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天文学
时间: 2024-03-25 02:20:30

tiān wén xué astronomie

词典释义
tiān wén xué
astronomie
astronomiquement
方式
astronome; astrologue
原声例句

Dis Jamy, comptes-tu faire des capscules sur l'astronomie ?

你打算做任何关于天文学的内容吗?

[Jamy爷爷的科普时间]

Le mercredi matin, l'épreuve théorique d'astronomie ne se passa pas trop mal.

星期三上午的天文学理论考试非常顺利。

[哈利·波特与凤凰社 Harry Potter et l'Ordre du Phénix]

Le mot « mage » était alors utilisé pour désigner les sages qui étudiaient l'astrologie et l'astronomie.

“mage”一词后来被用来指代研究占星学和天文学的智者。

[圣诞那些事儿]

Bien entendu, votre épreuve pratique d'astronomie aura lieu la nuit.

当然了,你们的天文学实践考试安排在晚上。

[哈利·波特与凤凰社 Harry Potter et l'Ordre du Phénix]

Les astronomes croient avoir repéré au moins six planètes autour d'elle.

天文学家认为,他们已经发现至少有六颗行星围绕着它。

[Vraiment Top]

Quand un astronome découvre l'une d'elles, il lui donne pour nom un numéro.

当一个天文学者发现了其中一个星星,他就给它编上一个号码。

[小王子 Le petit prince]

L’astronome manipule un temps qui n’a vraiment rien à voir avec celui de notre quotidien.

天文学家使用的时间与我们的日常生活则完全无关。

[Réussir le DALF C1-C2]

Cet astronome, originaire de Toulon, demeure à Pékin entre 1751 et 1793.

这位天文学家来自土伦,在1751年至1793年期间居住在北京。

[硬核历史冷知识]

Tu le connais, est astronome au sein du Comité de navigation.

她丈夫是航行委员会的那个天文学家,你们都知道他的。

[《流浪地球》法语版]

Peinture, sculpture, architecture, astronomie, musicien… Il brille dans tous les domaines.

绘画、雕塑、建筑、天文学、音乐… … 他在所有领域都很出众。

[un jour une question 每日一问]

例句库

Par l'astronomie, la science humaine sort de la terre, embrasse l'univers.

人类科学通过天文学走出地球,涉足宇宙。

Un astronome est un scientifique spécialisé dans l'étude de l'astronomie.

天文学家就是研究天文的科学家。

II n’y a que l’astronome qui le juge par raison.

只有天文学家才通过理性来对此加以判断。

Des recherches astronomiques sont menées au Département d'astronomie et des sciences spatiales de l'Université égéenne.

爱琴海大学天文学和空间科学系目前正在开展天文学研究。

Série de projets d'astronomie dans le cadre des sciences spatiales fondamentales.

基础空间科学天文学项目。

Diverses charges utiles (télédétection, astronomie ou géosciences) pourraient être transportées par un tel satellite.

这种卫星可以负载各种遥感、天文学或地球科学仪器。

Le représentant de l'UAI a présenté l'étude préliminaire dans le cadre d'une communication technique.

天文学联盟观察员通过技术专题介绍介绍了该背景研究报告。

Les astronomes cherchent des appuis pour limiter la progression de la pollution lumineuse du ciel.

天文学家正在寻求支助以限制这种天空污染的速度。

Le présent document d'information est présenté par l'Union astronomique internationale comme suite à cette demande.

国际天文学联盟的这一背景文件便是应这一请求提交的。

Il s'intéresse à l'astronomie.

他对天文学感兴趣。

Toutefois l'intensification des activités spatiales a entraîné une modification de l'environnement néfaste pour l'astronomie.

然而,外层空间日益增多的活动造成了天文学环境状况的质的变化。

Les astronomes observent les astres.

天文学家在观察星球。

La Société polonaise d'astronautique, elle, a étudié une mission automatisée ayant pour cible l'astéroïde Apophis.

波兰天文学会开展了对由机器人前往小行星阿波菲斯执行飞行任务的研究。

Les chercheurs du VIRAC et de l'Institut d'astronomie traitent les données recueillies.

文茨皮尔斯国际无线电天体测量中心和天文学会将负责处理采集到的数据。

L'astronomie a toujours fasciné l'esprit humain.

天文学是人类最早所神往的领域之一。

Il joue un rôle important dans la sensibilisation des jeunes à l'espace et l'astronomie.

因此,营地在年轻一代中激发和普及对于空间和天文学的兴趣方面发挥了非常重要的作用。

L'un et l'autre fonctionnaient bien et transmettaient des données utiles dans les différents domaines de l'astronomie.

这两台仪器一直工作顺利,不断提供对各个天文学领域有用的重要数据。

L'astronomie est l'une des sciences les plus anciennes et profondément enracinée dans quasiment toutes les cultures.

天文学是最古老的科学之一,几乎深深渗入到了每一种文化之中。

Dans le domaine de l'astronomie, la Pologne a participé au projet de grand télescope pour l'Afrique australe.

天文学领域,波兰参加了南部非洲大型望远镜项目。

L'astronomie spatiale permet l'observation à des longueurs d'onde auxquelles il n'est pas possible d'avoir accès depuis le sol.

空间天文学使人们能够利用地基观测站不能利用的波长范围。

法语百科

Nébuleuse M17 : photographie prise par le télescope Hubble.

L’astronomie est la science de l’observation des astres, cherchant à expliquer leur origine, leur évolution, ainsi que leurs propriétés physiques et chimiques. Avec plus de 7 000 ans d’Histoire, les origines de l’astronomie remontent au-delà de l’Antiquité dans les pratiques religieuses préhistoriques.

L’astronomie est l’une des rares sciences où les amateurs jouent encore un rôle actif. Elle est pratiquée à titre de loisir par un large public d’astronomes amateurs.

Histoire

Sur tous les continents et depuis la haute antiquité, l'observation du ciel a une grande importance (Codex Duran).

L'astronomie est considérée comme la plus ancienne des sciences. L'archéologie révèle en effet que certaines civilisations disparues de l'Âge du bronze, et peut-être du Néolithique, avaient déjà des connaissances en astronomie. Elles avaient compris le caractère périodique des équinoxes et sans doute leur relation avec le cycle des saisons, elles savaient également reconnaître certaines constellations. L'astronomie moderne doit son développement à celui des mathématiques depuis l'antiquité grecque et à l'invention d'instruments d'observation à la fin du Moyen Âge. Si l'astronomie s'est pratiquée pendant plusieurs siècles parallèlement à l'astrologie, le siècle des Lumières et la redécouverte de la pensée grecque a vu naître la distinction entre la raison et la foi, si bien que l'astrologie n'est plus pratiquée par les astronomes.

