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词典释义:
nation
时间: 2023-07-19 20:16:22
TEF/TCF常用TEF/TCF
[nasjɔ̃]

民族

词典释义
n.f.
1. 〈旧语,旧义〉种

2.
nation civilisée文明

3.
nation la plus favorisée最惠
pavillon de nation (船舶的)籍旗
relations entre les nations际关系
Organisation des Nation s Unies联合组织, 联合 [缩写为O.N.U.]
Société des Nation s际联盟, 联 [缩写为S.D.N.]

4.
adresser un appel à la nation 向全呼吁

常见用法
les représentants de la nation
une nation ennemie一个敌对
pupille de la Nation由家抚养的孤儿
la charte des Nations-Unies联合宪章
le sigle ONU désigne l'Organisation des Nations Unies缩略语ONU的意思是“联合

近义、反义、派生词
助记:
nat出生+ion名词后缀

词根:
gén, génér, na(t) 出生,种,

派生:

联想:
  • allemand, e   a. 德的,德意志的;A~ n. 德人;n.m. 德语
  • américain, e   a. 美洲的;美的;美人的;A~ n. 美洲人;美
  • anglais, e   a. 英格兰的;英的;A~ n. 英格兰人;英人;n.m. 英语
  • canadien, ne   a. 加拿大的;C~ n. 加拿大人
  • chinois, e   a. 中的;复杂难懂的;C~ n. 中人;n.m. 汉语,中文
  • espagnol, e   a. 西班牙的;西班牙人的;E~ n. 西班牙人;n.m. 西班牙语
  • français, e   a. 法的,法人的;法语的;F~ n. 法人;n.m. 法语
  • italien, ne   a. 意大利的;I~ n. 意大利人;n.m. 意大利语
  • japonais, e   a. 日本的;J~ n. 日本人;n.m. 日语
  • russe   a. 的;的;人的;人的;R~ n. 人;人;人;n.m.

近义词:
langue,  patrie,  pays,  peuple,  puissance,  langue (de l'ordre de malte),  territoire,  communauté,  état,  cité
反义词:
individu
联想词
patrie ; peuple ; civilisation 开化,教化; race 人种,种; élite <集>精英,精华; souveraineté 君权,王权; royauté 王权,王位; confédération 邦联; République 共和; collectivité 集体,集团; communauté 社团,团体;
当代法汉科技词典

nation f. 家;

la nation la plus favorisée 最惠

短语搭配

insurger une nation促使一个民族起义

nation non-belligérante非交战国

s'adresser à la nation向国民发表讲话

adresser un appel à la nation向全民呼吁

prolonger la nation la plus favorisée延长最惠国待遇

déclarer la guerre à une nation向一个国家宣战

nation agresseur侵略国

nations opprimées被压迫民族

nations rivalales敌对的国家

nations commerçantes经商的民族

原声例句

Il y avait désormais une nation, un pays, un Canada.

从今往后只有一个民族,一个国家,一个加拿大。

[加拿大总理贾斯汀·特鲁多致辞]

Nous continuons et continuerons un travail acharné afin de conduire, sur tous les continents, les Nations à condamner l'invasion, à exiger le cessez-le-feu et le respect des opérations humanitaires sur le sol ukrainien.

我们将会不断努力,让各个大洲的国家谴责俄罗斯的入侵行为,并要求停战,尊重在乌克兰领土上开展的人道主义行动。

[法国总统马克龙演讲]

Vingt-huit pays, ce sont autant de nations, donc autant d'histoires différentes.

28个国家,意味着28个民族,也就有28段不同的历史。

[热点新闻]

Vendredi. – Oui, ma nation manger hommes aussi, manger touts.

是的,我们的部族也吃人肉,把他们统统吃光。

[鲁滨逊漂流记 Robinson Crusoé]

Une résolution a été votée au Conseil de sécurité des Nations Unies sur les violations du droit international commises par Moscou.

联合国安理会就莫斯科违反国际法的决议草案进行了投票。

[法国总统马克龙演讲]

Prospérité sociale, cela veut dire l’homme heureux, le citoyen libre, la nation grande.

社会的繁荣是指幸福的人、自由的公民、强大的国家

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Les nations ont toujours notre respect et notre sympathie.

对于那些民族,我们始终是尊敬、同情的。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Ces hautes escroqueries n’ont point d’avenir. On ne démarque pas une nation comme un mouchoir.

这种高级的巧取豪夺行为绝不会有前途。人总不能把一个国家当作一块手绢那样随意去掉它的商标纸。

[悲惨世界 Les Misérables 第三部]

Vive les nations libres du monde !

自由的世界各国万岁!

