词序
更多
查询
词典释义:
calife
时间: 2023-08-04 12:14:19
[kalif]

n. m哈里发[穆罕默德继承者, 伊斯兰国家领袖]

词典释义
ou khalife

n. m
哈里发[穆罕默德继承者, 伊斯兰国家领袖]
原声例句

Ses premiers faits d'armes importants ont lieu en 1167, date à laquelle il parvient à défaire d'un coup les deux armées alliées du calife d'Égypte et des Francs.

他的最初功绩发生在1167年,当时他设法一击打败了埃及哈里发和法兰克人的两支盟军。

[Quelle Histoire]

Des accords pour protéger les pèlerins sont d'ailleurs passés entre Charlemagne et le calife abbasside Harun al Rashid, puis à partir du 10e siècle, entre les empereurs byzantins et les califes fatimides d'Egypte.

查理曼大帝和阿拔斯王朝哈里发哈伦·拉希德之间达成了保护朝圣者的协议。然后从10世纪开始,在拜占庭皇帝和埃及的法蒂玛哈里发之也签署了这个协议。

[硬核历史冷知识]

Comme le wahhabisme, le salafisme prône l'imitation des Salafs, les " pieux ancêtres" , c'est-à-dire les premiers compagnons du Prophète et les 4 premiers califes qu'on appelle " Rashidoun" , les " bien guidés" .

像瓦哈比派一样,萨拉菲派主张模仿萨拉夫,即" 虔诚的祖先" ,也就是说先知的第一批同伴和前4位哈里发被称为" 拉希顿" ," 引导良好" 。

[Le Dessous des Cartes]

Être calife à la place du calife, alors ça donne un caractère à la fois sot et enfantin à ce projet noir et naïf.

做哈里发而不是哈里发,那么就给这个黑暗幼稚的项目赋予了既愚蠢又幼稚的性格。

[Les mots de l'actualité]

Peut-être que vous n'avez jamais lu les histoires d'Iznogoud et que vous comprenez cette formule « être calife à la place du calife » .

也许您从未读过 Iznogoud 的故事,并且您理解这个公式“成为哈里发而不是哈里发”。

[Les mots de l'actualité]

Si DeSantis veut « faire du Trump à la place de Trump » , c'est qu'il veut être calife à la place du calife.

如果德桑蒂斯想“做特朗普而不是特朗普” ,他想做哈里发而不是哈里发。

[Les mots de l'actualité]

Mais attention, quand on dit de quelqu'un « il veut être calife à la place du calife » , en général, c'est l'ambition qui est dénoncée.

但要小心,当我们说某人“他想成为哈里发而不是哈里发”时,一般来说,这是被谴责的野心。

[Les mots de l'actualité]

例句库

Le calife Haroun al-Rachid et son fils al-Mamoun vont dépenser des sommes énormes pour recueillir les livres de sciences et de philosophie qui transmettront le savoir de la Grèce antique.

哈里发哈龙拉希德和他的儿子铝马蒙花费巨额财产将收集到的书籍的科学和哲学的知识传送古希腊。

法语百科

Le mot calife, khalife, ou caliphe (prononcé ḫalīf en arabe) est une romanisation de l'arabe khalîfa (ḫalīfa, خَلِيفَة, ), littéralement « successeur » (sous-entendu du prophète), terme dérivé du verbe khalafa (ḫalafa, خَلَفَ) signifiant « succéder », titre porté par les successeurs de Mahomet après sa mort en 632 et, pour les sunnites, jusqu'à l'abolition de cette fonction par Mustafa Kemal Atatürk en 1924. Les ibadites ne reconnaissent plus aucun calife depuis 657, tandis que les chiites remplacèrent le califat par l'imamat sous le règne d'Ali. L'autorité d'un calife s'étend sur un califat. Il porte aussi le titre de commandeur des croyants, titre aboli chez les chiites après la mort d'Ali.

Les critères de choix sont différents entre les chiites et les sunnites mais le porteur du titre a pour rôle de garder l'unité de l'islam et tout musulman lui doit obéissance : c'est le dirigeant de l’oumma, la communauté des musulmans. Pour les sunnites, la fonction est élective. Les chiites pensent à l'inverse que si un calife doit être choisi, il devra l'être selon le principe de l'imamat. L'actuel et unique prétendant des chiites duodécimains est Muhammad al-Mahdi, en occultation depuis 939 et qui n'est rien d'autre que le Mahdi.

