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词典释义:
nihiliste
时间: 2023-09-15 04:23:53
[niilist]

a. 无主义n. 无主义者

词典释义
a.
无主义

n.
无主义者
近义、反义、派生词
近义词:
destructeur
反义词:
enthousiaste,  optimiste
联想词
matérialiste 唯物主义,唯物论; idéaliste 唯心主义者,唯心论者; cynique 犬儒; suicidaire 自杀; apocalyptique 世界末日; marxiste 马克思主义; anarchiste 无政府主义者; réactionnaire 反动; extrémiste 极端主义,走极端,过激,偏激; pessimiste 悲观; fanatique 狂热,盲信;
短语搭配

Quelques nihilistes soutenus par des intellectuels irresponsables (Nouvel Observateur).得到一些轻率的知识分子支持的几个虚无主义者。(《新观察家》)

原声例句

C'est une chanson pas très joyeuse, c'est une chanson qui parle de la difficulté de vouloir réaliser ses rêves quand on a une vision hyper nihiliste du monde, alors qu'on doit se battre contre des oppressions d'un système raciste.

这首歌并不是一首快乐的歌,这首歌讲述的是当你对世界抱着一种超虚无主义的看法时,当你不得不与种族主义制度的压迫作斗争时,你想要实现自己的梦想是多么困难。

[Iconic]

Plusieurs théories s’affrontent. Certains mettent en cause une lecture salafiste de l’islam, d’autres une révolte générationnelle nihiliste, d’autres encore des facteurs psychologiques ou géopolitiques.

[法语哥说杂志]

例句库

Dada était un cri nihiliste contre une société de conventions, contre le monde bien ordonné de la morale et l'oppression de la pensée officielle.

达达高声作出虚无主义的呼叫,反对习俗社会,秩序井然的道德世界及官方的思想压迫。

Nous mettons vivement en garde contre une attitude nihiliste vis-à-vis du rapport du Secrétaire général pour des raisons purement pratiques.

出于非常实际的原因,我们坚决反对以虚幻的方式对待秘书长的报告。

Chaque partie à ce conflit entre Israël et les Palestiniens doit lutter contre ceux qui préconisent des solutions nihilistes au conflit.

以色列和巴勒斯坦人之间冲突的每一方都需要对付主张以虚无主义办法解决冲突者。

La situation actuelle au Kosovo contredit les opinions des sceptiques et des nihilistes exprimées ici ou là, qui ont critiqué l'intervention militaire de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord et la mise en place au Kosovo de l'Administration de l'ONU.

科索沃境内目前的局势,驳斥了在这里和那里表示的反对大西洋公约组织(北约)在科索沃的军事干预和反对在那里设立联合国行政当局的抱怀疑态度和虚无主义的意见。

Il prône entre autres le dialogue et la persuasion, le combat intérieur permanent contre toute tentation nihiliste individuelle ou collective.

它提倡对话和说教,提倡打击任何个人或集体的恐怖主义倾向。

法语百科

Le nihilisme (du latin nihil, « rien ») est une doctrine ou attitude, fondée sur la négation de toutes valeurs, croyances ou réalités substantielles. Souvent associé au pessimisme ou au scepticisme radical, le nihilisme nie ou émet des doutes, quant aux causalités, intentionnalités et normativités de l'existence. Cette notion est applicable à différents domaines : politique, littéraire, religieux et philosophique.

Un mouvement révolutionnaire nihiliste et anarchiste apparut en Russie dans la seconde moitié du XIX siècle. Il rejetait l'autorité de l'État, de l'Église orthodoxe et de la famille et revendiquait une organisation de la société basée sur le rationalisme et le matérialisme. Il aboutit vers 1870 au terrorisme radical.

Politique

Le terme nihilisme fut popularisé par l'écrivain russe Ivan Tourgueniev dans son roman Pères et Fils (1862) pour décrire au travers de son héros, Bazarov, les vues de l'intelligentsia radicale russe émergente. Tel que le définit Tourgueniev, le nihilisme correspond à un positivisme radical. Mais le livre connut beaucoup de succès et le héros Bazarov encore plus. Le nihilisme désigna alors progressivement un mouvement politique de critique sociale apparu au milieu du XIX siècle en Russie. Il évolua ensuite vers une doctrine politique n'admettant aucune contrainte de la société sur l'individu, et refusant tout absolu religieux, métaphysique, moral ou politique.