[法国总统马克龙演讲]

Cette vision de la France comme Nation généreuse, de la France comme projet, de la France porteuse de valeurs universelles, a été dans ces heures sombres exactement le contraire de l'égoïsme d'un peuple qui ne regarde que ses intérêts.

法国作为一个慷慨、拥有理想、具有普世价值观的国家而存在,在那些黑暗的时刻,它反对那些自私自利、只关注自己利益的人。

[法国总统马克龙演讲]

例句库

Il est le dirigeant de cette nation barbare.

他是这个蛮夷国的领导人。

La diplomatie est la conduite de négociations entre les personnes, les groupes ou les nations en réglant un problème sans violence, disent certains.

某些人说,外交就是人与人、群体与群体或国家之间,通过无暴力的谈判解决问题。

Votre nation, votre culture et votre peuplesont des entités que j'admire au plus haut point.

贵国的民族文化与人民是我最为崇敬的.

Sur le montant total du terrain est 14 e lors de la nation, les principaux types de terres cultivées, forêts, parc, prairies, et ainsi de suite.

土地总积居全国第14位,主要土地类型有耕地,林地,园地,牧草地等。

Carte de la force, la nation est l'entreprise de travailler en plein essor.

证公司实力雄厚,现全国的招商工作以全面展开。

En effet jamais dans l’histoire humaine, le sort des nations n’a été à ce point lié.

年轻人并不只是为中国未来的快速崛起作出贡献,他们也要思考新的世界上的问题,要迎接国际级的新的挑战。

Tes voies sont justes et véritables, roi des nations!

万世之王阿,(世或作国)你的道途义哉,诚哉。

La Société est une entreprises familiales, dans la région de Jiangsu.Dans le même temps, la nation opère bijoux.

本公司是家族式企业,分别在江苏地区。

18 Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.

18 并且地上万国都必因你的后裔得福,因为你听从了我的话。

13 Je ferai aussi une nation du fils de ta servante; car il est ta postérité.

13 至于使女的儿子,我也必使他的后裔成立一,因为他是你所生的。

Selon M.Deiss, Ban Ki-moon, lors de son premier mandat, a renforcé le rôle et la visibilité des Nations Unies。

约瑟夫•戴斯说,从潘基文的第一个任期开始,他就致力于加强和改善联合国的角色及其透明度。

Art. 3.- Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation.

第三条 整个主权的本原主要是寄托于国民

L'armée est l'épine dorsale de la nation.

◊ 军队是民族的脊梁。

Notre nation est en guerre contre un vaste réseau de violence et de haine.

我们的国家处在战争之中,面对一个有巨大影响力、充满暴力和仇恨的网络。

Mais pourquoi faut-il qu’une seule nation au monde revendique l’exclusivité de nous fabriquer des héros ?

可为啥全世界就这一个国家揽下了为我们制造英雄的专利?

Ils ont permis que la Loi soit reconnue comme la source essentielle du droit car elle est l’expression de la volonté de la nation souveraineté.

他们使狭义的法律成为法的最主要的渊源,因为只有狭义的法律才是国家意志的体现。

La céramique chinoise est un trésor de la maison des trésors de la culture chinoise, est la nation la plus unique de l'artisanat pour un usage quotidien.

中国陶瓷是中国文化宝库中的瑰宝,是最富民族特色的日用工艺品。

"Il est temps d'agir et de sortir de cette situation." Il venait d'adresser ses "vœux à la nation" pour 2011 depuis son QG, un hôtel où il est retranché avec son gouvernement.

在由其政府保护的高尔夫酒店,也就是他的总部,他刚刚发表了2011年国家祝愿辞,“该行动了,该脱离这种局面了。”

Le sigle ONU désigne l'Organisation des Nations Unies.

缩略语ONU的意思是“联合国”。

Il a été reconduit au poste de secrétaire général des Nations unies lors d'un vote par acclamation.

在一致的欢呼声的投票中,他继续担任联合国秘书长的职位。

法语百科

Le sens moderne de nation est assez proche de celui de peuple, mais ajoute souvent l'idée d'État (souhaité, autonome ou indépendant).

Ce terme n'est pas défini juridiquement, toutefois l'usage en politique internationale en fait un équivalent d'État souverain. Par exemple, la charte de l'ONU « fixe les droits et les obligations des États Membres » et « le Préambule de la Charte des Nations Unies exprime les idéaux et les buts communs de tous les peuples dont les gouvernements se sont réunis pour former l'Organisation des Nations Unies ».

Étymologie

Le mot « nation » vient du latin natio, qui dérive du verbe nasci « naître ». Le terme latin natio désigne les petits d'une même portée, et signifie aussi « groupe humain de la même origine ». Chez Cicéron, le terme natio est utilisé aussi pour désigner une « peuplade », un « peuple » ou une « partie d'un peuple ».