Historique

Les « bien guidés »

Selon l'historiographie musulmane, à la mort de Mahomet en 632, l'entourage de celui-ci nomme comme successeur à la tête des musulmans le premier calife Abou Bakr (ou Abubéker) qui poursuit la conquête de la péninsule Arabique. À sa mort en 634, son premier ministre Omar lui succède. Celui-ci conquiert la Palestine, la Mésopotamie, l'Égypte et la Perse ; en **, il est poignardé par un ancien esclave perse. Avant de mourir, il désigne un comité de six personnes qui doivent choisir parmi eux le troisième calife, Othman (**-656). Le quatrième calife est Ali (656-661). Ces quatre premiers califes sont nommés « les califes bien guidés ».

Le schisme et la crise de légitimité du calife

Portrait du dernier calife Abdülmecit II sultan de l'Empire ottoman.

Le califat uni prend fin avec le règne d'`Alî, qui fait face à une vague de contestation menée par le charismatique Mu`awîya, ancien scribe du Prophète lui-même nommé calife par ses partisans. Tous deux s'affrontent finalement en 657 à la Bataille de Siffin, qui scelle le premier schisme de l'Islam, entre ceux qui sont plus tard appelés sunnites (suiveurs de Mu`awîya), chiites (partisans d'`Alî) et kharidjites (qui se retirent de la délibération). Les deux principales subdivisions ont par la suite chacune leur calife, et parfois plusieurs au gré des scissions politiques de leur empire : plus aucun calife ne retrouve jamais la légitimité des premiers sur l'ensemble de l'oumma.

Les califes sont d'abord élus mais, dès la fin du I siècle de l'hégire, Muawiya I (ou Moavian, Muawiyya), le premier calife Omeyyade, abolit l'élection et rend le califat héréditaire dans sa famille : ce titre devient donc rapidement dynastique. La première de ces dynasties est celles des Omeyyades (issus de Mu`awîya) qui choisissent Damas comme capitale. Viennent ensuite celles des Abbassides, qui portent leur siège à Bagdad. Ceux-ci voient leur autorité contestée et la proclamation de califes concurrents (Fatimides au Caire, Omeyyades exilés à Cordoue) si bien que dès le IX siècle, à peine plus de deux cents ans après l'hégire, le monde musulman est divisé en trois califats indépendants.

On distingue trois principaux califats pendant le Moyen-âge :

celui d'Orient, dont le siège est d'abord à Médine au cours des trois premiers califats, ensuite à Koufa en Irak jusqu'à la mort d'Ali, puis à Damas sous la famille des Omeyyades, et à Bagdad sous celle des Abbassides ; il dure 626 ans (632-1258) ; califat unique à ses débuts, certains territoires s'affranchissent par la suite de son autorité en se constituant comme califats concurrents ;

celui des Fatimides, qui est fondé en 909 par Ubayd Allah al-Mahdi, descendant de Fatima, fille de Mahomet, et qui est renversé en 1171 par Saladin.

celui de Cordoue, proclamé en 929 par Abd al-Rahman III, issu d'un émirat fondé à Cordoue en 756 par Abd al-Rahman Ier, de la famille des Omeyyades, et démembré en 1031 ;

Les califes perdent toute puissance temporelle depuis la création de l'Emir-al-Omrah (935). Il y a pourtant des califes jusqu'en 1516 ; en cette année, le sultan ottoman Selim I se fait céder le califat par le dernier abbasside, Al-Mutawakkil III. Selim I fait transporter les reliques de Mahomet et des quatre premiers califes à Constantinople comme symboles de sa position califale.

L'autorité califale est à partir de cette date assurée par la Dynastie ottomane jusqu'à ce que Kemal Atatürk abolisse le califat en 1924, deux ans après avoir aboli le sultanat. Le 101 et dernier calife est Abdülmecit II, même si son titre n'est plus reconnu que dans l'Empire ottoman.

Tentatives de résurrection récentes du califat

Au XX siècle

Au début du XX siècle, beaucoup de musulmans, en particulier les musulmans des Indes, voulaient voir le chérif de La Mecque Hussein ibn Ali prendre la fonction de calife. Il est devenu célèbre après la révolte arabe qui a été lancée contre les Turcs en 1916-1918. Hussein ibn Ali proclame en 1916 l'indépendance du Royaume du Hejaz à la suite de la bataille du 10 juin au 4 juillet 1916 et fait de La Mecque sa capitale. Cette année là, Hussein Ibn Ali se déclare lui-même roi du Hejaz (reconnu internationalement le 10 août 1920). En 1924 Hussein ibn Ali est vaincu lors d'une deuxième bataille par Abdelaziz Al Saoud, fondateur du troisième État saoudien, l'actuelle Arabie saoudite. Le nouveau souverain supprime alors le poste de Chérif de La Mecque et se proclame lui-même gardien des deux saintes mosquées, mais préfère ne pas s'aventurer à briguer le titre contesté de calife.

