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parpaillot
时间: 2024-01-21 03:02:18
[parpajo]

n. m <谑>加尔文派; ; 不信的人

词典释义
n. m
<谑>加尔文派; 不信的人
近义、反义、派生词
近义词:
protestant
联想词
catholicisme 天主; protestant ; protestantisme ; hérétique 异端分子,异; chrétien 基督的; franc-maçon 共济会的; diable 魔鬼,撒旦; juif 犹太人; catholique 天主,信奉天主的:符合道德 标准的,正派的,正直的; christianisme 信奉基督的各派; nègre 黑人,黑种人;
法语百科
Les 95 thèses de Luther sur la porte de l'Église de la Toussaint de Wittemberg.

Le protestantisme est l'une des principales branches du christianisme avec le catholicisme et l'**. Entendu largement, le protestantisme est l'ensemble des groupements « issus, directement ou non, de la Réforme et qui rejettent l'autorité du pape ». Selon cette perspective, le protestantisme englobe des mouvements variés allant des luthériens passant par les évangéliques, jusqu'aux quakers.

Introduction

La Réforme est le résultat du rejet des orientations prises par le catholicisme pendant le Moyen Âge (et qui ont été définitivement réaffirmées par Rome au concile de Trente). La Réforme a été menée sous l'impulsion de théologiens tels que Martin Luther, Jean Calvin, Ulrich Zwingli parmi tant d'autres. Pierre Valdo, John Wyclif, Jan Hus, Lefèvre d'Etaples sont considérés comme des précurseurs de la Réforme. À la suite de ces théologiens, le protestantisme comprend des courants théologiques très divers. Au sein de la seule fédération protestante de France, on dénombre vingt-six unions d'Églises, tandis que, sur le plan international, ce sont environ trois cent vingt Églises issues du protestantisme qui participent au conseil œcuménique des Églises, aux côtés d'une trentaine d’Églises orthodoxes et des Églises vieilles-catholiques.

Origine du mot protestant

Ce sont les adversaires de la Réforme qui, les premiers, utilisèrent ce quolibet en 1529, en Allemagne, en désignant les princes protestants et les villes libres. La plupart des princes-électeurs avaient choisi de suivre la réforme de Luther tolérée par Charles Quint, l'empereur élu par eux. Mais en 1529, ce fervent catholique change d'avis et ordonne le ralliement inconditionnel à l’Église catholique romaine. La promulgation de cette prescription, provoque le refus des princes : ils « protestent devant Dieu […] ainsi que devant tous les hommes » de leur refus d'admettre un décret qu'ils jugent contraire « à Dieu, à sa sainte Parole, à [leur] bonne conscience et au salut de [leur] âme ».

Plutôt attribué de façon péjorative, cet adjectif fut ensuite adopté comme substantif par les adeptes de la Réforme. En effet, la définition (vieillie ou littéraire) de ce mot est : Exprimer avec certitude, promettre avec force (à quelqu'un) que quelque chose est vrai, que quelque chose e**ste. En revendiquant le sens positif de ce mot, les protestants affirment leur croyance, ils font profession de leur foi. De là l'origine du mot protestant. La portée du mot est parfois restreinte aux seuls courants luthérien et réformé, dont la cohérence et l'unité ont été affirmées très tôt.

Histoire

Origine

Martin Luther par Lucas Cranach l'Ancien.

Les débuts du protestantisme sont généralement datés du 31 octobre 1517, le moine augustin allemand et docteur en théologie Martin Luther publie les 95 Thèses dénonçant les travers de l’Église catholique romaine comme la vente des indulgences, et affirme que la Bible doit être la seule autorité sur laquelle repose la foi. Protégé par le duc Jean-Frédéric de Saxe (1503-1554), Luther brûle la bulle Exsurge Domine le menaçant d’excommunication en 1520.

L'année 1521 est également considérée comme déterminante : en janvier, Martin Luther, devant la diète de Worms, refuse de se rétracter, s’estimant soumis à l’autorité de la Bible et de sa conscience plutôt qu’à celle de la hiérarchie ecclésiastique et est excommunié. Invoqués ici pour la première fois, l'appel direct à Dieu et à la conscience individuelle sont des marqueurs du protestantisme. Parmi les idées de Luther, l'accès de tous à la Bible sans discrimination sociale et l'égalité entre les hommes ont un fort écho dans la population majoritairement paysanne, à tel point qu'elles provoquent au printemps 1525 le Bauernkrieg (guerre des paysans) dans le Saint-Empire romain germanique.

Afin de mettre un terme rapide à cette explosion de violence contre la classe dirigeante, les princes se réunissent lors de la première diète de Spire, en 1526. Ils conviennent du décret de l'état d'urgence et décident que chaque prince choisit le culte à pratiquer dans son État, les opposants étant contraints de fuir vers un autre État favorable à leur foi. Cette confessionnalisation est déjà initiée à la fin de 1526 par Jean I de Saxe qui institutionnalisa le luthéranisme.

Cependant, absent de cette assemblée formée par ses électeurs, Charles Quint demeure hostile à ces dispositions. Accusé par le Saint-Siège de soutenir Luther, Charles Quint décide d'endiguer la propagation des thèses luthériennes. Il convoque donc en 1529, avec son frère Ferdinand I, une seconde diète de Spire lors de laquelle il révoque toutes les concessions faites par les princes aux paysans. Ainsi, il réinstaure le culte catholique et la messe en latin. Ces derniers réagissent immédiatement sous la conduite de Jean de Saxe en émettant une protestation. Les princes signataires sont appelés « protestants », origine du mot protestant (voir supra).

Distribution du Protestantisme (rouge) et du Catholicisme (bleu) en Europe centrale (en 1618).
Distribution du Protestantisme (rouge) et du Catholicisme (bleu) en Europe centrale (en 1618).

Diffusion

Le Luthéranisme se répand dans toute l'Europe le long des voies de communication commerciales du Nord. De nombreux princes allemands l'adoptent, ce qui va dans le sens de leur quête d'indépendance par rapport aux pouvoirs extérieurs qui régissent le Saint-Empire romain germanique : le Pape et l'empereur. L'empereur Charles Quint, justement, est aux prises avec les Turcs qui conquièrent de plus en plus de territoire européen depuis la chute de Constantinople et menacent à présent l'est de son empire ; il ne peut donc intervenir à l'encontre des princes qui deviennent protestants. Le Luthéranisme devient religion d’État en Suède en 1529, puis au Danemark en 1536. En 1536, Jean Calvin publie en latin l’Institution de la religion chrétienne. En 1545, le concile de Trente réaffirme les dogmes et la discipline de l’Église catholique. Il se termine en 1563.

Aux XVIetXVII siècles, la France bascule dans les guerres de religion (1562-98) puis après une période de tolérance sous l'Édit de Nantes, dans une proscription croissante du protestantisme associé à des violences : destruction de temples, enlèvement d'enfants, logement de troupes, interdiction d'exercice de certains métiers et charges, ce qui conduit, malgré l'interdiction faite également d'émigrer, à l'exode de quelque deux cent cinquante à trois cent mille personnes vers l'Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas et l'Angleterre.

