词序
更多
查询
词典释义:
sophisme
时间: 2024-02-28 22:00:03
[sɔfism]

n. m 诡辩

词典释义
n. m
诡辩
近义、反义、派生词
近义词:
erreur,  paradoxe
联想词
raisonnement 评理,说理; argument 理由,据,简介,梗概; mensonge 谎言,谎话; paradoxe ,奇; cynisme 犬儒主义; démagogie 煽动群众,盅惑性宣传; rhétorique 修辞,修辞学; dogme 教义,教理; préjugé 偏见,成见; libéralisme 自由主张; matérialisme 唯物主义,唯物;
原声例句

Ces deux femmes puisèrent dans la religion bon nombre de petits sophismes pour se justifier leurs déportements.

两个女子在宗教中寻出许多似是而非的怪论,为她们有失体统的行为做辩护。

[欧也妮·葛朗台EUGÉNIE GRANDET]

Parfois la conscience de l’honnête homme reprenait sa respiration tant il y avait de malaise dans cet air où les sophismes se mêlaient aux vérités.

有时,这忠厚人的良心不能不在那种夹杂诡辩和真理的令人极不舒畅的空气里倒抽一口气。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Pêcheurs en eau trouble, vos sophismes ne prévaudront pas : le mouvement de l'esprit n'est pas indifférent, n'est pas indifféremment dirigé.

在浑水的渔民中,你们的诡辩不会占上风:心灵的运动不是无动于衷的,不是无动于衷的。

[André哥哥的有声读物]

Et sens-tu à quel point tu serais la coupable, si l'on s'autorisait d'un tel sophisme, en haut lieu, pour étouffer la vérité ?

你是否感到,如果一个人允许自己在高处犯这样的谬论来扼杀真理,你会感到多么内疚?

[左拉短篇作品精选]

Indice que le vol et le pillage commencent à s’infiltrer jusque dans des doctrines et des sophismes, de manière à perdre un peu de leur laideur en en donnant beaucoup aux sophismes et aux doctrines.

这说明偷盗和劫掠行为已被列为某些学说和诡辩的论题,得以稍稍减掉一点它们的丑恶,却也大大增加了这些学说和诡辩的丑恶。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

例句库

Il s'agit là d'un sophisme éhonté consistant à faire passer des vessies pour des lanternes.

这完全是颠倒黑白的无耻谬论。

Le pire des sophismes est de laisser entendre que c'est un sort que nous méritons.

最荒谬的是,甚至有人认为我们是自作自受。

Étant donné la complexité croissante des opérations et la tendance au sophisme des belligérants, les Nations Unies devraient avoir recours à toutes les techniques neutres de collecte et d'analyse de l'information dans le but de parvenir à une évaluation rationnelle et neutre.

由于行动越来越复杂,交战方日益诡诈,联合国应该利用一切中立技术来收集和分析信息,同时铭记需要进行健全和中立的评估。

Citant le début du paragraphe 75 du rapport dans lequel est recommandée l'institution d'un moratoire des exécutions capitales, elle qualifie une telle recommandation de « sophisme », disant que cela équivaut à recommander l'abolition des prisons au motif qu'il règne des conditions déplorables dans les établissements pénitenciers de certains pays.

她提到了报告第75段的开头,此段建议制定暂停执行死刑制度,她说这样一条建议是“诡辩”,称这相当于因为某些国家的监狱条件不尽人意而建议取消监狱。

Dans le cas d'espèce, subordonner la reprise des négociations de souveraineté entre les parties au différend au « souhait » des habitants n'est qu'un sophisme auquel le Royaume-Uni a recours pour éluder l'impératif donné par les Nations Unies de reprendre les négociations afin de parvenir à un règlement juste, pacifique et définitif du différend de souveraineté concernant les îles Falkland (Malvinas), la Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud, ainsi que les espaces maritimes alentour.

在这种特定情况下,将居民“愿意”作为争端双方恢复主权谈判的前提,只不过是联合王国耍花招,逃避按联合国要求恢复谈判,为马尔维纳斯群岛、南乔治亚群岛和南桑威奇群岛及其周围海域主权争端找到公正、和平和持久解决办法。

法语百科

Un sophisme est une argumentation à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui cherche à paraître rigoureux mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique (quand bien même sa conclusion serait pourtant la « vraie »). À la différence du paralogisme, qui est une erreur involontaire dans un raisonnement, le sophisme est fallacieux : il est prononcé avec l'intention de tromper l'auditoire afin, par exemple, de prendre l'avantage dans une discussion. Souvent, les sophismes prennent l'apparence d'un syllogisme (qui repose sur des prémisses insuffisantes ou non-pertinentes ou qui procède par enthymème, etc.). Ils peuvent aussi s'appuyer sur d'autres mécanismes psychologiques jouant par exemple avec l'émotion de l'auditoire, l'ascendant social du locuteur (argument d'autorité) ou des biais cognitifs (comme l'oubli de la fréquence de base).

