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词典释义:
niçois
时间: 2023-09-12 15:25:53
[niswa]

niçois, eadj. 尼斯的Niçois, en. 尼斯

词典释义
niçois, e

adj.
尼斯的

Niçois, e
n.
尼斯
原声例句

Mais peut-être que vous ne connaissez pas ce personnage de surfeur niçois qu’il a inventé.

但也许你们不知道他创造的这个尼斯冲浪者的角色。

[innerFrench]

En 2020, c'est l'arrière pays niçois qui est dévasté.

在2020年,尼斯地区遭到破坏。

[Jamy爷爷的科普时间]

Pour descendre les gorges de Daluis, dans l’arrière-pays niçois, mieux vaut obéir au doigt et à la pagaie de l’adjudant rafting.

为了在尼斯腹地下到卢伊斯的峡谷,最好服从指令和漂流警官的短桨。

[Ça bouge en France]

Il est niçois, c'est chez lui.

他来自尼斯,在家里。

[美丽那点事儿]

Plus de 2 ans après le passage de la tempête Alex qui frappa les Alpes-Maritimes, les dégâts dans les 3 vallées de l'arrière-pays niçois avaient été estimés à 720 millions d'euros.

- 袭击滨海阿尔卑斯山的亚历克斯风暴过去 2 年多后,尼斯腹地 3 个山谷的损失估计为 7.2 亿欧元。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年11月合集]

Des supporters allemands envahissent une tribune, des ultras, cagoulés pour la plupart, et bien décidés à en découdre avec les supporters niçois.

德国支持者闯入一个看台,Ultras,大部分都戴着兜帽,并决心与尼斯支持者进行战斗。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年9月合集]

A la tête de l'établissement, 2 figures du milieu niçois.

在机构的负责人,2 来自尼斯社区的人物。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年10月合集]

Le retour des loups en France. On en a vu dans l'arrière-pays niçois, plus précisément dans le parc national du Mercantour.

狼群重返法国。我们在尼斯腹地看到了一些,更准确地说是在 Mercantour 国家公园。

[« Le Monde » 生态环境科普]

On vous avait bien dit de suivre les consignes ! Pour descendre les gorges de Daluis, dans l’arrière-pays niçois, mieux vaut obéir au doigt et à la pagaie de l’adjudant rafting.

我们告诉您按照说明进行操作!要沿着尼斯腹地的达卢伊斯峡谷下山,最好服从漂流准尉的手指和桨。

[TV5每周精选 2014年5月合集]

Enarque, âgé de 73 ans, niçois d’origine, Jacques Toubon s’est retiré de la vie politique en 2009 après avoir quitté son mandat au Parlement européen.

现年73岁的埃纳克·图邦(Jacques Toubon)最初来自尼斯,他在离开欧洲议会的任期后于2009年从政治生活中退休。

[RFI简易法语听力 2014年7月合集]

例句库

Cépage blanc de Provence et du Pays niçois donnant des vins très fins, gras et aromatiques.

普罗旺斯与尼斯地区白葡萄品种,酿造的葡萄酒细腻,肥腻香气四溢。

法语百科

Le niçois (nissart/niçard en niçois) est le nom donné à l'occitan parlé à Nice et dans quelques communes avoisinantes de l'ancien comté de Nice.

Les langues des Alpes-Maritimes, avec le niçois     Occitan : mentonasque      Occitan : vivaro-alpin intermédiaire      Occitan : vivaro-alpin alpin      Occitan : provençal maritime      Occitan : niçois      figoun (génois, éteint et remplacé par le provençal)      Royasque     Brigasque      Tendasque
Les langues des Alpes-Maritimes, avec le niçois
  •      Occitan : mentonasque
  •      Occitan : vivaro-alpin intermédiaire
  •      Occitan : vivaro-alpin alpin
  •      Occitan : provençal maritime
  •      Occitan : niçois
  •      figoun (génois, éteint et remplacé par le provençal)
  •      Royasque
  •      Brigasque
  •      Tendasque
  • Par extension, ce mot peut aussi désigner l'ensemble des dialectes occitans utilisés dans les Alpes-Maritimes : le provençal maritime à l'ouest, le niçois à proprement parler à Nice et les environs adjacents, le provençal alpin (appelé également gavot ou vivaro-alpin) dans le nord (haut-pays) et le parler mentonasque à l'est (qui constitue la transition vers le ligure).