Définitions

Dans les dictionnaires

Pour le Nouveau dictionnaire universel des synonymes de la langue française de François Guizot (1822) : « un peuple est une multitude d'hommes, vivant dans le même pays et sous les mêmes lois. Une nation est une multitude d'hommes, ayant la même origine, vivant dans le même État et sous les mêmes lois. ». Deux notions différencient ainsi pour l'auteur la nation du peuple : l'État et l'origine.

Pour Le Petit Robert, une nation est « un groupe humain constituant une communauté politique, établie sur un territoire défini (…) et personnifiée par une autorité souveraine ».

Pour le Dictionnaire historique de la langue française, qui présente un long article : « (...)La notion moderne de nation émerge véritablement au XVIIIE s.: avec la Révolution la nation devient une entité politique identique au tiers état (1789, Sieyès), au peuple révolutionnaire, et prend sa définition de "personne juridique constituée par l'ensemble des individus composant l’État. »

Pour le Dictionnaire de la langue française, la nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique ».

Pour le Dictionnaire Hachette, « la nation est une communauté humaine caractérisée par la conscience de son identité historique ou culturelle, et souvent par l'unité linguistique ou religieuse. » « C'est aussi une communauté, définie comme entité politique, réunie sur un territoire et organisée institutionnellement en État. »

Politique

Au sens moderne du terme, « nation » a une signification à dominante politique. Le terme peut désigner un État (comme dans l'expression « Organisation des Nations unies ») ou un peuple ayant l'objectif politique de maintenir ou d'instituer un État, ou du moins de se constituer en structure politique autonome. Dans cette seconde signification, une nation est en pratique un peuple dont une partie au moins des membres a des prétentions nationalistes.

Les nationalistes bretons, juifs, corses, basques, kabyles, flamands, kurdes, écossais, algériens, catalans ou québécois ont ainsi revendiqué un État pour leur population de référence, certains finissant par l'obtenir.

Par exemple, la Chambre des communes du Canada a voté, le 27 novembre 2006, à une majorité écrasante, en faveur d'une motion qui reconnait que « les Québécois forment une nation au sein d'un Canada uni », cette démarche se voulant surtout symbolique. Au Canada anglais, les critiques ont fusé et beaucoup craignaient que cela donne un nouvel élan aux souverainistes québécois.

Dans le but d'obtenir un État ou des droits spécifiques, les groupes se présentant comme une « nation » ont souvent tenté de définir la dite « nation », et donc de la légitimer, par des critères historiques.

Sciences humaines

Il existe deux définitions principales, conçues à partir des expériences nationales françaises et allemandes.

La première est issue de la philosophie allemande du début du XIX siècle, défendue par exemple par Johann Gottlieb Fichte, selon laquelle les membres d'une nation ont en commun des caractéristiques telles que la langue, la religion, la culture, l'histoire, voire les origines ethniques, tout cela les différenciant des membres des autres nations. La seconde, liée à la Révolution française, provient de la philosophie française du XVIII siècle et des Lumières et insiste par contre sur la volonté du « vivre ensemble », la nation étant alors le résultat d'un acte d'autodéfinition. C'est ainsi la vision d'Ernest Renan.

La première définition est parfois nommée « objective », et la deuxième « subjective ». Dès lors, certains préféreront faire la distinction entre nation civique et nation ethnique.

Les analyses actuelles des historiens français sont plutôt basées sur des études socio-historiques de la constitution du sentiment d'identité nationale, en essayant d'en cerner les différents mécanismes individuels et collectifs, conscients et inconscients, volontairement construits et involontaires. Il semble, à l'issue de certaines de ces études, que l'État y joue souvent un rôle moteur, que les communications, en particulier économiques, soient déterminantes.

Droit

Le terme « nation » n'est pas défini juridiquement. La théorie classique du droit international ne reconnait comme sujet que l'État souverain. Si le terme est parfois utilisé, en Europe, en préambule d'actes de fonction constitutionnelle, telle la Constitution française du 4 octobre 1958, il ne joue aucun rôle juridique.

S'agissant de la France, la dénomination de la personne morale de droit public est « l’État français » — expression à ne pas confondre avec l'utilisation juridiquement confusionnelle qui en a été faite à la période dite du « Régime de Vichy » — : lorsqu'il s'agit par exemple de condamner « la France » à verser des indemnités, que ce soit en droit international ou en droit interne par exemple à un particulier, c'est l'expression « l'État français » que l'on trouve dans les décisions juridictionnelles.

Le peuple, dans l'organisation des pouvoirs c'est (en France) la notion qui désigne au nom de quoi la justice est rendue (« Au nom du peuple français ») ; le pouvoir juridictionnel ne s'exerce pas au nom de l'État personne morale, mais directement au nom de la collectivité de fait des individus qui en sont ressortissants.

