时,真福就可以被册封为圣人。在神学上,圣人是确定享有荣福直观能力者。获圣品者的庆日在各地教会都可以庆祝,平信徒可以自由敬礼圣人,不受限制。圣堂亦可以其名字祝圣。 另外一种封圣的做法是「相等于册封」,同样需要认明其圣德,但无需两次显示奇迹的元素。

法法词典

canonisation nom commun - féminin ( canonisations )

  • 1. religion : dans la religion catholique acte par lequel le pape inscrit un pieux défunt au nombre des saints

    la canonisation d'un bienheureux

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