Antiquité

À ses débuts, l'astronomie consiste simplement en l'observation et en la prédiction du mouvement des objets célestes visibles à l'œil nu. Néanmoins nous devons à ces différentes civilisations de nombreux apports et découvertes :

Dans la Haute Antiquité

Préalables : Inutile de préciser que toutes les observations se faisaient à l'œil nu puisque les anciens étaient aidés dans cette tâche par l'absence de pollution industrielle et surtout lumineuse. C'est pour cette raison que la plupart des observations à l'antique seraient impossibles aujourd'hui. Les dessins de la Grotte de Lascaux sont en étude, on a pensé que les dessins servaient d'emplacements de constellations. Il ne faut pas s’y tromper, ces observations, parfois relativement simples en apparence (simple dessin de quatre ou cinq astres), supposent déjà une haute avancée dans la civilisation, à savoir l’existence d’un ensemble regroupant au minimum : une écriture ou tout au moins de son ébauche, (une proto-écriture regroupant conjointement un ensemble de signes représentant les principaux objets et évènements) et un « système » comprenant une cosmogonie, une cosmologie, une carte du ciel connu sans oublier un calendrier (parfois très développé) et un observatoire, celui-ci souvent rudimentaire. Sans ces préalables, il ne saurait exister d’observation astronomique enregistrable. Durant des millénaires, l'astronomie fut couramment associée à l'astrologie, qui en était d'ailleurs souvent le primum movens. Le divorce n'interviendra qu'au siècle des Lumières pour se perpétuer de nos jours.

Inutile de préciser que toutes les observations se faisaient à l'œil nu puisque les anciens étaient aidés dans cette tâche par l'absence de pollution industrielle et surtout lumineuse. C'est pour cette raison que la plupart des observations à l'antique seraient impossibles aujourd'hui. Les dessins de la Grotte de Lascaux sont en étude, on a pensé que les dessins servaient d'emplacements de constellations.

Il ne faut pas s’y tromper, ces observations, parfois relativement simples en apparence (simple dessin de quatre ou cinq astres), supposent déjà une haute avancée dans la civilisation, à savoir l’existence d’un ensemble regroupant au minimum : une écriture ou tout au moins de son ébauche, (une proto-écriture regroupant conjointement un ensemble de signes représentant les principaux objets et évènements) et un « système » comprenant une cosmogonie, une cosmologie, une carte du ciel connu sans oublier un calendrier (parfois très développé) et un observatoire, celui-ci souvent rudimentaire. Sans ces préalables, il ne saurait exister d’observation astronomique enregistrable.

Durant des millénaires, l'astronomie fut couramment associée à l'astrologie, qui en était d'ailleurs souvent le primum movens. Le divorce n'interviendra qu'au siècle des Lumières pour se perpétuer de nos jours.

Les systèmes les mieux connus sinon les plus développés sont : au Néolithique : tous les grands cercles mégalithiques sont en fait des observatoires astronomiques, citons les plus connus : Nabta Playa vieux de 6 000 à 6 500 ans et Stonehenge (Wiltshire, Angleterre) 1 000 ans plus tard. Flammarion, qui le comprit l’un des premiers, parlera au sujet des cercles mégalithiques de « monuments à vocation astronomique » et d'« observatoires de pierre ».

au Néolithique : tous les grands cercles mégalithiques sont en fait des observatoires astronomiques, citons les plus connus : Nabta Playa vieux de 6 000 à 6 500 ans et Stonehenge (Wiltshire, Angleterre) 1 000 ans plus tard. Flammarion, qui le comprit l’un des premiers, parlera au sujet des cercles mégalithiques de « monuments à vocation astronomique » et d'« observatoires de pierre ».

Stonehenge
Stonehenge

aux débuts de l’Histoire : dans l'ancien monde : l'astronomie indienne et chinoise : ainsi, le Rig-Veda mentionne 27 constellations associées au mouvement du Soleil ainsi que les 13 divisions zodiacales du ciel. l'astronomie sumérienne, et ses dérivées les astronomies chaldéenne, mésopotamienne, égyptienne et hébraïque. Si bien que la Bible contient un certain nombre d'énoncés au sujet de la position de la Terre dans l'Univers et sur la nature des étoiles et des planètes. dans le nouveau monde, les astronomies amérindiennes sont aussi déjà très développées notamment la Toltèque, la Zapotèque (assez proche) et la Maya tout à fait originale. Ainsi, sans aucun instrument optique, l'astronomie maya avait réussi à décrire avec précision les phases et éclipses de Vénus !

dans l'ancien monde : l'astronomie indienne et chinoise : ainsi, le Rig-Veda mentionne 27 constellations associées au mouvement du Soleil ainsi que les 13 divisions zodiacales du ciel. l'astronomie sumérienne, et ses dérivées les astronomies chaldéenne, mésopotamienne, égyptienne et hébraïque. Si bien que la Bible contient un certain nombre d'énoncés au sujet de la position de la Terre dans l'Univers et sur la nature des étoiles et des planètes.

l'astronomie indienne et chinoise : ainsi, le Rig-Veda mentionne 27 constellations associées au mouvement du Soleil ainsi que les 13 divisions zodiacales du ciel.

l'astronomie sumérienne, et ses dérivées les astronomies chaldéenne, mésopotamienne, égyptienne et hébraïque. Si bien que la Bible contient un certain nombre d'énoncés au sujet de la position de la Terre dans l'Univers et sur la nature des étoiles et des planètes.

dans le nouveau monde, les astronomies amérindiennes sont aussi déjà très développées notamment la Toltèque, la Zapotèque (assez proche) et la Maya tout à fait originale. Ainsi, sans aucun instrument optique, l'astronomie maya avait réussi à décrire avec précision les phases et éclipses de Vénus !

En Mésopotamie, l'astronomie voit apparaître ses premiers fondements mathématiques. Le repérage des trajets des astres errants se fait d'abord sur trois voies parallèles à l'équateur. Puis, après les premières observations systématiques de la fin du II millénaire (vers -1200), les trajets du Soleil et de la Lune sont mieux connus. Vers le VIII siècle av. J.-C. apparaît la notion d'écliptique et plus tard encore une première forme de zodiaque à douze parties égales (dans le temps, pas encore dans l'espace). Vers le milieu du I millénaire on voit ainsi cohabiter un repérage en douze signes très pratiques pour les calculs de position des astres, et un repérage en constellations utilisé pour les interprétations de la divination astrale. On détermine seulement vers ce moment-là les périodes des cycles des planètes, apparaît aussi le découpage en 360° de l'écliptique. L'astronomie mésopotamienne est différenciée en général de l'astronomie grecque par son caractère arithmétique : contrairement à l'astronomie grecque, l'astronomie mésopotamienne est empirique. On ne cherche pas les causes des mouvements, on ne crée donc pas de modèles pour en rendre compte, les phénomènes ne sont pas perçus comme des apparences résultant d'un cosmos représentable géométriquement. Les astronomes mésopotamiens ont cependant le grand mérite d'avoir consigné soigneusement de nombreuses observations dès le VIII siècle au moins. Ces observations seront très utiles aux astronomes grecs.