La nation est au sens constitutionnel, en France, la notion juridique désignant au nom de quoi est exercé le pouvoir législatif — d'où la dénomination actuelle de l'Assemblée nationale, anciennement Chambre des députés. Car selon la perspective politique à la française, en tant que mise en œuvre à titre juridique notamment par la Constitution actuelle de la République française, la nation est un ensemble de citoyens détenant la puissance politique.

Diversité de sens avant le XX siècle

Dans les langues romanes, le terme nation est indigène et semble avoir été longtemps utilisé pour désigner le lieu de naissance, que ce soit un bourg ou un territoire plus étendu. On note aussi une utilisation pour désigner un groupe de personnes ayant une « souche commune » (nation peut prendre le sens actuel de corporation : la nation des étudiants ou de commerçants établis dans une ville, comme les Nations de Bruxelles regroupant les corps des métiers et négoces). Le sens moderne liant une population et un État, sens courant en français depuis le début du XIX siècle, n'est admis dans les langues européennes qu'au début du XX siècle. Mais d'une langue à l'autre il y a une grande différence dans la chronologie des variations de sens et les sens divers admis simultanément. Un dictionnaire hollandais de 1913 souligne la spécificité de l'utilisation française du mot qui désigne alors les gens appartenant à un même État même s'ils ne parlent pas la même langue. En allemand, le terme est importé du latin et donc a longtemps été limité à un usage intellectuel, et au XVIII siècle il désigne un ensemble de personnes partageant les mêmes coutumes, mœurs et lois, ce qui ne correspond pas à une répartition géographique vu l'émiettement des communautés linguistiques, et autres, en Europe centrale à cette époque (c'est encore un peu le cas au début du XXI siècle). En allemand, toujours au XVIII siècle, le terme désignant les peuples vivants sur le même territoire est Volk, mais des glissements de sens sont observés entre nation et Volk, et parfois le terme nation désigne des personnes de même condition sociale ou appartenant à une même association ou corporation. Enfin, il est observé que le terme de nation a longtemps été évité dans les discours des présidents américains car il était chargé d'une idée d’État centralisateur et donc lourd de sens pour les États fédérés, il lui était préféré les termes « peuple », « Union », « Confédération », « notre terre commune », etc..

Dichotomie ethnique/civique

Pour certains pays, la distinction entre la nation au sens ethnique et au sens civique n’est pas nécessaire : Ainsi pour la France, l'Allemagne ou le Japon, la question de l'identité ethnique ne se pose pas. Ces pays se définissent comme étant un État-nation, étant entendu que « toute nation est par définition multiculturelle, le problème politique étant de savoir si la diversité culturelle, en termes de religion, de différences sociales, d'appartenance nationale, est susceptible d'être transcendée par un projet commun »

Cependant, le terme nation peut occasionner une ambiguïté lorsqu’il s’agit de pays tels que le Canada. Évoquer la dichotomie ethnique/civique (nation civique / nation ethnique) est susceptible de matérialiser, de donner un sens, de valoriser (non sans risque d'ailleurs) ce qui est d’une part la citoyenneté, et d’autre part l’ethnicité.

Histoire du sens donné au mot « nation » par les historiens français

Avant le XVIII siècle

Avant le XVIII siècle, le terme « nation » est essentiellement utilisé dans un sens proche de l'étymologie latine « groupe humain de la même origine », où le mot origine ne doit pas être compris comme obligatoirement dans le sens de origine de naissance et souvent sans connotation politique développée. La politique était alors plus du ressort des rois, des princes et des religions que des sujets.

Saint Paul est appelé l'« apôtre des nations » . En effet, dans la Bible « Nation » désigne les peuples infidèles et idolâtres, par opposition aux chrétiens ou aux Juifs.

La faculté des arts de l'ancienne université de Paris, use du terme pour classer, suivant leur origine, les membres qui la composent. On distingue quatre nations : de France, de Picardie, de Normandie et de Germanie.

Plus tard, le « Collège des Quatre-Nations », qui correspond à l’actuel palais de l’Institut, est ainsi dénommé en hommage aux « nations » rattachées au royaume par les traités de Westphalie (**) et des Pyrénées (1659) : Alsace, Artois, Pignerol, Roussillon (et Cerdagne).

Du XVIII siècle à 1870

Durant cette période les mots nation et peuple ont des sens partisans vis-à-vis de la politique intérieure française : désignant la population revendiquant légitimement le pouvoir, les membres de ce peuple seront, suivant les opinions des historiens du moment, les membres de l'aristocratie ou ceux des roturiers (en particulier les bourgeois) ; en discutant respectivement de leur légitimité, de leurs origines, de leur histoire, voire de leur composition.