    Origine

    Les peuplades ligures qui occupaient le territoire actuel du comté de Nice avant l'arrivée des Phocéens parlaient un langage d'origine indo-européenne. Les Grecs qui s'installèrent n'eurent vraisemblablement que peu d'influence sur ce langage en raison du fait qu'ils ne se mêlaient pas à la population locale habitant l'intérieur des terres, et occupaient uniquement l'actuelle colline du Château de Nice. C'est l'arrivée des Romains qui modifia le langage des autochtones. Celui-ci se mélangea peu à peu au latin ce qui fut à l'origine de l'occitan en général et du dialecte niçois en particulier. Pour l'intellectuel niçois Pierre Isnard, qui fut membre de l'Acadèmia Nissarda, le niçois était donc au départ très proche des autres langues romanes, y compris de l'ancêtre de la langue d'oïl. Ainsi, le texte des Serments de Strasbourg datant du IX siècle et qui constitue l'une des premières traces écrites de ce qui sera à l'origine de la langue d'oïl puis du français, montre encore une grande proximité avec le niçois. Pour Pierre Isnard, cette proximité est plus forte avec le niçois qu'avec le français moderne.

    Classification

    Langue occitane

    Le niçois est généralement considéré comme une variété de la langue occitane. Cette appartenance est un fait établi par la communauté des linguistes et des universitaires et par plusieurs associations culturelles niçoises. La démonstration scientifique de cette classification a été notamment établie dans la thèse de Jean-Philippe Dalbera, aujourd'hui professeur de linguistique à l'université de Nice Sophia Antipolis et directeur du programme Thesaurus occitan. Selon Dalbera, le comté de Nice se compose de trois grandes aires :

    le niçois, à Nice et ses environs immédiats, qui se rattache à l'occitan ;

    le gavot, s'étendant dans la zone alpine et jusqu'à Menton (voir mentonasque), se rattache au dialecte occitan vivaro-alpin (également appelé nord-provençal ou provençal alpin) ;

    le royasque, dans la vallée de la Roya, forme un parler de transition vers le ligure.

    Dans les principaux travaux de référence en dialectologie occitane, ainsi que selon certains spécialistes du niçois comme André Compan, le niçois n'est pas considéré comme un dialecte séparé du provençal.

    Les Niçois appellent leur langue « niçois » : certains d'entre eux ne font presque jamais référence aux autres parlers occitans ou provençaux et ne reconnaissent pas la filiation du niçois à l'occitan. Certains auteurs locaux comme Pierre Isnard acceptent l'occitanité du niçois mais refusent le rattachement au provençal.

    Rapport avec le provençal

    Directement issu de l'occitan médiéval et préservé pendant près de cinq siècles des influences françaises par la dédition de Nice à la Savoie en 1388, le niçois contemporain est généralement considéré comme ayant perpétué les traits du provençal archaïque. De par cette dédition, et donc par son isolement politique des autres parlers provençaux, le niçois a longtemps été préservé de l'influence du français, tout en empruntant quelques caractères des parlers ligures et piémontais voisins. En ce sens le niçois constitue une marche de transition linguistique entre les parlers provençaux modernes francisés et les parlers italiques transfrontaliers. Pierre Isnard parle du niçois comme d’un « îlot, pur roman, au milieu d’un véritable océan de parlers, certes de même origine, qui l’entourent et cherchent à l’engloutir »