Par extension, le nihilisme fut le nom donné aux mouvements radicaux, « révolutionnaires » anti-tsaristes qui prônèrent le terrorisme politique. En 1881, le groupe Narodnaïa Volia réussit à assassiner l'empereur Alexandre II, qui cherchait pourtant à rendre son régime moins autocratique. Le pouvoir suprême passa alors à son fils, qui avait des idées moins « libérales ». La répression qui suivit l'assassinat de l'empereur fut fatale au mouvement, mais pas à ses idées.

Le terrorisme révolutionnaire devait reprendre de plus belle et avec une ampleur inégalée quelques années plus tard. Le raidissement autoritaire, dans une société qui s'industrialisait rapidement eut pour conséquence, pendant la Première Guerre mondiale, l'adhésion d'une frange non négligeable d'intellectuels à la révolution russe, puis, à l'instauration du régime bolchevik, dans lequel la lutte des classes était érigée en système. Bien qu'éphémère, ce mouvement politique a soulevé des questions auxquelles se sont intéressés des penseurs de tous horizons. De ces interrogations est née une doctrine philosophique mettant en avant l'absurdité du monde tel qu'il est, la négation des valeurs morales sociologiquement acceptées et plus généralement, la négation de l'existence d'une réalité substantielle.

Littérature

Des écrivains comme Dostoïevski dans Les Démons et Émile Zola dans Germinal montrent et éventuellement dénoncent le danger de l'extrémisme et du nihilisme. Dostoïevski constate la difficulté de concilier l'idée d'un Dieu bon et tout-puissant avec l'existence du mal. Le mal, surtout, le tourmente. D'un autre côté, il constate que l'athéisme occidental ne nie plus seulement Dieu, mais aussi le sens de la « création », la raison d'être du monde et de la vie. Il constate que la justice humaine est incapable de porter remède au mal moral. Elle est elle-même parfois un mécanisme producteur d'inhumanité. Dostoïevski en vient à constater que « si Dieu n'existe pas, tout est permis » (Les Frères Karamazov, XI - VI). (Cette constatation devient ce que certains appelleront plus tard le « Problème du bien »). C'est à cette question que, plus tard, des individus comme Albert Camus tenteront de répondre. Camus, par exemple, pense que le sens de l'absurde n'est pas dans les choses. « L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde. ». L'absurde est alors maintenu comme certitude et présupposition première. Pour Camus, sa conséquence est le renoncement à toute attribution métaphysique d'un sens transcendant à l'existence.

Franz Kafka, Louis-Ferdinand Céline, Georges Hyvernaud, Albert Camus par exemple dans Le Mythe de Sisyphe (1942) ou L'Étranger (1942) ou Eugène Ionesco dans La Cantatrice chauve (1950) illustrent cette aliénation de l'individu occidental et son vide existentiel corseté. Ces contraintes permettent chez des artistes comme les surréalistes un dépassement symbolique.

Philosophie

Nihilisme de Gorgias ou ses propos sur le non-être

Dans la Grèce antique, le sophiste Gorgias fut l'un des premiers à développer des thèses qualifiées a posteriori de « nihilistes ». Ces thèses se résument en trois points :

Rien n'existe.

Si quelque chose existe, ce quelque chose ne saurait être appréhendé et encore moins connu par l'homme.

Même s'il l'était, son appréhension ne serait pas communicable à autrui.

Apparition du terme

Le terme apparait en 1787 sous la plume de Jacob Hermann Obereit (de) qui voit dans l’œuvre d'Emmanuel Kant, à qui il reproche l'hypostase du sujet par une méthode spéculative, un anéantissement méthodique de la certitude du monde naturel de sorte que l'ouverture d'une conscience vide de sens se pose. Le nihilisme philosophique est articulé en 1799 par Friedrich Heinrich Jacobi dans une lettre à Johann Gottlieb Fichte, pour critiquer son système philosophique.

Pensée de Nietzsche

À la fin du XIX siècle, Friedrich Nietzsche décrit l'accélération de l'histoire avec les déséquilibres qui s'accentuent, ces déséquilibres tendant à être compensés par la tyrannie anonyme des institutions, tyrannie elle-même génératrice de "stress". Pour lui, la notion de nihilisme recèle un paradoxe intéressant. Il décrit deux formes de nihilisme :

un nihilisme passif : « Nihiliste est l’homme qui juge que le monde tel qu'il est ne devrait pas être, et que le monde tel qu'il devrait être n'existe pas. De ce fait, l’existence (agir, souffrir, vouloir, sentir) n’a aucun sens : de ce fait le pathos du « en vain » est le pathos nihiliste — et une inconséquence du nihiliste ». Ce nihilisme passif peut être « très approximativement », rapproché de la doctrine de Schopenhauer, qui influença grandement la pensée du philosophe.

un nihilisme actif, lorsque les croyances s'effondrent du fait qu'elles sont dépassées.