En France, jusqu'à la Révolution française

Au cours du XVIII siècle, le terme prend une connotation politique dominante.

Des historiens au service du Roi commencent à rapporter les hauts faits de la « nation française ». Surtout Henri de Boulainvilliers développe une histoire de la noblesse en affirmant qu'elle descend des Francs, peuple victorieux dans ses conquêtes, ce qui lui permet d'affirmer que « la noblesse est un privilège naturel et incommunicable d'autre manière que par la naissance » ; et Boulainvilliers critique Philippe le Bel d'avoir anobli des roturiers, ce qui aurait corrompu la noblesse. À ses yeux la noblesse incarne la nation. Gabriel Bonnot de Mably critique radicalement ce point de vue en soutenant qu'après la conquête franque, les différents peuples soumis, en particulier les Gaulois, se sont peu à peu mêlés pour ne faire qu'un. C'est le début de l'opposition entre la conception aristocratique de la nation (que l'on appellerait aujourd'hui « ethnique », et sur le « droit du sang ») et la conception des philosophes des Lumières (plus « assimilationniste », avec les Gaulois comme ancêtres). Cette opposition est aussi fortement politique puisque la noblesse s'identifie à la nation, c'est-à-dire au pouvoir, alors que la bourgeoisie, à travers les philosophes, en identifiant l'ensemble de la population à la nation, affirme de la légitimité de l'intervention des roturiers dans le débat politique.

La théorie des climats est parfois brandie pour expliquer le bienfondé du « droit du sol » (par l'abbé Dubos, entre autres). Jean-Jacques Rousseau met en avant l'unité du peuple à travers le contrat social que ses membres sont appelés à signer. Sous la plume de philosophes la Nation devient l'expression politique du peuple français. À la suite de la brochure « Qu'est-ce que le Tiers État ? » de Emmanuel-Joseph Sieyès, la Révolution française officialisa ce sens en l'incluant notamment dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Cette version de la nation, devenue la version officielle, a été pour la bourgeoisie un moyen de justifier l'abolition des privilèges de l'aristocratie.

Émergence de l'idée de nation en Allemagne, au XIX siècle

En réaction à l'invasion des États germains par les troupes de Napoléon 1er, et par opposition à la version française qui pouvait justifier l'assimilation des peuples germains à la nation française, des écrivains allemands développèrent des définitions des mots « peuple » et « nation » rejetant l'universalisme français. La définition allemande du peuple se base sur une unité de langue, de coutume, d'origine, etc : nul contrat collectif comme chez Rousseau, nul mélange des peuples d'origine, au contraire les origines sont exaltées. On dit aujourd'hui qu'il s'agit d'une définition « ethnique » du peuple (mot à peu près synonyme de nation) où l'État est vu avec méfiance comme un élément artificiel pouvant corrompre le naturel de la nation : l'organisation politique est plutôt envisagée dans de petites dimensions de telle sorte qu'il puisse y avoir une « présence physique du peuple », ce qui d'ailleurs est un point commun avec Rousseau. Il n'est pas question d'une suprématie d'une race sur une autre, mais plutôt de coexistence de peuples (ainsi définis) sans hiérarchie, bien que certains auteurs valorisent les races pures par rapport aux races mélangées.

Le romantisme allemand et la naissance des universités allemandes contribua à enrichir cette conception par de multiples travaux d'études dans diverses peuples européens et non européens (par Wilhelm von Humboldt notamment), par des travaux historiques, philologiques, etc. C'est dans cet esprit que naît en Allemagne la Volkskunde : science du peuple, début de l'ethnographie. Les études du droit valorisent les us-et-coutumes, et à l'État est opposé l'« esprit du peuple », identité collective inconsciente venue du fond des âges. Par la suite, certains auteurs valorisent au contraire l'État comme « donnant un corps à la communauté du peuple » et lui donnant « la capacité d'agir ».

Évolution de l'école française au début du XIX siècle

Les deux conceptions du peuple et de la nation évoluent au cours du XIX siècle, et s'influencent l'une l'autre ; en particulier vers 1830-1840 les historiens français apprécient ces méthodes de travail basées sur les études des témoignages, des archives. Augustin Thierry réhabilite l'explication des particularités historiques par la race plutôt que par le climat : à propos de l'Irlande par exemple il dit que « la persistance de deux nations ennemies sur le même sol [...] dérive[nt] comme d'un fond inépuisable de cette hostilité originelle : l'antipathie de race survivant à toutes les révolutions des mœurs, des lois et du langage, se perpétuant à travers les siècles [...] ». Cet historien reste préoccupé par la politique intérieure française dans son souci d'identifier la nation au Tiers-État durant la période de la seconde restauration, et acceptant l'origine franque de la noblesse, et l'origine gauloise du Tiers-État, il décrit la France comme « deux nations sur la même terre », ne nie pas la fusion progressive des différents peuples qui vivaient il y a « bien des siècles » et appelle les historiens à réconcilier les différentes parties de la nation en racontant la « véritable histoire de France » qui exalte son « héros » : « la nation tout entière; tous les aïeux [devant] y figurer tour à tour ».