Dans la Grèce antique, les sophistes, dont le nom est à l'origine du terme sophisme, enseignaient l'éloquence et l'art de la persuasion. Et c'est pour démasquer leur rhétorique parfois fallacieuse que les philosophes ont posé les bases de la logique. Depuis les Réfutations sophistiques d'Aristote, de nombreux philosophes ont ainsi cherché à établir une classification générale des sophismes pour, le plus souvent, s'en prémunir (Bacon, Mill, Bentham). À l'inverse, d'autres auteurs, comme Arthur Schopenhauer dans La Dialectique éristique (1830), ont aussi défendu l'usage du sophisme pour son efficacité dialectique.

Origines du mot

Le mot sophisme dérive du latin sŏphisma, lui-même issu du grec σόφισμα (sóphisma) : « habileté », « invention ingénieuse », « raisonnement trompeur ». Ce mot grec est formé sur σοφία (sophía) : « sagesse », « savoir », et désigne dès l'Antiquité grecque le type de discours prononcés par les sophistes (littéralement « spécialistes du savoir »), orateurs prestigieux et professeurs d'éloquence (ou plus globalement de rhétorique), dont le but était surtout de persuader l'auditoire (dans les assemblées ou les tribunaux), bien souvent au mépris de la vérité elle-même. Socrate et Platon ont beaucoup débattu avec les sophistes pour essayer de démasquer leurs raisonnements trompeurs et bâtis sur une logique non-rigoureuse, mais c'est Aristote surtout qui a inventé la science de la logique pour classer les types de raisonnements (ou de syllogismes) et montrer rigoureusement quelle est la « logique » fallacieuse à l'œuvre dans un sophisme.

Exemples

Dans l'emmental, il y a des trous.

Plus il y a d'emmental, plus il y a de trous. Plus il y a de trous, moins il y a d'emmental. Donc plus il y a d'emmental, moins il y a d'emmental (figure de sens, syllogisme).

Tout ce qui est rare est cher,

Un cheval bon marché est rare,
Donc un cheval bon marché est cher (figure de sens, syllogisme).

Le ridicule ne tue pas,

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort,
Donc le ridicule nous rend plus fort (figure de sens, syllogisme).

« Rat » est composé de trois lettres,

Le rat mange le fromage,
Donc trois lettres mangent le fromage.

La phrase suivante est vraie.

La phrase précédente est fausse. (paradoxe)

Un problème comporte toujours au moins une solution.

Donc s'il n'y a pas de solution,
il n'y a pas de problème (contexte de duperie argumentaire) (figure de sens, sophisme).

La fin n'a jamais été aussi proche (tautologie, figure de sens, antithèse).

Classification de Mill

John Stuart Mill, dans son ouvrage Système de logique déductive et inductive (1843), étudie les sophismes. Il propose une classification, laquelle est constituée en quatre groupes :

« Des sophismes de simple inspection, ou sophismes a priori ». Il s'agit « des cas où il n'y a pas de conclusion tirée, la proposition étant acceptée, non comme prouvée, mais comme n'ayant pas besoin de preuve, comme vérité évidente en soi, ou du moins comme d'une si grande vraisemblance intrinsèque, que la preuve externe, bien qu'insuffisante par elle-même, suffit comme adjuvant de la présomption antérieure ».

Les « sophismes d'observation ». Ce sont les sophismes qui consistent en un mode vicieux de procéder dans l'opération de la preuve. Et comme une preuve, dans toute son étendue, embrasse un ou plusieurs ou la totalité de trois procédés, l'observation, la généralisation, et la déduction, il faut examiner les erreurs qui peuvent être commises dans ces trois opérations. Un sophisme par observation peut consister en une erreur de « non-observation » (négligence des faits particuliers qu'il fallait remarquer), ou « mal-observation » (« lorsque le fait ou le phénomène, au lieu d'être reconnu pour ce qu'il est en réalité, est pris pour quelque chose autre »).

Les « sophismes de généralisation ». Cette classe est considérée, par Mill, comme la plus étendue de toutes, en embrassant un plus grand nombre et une plus grande variété « d'inférences vicieuses ». Pour qu'une erreur de généralisation soit sophistique, précise Mill, « il faut qu'elle soit la conséquence d'un principe ; elle doit provenir de quelque fausse conception générale du procédé inductif ; le mode légitime de tirer des conclusions de l'observation et des expériences doit être fondamentalement mal compris ».