Selon Nietzsche, l'état normal du nihilisme, qui est la négation de l'être, est une manière divine de penser, en ce sens qu'elle est un rejet définitif de tout « idéalisme » (idéalisme identifié à du nihilisme au sens des "faibles") et de ses conséquences (la morale chrétienne entre autres). Influencé par la pensée nietzschéenne, Cioran inventera le nihilisme « pessimiste », qui ne laisse à l'homme aucune lueur d'espoir : « Contre l'obsession de la mort, les subterfuges de l'espoir comme les arguments de la raison s'avèrent inefficaces. » Par ailleurs et dans une œuvre parfois comparée à celle de Cioran, Albert Caraco voyait la vie comme un non-sens absolu.

« Que les plus hautes valeurs se dévalorisent », voilà la définition que Nietzsche donne du nihilisme dans son livre posthume, la volonté de puissance. Pour éviter cela, Nietzsche en vient à penser la transvaluation de toutes les valeurs (sous-titre du livre précité) et en appelle au surhomme. Heidegger en viendra à critiquer ouvertement cette définition, la jugeant superficielle, car au lieu de dépasser la métaphysique, elle l'accomplit et l'achève via le concept de volonté de puissance.

Pensée de Heidegger

Pour Martin Heidegger, le « nihilisme » est fonction et conséquence de la pensée « métaphysique » (qui s'inscrit de Platon à Nietzsche), c'est-à-dire de l'histoire de la pensée occidentale, qui se caractérise, pour lui, par « l'oubli de l'être ». Heidegger identifiera le nihilisme comme destin de l'histoire occidentale. Une meilleure définition du nihilisme « moderne », dont le déploiement se manifeste dans la technique, serait, pour Heidegger : « Tout est nul, à tout égard ».

Pensée de Leo Strauss

Selon Leo Strauss, la définition « (d'un) nihiliste est un homme qui connaît les principes de la civilisation, ne serait-ce que d'une manière superficielle. Un homme simplement non-civilisé, un sauvage, n'est pas un nihiliste. »

Bouddhisme et nihilisme

Le bouddhisme est souvent confondu avec le nihilisme. Cette compréhension du bouddhisme est une interprétation erronée ou simplement une ignorance de la notion de vacuité (shûnyâta), appelée aussi interdépendance. Cette vue faussevient de notre manière instinctive de penser en termes de dualité (confère avec les biais cognitifs), de couples d'oppositions. Le bouddhisme rejette tant l'Être que le Néant, concepts qui tous deux ne correspondent à aucune réalité (l'Être n'est pas, puisqu'il n'y a rien de permanent et tout est provisoire, et le Néant n'est pas, par définition : la réalité est quelque chose qui n'est ni l'un ni l'autre et que la pensée discursive ne peut saisir ultimement) :

« Ce monde est supporté par un dualisme, celui de l'existence et de la non-existence. Mais quand on voit avec juste discernement l'origine du monde tel qu'il est, "non-existence" n'est pas le terme qu'on retient. Quand on voit avec juste discernement la cessation du monde tel qu'il est, "existence" n'est pas le terme qu'on retient. (Kaccayanagotta Sutta) »

Quand on dit que les choses sont vides d'existence propre, on veut dire qu'elles sont composées et n'existent pas par elles-mêmes, c'est-à-dire qu'elles dépendent des autres pour exister. Quand on considère un objet, on n'y trouve nulle part d'entité, seulement des parties interdépendantes. De plus, comme les phénomènes sont impermanents, ils sont transitoires, ils n'existent pas durablement. C'est en ce sens que l'on parle de non-soi, de vacuité d'existence propre. Les phénomènes ne renvoient pas à un substrat durable (l'Être), ni à une absence de cause (le Néant), mais à d'autres phénomènes en réalité relative.