Dans le Saint-Empire romain germanique, les troubles avaient pris fin dès 1555 avec la Paix d'Augsbourg, qui promulguait le principe « un prince, une religion » et permettait donc de facto une tolérance, ceux qui étaient résolu à conserver leur religion étant libre de se déplacer, parfois de quelques kilomètres seulement, pour l'exercer librement. Les Pays-Bas faisaient exception à cette règle, les troubles religieux venant doubler le rejet de la mise sous tutelle de la Flandre et des Pays-Bas par les Habsbourg espagnols. La paix n'intervient qu'en 1**8 (Traité de Münster) à l'issue de la guerre de Quatre-Vingts Ans et consacre la division politique et religieuse des Pays-Bas : au sud, les Pays-Bas espagnols catholiques où le protestantisme est interdit, au nord les Pays-Bas indépendants, dirigés par des protestants et où le catholicisme est tout juste toléré.

En Angleterre, les convenances personnelles du roi Henri VIII en matière matrimoniale le conduisent à rompre avec Rome. Née de ce schisme, l'Église anglicane conserve d'abord tous les aspects extérieurs du catholicisme mais évoluera graduellement vers le protestantisme tandis que le catholicisme poursuit son évolution divergente par le biais des doctrines promulguées après la rupture. En Suisse, les cantons s'étaient déterminés séparément, les plus vastes et les plus puissants (Bâle, Zurich, Berne) basculant vers le protestantisme. En Europe du Sud, les velléités du luthéranisme avaient été éteintes par l'Inquisition. Seule exception notable, la communauté hérétique dite vaudoise : lors du synode de Chanforan, la majeure partie de l'Église vaudoise choisit d'adhérer à la Réforme en 1532. Malgré les persécutions (entre autres le massacre de trois mille Vaudois du Luberon en 1545), cette petite communauté s'est maintenue dans le Piémont.

Le protestantisme connaît ensuite une expansion mondiale au travers des mouvements missionnaires qui, le plus souvent, accompagnent la colonisation. Dans le cas des États-Unis, il est alimenté en outre par l'e**l des non-conformistes religieux d'Angleterre ou d'autres régions d'Europe : ainsi les Quakers puis les non-conformistes anglicans (puritains) sont-ils très tôt et très largement implantés dans le Nouveau Monde, mais c'est le cas aussi des Anabaptistes germaniques (allemands, suisses, alsaciens) qui fondent les communautés mennonites et amish aux États-Unis.

Développement

Le protestantisme au niveau mondial.
Le protestantisme au niveau mondial.

Aujourd'hui, le protestantisme est principalement présent en Amérique du Nord, en Europe du Nord et en Afrique. Il est fortement implanté, et en croissance, en Amérique du Sud et en Asie de l'Est plus particulièrement en Chine (en nombre) et en Corée du Sud (en pourcentage). L'estimation du nombre de protestants dans le monde est assez variable, selon que l'on prend en compte les seuls protestants « historiques » (ceux remontant à la Réforme « magistérielle » du XVI siècle : calvinistes, réformés, presbytériens ; luthériens ; anglicans low church, épiscopaliens ; méthodistes — **X siècle, dissidence anglicane — principalement), au nombre d'environ trois cent cinquante millions, ou que l'on y ajoute les descendants (baptistes et autres Églises), évangéliques, de la « Réforme radicale » (toujours au XVI siècle mais aussi après), qui sont, en 2011, plus de cinq cents millions dans le monde. Parmi les évangéliques, on estime à deux cents millions le nombre des pentecôtistes dans le monde. Les évangéliques et les pentecôtistes (apparus au tout début du XX siècle et mettant l'accent sur le « baptême du Saint-Esprit ») sont très dynamiques et en constante expansion de par le monde (Amérique latine, Afrique, Asie…). Dans les années récentes, le calvinisme a été l'objet d'un regain en Amérique du Nord. Le magazine Time a décrit en 2009 le nouveau calvinisme comme l'une des « dix idées en train de changer le monde » et ses partisans comme des baptistes réformés et des baptistes du sud principalement.

Aujourd'hui, les États-Unis et la Corée du Sud sont les deux pays qui envoient le plus de missionnaires dans le monde.

Mouvements protestants traditionnels

Selon la compilation des chiffres donnés par les organisations protestantes traditionnelles, le mouvement rassemble 317 millions de personnes dans le monde, en 2014.

Luthéranisme, calvinisme et anglicanisme

Dès le début, les Églises historiques multitudinistes sont organisées en plusieurs Églises en fonction des courants théologiques ou des circonstances historiques. Elles s'adressent dans le même mouvement à leurs membres et à la société (d'où le terme « multitudiniste »). Il s'agit des Églises luthériennes (selon la Fédération luthérienne mondiale, elle rassemble 72 millions de membres), des Églises réformées (calvinistes ou zwingliennes) (selon la Communion mondiale d'Églises réformées, elle rassemble 80 millions de membres) et de l'Église anglicane (selon la Communion anglicane, elle rassemble 85 millions de membres).

Méthodisme

John Wesley, est à l'origine du méthodisme (selon le Conseil méthodiste mondial, l’église rassemble 80 millions de membres). Conjuguant retour à la Bible, à la prière et à l'engagement social, il est le précurseur de mouvements socio-évangéliques tels que l'Armée du salut, fondée par William Booth en Angleterre, à la fin du **X siècle ou les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens (UCJG, en anglais YMCA), qui comptent 45 millions de membres dans le monde. Refusant la prédestination, confessant la responsabilité de l'individu dans sa propre foi.

Courant libéral

Les Églises libérales sont généralement attachées au dialogue de la religion avec la culture et relativisent la place première de la Bible. Elles sont favorables au dialogue interreligieux, au pluralisme, et à la laïcité. Elles critiquent les régulations orthodoxes des croyances et des pratiques, les appareils ecclésiastiques et leur pouvoir normatif.

Mouvements évangéliques

Selon l'Alliance évangélique mondiale, le mouvement rassemble 600 millions de personnes dans le monde en 2014.

Anabaptisme

Au XVI siècle, l'anabaptisme apparaît avec les Assemblées mennonites, dont s'inspira le pasteur anglais John Smyth en Hollande, fondateur du Baptisme. Ce mouvement se caractérise par l'importance donnée à la Bible, à la nouvelle naissance, au baptême adulte, un esprit missionnaire, un engagement moral de vie ainsi que par l’autonomie locale des églises, la séparation de l’Église et de l’État, et finalement l’autorité de la congrégation (congrégationalistes). Ils étaient accusés par les protestants traditionnels de mettre à côté ou au-dessus de la Bible une illumination intérieure considérée comme subjective, et nommé par eux « illuminés » ((de) Schwärmer) ou « Anabaptistes » (parce que, ne reconnaissant qu'un baptême d'adultes, ils « rebaptisaient » ceux qui l'avaient été, enfants, ailleurs). Les tenants de cette Réforme radicale affirmaient, eux, que cette illumination intérieure était l'œuvre du Saint-Esprit.