Les « sophismes par confusion ». Cette dernière classification des sophismes de Mill regroupe « tous ceux qui ont leur source, non pas tant dans une fausse appréciation de la valeur d'une preuve, que dans la conception vague, indéterminée et flottante de ce qu'est la preuve ». « En tête de ces sophismes s'offrent ces multitudes de raisonnements vicieux résultant de l'ambiguïté des termes comme lorsqu'une chose est vraie dans le sens particulier d'un mot on argumente comme si elle était vraie dans un autre sens ».

Liste d’arguments fallacieux

Sophismes dont les prémisses ne sont pas pertinentes à la validité de la conclusion.

Appel à la terreur : « Si vous maintenez votre point de vue, il y aura des conséquences… »

Appel à la flatterie : « Un homme comme vous ne peut pas défendre un tel genre de position ! »

Argumentum ad populum (aussi appelé la « raison de la majorité ») : « Dieu doit exister puisque la majorité des humains y croient depuis des millénaires. » Variante : « La France représente moins d'un pour cent de la population mondiale et ne peut donc avoir aucun rôle significatif. » (L'Athènes de Périclès représentait bien moins d'un pour cent de la population de son époque, et son modèle nous influence encore aujourd'hui ; Sparte, tout aussi puissante à l'époque, n'a pas laissé de trace culturelle durable.)

Argumentum ad misericordiam ou « Appel à la pitié ».

Appel au ridicule : ridiculisation des arguments de l'opposant pour les rendre plus facilement réfutables. Exemple : « Si la théorie de l'évolution était vraie, cela voudrait dire que mon grand-père est un gorille »

Argumentum ad odium : le fait de rendre odieux/inacceptable les arguments de l'opposition à travers une présentation à connotation péjorative.

Deux faux font un vrai (Aussi appelé « sophisme de la double faute » ) : « Et alors ? D'autres personnes font bien pire. »

Plurium interrogationum (aussi appelé « multiplier ou compliquer les questions »).

Faux dilemme (aussi appelé « blanc ou noir ») : « Les énergies marémotrices et géothermiques sont propres, donc écologiquement acceptables ; si elles sont écologiquement acceptables, elles sont donc forcément renouvelables. Si vous contestez cette conclusion, vous êtes un partisan du lobby nucléaire. »

Fausse objection pour éviter d'évoquer une vraie raison : « C'est trop cher. Il faut que j'en parle à ma femme. », pour ne pas dire : « Je n'ai que faire de votre camelote et vous commencez sérieusement à m'ennuyer. »

Concentration de l'argumentatoire sur une partie des arguments motivant la prise de position.

Refus de la corrélation (attention : une corrélation n'implique pas nécessairement une causalité. Ainsi, les ventes de dentifrice sont corrélées aux ventes de préservatifs ; celles de Coca-Cola à celles de lunettes de soleil ; les ventes de whisky en Écosse y sont corrélées au revenu des pasteurs, et cela ne signifie pas que les pasteurs boivent le produit des quêtes. Cela indique simplement que quand leurs ventes sont bonnes, les Écossais ont les moyens de donner un peu plus à leurs pasteurs.).

Supprimer la corrélation.

Prendre la partie pour le tout : « X a voté Machin, Machin est pour telle réforme, donc X est partisan de cette réforme. »

Diviser excessivement.

Échantillon non représentatif : « Depuis mon compartiment de train, j'ai pu constater sur un échantillon de soixante-dix passages à niveau que tous sans exception ont leurs barrières fermées. »

Généralisation abusive (aussi appelé « déduction hâtive », et version outrée de la catégorie précédente) : « Les Anglais sont trilingues : oui, j'ai rencontré un anglais qui parlait trois langues. »

Généralisation excessive, également nommée dicto simpliciter.

Manipulation statistique : « Ce test de la maladie X est fiable à 99 %, il se révèle positif pour vous, donc vous avez 99 % de chances d'avoir la maladie X. » (En fait, si la maladie X touche une personne sur 100 000, un test « fiable à 99 % » donnera 1000 positifs là où il n'y a qu'un vrai malade, et donc un test positif laisse encore 99,9 % de chance de ne pas avoir la maladie en question. Voir le biais cognitif Oubli de la fréquence de base ou comme exemple les faux positifs médicaux expliqués par le théorème de Bayes).

Affirmation de la conséquence : « Aujourd'hui, il fait beau. Donc, il pleuvra demain. »

Déni des antécédents.