    L'universitaire Laurent Ripart souligne l'importance de la souveraineté savoyarde dans l'évolution de la langue en usage à Nice, et considère l'année 1388 comme une « césure ». À la fin du XIV siècle et au début du XV siècle, la langue parlée à Nice est, d'après André Compan, « rigoureusement identique » à celle parlée en Provence. Mais l'évolution se fait ensuite de manière relativement rapide. La thèse d'Alphonse Viani explique que le traité d'abaque publié par le mathématicien niçois Frances Pellos en 1492, comporte 93,3 % de termes correspondant à l'ancien provençal. Des termes d'origine italienne commençaient à faire leur apparition dans la langue parlée à Nice. Le XVI siècle est considéré comme l'époque où le niçois est devenu un idiome à part entière, distinct du provençal. Le grammairien niçois du XVI siècle Honoré Drago, parle en 1535 du niçois comme d'un tout autre langage que le provençal. Il fut chargé par un lieutenant de l'empereur Charles Quint, Alphonse Davallo, d'établir un traité de phonétique et de vocabulaires provençaux. Rendant son travail avec beaucoup de retard, il explique la « trop grande difficulté de l'entreprise » par le fait que le niçois et le provençal se sont tellement modifiés que les auteurs des siècles précédents qui écrivaient dans ces langues auraient eu du mal à les comprendre. Par ailleurs, l'étude linguistique de la Cisterna fulcronica de Joan Francés Fulcònis (publiée à Nice en 1562) et des Recort et memoria écrits par Jean Badat vers 1570 confirment la singularité de la langue parlée à Nice par rapport au provençal. Le terme « niçois » fait son apparition au XVII siècle, marquant, pour Laurent Ripart, l'aboutissement de la prise de conscience par la population de la spécificité de sa langue vis-à-vis du provençal.

    Pierre Isnard affirme également dans son ouvrage que la volonté d'assimilation du niçois au provençal aux XIXetXX siècles cache des arrière-pensées politiques. Il explique ainsi qu'après l'annexion du comté de Nice à la France en 1860, le gouvernement français a favorisé cette assimilation afin de mieux intégrer le pays niçois à la France. Ainsi il encouragea la création de la « Société des Lettres, Sciences et Arts des Alpes-Maritimes » en 1861. Isnard raconte que la revue de cette société publia une étude d'un de ses membres, Alexandre Sardou, qui affirmait que le niçois n'était qu'une sorte de provençal altéré par la graphie pseudo-italienne. Isnard indique aussi qu'à cette époque la lecture des œuvres de l'auteur provençal Frédéric Mistral et des troubadours était encouragée alors que le niçois était « méprisé et proscrit ». Selon Isnard, le Trésor du Félibrige écrit par Frédéric Mistral pour tenter d'unifier tous les dialectes de langue d'oc dont le niçois pour lui faisait partie, comporte des erreurs sur des mots niçois qui prouvent que le niçois et le provençal sont deux langues distinctes. En 1999, Roger Rocca, directeur adjoint de la revue culturelle bilingue français-niçois Lou Sourgentin, explique que le niçois « occupe une place bien définie, à parité avec les autres langues dans ce que l’on pourrait appeler l’aire de langue d’oc ». Et il ajoute : « Qu'il semble loin le temps où, sous de faux prétextes unitaires, d’éminents linguistes ne voyaient dans le nissart qu'un patois provençal, lui déniant toutes les qualités d’une langue spécifique. »

    Caractéristiques

    Josef Miceu en 1840 achève la première grammaire de la langue niçoise en niçois destinée « à la jeunesse ouvrière » et « au grand nombre d'étrangers » qui viennent passer l'hiver à Nice. Sa grammaire est divisée en quatre parties (le discours, l'orthographe et la prononciation, les parties du discours, la syntaxe) et est suivie de deux dialogues traduits en français (« Le Maître d'atelier et l'Ouvrier », « Le Propriétaire et son Rentier ») ainsi que d'une légende (« Le trésor de Cimiez »). Le niçois partage l'essentiel des traits caractéristiques du provençal : vocalisation de « -l » final en [w], réduction à [-i] du groupe [-ia] en position finale atone, maintien de la distinction de /v/ et /b/, maintien de /-n/ en position finale avec nasalisation partielle de la voyelle antérieure, formation de pluriels en « i », etc.