Dans ce groupe, les Quakers occupent une place à part. Fondé en 1650 en Angleterre par George Fox, ce mouvement très ancré dans la culture anglo-saxonne se distingue des autres communautés issues du christianisme par l'absence de credo, de clergé et de hiérarchie. De nombreux Quakers ne ressentent pas leur foi comme entrant dans les catégories chrétiennes traditionnelles, bien que subsiste au sein du Quakerisme un large courant évangélique.

Mouvements de réveil et pentecôtisme

Dans les siècles suivants, d'autres mouvements ont vu le jour à partir des « réveils » spirituels du **X siècle propagés ou inspirés par le Méthodisme. Le principal est le pentecôtisme, en 1906, suivi du mouvement charismatique et du mouvement néo-charismatique.

D'autres Églises indépendantes, privilégiant un aspect ou un autre de la foi ou de la pratique chrétienne, e**stent aussi : les Darbystes et autres « Assemblées de frères », les Adventistes du septième jour, etc. « Églises évangéliques » est le terme générique qui regroupe toutes ces dénominations. La plupart du temps, hormis dans le méthodisme classique, ce sont des « Églises de professants ou de confessants » et non « de multitude » : elles demandent un engagement et une profession de foi personnels à leurs membres et la plupart, de ce fait, ne baptisent que des adultes ou éventuellement des adolescents (elles sont « baptistes »). Certaines rebaptisent les chrétiens venus d'autres Églises, car elles ne reconnaissent que le baptême d'adultes fait par immersion. Ce terme s'applique aussi aux courants fondamentalistes d'origine nord-américaine.

Principes fondamentaux du protestantisme

Les protestants modernistes hésitent à parler de « doctrine » ou de « religion ». Ils préfèrent convictions, engagements ou valeurs. Ils préfèrent toujours préserver un espace de discussion et d'échange entre les fidèles, particulièrement pour leurs expressions de foi, même les plus conservatrices.

Grands Principes

Toutes sensibilités confondues, les protestants partagent ces points fondamentaux (les deux premiers concernent le salut) :

Sola gratia (« par la grâce seule »)

L'homme ne peut pas mériter son salut auprès de Dieu, mais Dieu le lui offre gratuitement par amour. Ce qui rend l'homme capable d'aimer lui aussi. Ainsi, la valeur d'une personne ne dépend que de l'amour de Dieu, et non de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social.

Sola fide (« Seule la foi compte »)

Ce don se fait à l'occasion d'une rencontre personnelle avec Dieu, par Jésus-Christ (solo Christo, par Christ seul). C'est cela la foi, non une doctrine ou une œuvre humaine. D'une personne à l'autre, elle peut surgir ou être le fruit d'un cheminement. Chacun la vit de manière particulière, comme sa réponse à la déclaration d'amour de Dieu.

Sola scriptura (« par l'Écriture seule »)

(À mettre en rapport avec le sacerdoce universel et l'éclairage indispensable du Saint Esprit) Considérée comme porteuse de la parole de Dieu, la Bible est à la fois la seule autorité théologique et le seul guide, en dernière instance, pour la foi et la vie. Elle est éclairée entre autres par la prédication de ministres appelés par l'Église et formés par elle (mais essentiellement par le Saint-Esprit). À travers les témoignages humains qu'elle transmet, elle dessine des principes de vie à partir desquels s'exerce la responsabilité personnelle de chacun.

Solus Christus (« Jésus Christ seul »)

Jésus Christ est le seul intermédiaire entre Dieu et l'humanité.

Soli Deo gloria (« à Dieu seul la gloire »)

Il n'y a que Dieu qui soit sacré, divin ou absolu. Ainsi, aucune entreprise humaine ne peut prétendre avoir un caractère absolu, intangible ou universel, y compris la théologie. De plus, partant du principe que Dieu a donné la liberté aux hommes, les protestants sont généralement favorables à un système social qui respecte la pluralité et les libertés.

Ecclesia semper reformanda (« l'Église doit se réformer sans cesse »)

Les institutions ecclésiastiques sont des réalités humaines. Elles sont secondes. Elles peuvent se tromper, disait Luther. Ainsi, les Églises doivent sans cesse porter un regard critique sur leur propre fonctionnement et leur propre doctrine, à partir de la lecture Bible, lecture éclairée par l'Esprit. En revanche, les chrétiens catholiques pensent qu'il faut être guidé par l'Église de façon claire. La certitude peut aller dans certains cas jusqu'au dogme (vérité qui ne peut être reniée), prononcée par un concile, ou par le Pape en vertu de l'« infaillibilité pontificale ».

Sacerdoce universel

Principe de la Réforme protestante, que Luther considère comme central, selon lequel chaque baptisé est « prophète, prêtre et roi » sous la seule seigneurie du Christ. Ce concept anéantit les principes de hiérarchie au sein de l'Église. Chaque baptisé a une place de valeur identique, y compris les ministres (dont les pasteurs font partie). Issus d'études de théologie et reconnus par l'Église, ils sont au service de la communauté pour l'annonce de la Parole de Dieu (prédication et sacrements) et les missions particulières qui en découlent. Les femmes ont accès aux ministères de certaines Églises protestantes, cela a évolué en fonction des pays et des époques.

Pratiques et croyances protestantes

La doctrine protestante repose exclusivement sur les textes sacrés, à savoir la Bible, uniquement constituée de l’Ancien et du Nouveau Testament. Les écrits apocryphes ont été considérés par les Réformateurs comme intéressants mais non fondateurs de la foi et ne sont plus imprimés dans les Bibles protestantes depuis le **X siècle. Le protestant croit donc à la résurrection et à la vie éternelle. À l'instar de toutes les confessions chrétiennes, la résurrection de Jésus-Christ et le salut qui en résulte peut être considérée comme le point essentiel de la foi protestante. Les pratiques majeures sont communes avec celles de l’Église catholique (prières, lecture de la Bible, le culte dominical et la participation à l’Eucharistie, dénommée la Sainte-Cène).

Le Baptême et la Sainte-Cène sont les deux seuls sacrements chez les protestants, qui partent du principe que, d'après le témoignage des textes bibliques, seuls ces deux actes ont été institués par Jésus-Christ. Dans certaines Églises protestantes, notamment évangéliques, le baptême n'est administré qu'à l’âge adulte tandis que d'autres laissent le choix et pratiquent assez largement le baptême des enfants.

La confirmation désigne la cérémonie qui conclut l’éducation religieuse des catéchumènes, en général des adolescents de 14 à 15 ans. Assez proche de la profession de foi célébrée chez les catholiques, elle n'est cependant pas un sacrement mais elle confirme les vœux du baptême et elle marque l’admission du confirmand à la cène et son passage à une vie de foi adulte.

Le mariage est la bénédiction divine d'un amour humain et, bien que le protestantisme n'encourage pas la pratique du divorce, l'idée qu'un divorce peut être préférable à une vie de couple devenue très difficile est admise par la majorité des protestants ; le remariage de divorcés est possible.