Jules Michelet et le genre humain

Jules Michelet met plus de trente-cinq ans à écrire son Histoire de France, qu'il aurait pourtant conçue tout entière dans « un moment, l'éclair de juillet ». Son œuvre foisonnante est vue aujourd'hui comme un chef-d'œuvre d'anthropomorphisme et se trouve souvent caricaturée par sa propre phrase :

« L'Angleterre est un empire, l'Allemagne un pays, une race ; la France est une personne. »

Il tente une synthèse des différentes définitions de nation et de peuple : il admet l'existence de races, mais progressivement unifiées en un seul peuple au fil des siècles, bien que toujours marquées par des caractères décrits comme des stéréotypes ; les principaux processus historiques unifiant les différents peuples sont les guerres (« il en est des nations comme de l'individu, il connaît et distingue sa personnalité par la résistance de ce qui n'est pas elle, il connaît le moi par le non-moi. »), la « civilisation » vue comme une « victoire de soi sur soi » par le progrès et la « fusion intime des races » qui permet de vaincre les particularismes. Michelet n'a pas de tendance au passéisme : à ses yeux l'unification de la nation est un processus toujours en cours, le développement industriel contribue au progrès démocratique et les classes populaires sont le ferment de l'identité nationale. Il exalte le comportement révolutionnaire du peuple, et voit dans sa capacité à transformer les nationalités (races) en nation une mission historique de libération de l'humanité. De l'œuvre volumineuse de Michelet, chacun retient ce qui l'arrange : les uns le culte de la nation-personne (développé par Michelet sous la forme : l'esprit, la tête = Paris, les membres = les provinces) ; les autres la dimension sociale et la vision dynamique de l'identité nationale.

De 1870 à la fin du XIX siècle

Les notions de peuple et de nation cessent d'être un sujet de polémique entre Français. La nation allemande constituée et l'annexion de l'Alsace-Lorraine transformeront le plus grand nombre des intellectuels français, en particulier les historiens, en porte-parole de la communauté nationale. Les historiens français rejettent les anciennes querelles et se veulent des rassembleurs de tous les Français autour de la mémoire collective, leur passé, et des combattants face à l'adversaire allemand. Fustel de Coulanges et Ernest Renan, par exemple, mettent en avant la thèse de la « volonté collective » pour s'opposer à la thèse des historiens allemands. Dans Qu'est-ce qu'une nation ? (1882) Renan formule l'idée qu'une nation repose sur un passé commun et sur une volonté d'association :

« Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ou d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir… »

Une évolution similaire se fait jour chez les historiens allemands, avec par exemple Mommsen comme héraut. C'est cette crispation autour de ces définitions qui a justifié l'idée qu'il y avait une définition française et une définition allemande de la nation, bien distinctes et incompatibles.

Le rejet de l'universalisme

L'universalisme révolutionnaire, le peuple (aux sens de classes populaires, ferment de la nation pour Michelet), le suffrage universel sont rejetés dans les discours comme responsables de la Commune et de la défaite de 1870. Le déterminisme historique, la continuité des traditions, la monarchie sont valorisés dans les écrits. Par exemple, Ernest Renan écrit que les classes populaires sont semblables à « des frelons impatronisés dans une ruche qu'ils n'ont pas construite » et que « l'âme d'une nation ne se conserve pas sans un collège officiellement chargé de le garder. Une dynastie est la meilleure solution pour cela ». La thèse de Taine des « caractères nationaux », version historisante de la race, gagne en prestige.

L'Alsace-Lorraine et la nation

L'Alsace-Lorraine est l'exercice de style obligatoire pour tous les historiens français et allemands de cette époque. Les historiens allemands (dont Mommsen) évoquent des données « objectives » pour justifier que ces territoires font partie de la nation allemande : l'unité de la langue, des coutumes, voire de la race. Les principaux arguments que les historiens français trouveront à opposer sont des arguments de démocratie, issus de la conception révolutionnaire, notamment l'idée du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». Ainsi, dans sa célèbre conférence de 1882, Ernest Renan, fraichement converti aux arguments démocratiques, écrit que la nation est « un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de la vie », et Fustel de Coulanges déclare que si l'Alsace est allemande de langue et de race, elle est française par le « sentiment de la patrie », et que depuis 1789 elle a suivi « toutes nos destinées, elle a vécu de notre vie ».