    Toutefois, l'histoire singulière du territoire, ses liens étroits avec l'Italie voisine et la culture de la variété locale expliquent le maintien et la grande vitalité de caractéristiques divergentes d'avec le provençal général ou l'occitan moyen. Il faut toutefois préciser qu'aucune de ces caractéristiques n'est propre au niçois dans l'ensemble occitan et qu'il en partage une grande partie avec le provençal maritime :

    Maintien du [-a] atone final, contrairement à la plus grande partie du domaine d'oc, où il est fermé en [-ɔ] (voire [-o]) : Niça > [ˈnisa], contre [ˈnisɔ]. On retrouve cette caractéristique dans certains parlers languedociens méridionaux (régions de Montpellier, Sète, Lodève) ainsi que dans le fuxéen de Saurat.

    Diphtongaisons de « ò » en [wa] ou [wɔ] selon le locuteur (pòrta > [ˈpwarta] ou [ˈpworta]), comme en provençal maritime et dans certains parlers languedociens ou alpins. Absence de diphtongaisons par ailleurs présentes en provençal comme en languedocien moyen (bòu [ˈbɔw], contre buòu [ˈbjɔw]).

    Chute de [z] intervocalique, suivie d'un hiatus ou d'un [v] épenthétique, comme en provençal maritime.

    Maintien ou réapparition de /-d-/ intervocalique latin dans des cas où il est transformé en /-z-/ en occitan référentiel et fréquemment amuï en provençal : AUDIRE, SUDARE > audir [awdi], sudar [syda], contre au(s)ir et su(s)ar.

    Ajout sporadique d'un [e] de soutien derrière certains consonnes finales, comme en provençal maritime.

    Présence sporadique d'une voyelle postonique en -O, comme en provençal maritime, là où l'occitan plus général n'en met aucune : gòto, bico, vito, manco pour gòt, bica, vite, manca.

    vocalisation de -P finaux, comme en provençal maritime : tròp > tròup [trɔw], còp > còup [cow], sap > saup [sɔw]

    réduction de certains adjectifs pluriels antéposés, comme en provençal maritime : Bèu > bei, pichon > pichoi

    Comme en languedocien moyen, tendance au maintien d'occlusives finales ou groupes consonantiques finaux contrairement au provençal occidental, ce qui le rapproche des parlers vivaro-alpins et du provençal oriental. Adjonction fréquente d'un [-e] épenthétique, comme dans d'autres parlers occitans.

    Conservation, comme dans de nombreuses langues romanes (italien, catalan, espagnol...) d'anciens proparoxytons, devenus paroxytons dans le reste du domaine hormis en aranais : làgrima contre lagrema (lācrima en latin). Dans d'autres cas, les proparoxytons proviennent du contact avec les parlers italiques. On trouve également des proparoxytons issus de combinaisons verbales avec pronoms enclitiques.

    Système original d'articles définis : lo/lou (norme classique/norme mistralienne) (masculin) et la (féminin) au singulier, lu (masculin) et li (féminin) au pluriel.

    Terminaison en [-er-] des paradigmes du futur et du conditionnel des verbes du premier groupe (parlerai contre parlarai).

    Usage courant des formes de possessifs précédées de l’article : lo mieu, lo tieu, lo sieu, etc. Les formes simples mon, ma, ton, etc. sont réservés à des emplois lexicalisés. Cette caractéristique éloigne le niçard du provençal général mais le rapproche de certains parler languedociens, du catalan et de l'italien.

    Usage possible de non pré-verbal comme marque de la négation (comme en italien), là où la plupart des dialectes ont finalement opté pour pas post-verbal.