Le concept de « vacuité absolue » (Śūnyatā) est cependant ce qui s'approche le plus du "néant" de la philosophie occidentale, et le nirvāna est défini dans les textes comme « là où il n'y a rien, où rien ne peut être saisi » (Sutta Nipāta, 1093-1094). Le nirvāna est, en fait, un état de l'esprit dans et pour lequel il n'y a plus lieu de parler de « choses ». Les objets n'ont pas d'existence en soi, ils sont composés. Mais les parties elles-mêmes sont composées. Dans le bouddhisme, on considère généralement que l'on peut appréhender ainsi ce qui est appelé « réalité » en allant jusqu'à arriver à la conclusion qu'il n'y a rien qui constitue les choses. Le bouddhisme affirme l'existence interdépendante tout en niant son essence. D'où l'expression du Sūtra du Cœur :

« La forme est vide et le vide est forme. »

Friedrich Nietzsche emploie le terme de nihilisme dans un sens très particulier, qui n'est pas exactement le sens courant : il désigne ainsi la tendance à dévaloriser l'ici-bas en faveur d'un « au-delà », quel qu'il soit, religieux, politique, etc. Le bouddhisme, à l'exception peut-être du Mahayana, ne relève pas de cette définition-là du nihilisme étant donné que son approche est plutôt immanente. En effet, il insiste sur l'importance de considérer avec autant d'intérêt tous les êtres où qu'ils soient. Dans son dernier ouvrage « Ecce Homo », Nietzsche présente le bouddhisme comme une « hygiène » qui tend à « libérer l'âme du ressentiment ». Nietzsche s'oppose encore plus fondamentalement au bouddhisme avec le principe de l'Éternel retour, puisqu'il y postule que la vie peut être désirable.

Concernant les âmes, le bouddhisme généralement rejette l'annihilationisme « (ucchedavada) », qui est le point de vue selon lequel la mort est la fin absolue de l'existence (la renaissance est niée), ce qui était l'opinion de l'école Chârvâka, et rejette l'éternalisme, point de vue selon lequel les âmes sont éternelles. D'après le bouddhisme, les esprits existent de façon interdépendante, et subissent ce qu'on appelle réincarnation ou renaissance.

Le Néant est également un état de conscience, accessible par la méditation, qui correspond à la sphère du Néant (akiñcaññayatanam) dans l'arūpaloka.

Critiques de la société postmoderne

Alain Badiou constate que : « Le structuralisme, d’inspiration scientiste, accomplit la prophétie de Martin Heidegger selon quoi rien n’échappe à l’empire de la technique, l’accomplissement nihiliste de la métaphysique qui parle de la « mort de l’Homme ». Son corrélat littéraire est le Nouveau Roman, Alain Robbe-Grillet, etc... . Son ontologie du manque, avec une absence du sujet dont tout le problème est de dire d’une façon arrachée à ce que ce nihilisme combattait et dépassait, empêche de revenir à la philosophie de la conscience. Le vrai nihiliste, le nihiliste actif, est l’interlocuteur essentiel car déversé soit dans une anthropologie historienne, soit dans une philosophie de la Nature. Le second courant l’emporte, avec Michel Serres et sa cosmologie du bruit de fond. La seule exception demeure Jacques Lacan, pour autant qu’il n’a jamais cédé sur le concept de sujet, sans jamais non plus se replier sur la phénoménologie. »

Stéphane Zagdanski quant à lui, prône « un nihilisme actif, lequel serait la force de vivre dans un monde où il n'y a plus de fondements, ni sur le plan métaphysique, ni sur le plan des autorités politiques. (…) Le problème du nihilisme est d'instaurer une attitude philosophique capable de développer une forme de rationalité non fondationnelle. Cela conduit à replacer le nihilisme dans l'histoire de l'être, parce qu'il n'y a d'autre rationalité non fondationnelle que remémorative. (…) Ou bien nous cherchons à reconstruire une civilisation fondationnelle ; ou bien nous acceptons de vivre la dissolution des fondements comme la seule forme d'émancipation possible ».

Pour Alain Finkielkraut : « Le relativisme est la plaie de nos sociétés quand bien même il ne conduirait pas au totalitarisme. Il conduit au nihilisme, qui n’est pas celui du « tout est possible », ni nécessairement du « tout est permis » – on met quand même ici ou là des barrières – mais le nihilisme effrayant du « tout est égal » qui accompagne l’enlaidissement du monde. Le monde s’enlaidit sous nos yeux. Si tout est égal, on ne peut pas répondre à cet enlaidissement. Le postmodernisme vous dira : « oui, tout change mais de toute façon l’humanité n’est que perpétuelle métamorphose, il n’est pas de crépuscule qui ne soit une aurore ». On cessera d’être moderne au sens d’un temps linéaire qui progresse, mais on aura troqué cette philosophie pour une autre pire encore, la métamorphose continuelle d’une réalité inaccessible à toute critique : « ça change, vive le changement ! ».