Dans l’Antiquité classique et tardive

Les anciens Grecs, avec, entre autres, Ératosthène, Eudoxe de Cnide, Apollonius, et surtout Hipparque et Ptolémée, élaborent progressivement une théorie géocentrique très élaborée. Aristarque de Samos pose quant à lui les bases d'une théorie héliocentrique. En ce qui concerne le Système solaire, grâce à la théorie des épicycles et à l'élaboration de tables fondées sur cette théorie, il fut possible, dès l'époque alexandrine, de calculer de manière assez précise les mouvements des astres, y compris les éclipses lunaires et solaires.

Concernant l'astronomie stellaire, ils apportent d'importantes contributions, notamment la définition du système de magnitude. Ainsi, l’Almageste de Ptolémée (90 - 168) contient déjà une liste de quarante-huit constellations et 1 022 étoiles.

Moyen Âge

À cette époque, l'astronomie ne peut être étudiée sans l'apport d'autres sciences qui lui sont complémentaires et nécessaires : les mathématiques (géométrie, trigonométrie), ainsi que la philosophie. Elle sert au calcul du temps.

Sur les sciences et l'éducation en général au Moyen Âge :

Haut Moyen Âge

L'astronomie indienne aurait culminé vers 500, avec l'Āryabhaṭīya, qui présente un système mathématique quasi-copernicien, dans lequel la Terre tourne sur son axe. Ce modèle considère le mouvement des planètes par rapport au Soleil.

Pour naviguer sur mer mais aussi dans le désert, les civilisations arabo-persanes avaient besoin de données très précises. Dérivée des astronomies indienne et grecque, l'astronomie islamique culminera vers le X siècle.

Il faut signaler le rôle de Boèce comme fondateur dès le VI siècle du quadrivium, qui inclut l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie.

Après les invasions barbares, l'astronomie se développe relativement peu en Occident.

Elle est par contre florissante dans le monde musulman à partir du IX siècle :

l'astronome persan al-Farghani (805–880) écrit beaucoup sur le mouvement des corps célestes ; Il effectue une série d'observations qui lui permettent de calculer l'obliquité de l'écliptique ;

Al-Kindi (801–873), philosophe et scientifique encyclopédique, écrit 16 ouvrages d'astronomie ;

Al-Battani (855–923), astronome et mathématicien ;

Al-Hasib Al Misri (850–930), mathématicien égyptien ;

Al-Razi (864–930), scientifique persan ;

Al-Farabi (872–950) grand philosophe et scientifique iranien.

À la fin du X siècle, un grand observatoire est construit près de Téhéran par l'astronome perse al-Khujandi.

La philosophie (Platon et Aristote) fait partie intégrante, avec l'ensemble des autres sciences (médecine, géographie, mécanique, etc.) de ce grand mouvement de renaissance appelé âge d'or de la civilisation arabo-musulmane.

Saint Bède le Vénérable au VIII siècle développa en Occident les arts libéraux (trivium et quadrivium). Il établit les règles du comput pour le calcul des fêtes mobiles, et pour le calcul du temps, qui nécessitaient des éléments d'astronomie.

D'autres éléments furent introduits en Occident par l'intermédiaire de Gerbert d'Aurillac (Sylvestre II) un peu avant l'an mille, avec la philosophie d'Aristote. Il est difficile de savoir exactement quels astronomes musulmans étaient connus de Gerbert d'Aurillac. Gerbert est important pour la compréhension du développement historique de l'ensemble du savoir occidental, qui incluait la philosophie.

Bas Moyen Âge

L'œuvre d'Al-Farghani est traduite en latin au XII siècle, en même temps que bien d'autres traités arabes et que la philosophie d'Aristote.

Dans le monde musulman, on peut citer :

en Perse, Omar Khayyam (1048–1131), qui compile une série de tables astronomiques et réforme le calendrier ;

Ibn al-Haytham (965–1039), mathématicien et physicien perse ;

Al-Biruni, (973–1048), mathématicien, astronome, encyclopédiste, etc. ;

Nasir ad-Din at-Tusi (1201–1274), philosophe, mathématicien, astronome et théologien perse (considéré comme l'un des fondateurs de la trigonométrie) ;

Al-Kashi (1380–1429), en Iran et Ouzbékistan actuels.

On peut encore citer Al-Maghribi, Al-Sufi.

Époque moderne

Dessin d'un astronome chinois en 1675.
Dessin d'un astronome chinois en 1675.

Isaac Newton

Pendant la Renaissance, Copernic propose un modèle héliocentrique du Système solaire ayant de nombreux points communs avec la thèse de Nasir ad-Din at-Tusi, avec le De revolutionibus publié en 1543 après sa mort.

Près d'un siècle plus tard, cette idée est défendue, étendue et corrigée par Galilée et Kepler. Galilée imagine une lunette astronomique, en s'inspirant des travaux du hollandais Hans Lippershey (dont la lunette ne grossissait que trois fois et déformait les objets), pour améliorer ses observations. S'appuyant sur des relevés d'observation très précis faits par le grand astronome Tycho Brahe, Kepler est le premier à imaginer un système de lois régissant les détails du mouvement des planètes autour du Soleil, mais n'est pas capable de formuler une théorie allant au-delà de la simple description présentée dans ses lois.

C'est Isaac Newton qui, en décrivant la gravitation par ses lois du mouvement permet finalement de donner une explication théorique au mouvement des planètes. Il invente aussi le télescope réflecteur, qui améliore les observations.

Le passage du modèle géocentrique de Ptolémée au modèle héliocentrique avec Copernic / Galilée / Newton est décrit par le philosophe des sciences Thomas Samuel Kuhn comme une révolution scientifique.

Époque contemporaine

On découvre que les étoiles sont des objets très lointains : l'étoile la plus proche du Système solaire, Proxima du Centaure, est à plus de quatre années-lumière.

Avec l'introduction de la spectroscopie, on montre qu'elles sont similaires au soleil, mais dans une grande gamme de température, de masse et de taille. L'existence de notre Galaxie, en tant qu'ensemble distinct d'étoiles, n'est prouvée qu'au début du XX siècle du fait de l'existence d'autres galaxies.

Peu après, on découvre l'expansion de l'univers, conséquence de la loi de Hubble, établissant une relation entre la vitesse d'éloignement des autres galaxies par rapport au Système solaire et leur distance.

La cosmologie fait de grands progrès durant le XX siècle, notamment avec la théorie du Big Bang, largement supportée par l'astronomie et la physique, comme le rayonnement thermique cosmologique (ou rayonnement fossile), et les différentes théories de nucléosynthèse expliquant l'abondance des éléments chimiques et de leurs isotopes.

Dans les dernières décennies du XX siècle, l'apparition des radiotélescopes, de la radioastronomie, et des moyens de traitement informatique, autorise de nouveaux types d'expérimentations sur les corps célestes éloignés, par analyse spectroscopique des raies d'émission émises par les atomes et leurs différents isotopes lors des sauts quantiques, et transmis à travers l'espace par les ondes électromagnétiques.

L'UNESCO décrète 2009 comme étant l'Année mondiale de l'astronomie.