Le culte des funérailles est destiné à l’accompagnement de la famille et des amis, il est centré sur l'annonce de l’Évangile et la promesse de la résurrection. Le défunt est enterré simplement, avec respect : lecture d’un passage de la Bible et prières pour les familles. Il n'y a pas de cérémonie pour les morts de type messe anniversaire. Les autopsies, les prélèvements d’organes ainsi que la crémation sont en général autorisés.

Fêtes et rassemblements

Les protestants célèbrent les fêtes de Noël, des Rameaux, de Pâques (ils célèbrent le jeudi saint et le Vendredi saint mais sans procession ni chemin de croix), de l’Ascension et de la Pentecôte. Dans les Églises historiques européennes, en plus des fêtes chrétiennes (référées à Jésus-Christ selon la Bible), on célèbre parfois :

Le Nouvel An, le 1 janvier ;

La fête de la récolte, le premier dimanche d'octobre (dans les milieux luthériens influencés par l'Europe du Nord ou en Amérique du Nord ("Thanksgiving" ou "action de grâce") ;

La fête de la Réformation, le 31 octobre ou, à défaut, le dimanche précédent, commémorant l'affichage des 95 thèses de Luther ;

L'Assemblée du Désert au Musée du Désert, le premier dimanche de septembre, à Mialet dans les Cévennes, en souvenir des Camisards ; beaucoup de protestants français et issus des pays du Refuge s'y rendent généralement ;

Protestants en Fête est un grand rassemblement, organisés tous les quatre ans, par la Fédération Protestante de France. La prochaine édition aura lieu en 2017, à Lyon.

Différences avec l'Église catholique

Malgré les nombreux points communs entre catholicisme et protestantisme tous deux issus du rameau occidental du Christianisme, et malgré le rapprochement doctrinal obtenu par le dialogue œcuménique, par exemple par le Groupe des Dombes, il e**ste de nombreuses différences entre le culte protestant et le culte catholique.

Les protestants se référent uniquement à la Bible comme source de doctrine (sola scriptura). Ils récusent en particulier la tradition, autre source dogmatique admise par le catholicisme. Ils insistent sur le rôle de l'Esprit Saint pour accéder à une compréhension véritable du sens du message biblique. Ils sont souvent profondément choqués par la promulgation de nouveaux dogmes par l'Église catholique romaine tel que ceux de l'Immaculée Conception (1854), de l'infaillibilité pontificale (1870) ou de l'assomption de Marie (1950), qu'ils assimilent à une sorte de révélation continue peu conforme à l'évangile.

Les protestants n'accordent pas à leur clergé un rôle spécifique de prêtres. Les pasteurs sont des conseillers et des savants dont le rôle est de former les croyants, de leur indiquer la direction à suivre. Ils président le culte et administrent la Sainte-Cène mais, moyennant une officialisation par l'Église pour des raisons de bon ordre et de discipline, des laïcs peuvent parfaitement en faire autant, y compris la prédication moyennant formation théologique. C'est l'ensemble des croyants qui est investi de la prêtrise (doctrine dite du sacerdoce universel, fondée notamment sur des textes de l'Épître aux Hébreux). Dans l'Église catholique, le prêtre en prononçant les paroles de l'absolution au sein de la confession accorde effectivement le pardon de Dieu, le pasteur se borne à rappeler au cours de la liturgie la promesse de pardon acquise « à ceux qui se repentent et qui croient » ; le reste se passe directement entre le croyant et Dieu (exception : les anglicans utilisent le mot prêtre, sans toutefois y mettre le sens catholique).

Les protestants ne reconnaissent pas l'autorité du Pape, ni celle des cardinaux. Pour des raisons historiques, il e**ste une multitude de communautés protestantes non affiliées les unes aux autres. Les Églises protestantes sont organisées soit autour d'évêques parfois appelés inspecteurs ecclésiastiques (d'après le sens du mot grec episkopos), il est alors question de système épiscopalien (cas des Luthériens, des Anglicans et de certains Méthodistes), soit autour de conseils presbytéraux souverains, les paroisses adhérant volontairement à des unions d'Églises régies par une sorte d'assemblée générale dénommée synode, il est alors question de système presbytérien synodal (cas notamment des Églises réformées). Ces unions qui sont cantonnées à l'échelon national se regroupent par obédience (luthérienne, réformée, anglicane, baptiste, méthodiste, etc.) au sein de fédérations internationales qui sont en général elles-mêmes affiliées au Conseil œcuménique des Églises (COE).

Les protestants ne reconnaissent que deux sacrements (le baptême et l’eucharistie ou Sainte-Cène) contre sept chez les catholiques (le baptême, l'eucharistie, la confirmation, la réconciliation, le mariage, l'ordination et l'onction des malades). Certains de ces rites e**stent toutefois sur un mode mineur : la confirmation (qui se pratique environ deux ans plus tard que chez les catholiques lorsque l'enfant a développé son sens critique et sa personnalité), la confession des péchés (soit collective au cours du culte soit personnelle dans le secret de la prière, mais jamais auriculaire à la manière catholique ; les protestants n’ont donc pas de sacrement de réconciliation (le dialogue avec un prêtre) et le pasteur n'a pas le pouvoir de remettre les péchés. L'ordination (des pasteurs luthériens) ou la reconnaissance des ministères (des pasteurs réformés) remplacent l'ordination des prêtres mais en sont très éloignées dans la forme comme dans le fondement théologique, la question de la prêtrise restant au fond la grande différence entre les conceptions catholiques et protestantes de l'Église. Moins sacralisé, le mariage protestant peut être rompu et les Églises protestantes acceptent en général de célébrer des remariages.

La question dite de la présence réelle de Jésus lors de la Cène est particulièrement complexe. Les protestants ne croient pas à la transsubstantiation, doctrine catholique qui affirme la transformation physique et matérielle des deux espèces de la communion en véritable chair et en véritable sang du Christ lors de l'eucharistie. La majorité des protestants croit à la présence réelle de Jésus de manière spirituelle dans l'assemblée lors de la Cène: la Cène ne se réduit donc pas à un symbole. (Cette position e**ste toutefois également mais reste minoritaire.) Tenant d'unir les contraires, la position de Luther était la "consubstantiation", doctrine tirée des idées de Guillaume d'Occam et de Duns Scot. La communauté de Taizé avait quant à elle trouvé des formulations pouvant convenir à l'ensemble des Églises chrétiennes, parlant d'un « mémorial sacrificiel ».

Les concepts de purgatoire (lieu de souffrance auquel l'Homme accède après la mort pour se racheter et se purifier de ses péchés avant d'accéder au paradis), canonisation (pratique catholique, mais aussi orthodoxe, par laquelle un homme ou une femme est reconnu comme Saint ou Sainte) et d'indulgence (à l'époque il y avait possibilité pour un catholique de verser une somme d'argent au Pape en échange du pardon de ses péchés, aujourd'hui c'est surtout le pardon donné par le Pape pour les grandes fêtes, par exemple l'Indulgence Plénière de Noël, ou dans d'autres occasions) n'e**stent tout simplement pas. La notion de « saint » (origine latine de ce mot : sanctus : sacré, ici avec un sens double "appelé" (par le baptême) et "élu" (par Dieu au Jugement Dernier), signifiant « mis à part », Il n'e**ste donc pas sur terre d'élite composée de chrétiens qui seraient exemplaires devant la communauté.