    Grammaire de la graphie classique

    Articles

    Le niçois possède les articles suivants:

    masculin singulier féminin singulier masculin duel féminin duel masculin pluriel féminin pluriel
    Articles définis Lo/Lou La Lu Li
    Articles indéfinis Un Una Unu Uni De De

    Le nombre duel de l'article indéfini est employé lorsque l'article s'applique à un objet allant naturellement par paires (ex: uni braia, unu solie)

    Formes contractées des articles définis

    Préposition Article Article contracté
    à lo/lou au
    lu, li ai
    de lo/lou dau/dóu
    lu, li dei
    da lo/lou dau
    lu, li dai

    Nombres

    En niçois (graphie classique), on écrit le pluriel mais il ne se prononce pas :

    Lo tomati, lu tomatis (la tomate, les tomates)

    lou toumati, lu toumati (graphie mistralienne)

    En général les marques du pluriel des adjectifs masculins ne prononcent pas. En revanche, la marque du féminin pluriel se prononce ( -i ) :

    Una brava frema, De bravi fremas

    Un brave óme, De braves ómes

    Cependant les adjectifs bèu, bòn, pichon possèdent une flexion complète :

    français masculin singulier féminin singulier masculin pluriel féminin pluriel
    beau bèu, bèl bella bei belli
    bon boan/bouòn boana/bouòna boai/bouòi boani/bouòni
    petit pichon/pichoun pichona/pichouna pichoi/pichoui pichoni/pichouni

    Verbe

    Le niçois possède trois groupes verbaux principaux

    Première conjugaison : Verbes terminés en -ar (cantar).

    Seconde conjugaison : Verbes terminés en -ir (diferir).

    Troisième conjugaison : Verbes terminés en -re (vendre).

    Première conjugaison

    Comme cantar.

    Indicatif Subjonctif Conditionnel
    Présent Imparfait Parfait Futur Présent Imparfait Conditionnel
    canti cantavi cantèri canterai canti cantèssi canterii
    cantes cantaves cantères canteràs cantes cantèsses canteries
    canta cantava cantèt canterà cante cantèsse canteria
    cantam cantavam canteriam canterèm cantem cantessiam canteriam
    cantatz cantavatz canteriatz canterètz cantetz cantessiatz canteriatz
    canton cantavon cantèron canteran cantan cantèsson canterian

    Seconde conjugaison

    Comme sentir.

    Indicatif Subjonctif Conditionnel
    Présent Imparfait Parfait Futur Présent Imparfait Conditionnel
    senti sentii sentèri senterai senti sentèssi senterii
    sentes senties sentères senteràs sentes sentèsses senteries
    sente sentia sentèt senterà sente sentèsse senteria
    sentèm sentiavam senteriam senterèm sentem sentessiam senteriam
    sentetz sentiavatz senteriatz senterètz sentetz sentessiatz senteriatz
    senton sentian sentèron senteràn senton sentèsson senterian

    Troisième conjugaison

    Comme vendre.

    Indicatif Subjonctif Conditionnel
    Présent Imparfait Parfait Futur Présent Imparfait Conditionnel
    vendi vendii vendèri venderai vendi vendèssi venderii
    vendes vendies vendères venderàs vendes vendèsses venderies
    vende vendia vendèt venderà vende vendèsse venderia
    vendèm vendiavam venderiam venderem vendem vendessiam venderiam
    vendetz vendiavatz venderiatz venderetz vendetz vendessiatz venderiatz
    vendon vendian vendèron venderàn vendon vendèsson venderian

    Être

    Le verbe "Estre", utilisé aussi comme auxiliaire. Il existe aussi le verbe "Estaire" qui signifie : être présent, ce dernier étant irrégulier.