Matières de l'astronomie

Observations astronomiques et gravimétriques faites sur l'île de Cayenne en Guyane française) par l'astronome français Jean Richer, d'après une gravure de Sébastien Leclerc.

À son début, durant l'Antiquité, l'astronomie consiste principalement en l'astrométrie, c'est-à-dire la mesure de la position dans le ciel des étoiles et des planètes. Plus tard, des travaux de Kepler et de Newton naît la mécanique céleste qui permet la prévision mathématique des mouvements des corps célestes sous l'action de la gravitation, en particulier les objets du Système solaire. La plus grande partie du travail dans ces deux disciplines (l'astrométrie et la mécanique céleste), auparavant effectué à la main, est maintenant fortement automatisée grâce aux ordinateurs et aux capteurs CCD, au point que maintenant elles sont rarement considérées comme des disciplines distinctes. Dorénavant, le mouvement et la position des objets peuvent être rapidement connus, si bien que l'astronomie moderne est beaucoup plus concernée par l'observation et la compréhension de la nature physique des objets célestes.

Depuis le XX siècle, l'astronomie professionnelle a tendance à se séparer en deux disciplines : astronomie d'observation et astrophysique théorique. Bien que la plupart des astronomes utilisent les deux dans leurs recherches, du fait des différents talents nécessaires, les astronomes professionnels tendent à se spécialiser dans l'un ou l'autre de ces domaines. L'astronomie d'observation est concernée principalement par l'acquisition de données, ce qui inclut la construction et la maintenance des instruments et le traitement des résultats. L'astrophysique théorique est principalement concernée par la recherche des implications observationnelles de différents modèles, c'est-à-dire qu'elle cherche à comprendre et à prédire les phénomènes observés.

L'astrophysique est la branche de l'astronomie qui détermine les phénomènes physiques déduits par l'observation des astres. Actuellement, les astronomes ont tous une formation poussée en astrophysique et leurs observations sont presque toujours étudiées dans un contexte astrophysique. En revanche il existe un certain nombre de chercheurs et chercheuses qui étudient exclusivement l'astrophysique. Le travail des astrophysiciens est d'analyser des données d'observations astronomiques et d'en déduire des phénomènes physiques.

Les domaines d'études de l'astronomie sont aussi classés en deux autres catégories :

Par sujet, généralement selon la région de l'espace (par exemple, l'astronomie galactique) ou le type de problème traité (formation des étoiles, cosmologie)

Par le mode d'observation, selon le type de particules détectées (lumière, neutrino) ou la longueur d'onde (radio, lumière visible, infrarouge).

Matières par sujet

Astronomie solaire

Une image de la photosphère du Soleil en ultraviolets prise par le télescope TRACE.

L'étoile la plus étudiée est le Soleil, une petite étoile typique de la séquence principale de type spectral G2V et vieille d'environ 4,6 milliards d'années. Le Soleil n'est pas considéré comme une étoile variable, mais il subit des changements périodiques de son activité, ce qui peut être vu grâce aux taches solaires. Ce cycle de fluctuation du nombre de taches dure 11 ans. Les taches solaires sont des régions plus froides que la normale qui sont associées à une activité magnétique intense.

La luminosité du Soleil a régulièrement augmenté au cours de sa vie. Aujourd'hui, il est en effet 40 % plus brillant qu'au moment où il est devenu une étoile de la séquence principale. Le Soleil a également subi des changements périodiques de luminosité ayant eu un impact significatif sur la Terre. Par exemple, on soupçonne le minimum de Maunder d'être la cause du petit âge glaciaire survenu durant le Moyen Âge.

Au centre du Soleil se trouve le cœur. Une zone où la température et la pression sont suffisantes pour permettre la fusion nucléaire. Au-dessus du noyau se trouve la zone de radiations, où le plasma transporte les flux d'énergie au moyen de radiations. La couche recouvrant la zone de radiations forme la zone de convection où l'énergie est conduite vers la photosphère grâce à la convection, autrement dit, les déplacements physiques du gaz. On croit que cette zone de convection est à l'origine de l'activité magnétique qui génère les taches.

La surface extérieure du Soleil est appelée la photosphère. Juste au-dessus de cette couche se trouve une mince région appelée la chromosphère. Ensuite, nous avons la couronne solaire.

Le vent solaire, un flux de plasma constitué essentiellement de particules chargées, « souffle » constamment à partir du Soleil jusqu'à l'héliopause. Le vent solaire interagit avec la magnétosphère terrestre de la Terre pour créer les ceintures de Van Allen. Les aurores polaires sont également une conséquence de ce vent solaire.

Planétologie

Représentation du Système solaire (échelles non respectées)

Ce domaine de l'astronomie s'intéresse à l'ensemble des planètes, des lunes, des planètes naines, des comètes, des astéroïdes, et des autres corps orbitant autour du soleil ; ainsi qu'aux exoplanètes. Le Système solaire a été relativement bien étudié, d'abord à l'aide de télescopes puis aux moyens de sondes. Cela a fourni une bonne compréhension globale de la formation et de l'évolution de ce système planétaire, bien qu'un grand nombre de découvertes soient encore à accomplir.

Le Système solaire est subdivisé en cinq parties : le Soleil, les planètes internes, la ceinture d'astéroïdes, les planètes externes et le nuage d'Oort. Les planètes internes sont toutes telluriques, il s'agit de Mercure, Vénus, la Terre, et Mars. Les planètes externes, des géantes gazeuses, sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Derrière Neptune se trouve la ceinture de Kuiper, et finalement, le nuage d'Oort, qui s'étend probablement sur une année-lumière.

Les planètes ont été formées par un disque protoplanétaire qui entourait le Soleil lorsqu'il venait de se former. Grâce à un processus combinant attraction gravitationnelle, collision, et accrétion, le disque forma des amalgames de matières qui allaient devenir, avec le temps, des protoplanètes. À ce moment-là, la pression de radiation du vent solaire a expulsé la majorité de la matière qui ne s'était pas assemblée, et seules les planètes munies d'une masse suffisante purent retenir leur atmosphère gazeuse. Les planètes ont continué d'éjecter la matière restante durant une période d'intense bombardement météoritique, comme en témoignent les nombreux cratères trouvés, entre autres, sur la Lune. Durant cette période, quelques protoplanètes ont pu entrer en collision, et selon l'hypothèse majeure, c'est ainsi que la Lune fut formée.

Une fois qu'une planète atteint une masse suffisante, les matériaux de différentes densités commencent à se séparer entre eux, c'est la différenciation planétaire. Ce processus peut former un noyau rocheux ou métallique, entouré par un manteau et une croûte. Le cœur peut inclure des régions solides et liquides, et dans certains cas, il peut générer son propre champ magnétique, qui protège la planète et son atmosphère des attaques du vent solaire.

Astronomie stellaire

La nébuleuse planétaire de la Fourmi. Les éjections de gaz de l'étoile centrale mourante montrent des lobes symétriques, à l'inverse des figures chaotiques des explosions ordinaires.