Si les historiens français opposent aux conceptions allemandes des contre-exemples tels que la Suisse et la Belgique qui dérogent à l'unité de langue et de coutume, les allemands montrent que les thèses de la nation-personne et de la « volonté générale » impliquent l'oppression des minorités récalcitrantes.

Une fin de siècle pleine d'avenir

Dans cette polémique entre les historiens des deux pays où le terme nation sert à légitimer la revendication de l'Alsace-Lorraine, la nation est considérée comme un état acquis, une réalité constatée tournée vers le passé, et non plus comme un processus en cours. Il s'agit dès lors de déterminer la juste et rigoureuse (et pourquoi pas éternelle) définition de cet état de faits et de valoriser les liens avec les ancêtres (liens généalogiques et symboliques). Cette valorisation de nos filiations avec nos ancêtres a préparé des arguments au nationalisme et au racisme qui apparaissent sur la scène politique, aidés par la crise économique qui frappe le pays : ses courants de pensées présentent les français comme la « race-résultat » d'un processus historique et biologique s'étalant sur dix siècles, et le thème « à bas les étrangers » apparaît dans les campagnes électorales, notamment du fait de Maurice Barrès.

De la fin du XIX siècle à 1945

La nation est un thème brandi par nombres de mouvements politiques et sous la plume de multiples auteurs (par exemple George Montandon) soit par esprit revanchard vis-à-vis de l'Allemagne, soit en se revendiquant du nationalisme, voire du racisme, et ce jusqu'en 1945.

De nouvelles méthodes de travail universitaire s'imposent et modifient la manière d'appréhender le thème de la nation dans le monde intellectuel, en particulier en droit où s'élabore une définition technique de la nation ; en histoire s'impose une vision ethniste du peuple et de la nation.

Une approche juridique

Une définition juridique de la nation s'ébauche, notamment sous la plume d'Adhémar Esmein qui écrit « l'État est la personnification juridique d'une nation ; c'est le sujet et le support de l'autorité publique », puis, entre autres, avec Carré de Malberg qui voit dans la nation une « collectivité invisible de citoyens » ; « un corps intemporel qui survit à la succession des générations ». Cette approche sera confortée par la création de la Société des Nations en 1919 et par le développement du droit international.

Une nouvelle objectivité...patriotique

Il émerge à partir des dernières années du XIX siècle une vague d'historiens issus du moule universitaire qui s'est lentement mis en place dans le dernier tiers du siècle. Ces universitaires forment des pôles d'études diversifiées et spécialisées, se soumettent à des normes professionnelles, des méthodes de travail et d'archivage, et en viennent à critiquer le « dilettantisme » des générations précédentes. Ils resteront toutefois dans une posture de glorification de la patrie française et en opposition complète avec la pensée allemande.

Les historiens, travaillant de manière collective et en collectant les informations et analyses de chacun suivant sa spécialité, œuvrent à réécrire l'histoire de la France dans un souci d'« objectivité » en suivant la « méthode historique » : ils ne cherchent pas à définir la nation, mais à « consolider la mémoire nationale ». Ainsi, Ernest Lavisse publie-t-il son Histoire de France entre 1901 et 1914. Cette publication arrête sa chronologie au règne de Louis XIV en se voulant consensuelle (entre Français) et au service de la patrie, en confondant souvent le « point de vue national » et le « point de vue universel ».

La géographie comme identité de la France

Le premier tome du Lavisse commence par un exposé de la géographie de la France, disant « la France est là dès le départ, avant l'histoire, dans ses contours, son territoire, son caractère ». C'est là une illustration d'une vision statique de l'identité de la France, qui se poursuit dans des considérations sur la persistance du « tempérament national » malgré les bouleversements dus à l'industrialisation et à l'urbanisme, ajoutant que « l'homme a été chez nous le disciple longtemps fidèle au sol. L'étude du sol contribuera à nous éclairer sur le caractère des mœurs et les tendances des habitants ».

Vers 1913, André Siegfried, historien et sociologue, pionnier de la sociologie électorale, propose ainsi des explications sur le vote des électeurs dans l'ouest de la France par des considérations sur « l'enracinement » et cherche à « deviner par là les tempéraments politiques divers des races et des classes », disant que « quand on en a découvert la clef, l'évolution du passé s'éclaire en même temps que, dans une certaine mesure, le lendemain se laisse pressentir ». Vers 1921, Arnold van Gennep définit la nationalité comme « la conscience d'une permanence autour d'un noyau d'origine ». Vers 1937, Maurice Halbwachs affirme la persistance de « traits d'origine » venant des « êtres collectifs » des différentes populations des régions françaises.