中文百科
上帝死了或根本不曾存在是典型的虚无主义担忧。
上帝死了或根本不曾存在是典型的虚无主义担忧。

虚无主义作为哲学意义,为怀疑主义的极致形式。认为世界、生命(特别是人类)的存在是没有客观意义、目的以及可以理解的真相。与其说它是一个人公开表示的立场,不如说它是一种针锋相对的意见。许多评论者认为达达主义、解构主义、朋克这些运动都是虚无主义性质的,虚无主义也被定义为某些时代的特征。如:布希亚称后现代性是虚无主义时代,有些基督教神学家和权威人士断言现代与后现代由于拒绝上帝而是虚无主义的。

曾对虚无主义着书论述的著名哲学家,有尼采和海德格尔。

尼采将基督教称为虚无的宗教,因为它不关注现实生活,而在乎假设的死后生活。他认为虚无主义是人们意识到“上帝已死”所导致的,并强调人们应通过重新赋予生活意义来克服它。

海德格尔将虚无主义称为“这样的存在什幺都不剩”,并认为虚无主义基于将存在缩减至纯粹价值。

词源

这个词最早来源于拉丁语中的“nihil”,意为“什幺都没有”。牛津英语字典认为它于1817年进入英语词汇,而Alain Ray的Dictionnaire historique de la langue française(1995年修订版)认为它在1787年进入法语词汇,nihiliste最早于1761年使用;不过那时,指宗教意义上的异教徒。Ray同时认为1829年出现在俄语中的nigilizm,是由于这个词对于现代语言的浸透。 拉丁语中的不定代词nihil 由nihilum减缩而成。

哲学中的虚无主义

虽然屠格涅夫使虚无主义这个词众所周知,它是由弗里德里希·海因里希·雅各比(Friedrich Heinrich Jacobi,1743年-1819年)首先引入哲学领域。雅各比想用这个词展现出理性主义特色,特别是康德的批判哲学。他认为所有的理性主义都可以减到虚无,这样我们应该试图去避免它,回归到某些信仰。 尼采晚期的作品主要是关于虚无主义的。《权力意志》的一卷,由尼采1883年到1888年的笔记精选组成。他将之命名为“欧洲虚无主义”并认为这是19世纪的主要问题。尼采将虚无主义定义为:使世界,特别是人类生存没有意义,目标,可以理解的真相和本质价值。 虽然后现代主义被一些人取笑为虚无主义,但就虚无主义者倾向于失败主义来说,它并不符合上述虚无主义的公式。后现代主义哲学家试图去寻找庆祝他所探索的形形色色独特的人类关系的力量和原因。怀疑论不必对道德概念的现实做出任何结论,他们也不用在没有可知事实的情况下讨论有关存在意义的问题。 伦理道德中的虚无主义 在伦理中,“虚无主义者”或“虚无主义”是用来指彻底拒绝一切权威,道德,社会习惯的行为,或声言要这样做的人。或是通过拒绝一切既定的的信仰,或是通过极端的相对主义或怀疑主义,虚无主义者认为那些对于权力的掌控都是无效的并应被对抗。在虚无主义者看来,道德价值的最终来源并非文化或理性的基础而是个体。 后现代主义与知识的崩溃 后现代主义思想将认识论及伦理体系推至极端的相对主义。这在让-弗朗索瓦·利奥塔(Jean-François Lyotard)及德里达(Jacques Derrida)的作品中尤其明显。这些哲学家试图否认西方文明真理、意义、历史进程、人文主义理想以及启蒙运动所创建的基础。虽然原则上后现代主义被认为是虚无主义哲学,值得注意的是,虚无主义接受后现代主义的非难。虚无主义是对宇宙真理的宣称,这正是后现代主义所拒绝的。

艺术中的虚无主义

在库尔特·冯内古特(Kurt Vonnegut)的书中也可见。

罗伯特·斯通(Robert Stone)也是一位经常以虚无主义为主题的美国当代作家。在他的小说“日落之旗”(A Flag for Sunrise)(1981年)中,主角霍利维尔(Holliwell)挣扎着对抗他自己的虚无主义倾向。

另一位书写虚无主义的是美国作家恰克·帕拉尼克(Chuck Palahniuk),如在他1996年的小说“斗阵俱乐部”中,“毁灭计划”的终极目的,就是摧毁现代文明以重建人性。然而帕拉涅科声称他并没有故意写虚无主义。

法法词典

nihiliste adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel nihilistes )

  • 1. philosophie qui est partisan du nihilisme

    une théorie nihiliste

nihiliste nom commun - masculin ou féminin ( nihilistes )

  • 1. philosophie partisan du nihilisme

    les nihilistes et les nietzschéens

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