L'étude des étoiles et de l'évolution stellaire est fondamentale pour notre compréhension de l'univers. L'astrophysique des étoiles a été déterminée grâce à l'observation et à la compréhension théorique ainsi que par des simulations informatiques.

Une étoile se forme dans des régions denses de poussières et de gaz, connues sous le nom de nuages moléculaires géants. Lorsqu'ils sont déstabilisés, les fragments peuvent s'effondrer sous l'influence de la gravité pour former une protoétoile. Une région suffisamment dense et chaude provoquera une fusion nucléaire, créant ainsi une étoile de la séquence principale.

Presque tous les éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium ont été créés dans le noyau des étoiles.

Les caractéristiques de l'étoile résultant dépendent d'abord de sa masse de départ. Plus l'étoile est massive, plus sa luminosité est importante et plus elle videra le stock d'hydrogène présent dans son noyau rapidement. Au fil du temps, cette réserve est entièrement convertie en hélium, et l'étoile commence alors à évoluer. La fusion de l'hélium requiert une plus grande température dans le noyau, de cette façon, l'étoile s'agrandit et son noyau se densifie en même temps. Devenue une géante rouge, notre étoile consume alors son hélium. Cette phase est relativement courte. Les étoiles très massives peuvent aussi subir une série de phases rétrécissantes, où la fusion se poursuit en éléments de plus en plus lourds.

Le destin final de l'étoile dépend de sa masse: les étoiles qui sont plus de 8 fois plus massives que le soleil peuvent s'effondrer en supernova; alors que les étoiles plus légères forment des nébuleuses planétaires et évoluent en naines blanches. Ce qui reste d'une très grosse étoile est une étoile à neutrons, ou dans certains cas un trou noir. Les étoiles binaires proches peuvent suivre des chemins plus complexes dans leur évolution, comme un transfert de masse par le compagnon d'une naine blanche pouvant causer une supernova. Les phases finales de la vie des étoiles, y compris les nébuleuses planétaires et les supernovas, sont nécessaires à la distribution de métaux dans le milieu interstellaire; sans cela, toutes les nouvelles étoiles (leur système planétaire y compris) seraient uniquement formées à partir d'hydrogène et d'hélium.

Astronomie galactique

Vue d'artiste de notre Voie lactée.

Le Système solaire orbite au sein de la Voie lactée, une galaxie spirale barrée qui est un membre important du Groupe local. C'est une masse tournante formée de gaz, d'étoiles et d'autres objets maintenus ensemble par une attraction gravitationnelle mutuelle. Étant donné que la Terre est située dans un bras extérieur poussiéreux, il y a une grande partie de la Voie lactée que l'on ne peut pas voir.

Au centre de la Voie lactée se trouve le noyau, un bulbe de forme étirée qui d'après de nombreux astronomes abriterait un trou noir supermassif en son centre gravitationnel. Celui-ci est entouré de quatre bras spiraux majeurs démarrant du noyau. C'est une région active de la galaxie qui contient beaucoup d'étoiles jeunes appartenant à la population II. Le disque est entouré par un halo sphéroïdal d'étoiles plus vieilles de population I, ainsi que par une concentration relativement dense d'amas globulaires.

Entre les étoiles se trouve le milieu interstellaire, une région de matière éparpillée. Dans les régions les plus denses, des nuages moléculaires formés principalement d'hydrogène moléculaire contribuent à la formation de nouvelles étoiles. Cela commence avec des nébuleuses sombres qui se densifient puis s'effondrent (en un volume déterminé par la longueur de Jeans) pour former des protoétoiles compactes.

Quand des étoiles plus massives apparaissent, elles transforment le nuage en une région HII de gaz et de plasma luminescent. Le vent stellaire et les explosions de supernova servent finalement à disperser le nuage, laissant souvent derrière lui un ou plusieurs amas ouverts. Ces amas se dispersent graduellement et les étoiles rejoignent la population de la Voie lactée.

Les études cinématiques de la matière présente dans la Voie lactée ont démontré qu'il y a plus de masse qu'il n'y parait. Un halo de matière noire semble dominer la masse, bien que la nature de cette matière noire reste indéterminée.

Astronomie extra-galactique

Effet de lentille gravitationnelle produit par l'amas de galaxies (centre de l'image). Le champ gravitationnel de cet amas courbe la lumière émis par les objets plus lointains, et ceux-ci apparaissent déformés (objets bleus).

L'étude des objets situés en dehors de notre galaxie est une branche de l'astronomie concernée par la formation et l'évolution des galaxies ; leur morphologie et classification ; l'examen des galaxies actives ; ainsi que par les groupes et amas de galaxies. Ces derniers sont importants pour la compréhension des structures à grande échelle de l'Univers.

La plupart des galaxies sont organisées en formes distinctes, ce qui permet d'établir un schéma de classification. Elles sont communément divisées en galaxies spirales, elliptiques et irrégulières.

Comme son nom l'indique, une galaxie elliptique a la forme d'une ellipse. Ses étoiles se déplacent sur une orbite choisie au hasard sans aucune direction préférée. Ces galaxies ne contiennent que peu ou pas de gaz interstellaire, peu de régions de formation d'étoiles, et généralement des étoiles âgées. On trouve généralement des étoiles dans les noyaux d'amas galactiques qui peuvent se former à partir de la fusion de plus grandes galaxies.

Une galaxie spirale est organisée comme un disque plat en rotation, avec généralement un bulbe proéminent ou une barre en son centre, ainsi que des bras spiraux qui s'étendent vers l'extérieur. Ces bras sont des régions poussiéreuses de formations d'étoiles où les jeunes étoiles massives produisent une teinte bleue. Les galaxies spirales sont typiquement entourées d'un halo d'étoiles plus vieilles. La Voie lactée et la galaxie d'Andromède sont des galaxies spirales.

Les galaxies irrégulières sont chaotiques en apparence et ne sont ni spirales, ni elliptiques. Environ un quart des galaxies sont irrégulières. La forme si particulière peut être le résultat d'une interaction gravitationnelle.

Une galaxie active est une structure dont une partie significative de l'énergie qu'elle émet ne provient pas de ses étoiles, de son gaz ou de sa poussière. Ce type de galaxie est alimenté par une région compacte en son noyau, généralement grâce à un trou noir supermassif, pense-t-on, qui émettrait des radiations grâce aux matériaux qu'il avale.

Une radiogalaxie est une galaxie active qui est vraiment très lumineuse dans le domaine radio du spectre électromagnétique et qui produit de gigantesques lobes de gaz. Les galaxies actives émettant des radiations très énergétiques incluent les galaxies de Seyfert, les quasars et les blazars. Les quasars semblent être les objets les plus lumineux de l'univers connu.

Les grandes structures du cosmos sont représentées par des groupes et des amas de galaxies. Cette structure est organisée de manière hiérarchique, dont les plus grandes connues à ce jour sont les superamas. Le tout est agencé en filaments et en murs, laissant d'immenses régions vides entre eux.

Cosmologie

Le fond diffus cosmologique, cartographié par WMAP.