L'excommunication (pratique par laquelle le Pape exclut quelqu'un de l'Église et de fait l'empêche temporairement ou définitivement de recevoir des sacrements) e**ste en principe également chez les protestants. Elle serait prononcée soit par l'évêque (organisation de l'Église selon le système épiscopalien), soit par le conseil presbytéral (système presbytéro-synodal), mais elle est en général tombée en désuétude (sauf chez certains évangéliques, où elle joue même un rôle de maintien de la cohésion des communautés Amish, où l'excommunié est ipso facto mis au ban de la communauté sur le plan social).

Les protestants adhèrent à la naissance virginale de Jésus et il placent Marie parmi les témoins privilégiés au même titre que les disciples du Christ. En revanche, ils ne croient pas à son Immaculée Conception, qui n'a pas de fondement biblique. Des avancées œcuméniques ont été faites quant à la place de Marie chez les protestants - dont on peut penser qu'elle a été particulièrement réduite en pure réaction contre le catholicisme, par exemple par le Groupe des Dombes ou par la théologienne protestante France Quéré.

Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les Saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes. Ils ne croient pas à l'utilité de la pratique catholique de la confession (voir plus haut le paragraphe sur la prêtrise).

Les pasteurs protestants ont le droit de se marier et les femmes exercent couramment le pastorat.

Le protestantisme comporte notablement moins de rites que les autres branches du Christianisme. Par exemple, les protestants ne pratiquent pas le signe de croix et n'utilisent pas d'eau bénite, car ils considèrent qu'il s'agit là de superstitions.

L'appartenance à l'Église est concrétisée chez les protestants par la confession de foi et non par la participation aux rituels sacramentels qui a la préférence des catholiques.

Il n'y a pas de cérémonie pour les morts de type messe anniversaire.

Influence sociologique du protestantisme

Éducation

Le protestantisme, promoteur de la lecture - puisque la lecture de la Bible par tous y est encouragée -, s'est toujours passionné pour l'enseignement. C'est ce que Jean Jaurès avait éloquemment décrit en 1911 : « C'est la Réforme qui s'est passionnée pour l'instruction du peuple... Elle a voulu que tout homme sût lire, et quel livre ? Celui où elle-même puisait la vie. ». Parmi les grands éducateurs protestants, on cite volontiers Friedrich Fröbel, inventeur du jardin d'enfants qui deviendra l'école maternelle (développée en France par la protestante Pauline Kergomard) ou le pasteur Jean-Frédéric Oberlin, qui pratiquera l'éducation populaire dans sa paroisse déshéritée du Ban-de-la-Roche.

L'impact du protestantisme sur l’éducation est particulièrement fort en France, sous la 3 République, où Jules Ferry compte plusieurs personnalités protestantes dans son entourage. En particulier Ferdinand Buisson (qui conçoit les grandes lois scolaires de 1881-1885 et crée les É***** Normales Supérieures de Saint-Cloud et Fontenay-aux-Roses), Félix Pécaut et Jules Steeg.

L'enseignement féminin doit aussi beaucoup au protestantisme, Madame Jules Favre étant la créatrice de l'École Normale Supérieure de jeunes filles de Sèvres et l'inspiratrice de la pédagogie de toute une génération d'enseignantes. Les lycées de jeunes filles comptent, en 1885, 22 % d'élèves protestantes, 10 % d'enseignants protestants et 25 % de chefs d'établissements protestants.

Vie économique

Max Weber a mis en évidence dans L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme la contribution unique du protestantisme à la création d'une culture favorable à la liberté d'entreprendre et au capitalisme, culture qui s'est à présent imposée à l'échelle mondiale. Weber met particulièrement en évidence le rôle des calvinistes et des puritains, caractérisés par un ascétisme qui mène à la thésaurisation donc à la formation de capital. Les activités industrielles, de négoce ou de banque menées par des protestants ont donc prospéré dans la durée. Des alliances réfléchies entre familles protestantes ont également permis de consolider et de diversifier ces activités économiques. De nombreuses entreprises françaises, toujours en activité aujourd’hui, ont ainsi été créées par des protestants et demeurent de véritables réussites.

Thèse toutefois remise en cause par Fernand Braudel dans son livre.

Diaconie protestante

La diaconie, le service envers les plus faibles ou les plus pauvres, e**ste depuis l’origine de l’Église. Pour les protestants, la diaconie fait bien partie de la vocation de l’Église, au même titre que la prédication de l’Évangile, bien que la laïcité ait conduit en France à séparer les associations cultuelles et les associations ou fondations à caractère social, médico-social ou sanitaire.

En 2007, Olivier Brès, président de la Fédération d'entraide protestante (FEP), distinguait deux grands types d'activité:

a. Les associations locales d’entraide ou diaconats Il y a presque un diaconat par Église locale, avec des activités d’écoute, des distributions alimentaires, des vestiaires, des accompagnements plus ou moins précis de personnes isolées (hors ou dans l’Église), mais aussi du financement et de l’accompagnement d’actions de solidarité avec le Sud (associations ou Églises) au gré des rencontres et des intérêts des membres des Entraides. Cela représente des milliers de bénévoles qui collaborent souvent dans leurs activités avec d’autres associations caritatives (laïques, catholiques…).

b. Les associations membres de la Fédération d'entraide protestante (FEP), soit environ deux cents associations ou fondations engagées dans plusieurs secteurs :

le sanitaire, avec quelques hôpitaux et maisons de santé et é***** d’infirmières

les personnes âgées avec près de 80 maisons de retraite et quelques services à domicile,

les personnes handicapées, avec souvent des associations importantes gérant plusieurs établissements et développant de nouvelles structures, dans un contexte de pénurie à l'échelle nationale,

le social qui tend à se développer, avec des structures d’accompagnement, d’hébergement, d’accès au logement pour personnes en situation d’exclusion

les organismes de formation, les Foyers de jeunes, les centres sociaux….

Ces associations regroupent des milliers d’administrateurs, de bénévoles et de salariés.

Quelques exemples d’œuvres d'origine protestante :

La Fondation John Bost

La Fondation John Bost, fondée en 1848 par le pasteur John Bost, est une institution sanitaire et médico-sociale protestante, reconnue d'utilité publique, dont le siège est situé à La Force près de Bergerac. Elle accueille, soigne et accompagne au long cours plus d'un millier de personnes (enfants, adultes et seniors) souffrant de troubles psychiques et de handicap physique et/ou mental dont l'état nécessite une vie sociale adaptée, ainsi que des personnes âgées dépendantes. L'institution est composée de pavillons ou services sanitaires et médico-sociaux répartis dans plusieurs régions, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin,Île-de-France et Haute-Normandie. Comme le souhaitait le pasteur John Bost, les résidents sont accueillis dans un environnement «sans mur ni clôture», espérant ainsi offrir une bonne qualité de vie.