L'identité française serait figée

Ces visions de l'identité française, à l'opposé de celle de Michelet qui voyait la nation comme une permanente dialectique des différences vers un avenir commun, figent ainsi les « ethnies » qui composent la nation et amènent Siegfried, par exemple, à dire qu'en « politique, les Normands ne sont pas Français » (1913) et plus tard que l'assimilation des Slaves et des Méditerranéens est difficile du fait de « la résistance instinctive de civilisations trop différentes, notamment en ce qui concerne la conception même de l'individu, de la famille ou du clan » (1946). Ces thèses alimenteront celles considérant que les immigrés font peser une menace sur l'identité française.

De 1945 aux années 1980

Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, le thème de la nation évoque souvent le nationalisme et rappelle le fascisme et le nazisme, et est touché d'un certain discrédit aux yeux des historiens. À part quelques publications isolées sur ce thème (la fin de la publication du Lavisse, Raymond Aron en 1962,...), le sujet n'est plus abordé, sauf s'il concerne les revendications nationalistes dans les colonies ou les mouvements régionalistes (et dans ces cas, le sujet est encore abordé de manière polémique). Les thèmes d'études qui en sont les plus proches sont interdisciplinaires et souvent dictés par une vision marxiste de la société : transnationaux, ils parlent d'économie, des classes sociales...

Depuis les années 1980

Dans les années 1980, le thème de la nation retrouve une certaine légitimité : les causes en sont peut-être la construction du marché de l'Europe, la vigueur retrouvée de partis nationalistes, de partis d'extrême-droite européens et l'éclatement de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Dans les études socio-historiques qui se développent alors, les nations étudiées sont les États-nations, et la recherche essaie de cerner les intérêts et conflits sociaux, ainsi que les moyens mis en œuvre dans l'élaboration de la nation et son appartenance ou non comme entités naturelles à l'individu. Dans certaines de ces études, l'État et les échanges économiques sont désignés comme des éléments décisifs dans la construction du sentiment identitaire des individus. Ces études tendent à se mettre dans une perspective comparatiste par l'intervention de chercheurs de nationalités différentes. D'origines diverses, on trouve, dans ce mouvement de pensées, Eric Hobsbawm, Norbert Élias, Benedict Anderson, Ernest Gellner, etc. En France, on retrouve sur ce terrain Pierre Bourdieu, Jean-Loup Amselle, Dominique Schnapper, Gérard Noiriel, etc. En 1990, Edgar Morin, constatait que la « théorie générale de la nation reste à écrire ».

Dans les années 90, est apparu le néologique nationisme pour marquer une distance avec le concept politique de nation, et surtout de sa pathologie, le nationalisme. Divers penseurs issus de disciplines, pays, ou itinéraires philosophiques différents, l'utilisent pour désigner une approche anthropologique, et apaisée, du fait national : la nation est comprise comme étant une réalité culturelle et sociologique universelle, un mode d’organisation économique, social, politique. Pierre-André Taguieff l'avait proposé dès 2003, il est aussi utilisé par Emmanuel Todd, Régis Debray, Hubert de Champris, Alain Finkielkraut, Pierre Manent, Marc Chevier, Henri Temple.

中文百科

国族(英语:Nation),亦称国民,是民族的一类特殊状态。Nation原指的是「非罗马帝国」世界的野蛮部落,后来扩大使用到包括「己群」的任何民族之上,并具有包括血统、文化和政治等因素在内的多种意义。但它常与具有国家政治体系的民族型态相联系,成为民族国家的限定修饰语。

由单一民族组成国家的政治理念,称为民族国家。

字源与意义

在罗马时代,「nation」指的是一群从同一个地域来的外国人(a group of foreigners);

在中世纪的大学兴起以后,「nation」的意义变成了一个意见的社区(a community of opinion);

接下来,「nation」的意义又和教会委员会(church council)的参与者有了链接关系,而有了精英份子(an elite)的意涵;

在十六世纪初期的英国,「nation」的意义又有了变化,变为对具有主权之人民(a sovereign people)的指涉;

一直到其他的国家和人民也用「nation」这个字来指涉他们自己以后,「nation」的指涉对象再度转变,成为一群独特之人民(a unique people)的意思(Greenfeld 1992, 4-9)。

法法词典

nation nom commun - féminin ( nations )

  • 1. groupe humain titulaire de la souveraineté, établi sur un territoire déterminé et formant une entité politique Synonyme: pays

    un accord qui concerne plusieurs nations

  • 2. ensemble de personnes liées par la conscience d'une histoire, d'une culture, de traditions et parfois d'une langue communes Synonyme: peuple

    la nation hellénique

nation nom commun - féminin ; singulier

  • 1. droit personnalité juridique distincte des personnes qui la composent, qui détient la souveraineté

    le message du président à la nation

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