La cosmologie (du grec κοσμος, « monde, univers » et λογος, « mot, étude ») pourrait être considérée comme l'étude de l'univers comme étant un tout.

Les observations de la structure de l'Univers à grande échelle, une branche appelée cosmologie physique, a donné une profonde connaissance de la formation et de l'évolution du cosmos. La théorie bien acceptée du Big Bang est fondamentale à la cosmologie moderne qui dit que l'univers a commencé comme un simple point et qu'il s'est ensuite agrandi durant 13,7 milliards d'année jusqu'à son état actuel. Le concept du Big Bang peut être retracé jusqu'à la découverte du fond diffus cosmologique en 1965.

Dans ce processus d'expansion, l'univers a connu plusieurs stades d'évolution. Dans les tout premiers temps, nos théories actuelles montrent une inflation cosmique extrêmement rapide, ce qui a homogénéisé les conditions de départ. Ensuite, la nucléosynthèse primordiale a produit les éléments de base de l'univers nouveau-né.

Lorsque les premiers atomes furent formés, l'espace devint transparent aux radiations, libérant ainsi de l'énergie, perçue aujourd'hui à travers le fond diffus cosmologique. L'expansion de l'univers connut alors un âge Sombre dû au manque de sources d'énergie stellaires.

Une structure hiérarchique de la matière commença à se former à partir de variations minuscules de la densité de matière. La matière s'accumula alors dans les régions les plus denses, formant des nuages de gaz interstellaire et les toutes premières étoiles. Ces étoiles massives déclenchèrent alors le processus du réionisation et semblent être à l'origine de la création de beaucoup d'éléments lourds du jeune univers.

L'attraction gravitationnelle a regroupé la matière en filaments, laissant ainsi d'immenses régions vides dans les lacunes. Graduellement, des organisations de gaz et de poussière ont émergé pour former les premières galaxies primitives. Au fil du temps, celles-ci ont attiré plus de matière, et se sont souvent organisées en amas de galaxies, puis en superamas.

L'existence de la matière noire et de l'énergie sombre est fondamentale à la structure de l'univers. On pense maintenant qu'elles sont les composantes dominantes, formant 96 % de la densité de l'univers. Pour cette raison, beaucoup d'efforts sont déployés dans le but de découvrir la composition et la physique régissant ces éléments.

Disciplines par type d'observation

En astronomie, l'information provient principalement de la détection et de l'analyse de la lumière visible ou d'une autre onde électromagnétique. L'astronomie d'observation peut être divisée selon les régions observées du spectre électromagnétique. Certaines parties du spectre peuvent être observées depuis la surface de la Terre, alors que d'autres sont seulement observables à de hautes altitudes voire dans l'espace. Des informations spécifiques sur ces sous-branches sont données ci-dessous.

Radioastronomie

Le Very Large Array est un exemple de radiotélescope.

La radioastronomie étudie les radiations d'une longueur d'onde supérieure au millimètre. La radioastronomie est différente des autres formes d'observations astronomiques dans la mesure où les ondes radio sont traitées davantage comme des ondes plutôt que comme des photons discrets. Il est plus facile de mesurer l'amplitude et la phase des ondes radio que celles de longueurs d'ondes plus courtes.

Bien que certaines ondes radio soient produites par certains objets astronomiques sous forme d'émissions thermiques, la plupart des émissions radio qui sont observées depuis la Terre sont vues sous forme de rayonnement synchrotron, qui est produit lorsque les électrons oscillent autour de champs magnétiques. En outre, un certain nombre de raies spectrales produites par le gaz interstellaire, notamment la raie d'hydrogène à 21 cm, sont observables dans le domaine radio.

Une grande variété d'objets sont observables en ondes radio, ce qui inclut les supernovae, le gaz interstellaire, les pulsars et les noyaux galactiques actifs.

Astronomie infrarouge

L'astronomie infrarouge s'occupe de la détection et de l'analyse du rayonnement infrarouge (longueurs d'onde plus longues de celle de la lumière rouge). Excepté pour les longueurs d'onde situées près de la lumière visible, le rayonnement infrarouge est fortement absorbé par l'atmosphère; d'autre-part, celle-ci produit des émissions d'infrarouge significatives. Par conséquent, les observatoires infrarouges doivent être situés sur des lieux très élevés et secs, ou dans l'espace.

L'astronomie infrarouge est particulièrement utile pour l'observation des régions galactiques entourées de poussière, et pour les études des gaz moléculaires. Étant sollicitée dans le cadre de l'observation d'objets froids (moins de quelques centaines de kelvins) elle est donc également utile à l'observation des atmosphères planétaires.

Parmi les observatoires à infrarouge, on peut citer les télescopes spatiaux Spitzer et Herschel.

Astronomie optique

Délivré des contraintes atmosphériques, le télescope spatial Hubble a fourni des images exceptionnelles en lumière visible (entre autres).

D'un point de vue historique, l'astronomie optique, également appelée l'astronomie de la lumière visible, est la plus ancienne forme d'astronomie. À l'origine, les images optiques étaient dessinées à la main. À la fin du XIX siècle et durant une bonne partie du XX siècle, les images furent faites en utilisant un équipement photographique. Les images modernes sont produites grâce à des détecteurs digitaux, particulièrement les caméras CCD. Bien que la lumière visible s'étende elle-même approximativement de 4 000 Å à 7 000 Å (400 à 700 nm), le même équipement peut être utilisé pour observer les ultraviolets proches ainsi que le proche-infrarouge.

En réalité, l'atmosphère n'est pas tout à fait transparente à la lumière visible. En effet, les images obtenues sur Terre dans ces longueurs d'ondes souffrent de distorsions dues aux turbulences atmosphériques. C'est ce phénomène qui est responsable du scintillement des étoiles. Le pouvoir de résolution ainsi que la magnitude limite théoriques d'un télescope terrestre sont donc diminués à cause de ces mêmes perturbations. Pour remédier à ce problème, il est donc nécessaire de quitter l'atmosphère terrestre. Une autre solution, l'optique adaptative, permet également de réduire la perte de qualité de l'image.

Astronomie en ultraviolets

L'astronomie en ultraviolets fait référence aux observations aux longueurs d'ondes correspondant à l'ultraviolet, c'est-à-dire entre ~ 100 et 3 200 Å (10 à 320 nm). La lumière de ces longueurs est absorbée par l'atmosphère de la Terre, les observations de ces longueurs d'ondes se font donc depuis la haute atmosphère ou depuis l'espace. L'astronomie à ultraviolets est plus indiquée pour l'observation du rayonnement thermique et des raies spectrales des étoiles bleues chaudes (étoiles OB) qui sont très lumineuses dans ce domaine. Cela comprend les étoiles bleues des autres galaxies, qui ont été les cibles de plusieurs études sur le sujet. D'autre objets sont aussi couramment observés en UV, comme les nébuleuses planétaires, les rémanents de supernovae ou les noyaux galactiques actifs. Cependant, la lumière ultraviolette est facilement absorbée par la poussière interstellaire, les mesures ont donc besoin d'être corrigées de l'extinction.