La Fondation Bagatelle

En créant la Maison Protestante de Santé de Bordeaux en 1863 (reconnue d'utilité publique en 1867), les Églises protestantes de la ville ont créé une œuvre dont le modernisme perdure encore dans le modèle sanitaire et social d'aujourd'hui.Dès 1920 le docteur Anna Hamilton en fait ,sur le site de Bagatelle à Talence, un hôpital-école très en avance sur son temps,et fonde la première école d'infirmières selon les principes de Florence Nightingale lesquels ont révolutionné les soins infirmiers.Aujourd'hui, la Fondation Bagatelle gère et anime dix établissements sur la Gironde notamment un hôpital général (MCO),privé très moderne( avec délégation de service public), de 250 lits et un hôpital à domicile (HAD),de 200 lits, numéro 1 sur la grande Aquitaine.

L'Armée du salut

L'Armée du salut naît en pleine révolution industrielle, à la fin du **X siècle. Elle est créée, en 1878, par le pasteur méthodiste anglais William Booth, scandalisé par le spectacle des foules ouvrières qui s'entassent dans les quartiers pauvres de l'Est londonien. Pour lui, le changement s'opère en chaque individu. Le progrès social, politique et économique doit découler d'une profonde transformation intérieure de l'homme, réconcilié avec lui-même par la puissance de l'Évangile. William Booth estime par ailleurs qu'avant de parler à quelqu'un de religion, il faut lui proposer des conditions de vie décentes, d'où l'investissement social du mouvement salutiste, et sa devise aux trois S, « soupe, savon, salut ».

Les Amis de l'Atelier

À la fin des années 1950, l'éducatrice Anne Sommermeyer constate le dénuement des familles ayant des enfants handicapés, qui étaient de facto exclus du système scolaire traditionnel et peu pris en charge par la Sécurité sociale. Indignée, elle commence par recevoir chez elle quelques enfants, pour permettre à leurs parents de prendre quelques jours de repos et de dormir quelques nuits en paix. En 1957, elle ouvre un jardin d'enfants pour déficients mentaux dans une maisonnette de 18 m qu'une jeune communauté protestante (mennonite) venait d'ériger au milieu des vergers, à Châtenay-Malabry. En 1961, elle crée des activités de jour pour de jeunes adultes en situation de handicap dans le cadre du Centre d'Aide par le Travail (CAT) "l'Atelier" puis du Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) "Égalité". Pour répondre aux sollicitations croissantes des familles, d'autres établissements et services vont peu à peu voir le jour, en concertation avec les pouvoirs publics. Le besoin d'hébergement collectif conduit d'abord l'association à créer deux foyers d'hébergement. En 50 ans, l'Association ouvre une soixantaine d'établissements et services qui vont du CAT à l'IME (Institut médico-éducatif). Elle compte environ 2600 bénéficiaires et 1550 salariés. En 2011, l'Association devient la Fondation des Amis de l'Atelier, reconnue d'utilité publique.

La CIMADE

Créée en septembre 1939 à l'instigation de la théologienne protestante Suzanne de Dietrich pour venir en aide aux populations alsacienne et lorraine évacuées vers le sud de la France à cause de l’entrée en guerre contre l’Allemagne, l'action de la CIMADE (dont le nom signifie Comité inter mouvements auprès des évacués) s'est rapidement élargie aux réfugiés de toutes origines (Tziganes, communistes, Allemands fuyant le nazisme, Juifs...). Souvent médiatisée par son actions en faveur des migrants et personnes sans papiers d'identité, la CIMADE poursuit également une action de terrain grâce à ses quelque 2 000 bénévoles : assistance juridique aux étrangers en centre de rétention administrative, gestion d'établissements sanitaires et sociaux, formation et adaptation linguistique, accueil des étrangers dans les permanences régionales, actions de solidarité internationale, interventions en prison et en locaux de rétention.

L'hôpital Albert Schweitzer

Véritable précurseur de l'aide humanitaire médicale, le pasteur et médecin d'origine alsacienne, Albert Schweitzer, fonde en 1913 à Lambaréné (Gabon) un hôpital destiné à soigner les malades de la région mais aussi à étudier les maladies tropicales afin de mieux les prévenir et de mieux les soigner. Dès 1930, Albert Schweitzer constitue à Strasbourg une association de soutien. en 1974, la fondation de droit gabonais Albert-Schweitzer est créée pour gérer l'hôpital. Grâce à ses nombreux soutiens, l'hôpital va se moderniser en permanence. Sont créés un laboratoire de biologie et de bactériologie, une salle de radiologie, un bloc opératoire, une clinique dentaire, un pavillon de pédiatrie, un pavillon de médecine interne, des é*****. Un effort important est réalisé en direction de la formation du personnel médical et paramédical originaire d’Afrique.

Le Comité international de la Croix-Rouge

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est la plus ancienne organisation internationale humanitaire e**stante. Elle a été créée en 1863 par un groupe de cinq citoyens protestants de Genève, dont Henri Dunant (prix Nobel de la paix en 1901) et le général Dufour. D'après ses statuts, la Croix-Rouge est une institution de secours volontaire et désintéressée dont la mission est d'agir au plus près des personnes touchées par les conflits armés et de répondre au mieux à leurs besoins. Le CICR, qui a toujours son siège à Genève en Suisse, emploie environ 11000 personnes dans 80 pays à travers le monde (2013). L'action du CICR a été récompensée par trois prix Nobel de la paix (1917, 1944 et 1963).

Musique protestante

La musique joue un rôle très important au sein des églises protestantes. Au début du XVI siècle, la musique était chantée en latin dans le chœur par des religieux. Les réformateurs ont voulu faire chanter l’ensemble des fidèles, y compris les femmes. L’Église luthérienne a conservé les instruments de musique et les chœurs professionnels ce qui a permis une très riche production musicale aux XVIIetXVIII siècles. Les plus célèbres compositeurs sont Heinrich Schütz et Jean-Sébastien Bach. Le gospel est un chant spirituel, né aux États-Unis, au sein des communautés évangéliques d'origine afro-américaine qui prend la suite des negro spirituals.

Personnalités

Cette section contient une liste de pasteurs, de théologiens et de personnalités marquantes de la pensée protestante.

Pierre Valdo (pré-réformateur, à l'origine de l'Église Vaudoise) : 1140-1206 **I siècle

John Wyclif : 1320-84

Jan Hus : 1369-1415

Martin Luther : 1483-1546

Ulrich Zwingli : 1484-1531

Thomas Cromwell : 1485-1540

Guillaume Farel : 14**-1565

Martin Bucer : (1491-1551)

Menno Simons (1496–1561)