Argument : « Aucun Écossais ne met de sucre dans son porridge. »

Réponse : « Pourtant, mon oncle Angus, qui est Écossais, adore mettre du sucre dans son porridge. »

Réfutation : « Oui, mais aucun vrai Écossais ne met de sucre dans son porridge. »

Post hoc, ergo propter hoc (aussi appelé « confondre synchronicité et causalité ») : « J'ai bu une tisane, grâce à cela, mon rhume a disparu le lendemain. »

Simplification excessive de la causalité.

Les rapprochements excessifs.

La combinaison de faits sans liens directs (amalgame).

Renversement de la causalité.

Affirmation d'une disjonction.

Affirmation excessive de l'existence d'un terme.

Quaternio terminorum.

Non-distributivité du pivot.

Non-distributivité du terme majeur.

non-distributivité du terme mineur.

Division : « L'armée américaine est puissante, donc ce soldat américain doit être puissant. »

Bibliographie

Aristote, Les Réfutations sophistiques.

Aristophane, Les Nuées. Œuvre dans laquelle on ridiculise les sophistes et où les personnages utilisent des raisonnements invalides mis en évidence dans cet article.

John Stuart Mill, Système de logique. Le titre complet de l'ouvrage (volumineux) est : « Système de logique déductive et inductive. Exposé des principes de la preuve et des méthodes de recherche scientifique ». Pierre Mardaga, éditeur, Bruxelles, 1988. Livre 5. Les sophismes, page 294 à 413.

Schopenhauer, La Dialectique éristique, parfois publiée sous le titre « L'Art d'avoir toujours raison ».

F. Van Eemeren R. Grootendorst, La nouvelle dialectique pragmatique sophismes argumentations

Olivier Reboul, Introduction à la rhétorique, Paris, PUF, coll. « Premier Cycle », 1994 (2 édition corrigée), 242 p.

Bruno Couillaud, Raisonner en vérité - Analytique, dialectique, Rhétorique, sophistique, Paris, F.-X. de Guibert, 2007 (2 édition corrigée), 553 p.

Jeremy Bentham, (1827) Fragment sur le gouvernement: Manuel de sophismes politiques, Paris, LGDJ / Montchrestien (30 octobre 1998), 386 pp.

中文百科

谬论或(思考)谬误是指不当的推理言论或推理思路。恶意或别有所图的谬论又称作诡辩。

知识或数据的错误,称作讹误,但日常习惯上,谬论或谬误有时也用于泛指错误的言论或想法。

一个好的论证必须有效健全。所谓有效是指如果前提为真则结论必定为真,所谓健全是指除了有效以外,所有前提都是真的,健全的论证保证结论为真。反之,如果前提不为真或前提为真不能保证结论为真,则不是好论证。

论证有谬误,不表示其结论不真确(参见谬误谬误);然而,对于尚未相信结论的人而言,论证过程有谬误会导致他们无法被论证说服。

分类

形式谬误:形式谬误是因不恰当的推论结构所造成的谬误,可借由符号化的逻辑系统揭露此类谬误。

言词谬误:泛指各种因自然语言语意不明确而形成的推理谬误,可借由语义、语用分析及符号化揭露此类谬误。

实质谬误:泛指各种推理结构正确,但论证前提不能恰当支持结论所造成的谬误。

逻辑谬误:逻辑谬误包括了形式谬误及言词谬误,可借由语义、语用分析及符号化揭露此类谬误。「逻辑谬误」有时亦可广义泛指所有的谬误。

非形式谬误:形式谬误以外的其他谬误统称非形式谬误,含括了所有不能纯粹由符号化逻辑系统揭露的谬误,这些谬误需要关于现实世界的背景知识与常识才能揭露出来。

不一致:主张的命题(前提或无前提的结论)自相矛盾或自我推翻。

不相干:前提与结论无关,无论前提是否成立,都无法推理出结论。

不充分:前提与结论有关,但前提无法充分支持结论。

不当缺省:把不应视为理所当然的前提视为理所当然。

法法词典

sophisme nom commun - masculin ( sophismes )

  • 1. raisonnement qui masque sa fausseté sous une apparence illusoire de vérité [Remarque d'usage: souvent péjoratif]

    une argumentation pleine de sophismes

相关推荐

égérie n. f.<书>(政治家的)女顾问, 女谋士, (艺术家的)发灵感的女伴

euthanasie n. f 1无痛苦死亡 2施行乐死术常见用法

claqué claqué, ea. (m) 1挨了耳光2<口>精疲力竭; 死3chaussure~e镶皮布面皮鞋

clerc 教士,知识分子

muter v.t.muter un moût de raisin 中途抑制葡萄汁发酵v.t.调(人员) — v.i.【生物学】发生突常见用法

cauchemarder vi. 做恶梦

splendidement adv.灿烂;

céramiques n.

vieillot a. 〈旧语,旧〉有点;, 见

espagnol 西班牙语