    Indicatif Subjonctif Conditionnel
    Présent Imparfait Parfait Futur Présent Imparfait Conditionnel
    siáu èri siguèri serai sigui siguèssi serii
    siás ères siguères seràs sigues siguèsses series
    es èra siguèt serà sigue siguèsse seria
    siam eravam sigueriam serèm siguem siguessiam seriam
    siatz eravatz sigueriatz serètz siguetz siguessiatz seriatz
    son èran siguèron seràn sigon siguèsson serian

    Normes, graphies, standardisation

    Le niçois peut utiliser deux normes :

    La norme classique, qui privilégie les traditions autochtones de la langue. Elle a été développée par Robert Lafont (Phonétique et graphie du provençal, 1951 ; L'ortografia occitana, lo provençau, 1972) puis Jean-Pierre Baquié (Empari lo niçard, 1984).

    La norme mistralienne, plus proche des habitudes écrites du français. L'utilisation de cette dernière est liée au contexte historique, avec le rattachement du comté de Nice à la France en 1860. Elle est régie en principe par le Félibrige mais il existe aussi une Acadèmia Nissarda.

    Des graphies italianisantes ont existé mais elles ont été abandonnées à la suite de l'annexion de Nice à l'empire français. C’est Joseph-Rosalinde Rancher, grand auteur classique niçois qui se pose en 1830, dans son œuvre La Nemaiada, la question de la graphie, bien avant Frédéric Mistral. Il est normal qu’aujourd’hui on la qualifie d'« italianisante » puisque Nice appartenait à cette époque au royaume de Sardaigne.

    Les noms du niçois

    En niçois, les habitants de Nice (Nissa ou Niça) se désignent par le gentilé niçard, niçarda (norme classique) ou bien niçart niçarda (nissart nissarda) (norme mistralienne). La graphie la plus populaire, la plus vulgarisée, la plus utilisée aujourd'hui étant Nissa. Il existe des variantes graphiques innombrables en raison des difficultés à véhiculer une norme linguistique stable: avec -ç- ou -ss-, avec -d ou -t (voire -te). Le ç est une graphie préconisée par Frédéric Mistral par exemple. Georges Castellana indique lui aussi : « Nice : Niça ; lu Niçart ».

    Quelle que soit la graphie utilisée, on prononce dans tous les cas [niˈsaʀt(e), niˈsaʀda]. Dans la forme masculine [niˈsaʀt(e)], le [t] est le résultat d'un assourdissement d'un d en finale. L'adjonction facultative d'un son [e] final d'appui, après [t] final, est une particularité de la phonétique niçoise (mais ce [e] n'a pas de valeur phonologique et n'est pas noté dans l'orthographe, qu'elle soit classique ou mistralienne).

    En français, pour qualifier les habitants de Nice, le gentilé habituel est niçois. Nissart et niçard s'emploient depuis peu en français pour désigner tout ce qui a trait aux traditions et aux gens qui parlent le niçois, ou une forme de renaissance de cette culture ou d'usage folklorique.

    Enseignement

    Des milliers de jeunes et d'adultes prennent des cours de niçois, sans être nécessairement d'origine niçoise. Il s'agit le plus souvent d'options facultatives dans le cadre universitaire destinées à compenser un déficit de points dans les autres matières. Le niçois à l'école est enseigné à l'école primaire et secondaire, avec option au baccalauréat (école Calandreta de Nice, cours optionnels dans l'enseignement public dans la majorité des lycées de la ville. Cependant dans quelques lycées, les élèves doivent écourter leur pause déjeuner pour en bénéficier). Il y aurait actuellement 1 500 lycéens qui apprennent le niçois.

    Les moyens accordés à l'enseignement du niçois sont jugés nettement insuffisants par certaines associations de promotion de la culture niçoise et par les enseignants. Ces derniers soulignent la faiblesse du nombre d'heures de cours consacrées au niçois et le manque de postes de professeurs. Seulement 0,0625 % des heures totales de cours dans l'académie de Nice seraient consacrées au niçois, soit cent heures. De plus, il n'y aurait que dix enseignants de niçois dans cette même académie, alors qu'il y a 90 enseignants de corse dans l'académie de Corse, 70 professeurs d'occitan dans l'académie de Montpellier et près d'une centaine dans l'académie de Toulouse.