Philippe Melanchthon : 1497-1560

Andreas Cellarius (théologien) : 1503-62

David Joris : 1501-56

Heinrich Bullinger : 1504-75

Jean Calvin : 1509-**

Henri VIII d'Angleterre : 1509-47

Thomas Cranmer :14**-1556

John Knox : 1513-72

Sébastien Castellion : 1515-63

Théodore de Bèze : 1519-1605

Guy de Brès : 1522-67

John Napier : 1550-1617

Philippe Duplessis-Mornay : 1549-1623

Henri IV : 1553-1610

Catherine de Parthenay : 1554-1651

Moïse Amyraut : 1596-16**

John Dury : 1600-1680

George Fox : 1624–1691

Gottfried Wilhelm Leibniz : 1**6-1716

Jean-Alphonse Turretin : 1671-1737

Jean-Frédéric Ostervald : 1663-1747

John Wesley : 1703-1791

Jean-Jacques Rousseau : 1712-1778

George Whitefield : 1714-1770

Paul Rabaut : 1718-1794

Adam Smith : 1723-1790

Emmanuel Kant : 1724–1804

Jean-Frédéric Oberlin : 1740-1826

Jean-Paul Rabaut Saint-Étienne : 1743-1793

François-Antoine de Boissy d'Anglas : 1756-1826

Frédéric Schleiermacher : 1768–1834

Georg Wilhelm Friedrich Hegel : 1770–1831

Alexandre Vinet : 1797-1847

John Nelson Darby : 1800–82

Søren Kierkegaard : 1813-55

John Bost : 1817–81

Henri Dunant : 1828-1910

Abraham Kuyper : 1837-1920

Tommy Fallot : 1844-1904

Adolf von Harnack : 1851–1930

Max Weber : 18**-1920

Elie Gounelle : 1865-1950

Nathan Söderblom : 1866-1933

Wilfred Monod : 1867-1943

Albert Schweitzer : 1875-1965

Freddy Durrleman : 1881-1944

Marc Boegner : 1881-1970

Karl Barth : 1886-1968

Paul Tillich : 1886-1965

François Guizot : 1787-1874

Emil Brunner : 18**–1966

Suzanne de Dietrich : 1**1-1981

André Trocmé : 1901-1971

Dietrich Bonhoeffer : 1906-1945

Madeleine Barot : 1909-95

Jacques Ellul : 1912-94

Paul Ricœur : 1913-2005

Billy Graham : 1918-

Martin Luther King : 1929-68

André Gounelle : 1933-

Jean Baubérot : 1941-

Jean-Arnold de Clermont : 1941-

中文百科

新教,特指基督教新教,又称基督新教,是西方基督教中非天主教的宗派之统称,特别是16世纪宗教改革运动中脱离天主教会的教会与基督徒,所形成及衍生的一系列教会团体;现今与天主教会、正教会并列为基督教三大教派。在汉语社区中,有时又根据德(Protestantismus)、英(Protestantism)、法(Protestantisme)等宗教改革起始地区的语言中对应单词的原意译为抗议宗、抗罗宗、反罗宗、反对教、誓反教、更正教、改新教等,词源均为德语的“Protestanten”(抗议者),原指1529年神圣罗马帝国举行的施派尔会议中的少数反对派,该派诸侯对于会议支持天主教会压制宗教改革运动的决议提出了强烈的抗议。汉语社区所称的「基督教」多指新教,而非基督教所有派别。

新教起始于西欧,各宗派间没有共同的领导体系、教义与运作模式也不尽相同,但均继承基督教许多传统的教义,如三位一体、《圣经》是神的启示、原罪、救赎、审判等,与天主教会不同是特别强调因信称义,相信信徒皆祭司,并以《圣经》为最高的信仰与道德准则(唯独圣经信条),而不接受圣传、从而否认教宗与罗马教廷有特别的权柄。其信仰可以用五个唯独来简单概括。

据皮尤研究中心查考,至2010年全球约有八亿六十四万新教徒,占基督教徒约十分之四。

历史

教派的形成 新教的抗议精神可以追溯至14世纪的一些宗教改革先行者,英国的威克里夫派以及罗拉德派、波希米亚的扬·胡斯派和意大利的萨伏那洛拉的信徒。16世纪20年代,马丁·路德在德国发起了宗教改革运动,迅速的席卷了整个德国,在日内瓦,加尔文的归正运动更进一步的加深了宗教改革的影响。 同期英国圣公会成立了,有很多人认为是新教运动的一部分,但一部分人认为仍然属于广义旧教,与天主教或东方基督教相似的古老教会。 到了16世纪中叶,主要宗派都与天主教抗衡。因着教权与王权的权利争夺,新教在形成的过程中受到许多民族国家或世俗政权的支持与保护。在宗教战争后,根据随之而签订的合约,如1555年《奥格斯堡和约》与1**8年《威斯特伐利亚和约》确立的教随国定原则,形成了新教在欧洲的布局,信义宗分布于德国以及北欧诸国;归正宗为德国、瑞士、荷兰以及苏格兰。 16世纪末到17世纪,新教的主要宗派在教会的组织与崇拜仪式上已有基本雏形。对于教义的认定上经过长期的争论也逐渐成为体系。新教的神学家编写了大量的神学著作。17世纪中叶,英格兰的清教徒革命要求以加尔文主义改革妥协保守的圣公宗教会,把新教运动又推进了一步,产生了脱离圣公宗的新教派,如英格兰的长老会、公理会、浸信会、公谊会等等。随着移民美洲,新教也成为美洲宗派的大宗。 神学的发展 宗教改革之后,在英美世界的新教教会主要有两大对立神学思想:加尔文主义和阿米念主义,在德国和北欧国家的新教教会主要接受路德宗神学。19世纪进化论在欧洲兴起,理性主义蓬勃发展,某些知识分子开始认为圣经中的神迹奇事不合理性而加以拒绝。20世纪,在唯物观冲击影响下,新教在正统教义之外陆续出现了基督教社会主义和自由主义神学等非正统神学思潮。为对抗自由主义神学对正统教义的冲击,浸信会和长老会内部兴起了基督教基要主义运动。另外,在卫理公会中发展出灵恩运动、圣洁运动等,在路德宗教会中曾发展出虔敬主义运动。