Le roi égyptien Fouad I songea également à reprendre le califat, mais ne parvint jamais à trouver une légitimité suffisante en dehors de son pays. Certains souverains comme le Roi du Maroc possèdent également un pouvoir spirituel dans leur pays en tant que « commandeur des croyants » (Amir Al Mouminine), mais ce pouvoir demeure strictement national.

De nos jours

De nos jours, certains musulmans pourraient être favorables à un éventuel retour du califat, même si son pouvoir ne serait en rien comparable à celui de la papauté actuelle. En effet, le calife serait le représentant des musulmans sur les plans à la fois politique et religieux, et, à la différence de ce qui est le cas pour le catholicisme, n'aurait pas pour rôle principal de définir le Magistère (notion inexistante en islam) et l'unité de Foi, comme le fait le Pape. Cela entrainerait théoriquement la création d'une nation d'un milliard d'habitants, s'étendant potentiellement du Maghreb à l'Indonésie. Le principal obstacle à un retour du califat est l'éclatement religieux de l'Islam : aucun chef spirituel d'aucun courant de l'Islam ne saurait avoir une légitimité suffisante pour être reconnu à la fois par les chiites, sunnites, kharidjites et ibâdites, et leurs multiples subdivisions. Par ailleurs, les chefs religieux charismatiques des différents pays musulmans sont animés de divergences religieuses associées à des luttes de pouvoir bien trop antagonistes pour laisser supposer qu'une quelconque unité politique et religieuse puisse en émerger à moyen terme.

Le 29 juin 2014, l'État islamique en Irak et au Levant revendique le rétablissement du califat avec l'émir Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi comme calife, sans toutefois obtenir la reconnaissance de la plupart des autorités musulmanes, qui estiment que seule la volonté générale de l'Oumma peut permettre sa restauration.

Henry Laurens, historien du monde arabe au Collège de France, parle à ce propos d'« invention de la tradition » au sens où « ce califat est aussi imaginaire que la façon dont Hollywood représente le Moyen-Age [...] on est en plein imaginaire de seconde zone [...] puisque ça n'a rien à voir avec la réalité historique du califat ».

中文百科

哈里发(阿拉伯语:خليفة‎ ḫalīfah/khalīfah;英语转写:Caliph),为哈里发国(khilāfa,意为哈里发统治之地)与乌玛的统治者,是伊斯兰教的宗教及世俗的最高统治者的称号。最早源自于 خليفة Khalīfa,意为继承者,指先知穆罕默德的继承者。在穆罕默德死后,其弟子以Khalifat Rasul Allah(安拉使者的继承者)为名号,继续领导伊斯兰教,随后被简化为哈里发。

哈里发本为阿拉伯帝国最高的统治者称号,相当于一般所说的皇帝,但同时兼有统治所有逊尼派穆斯林的精神领袖的意味,故又可以同时起了类似天主教的教宗的作用。

在阿拉伯帝国鼎盛时期,哈里发拥有最高权威,管理着庞大的伊斯兰帝国。阿拉伯帝国灭亡之后,“哈里发”的头衔,仅作为伊斯兰教宗教领袖的名称,一直保存了下来,傀儡哈里发处于开罗的马木留克王朝的控制之下。

1517年,鄂图曼帝国苏丹塞利姆一世征服了埃及,时任哈里发的穆塔瓦基勒三世也被俘。塞利姆一世宣布自己继承哈里发的职位。之后哈里发称号便由鄂图曼帝国苏丹世袭,但1517年之后数百年历代苏丹均不常使用该称号,直到19世纪末鄂图曼帝国濒临解体,苏丹阿卜杜勒-哈米德二世才重新强调自己的哈里发身分。1924年,哈里发制度被土耳其总统凯末尔废除。

2014年6月29日,“伊斯兰国”领袖阿布·贝克尔·巴格达迪自立为哈里发,自称易卜拉欣但未受大部分穆斯林承认。

其他

在伊斯兰教苏非派纳格什班迪教团中,和卓最亲近的学生也被称为哈里发。

法法词典

calife nom commun - masculin ( califes ) S'écrit aussi: khalife

  • 1. religion chef spirituel et temporel de la communauté musulmane et successeur légitime du prophète

    le palais du calife

相关推荐

égérie n. f.<书>(政治家的)女顾问, 女谋士, (艺术家的)发灵感的女伴

euthanasie n. f 1无痛苦死亡 2施行乐死术常见用法

claqué claqué, ea. (m) 1挨了耳光2<口>精疲力竭; 死3chaussure~e镶皮布面皮鞋

clerc 教士,知识分子

muter v.t.muter un moût de raisin 中途抑制葡萄汁发酵v.t.调(人员) — v.i.【生物学】发生突常见用法

cauchemarder vi. 做恶梦

splendidement adv.灿烂;

céramiques n.

vieillot a. 〈旧语,旧〉有点;, 见

espagnol 西班牙语