Astronomie des rayons X

Le télescope spatial à rayons X Chandra a profondément transformé notre connaissance de l'univers.

L'astronomie des rayons X consiste en l'étude des objets astronomiques à des longueurs d'ondes correspondant aux rayons X, autrement dit allant d'environ 0,1 à 100 Å (0,01 à 100 nm). Typiquement, les objets émettent des rayons X comme des émissions synchrotron (produit par des électrons oscillant autour des lignes d'un champ magnétique), des émissions thermiques provenant de gaz fins (appelé rayonnement continu de freinage) qui est au-dessus de 10 kelvins, ainsi que des émissions thermiques de gaz épais (appelé rayonnement du corps noir) dont la température est supérieure à 10 kelvins. Puisque les rayons X sont absorbés par l'atmosphère de la terre, toute observation en rayons X doit être effectuée par des ballons de haute altitude, par des fusées, ou par un engin spatial. Parmi les sources de rayons X notables, nous pouvons citer les binaires X, les pulsars, les rémanents de supernovae, les galaxies elliptiques ou actives, et les amas de galaxies.

Astronomie des rayons gamma

L'astronomie des rayons gamma concerne les plus petites longueurs d'ondes du spectre électromagnétique. Les rayons gamma peuvent être directement observées par des satellites tels que le Compton Gamma-Ray Observatory.

La majorité des rayons gamma proviennent en réalité des sursauts gamma, des objets qui produisent un rayonnement gamma intense pour une durée variant de quelques millisecondes à quelques milliers de secondes. Seulement 10 % des sources de rayons gamma sont permanentes. Parmi ces émetteurs stables de rayons gamma, on retrouve les pulsars, les étoiles à neutrons, et les trous noirs, au même titre que les galaxies actives.

Sciences interdisciplinaires

L'astronomie et l'astrophysique ont développé d'importants liens avec d'autres champs d'études scientifiques, à savoir :

L'astrobiologie étudie l'apparition et l'évolution des systèmes biologiques présents dans l'univers.

L'archéoastronomie étudie les astronomies anciennes et traditionnelles dans leurs contextes culturels, en utilisant des preuves archéologiques et anthropologiques.

L'astrochimie étudie les substances chimiques trouvées dans l'espace, généralement dans les nuages moléculaires, ainsi que leur formation, leurs interactions, et leur destruction. Cette discipline fait le lien entre astronomie et chimie.

la cosmochimie étudie les substances chimiques trouvées dans le Système solaire, y compris l'origine des éléments ainsi que les variations dans les rapports isotopiques.

Astronomie amateur

Un télescope de Dobson d'amateur.

Les astronomes amateurs observent une variété d'objets célestes, au moyen d'un équipement qu'ils construisent parfois eux-mêmes. Les cibles les plus communes pour un astronome amateur sont la Lune, les planètes, les étoiles, les comètes, les essaims météoritiques, ainsi que les objets du ciel profond que sont les amas stellaires, les galaxies et les nébuleuses. Une branche de l'astronomie amateur est l'astrophotographie, consistant à photographier le ciel nocturne. Une partie des amateurs aime se spécialiser dans l'observation d'un type d'objet particulier.

La plupart des amateurs observent le ciel aux longueurs d’ondes visibles, mais une minorité travaille avec des rayonnements hors du spectre visible. Cela comprend l'utilisation de filtres infrarouges sur des télescopes conventionnels, ou l'utilisation de radiotélescopes. Le pionnier de la radioastronomie amateur était Karl Jansky qui a commencé à observer le ciel en ondes radio dans les années 1930. Un certain nombre d'amateurs utilisent soit des télescopes fabriqués de leurs mains, soit des télescopes qui ont été construits à l'origine pour la recherche astronomique mais qui leur sont maintenant ouverts (par exemple le One-Mile Telescope ).

Une certaine frange de l'astronomie amateur continue de faire progresser l'astronomie. En fait, il s'agit de l'une des seules sciences où les amateurs peuvent contribuer de manière significative. Ceux-ci peuvent effectuer les calculs d'occultation qui servent à préciser les orbites des planètes mineures. Ils peuvent aussi découvrir des comètes, effectuer des observations régulières d'étoiles doubles ou multiples. Les avancées en technologie numérique ont permis aux amateurs de faire des progrès impressionnants dans le domaine de l'astrophotographie.

中文百科

天文学(英语:astronomy),是观察和研究宇宙间天体的学科,它研究天体(包括卫星、行星、恒星、星云及银河系等)的分布、运动、位置、状态、结构、组成、性质及起源和演化,也研究一些在地球大气层外的现象,像是超新星、伽玛射线暴和宇宙微波背景辐射等,是自然科学中的一门基础学科。宇宙学和天文学有些相关,而其不同处是将宇宙视为一个整体来研究。

天文学与其他自然科学的一个显着不同之处在于,天文学的实验方法是观测,通过观测来收集天体的各种信息。因而对观测方法和观测手段的研究,是天文学家努力研究的一个方向。在古代,天文学还与历法的制定有不可分割的关系。

20世纪,天文学领域慢慢分为观测天文学及理论天文学,观测天文学主要在利用对天体的观测来得到数据,然后再用基本的物理学定律加以分析。理论天文学则是发展可以描述天体或天文现象的电脑程序或是解析工具。这二个领域是互补的,理论天文学可以解释观测天文学得到的结果,观测天文学可以验证理论天文学的论点及模型。