教义

因信称义 使徒保罗在《罗马书》第3章第23-26节说到「因为世人都犯了罪,亏缺了神的荣耀;如今却蒙神的恩典,因基督耶稣的救赎,就白白的称义。神设立耶稣作挽回祭,是凭着耶稣的血,借着人的信,要显明神的义;因为他用忍耐的心宽容人先时所犯的罪,好在今时显明他的义,使人知道他自己为义,也称信耶稣的人为义。」简单来说,信徒得以被称为义不是倚靠任何人为的善行或修练,而是源于神主动的恩典和赏赐,使世人因着圣灵奇妙的工作而向神悔改认罪并信靠主耶稣基督。使徒保罗在《罗马书》第5章第1-2节也说到「我们既因信称义,就借着我们的主耶稣基督得与神相和。我们又借着他,因信得进入现在所站的这恩典中,并且欢欢喜喜盼望神的荣耀。」 信徒皆祭司 此教导建基于《彼得前书》第2章第9节「惟有你们是被拣选的族类,是有君尊的祭司、是圣洁的国度、是属神的子民,要叫你们宣扬那召你们出黑暗入奇妙光明者的美德。」故此,基督徒可以用耶稣基督的宝血,在主面前坦然无惧地事奉祂。此教导并非要信徒们轻看全时间被神呼召事奉主的神职人员,或高抬平信徒的地位;相对的是要鼓励所有平信徒,能在所有圣工上积极共同参与,同心合一来敬拜神。 圣经为最高的权威 新教中的教导是:「《圣经》是上帝所“默示”的」,基于《提摩太后书》第3章第16节保罗对《希伯来圣经》(基督教所谓《旧约圣经》)的说法。 新教认为《圣经》是基督教最高的绝对权威。此教导有别于天主教和东正教的教条,他们认为教会传统(例如圣餐仪式)在今日基督教的运作也占一席位。 也因为于此,部分教会由于会对圣经所有经文全部笃信力行和加以捍卫,并以此作为理据去捍卫信仰,即使到现代社会,一些《圣经》中的经文内容已不合时宜,如在新约圣经部分是歧视女性的经文(圣保罗指出不容许女性讲道和担任神职人员的理据)《提摩太前书》第2章第12节,在现代教会,基于性别而不聘用神职人员是性别歧视。 定例 与天主教的圣事观很不同,一般来说新教只承认洗礼和主餐两个定例(ordinances)。马丁·路德在宗教改革后初期本来是承认告解礼的,后来他因认为告解礼不符合圣经之教导而否定了告解。主餐被视为定例之一是因为根据新约圣经中《马太福音》第26章第26-29节记载,有关主耶稣在最后晚餐中说过的话:「他们吃的时候,耶稣拿起饼来,祝福,就擘开,递给门徒,说:『你们拿着吃,这是我的身体;』又拿起杯来,祝谢了,递给他们,说:『你们都喝这个;因为这是我立约的血,为多人流出来,使罪得赦。但我告诉你们,从今以后,我不再喝这葡萄汁,直到我在我父的国里同你们喝新的那日子。』」新教一般认为圣经是绝对的权威,因此圣经若有提及的就应该遵行。

组织制度

新教一般有三种制度:主教制、长老制和公理制。一般来说,公理制比较多教会采用。 主教制 主教制源自天主教的主教制度,几乎和天主教的主教制度一模一样,唯一不同的是主教亦可以结婚。而天主教的主教制则是在使徒们去世后于第二、三世纪兴起的主教制度,所以可以说主教制是整个基督宗教中历史最悠久的神职人员制度。 现在行主教制的新教教会已经很少,圣公会就是沿用主教制,从教会制度和教会文化看来,圣公会并不能被归入新教,她基本上与天主教无异。路德宗和卫理公会则由各区会自行选择使用主教制还是长老制;在香港和澳门,路德会和卫理公会就选用了长老制。然而,在欧洲,例如瑞典、芬兰、挪威、德国等地,他们则通常采用主教制。 长老制 长老制,或称代议制、议会制,是一个以议会形式管理区会的制度。议会内的成员由各教会选出长老,代表该教会出席会议。顾名思义,长老会就是采用长老制的教会。采用长老制的教会有基督教改革宗长老会、**、韩国基督长老教会等。 会众制 会众制,又称公理制,源自于神学家慈运理的主张,就是主张各教会独立,教会的牧师为教会内最高的决策者,并由会众决议一切教会的内部事务。很多教会采用会众制,例如浸信会、公理会和神召会等,以及不少独立教会。一些会众制的教会,在地区上也有一个没有什么实际作用和权力的联会,以联系该宗派的和各教会。 会众制有一个缺点,就是教会之间的交往和合作较少,意见或有差距,最后甚至会使一些教会脱离其宗派独立;但也有一个优点,就是并非铁板一块,所以不会产生一坏俱坏、一损俱损、全盘堕落的重大后果。

政教关系

信义宗 马丁·路德在宗教改革时一直也受都德意志北部的封建诸侯支持,所以也比较偏袒他们。路德一直教导教会需顺服掌权者,因为教会若跟世俗政权发生正面对抗,在该政权统治地区的宗教事业必然招致失败,所以教会要支持政府。可是,这却为信义宗日后的发展种下了祸根。1932年,一些支持纳粹的国家社会主义基督徒成立了称为「纳粹福音基督教」(Evangelical Nazis)的党派。后来,德国信义会在纳粹德国的压力下,组织了一个支持纳粹政权的宗教组织德国基督教。纳粹党更要求全国所有教会加入德国基督教,此举为第二次世界大战的认信教会制度预做准备。二战结束后,德国信义会的行为遭到不少德国人指责,因而造成今天信义宗在德国的信徒人数不断下滑。而在纳粹德国时期,国内外的新教团体普遍没有反对战争。而个别反对纳粹德国的基督教人士,就因反对纳粹政权而遭处死。

归正宗 约翰·加尔文在宗教改革后一直居住在民主共和的日内瓦,自己也主张教会实行比主教制民主得多的长老制。加尔文强调神权,不完全赞成民主,因为他认为这很容易沦为暴民政治,使社会失去目标和秩序。他认为任何政治制度都必须确保社会能朝向神圣目标进发。所以可以说,他不是完全赞成政教分离。加尔文宗所设计的民主和共和的教会组织形式,要实行民主选举与神权共和。在加尔文的领导下,日内瓦成为政教合一的神权共和国和宗教改革的中心。后来持守加尔文主义的人士,往往也喜欢政教合作的关系,不愿政府与教会严格的分离,而希望能彼此合作,比如清教徒移居美国之后曾在马萨诸塞湾殖民地创建了政教合作的体制。

浸信会 从再洗礼派开始就非常执着地、坚定地支持教会与国家分离的原则,反对像圣公会那样受政府控制的教会,并因此深刻影响了美国建国后的宪法第一修正案。因着浸信会在新教的影响力极大,不少独立教会也支持政教分离。另就新教内部的信徒来说,由于政教合一曾在基督教历史上留下血腥记录,故现今普遍有政教分离的内在意愿。后来,因为美国南部长期支持奴隶制和种族隔离,美国的浸信会分裂成美南浸信会和美北浸礼会,美南浸信会演化成福音派其一教会,要教会影响政府。所以美南浸信会支持保守派政党(现在支持共和党),动员教友参与社会运动,被指是希望团结保守派的教会力量对抗自由派的势力,以及团结保守的力量反对堕胎和同性恋权利,变成为一大政治力量。

宗派

路德宗(信义宗) 信义会 福音会

信义会

福音会

加尔文宗-归正宗 长老宗 归正宗(改革宗) 清教

长老宗

归正宗(改革宗)

清教

卫理公会(循道宗)

浸信会

公理会

五旬宗 神召会 五旬节会

神召会

五旬节会

宣道会

再洗礼派 门诺会

门诺会

贵格会

基督复临安息日会(被很多新教徒认为是异端)

基要派运动

福音派运动

灵恩派运动

法法词典

parpaillot nom commun - masculin, féminin ( parpaillote, parpaillots, parpaillotes )

  • 1. protestant, du point de vue des catholiques (péjoratif et vieilli) Synonyme: huguenot

    une parpaillote qui va prier au temple

  • 2. personne impie

    il blasphème comme un parpaillot

parpaillot adjectif ( parpaillotte, parpaillots, parpaillottes )

  • 1. protestant, du point de vue des catholiques (péjoratif et vieilli)

    c'est une ville essentiellement parpaillote

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splendidement adv.灿烂;

céramiques n.

vieillot a. 〈旧语,旧〉有点;, 见

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