    De même, alors que dans le département des Alpes-Maritimes l'école Calandreta existait à Nice et Vallauris, il n'en reste plus qu'une seule. La Calandreta restant à Nice est par exemple en difficulté pour la continuité de son enseignement.

    Présence culturelle, littérature, musique

    Le niçois est l'objet d'une présence culturelle constante, avec des créations littéraires et de la chanson.

    Théâtre : Francis Gag, théâtre Barba Martin, théâtre de La Ciamada nissarda, Serge Dotti, Raoul Nathiez.

    Poésie : Joseph-Rosalinde Rancher, François Guisol, Eynaudi, Alan Pelhon, Jan-Luc Sauvaigo.

    Prose : Bertrand del Poget, Raymon Ferraud, Reinat Toscano, Joan Badat. Francés Pelós (XV siècle) puis Fulconis (XVI siècle) ont fait imprimer des traités de mathématiques en niçois.

    Musiques, chansons : Jouan Nicola, Menica Rondelly, Louis Genari, Eugène Emanuel, Louis Unia, Tomas et ses Merrys Boys, Louis Nicola, Jan-Luc Sauvaigo, Mauris Sgaravizzi, Christian Bezet, Nux Vomica, L'Ontario, Dédé Trucchi, Gigi de Nissa, Mélonious quartet (sous la direction de Patrick Vaillant), Corou de Berra sous la direction de Michel Bianco (chant polyphonique), Li Bachas Boys, Les Mourtairets, Li Banés, Paure nautre, Lu Rauba Capeu, Li Barragnas, Li Falabracs.

    Ouvrages pour apprendre le nissart : L'épreuve de nissart au baccalauréat, écrit par Jean-Philippe Figheira ; Gramàtica dau niçard, par Reinat Toscano ; Pràtica e gramàtica par Jacques Chirio ; Lou Nissart a l'escola, éditions Lou Sourgentin / CRDP de Nice Conjuguer en Nissart , coédition Fédération des associations du comté de Nice/CRDP de Nice

    L'épreuve de nissart au baccalauréat, écrit par Jean-Philippe Figheira ;

    Gramàtica dau niçard, par Reinat Toscano ;

    Pràtica e gramàtica par Jacques Chirio ;

    Lou Nissart a l'escola, éditions Lou Sourgentin / CRDP de Nice

    Conjuguer en Nissart , coédition Fédération des associations du comté de Nice/CRDP de Nice

    Revues

    Parmi les revues publiées en niçois, on peut citer : Lou Sourgentin, La Ratapinhata Nòva (années 1980), La Beluga ou encore L'Estrassa.

    中文百科

    尼斯语(niçois,也称为nissart或niçart)是法国尼斯市以及附近一些属于旧尼斯省的地区的居民使用的语言,是奥克语的一种。

    起源

    在希腊城邦福凯亚(Phocaea)创建以前,尼斯地区以及附近的旧尼斯省地区居住的是古代的利古里亚人。他们的语言是印欧语系的一支。希腊语与这种利古里亚语并未产生融合,也并没有对利古里亚语产生较大的影响,因为古希腊人并没有与当时居住在较内陆地区的利古里亚人有太多的的交流。他们主要占领的是沿海地带:尼斯堡附近的丘陵地区。直到古罗马人占领了该地之后,才开始对当地的语言造成影响。尼斯当地的语言逐渐融合了拉丁语的因素(拉丁语正是后来的奥克语的源流之一),逐渐形成如今尼斯语的原型。

    法法词典

    niçois adjectif ( niçoise, niçois, niçoises )

    • 1. de la ville de Nice

      l'arrière-pays niçois • salade niçoise

    Niçois nom commun - masculin, féminin ( Niçoise, Niçois, Niçoises )

    • 1. habitant ou natif de la ville de Nice

      une Niçoise d'adoption

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