业余天文学家参与了许多重大的天文学发现,而天文学也是少数业余从事者仍然活跃,而有相当贡献的学科。业余天文学家的贡献主要在发现或是观测一些暂态的现象。

月球天文照片:这张照片是阿波罗11号1969年环绕月球时拍摄的,大陨石坑是位于接近月球背面的中心的代达罗斯陨石坑,它的直径有93千米(58英里)。

发展历史

天文学是一门古老的学科,至少已经有几千年的历史,不论埃及、巴比伦、古希腊、中国、印度、伊朗及玛雅都有相关的研究。顾炎武《日知录》有云:“三代以上,人人皆知天文:七月流火,农夫之辞也;三星在户,妇人之语也;月离于毕,戍卒之作也;龙尾伏辰,儿童之谣也”。天文学在人类早期文明中占有非常重要的地位。古时候,人们通过用肉眼观察太阳、月亮、星星来确定时间和方向,制定历法,指导农业生产,这是天体测量学最早的开端。在此基础上诞生了占星术,即通过天体的运行来占卜凶吉祸福,预测自然灾害、战争的输赢和个人的命运。 2世纪时,古希腊天文学家托勒密提出了地心说,认为宇宙中的天体,包括太阳,围绕着地球运转。这一学说受到了教会的欢迎,统治了西方社会对宇宙的认识长达一千多年。16世纪,波兰天文学家哥白尼提出了新的宇宙体系理论——日心说。1610年,意大利天文学家伽利略首次将望远镜用于天文观测,观察到了太阳黑子、月球表面、行星的盈亏,以及木星的四颗卫星。英国著名物理学家牛顿提出了万有引力定律,创立了经典力学,促使天体力学这一新的天文学分支的诞生,使天文学从单纯描述天体的几何关系和运动状况进入到研究天体之间的相互作用和运动原因的新阶段,在天文学史上是一次巨大的飞跃。 19世纪中叶,天文摄影和分光技术的发明,使天文学家可以进一步深入地研究天体的物理性质、化学组成、运动状态和演化规律,从而更加深入到问题本质,从而也产生了一门新的分支学科天体物理学。这又是天文学的一次重大飞跃。 20世纪第二次世界大战结束以后,电波望远镜开始广泛应用于天文观测,开启了除可见光外电磁波谱的一个新窗口,并在1960年代取得了被称为“天文学四大发现”(微波背景辐射、脉冲星、类星体和星际有机分子)的新成就。随着人类技术水平的不断提高,空间天文学得到了迅速发展,人类可以突破地球大气层的阻隔,到地球以外观测天体的紫外线、红外线、X射线、γ射线等波段的辐射,天文学进入了全波段发展的新时代。与此同时,新技术促使地面上的望远镜口径和解析率都在不断提高,从4米、5米、6米级的望远镜到1990年代若干8到10米级别的望远镜投入使用,这些望远镜与空间天文卫星一道,积累了大量的观测资料,发现了活跃星系核、伽玛射线暴、X射线双星、重力透镜、暗物质与暗能量等一大批新的现象和天体。 恒星天文学中一个恒星演化的例子:蚂蚁星云实际上是一个已经垂死的恒星,它正在喷出大量气体,图案非常对称。(由哈伯太空望远镜拍摄)

天文学的研究方法与手段

天文学是以观测为基础的科学。与其他学科的实验方法不同,天文观测是一种被动的实验,通常观测的对象距离观测者极其遥远,本身的尺度极大,演化时间极长,而且往往涉及到一些极端的物理条件,如高温、高密度、强磁场等等,这些条件通常在地面的实验室中是很难模拟和再现的。天文学家经常遵循“观测——理论——观测”的方法来进行研究,即提出理论来解释一些天文现象,然后再根据新的观测结果,对原来的理论进行修正或者用新的理论来代替。 由于地球大气层对大部分电磁波段来说是不透明的,因此许多太空探测方法和手段相继出现,例如气球、火箭、人造卫星和航天器等,在此基础上发展起来太空天文学,大大拓宽了天文学家的视野,使现代天文学发展成为全波段的天文学。

天文学的研究对象和领域

行星尺度:包括行星系中的行星、围绕行星旋转的卫星和大量的小天体,如小行星、彗星、流星体以及行星际物质等。太阳系是目前能够直接观测的唯一的行星系。但是宇宙中存在着无数像太阳系这样的行星系统。

恒星尺度:现在人们已经观测到了亿万个恒星,太阳只是无数恒星中很普通的一颗。

星系尺度:太阳系处于由数百亿颗恒星组成的银河系中,银河系是一个普通的旋涡星系,银河系以外还存在着许多的河外星系。星系又进一步组成了星系群、星系团和超星系团等更大级别的天体系统。

宇宙学尺度:一些天文学家提出了比超级星系团还高一级的总星系,总星系是人类目前所能观测到的宇宙的范围,半径超过了100亿光年。

中微子振荡问题

日震与星震

超新星

脉冲星、中子星和奇异星

X射线双星

类星体和活跃星系核

黑洞和吸积盘

γ射线暴

星系团

宇宙微波背景辐射

重力透镜

重力波的探测

暗物质与暗能量

天文学分支

天体测量学

天体力学

天体物理学:主要研究物理学在天文学中的应用以及利用物理学来解释天文学观测的结果。

光学天文学

射电天文学

红外线天文学

X射线天文学

伽马射线天文学

空间天文学

紫外线天文学

天文学史

业余天文学

宇宙学

星系天文学

超星系天文学

远红外线天文学

伽马射线天文学

高能天体天文学

无线电天文学

太阳系天文学

紫外线天文学

X射线天文学

太空地质学

等离子天体物理学

相对论天体物理学

中微子天体物理学

大地天文学

行星物理学

宇宙磁流体力学

宇宙化学

宇宙气体动力学

月面学

月质学

运动学宇宙学

照相天体测量学

中微子天文学

方位天文学

航海天文学

航空天文学

河外天文学

恒星天文学

恒星物理学

后牛顿天体力学

基本天体测量学

考古天文学

空间天体测量学

历书天文学

球面天文学

射电天体测量学

射电天体物理学

实测天体物理学

实用天文学

太阳物理学

太阳系化学

星系动力学

天体生物学

天体演化学

天文地球动力学

天文动力学

天文学与占星术

天文学应当和占星术分开。后者是一种试图通过天体运行状态来预测一个人命运的伪科学。在1975年,美国186位知名科学家(当中包括18位诺贝尔得奖者),曾在《人道主义者》杂志上发表联署文章批判占星术,指称为伪科学。 尽管两者的起源相似,在古代常常混杂在一起。但当代的天文学与占星术却有着明显的不同:现代天文学是使用科学方法,以天体为研究对象的学科;而占星术则通过比附、联想等方法把天体位置和人事对应。概而言之,占星术着眼于预测人的命运,且其内容并无科学根据,两者实不应混淆。

天文学的未解问题

恒星质量谱的来源是什么?为什么不论初始条件如何,天文学家都会观测到相同的恒星质量分布(初始质量函数)?可能需要对于星球及行星的形成有更深的了解。

是否存在外星生命?若有外星生命,是有智能的吗?若存在有智能的外星生命,要如何解释费米悖论。外星生命是否存在一事是在科学上及哲学上都有重要的意义-太阳系是否有其独特性?

是什么导致了宇宙形成?微调宇宙假说是否正确?是正确,这是宇宙自然选择的结果吗?什么造成宇宙暴胀,导致一个均匀的宇宙?为何会有重子不对称性?

暗物质及暗能量的本质是什么?暗物质和暗能量决定了宇宙的演化及其命运,但人类对于其本质仍不清楚宇宙的终极命运会怎样?

第一个星系是如何形成的?超质量黑洞是如何形成的?

什么造成了超高能宇宙射线?

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diktat n.m.〈德语〉制, 操, ;(国际间)订立的条约

convulsivement adv. 痉挛, 痉挛性, 抽搐

间隙 jiān xì (空隙) intervalle; espace; fente; lacune; entre fiche; jeu; hiatus; entrefer; entre-deux; événement; espacement 名intervalleespacefentelacune其参考解释:entrefichejeuhiatusentreferentre-deuxévénementespacement

étau pl.~xn.m.【机械】虎钳

emblaver v. t. 或其他谷物:

inhospitalier inhospitalier, èrea.1. 不, 待不殷勤;冷淡 2. 不宜居住

radioguider vt. 电导; 电导引:

baleine 鲸

handball n. m. [德, 英][体]手球常见用法

recéder v. t. 归还还, 卖回[指给原出让者] 2. 让, 卖: