Le morphème, le mot sont des signes.
【语言】词素和词都是符号。
n.m.【语言】词素;语素
morphème lexical语素
morphème grammatical词素
Le morphème, le mot sont des signes.【语言】词素和词都是符号。
Le morphème, le mot sont des signes.
【语言】词素和词都是符号。
En linguistique, on définit généralement un morphème comme le plus petit élément significatif, isolé par segmentation d'un mot, le plus souvent dépourvu d'autonomie linguistique.
Par exemple, le mot "chanteurs" est composé de trois morphèmes : « chant » (chant),« eur » (celui qui fait) et « s » (pluriel).
Autre exemple : "couraient" est composé de « cour » (courir), « ai » (imparfait) et « ent » (3 personne du pluriel, 'ils')
Exemple sans segmentation de mot : « pomme de terre » n'est pas composé de trois morphèmes, mais bien d'un seul et unique morphème, contenant la signification « pomme de terre » (patate).
De même que le phonème, le morphème est une entité abstraite susceptible de se réaliser de plusieurs manières dans la chaîne parlée.
Ainsi, en français, la préposition en est un morphème, mais selon qu'elle est suivie par un mot commençant par une voyelle ou par une consonne, elle sera réalisée [ɑ̃] (par exemple dans en France [ɑ̃fʁɑ̃s]) ou [ɑ̃n] (par exemple dans en Italie [ɑ̃nitali]).
Autre exemple : en finnois, le morphème exprimant l'inessif (c'est-à-dire la désinence indiquant que l'on situe le nom à l'intérieur d'un lieu) peut se réaliser selon les mots de deux manières différentes, selon l'harmonie vocalique : -ssa ou -ssä. Ainsi, talossa « dans la maison », mais päässä « dans la tête » ; on notera par convention ce morphème sous la forme -ssA (où A est une variable pouvant prendre les valeurs a ou ä), et on dira que -ssa et -ssä sont les morphes (ou les allomorphes) de -ssA.
Il existe deux grandes catégories de morphèmes : les morphèmes lexicaux (ou lexèmes) et les morphèmes grammaticaux. Dans la terminologie de la linguistique fonctionnelle d'André Martinet, ces deux catégories sont regroupées sous le nom de monème (il faut bien distinguer que monème désigne l'unité significative de première articulation pour désambiguïser le terme morphème), et le terme de morphème est réservé aux seuls morphèmes grammaticaux.
Les morphèmes grammaticaux sont en nombre limité, ils appartiennent à une classe fermée, tels que « tu », « à », « et », etc. Il s'agit de pronoms, prépositions, conjonctions, déterminants, affixes … Soit des listes de mots qui ne varient pratiquement jamais.
Les morphèmes lexicaux appartiennent à une classe ouverte, tels que « lave », « vite », « lune », etc. Il s'agit de noms, adjectifs, verbes ou adverbes. On y ajoute des mots récents (ex: c'est méga bien).
On peut dire d'un morphème qu'il est :
lié s'il ne se manifeste pas comme lemme et n'existe jamais à l'état libre, mais est toujours rattaché à un autre morphème appelé base : comme -ons dans ouvr-ons ou re- dans re-faire ;
libre s'il peut constituer un mot : le ou beau sont libres.
Parmi les morphèmes liés, on distingue traditionnellement deux classes : les morphèmes dérivationnels et les morphèmes flexionnels.
Les morphèmes dérivationnels, ou affixes, servent à la création de nouveaux mots lexicaux par dérivation.
On distingue deux types principaux de morphèmes dérivationnels selon deux critères : la place qu'ils occupent par rapport à la base lexicale sur laquelle ils se greffent et leur effet sur la catégorie de la base.
Les préfixes sont des affixes qui sont antéposés à la base, tel que « dé » dans « défaire » et « re » dans « refaire ». Les préfixes ne provoquent jamais de changement de catégorie grammaticale de la base.
Les suffixes sont des affixes qui sont postposés à la base, tel que « ment » dans « agréablement » et « able » dans « mangeable ». Les suffixes peuvent entrainer un changement de catégorie grammaticale de la base.
La dérivation peut s'opérer à la fois par une préfixation et une suffixation, et l'on parle alors de dérivation parasynthétique.
Les circonfixes sont des affixes qui sont en deux morceaux, un au début du mot et un autre à la fin.
Les morphèmes flexionnels, ou flexions, indiquent la relation que la base à laquelle ils s'ajoutent entretient avec les autres unités de l'énoncé.
On distingue deux types principaux de flexions selon la catégorie de la base :
les flexions qui concernent les bases nominales, adjectivales et pronominales. Elles sont de trois sortes en français : le genre, le nombre et les cas.
les flexions verbales qui correspondent à la conjugaison des verbes. Elles ont pour fonction de marquer la personne, le nombre, le temps, le mode et la voix.
Un morphème flexionnel ne modifie jamais la catégorie de la base à laquelle il s'adjoint, contrairement aux morphèmes dérivationnels.
Certains linguistes refusent la classification précédente parce qu'elle serait valable au mieux pour les langues de l'Antiquité classique :
pour les langues indo-européennes modernes, elle serait introduite par la projection du passé dans le présent de la langue, ce qui est contraire au principe de description synchronique ;
pour beaucoup de langues non indo-européennes, elle n'aurait guère de sens.
C'est pourquoi la tendance est à appeler du même nom toutes les unités significatives entrant dans le mot : morpheme ou formative en anglais, morphème ou formant en français.
On peut dire d'un morphème qu'il est
autonome, s'il peut constituer un énoncé à lui seul (comme une réponse à une question) et ne dépend pas forcément d'autres éléments : rouge, ville ;
dépendant, s'il est lié à d'autres mots de la phrase (qu'ils soient présents ou supposés) qu'il sert à construire : de, il, avec, demain. Si avec peut à lui seul constituer un énoncé valide (Ton café, avec ou sans sucre ? Avec.), il faut tout de même sous-entendre un autre terme. Il reste dépendant. De même pour demain, qui nécessite une situation de communication : « demain par rapport au moment où je parle ».
On peut distinguer les morphèmes selon leur morphologie.
Les morphèmes à signifiant discontinu sont formés d'une succession d'éléments répartis à plusieurs endroits dans un énoncé.
« Il ne sait pas » est composé notamment d'un morphème discontinu « ne (...) pas » qui indique la négation ;
« Il a mangé » comporte un morphème discontinu « a (...) é » qui indique le temps du passé composé.
Certains morphèmes s'amalgament en un seul signifiant :
dans l'énoncé « Aller au marché », « au » est un amalgame des morphèmes « à » et « le » ;
dans l'énoncé « La niche du chien », « du » est un amalgame des morphèmes « de » et « le ».
Les morphèmes à signifiant zéro sont des morphèmes non marqués, c'est-à-dire des silences qui signifient quelque chose. Si l'on compare les trois énoncés suivants, leur transcription phonologique et leur découpage en morphèmes :
mangions /mɑ̃ʒ-j-ɔ̃/ ;
mangerons /mɑ̃ʒ-r-ɔ̃/ ;
mangeons /mɑ̃ʒ-Ø-ɔ̃/.
On peut considérer que mangeons comporte un morphème à signifiant zéro indiquant le présent par opposition aux morphèmes /j/ qui indique ici l'imparfait, et /r/ qui indique le futur simple.
Les morphèmes qui sont des variations contextuelles et sont donc en distribution complémentaire sont des allomorphes.
Par exemple, al- (dans "allons"), v- (dans "vais"), i- (dans "iras") sont 3 allomorphes du verbe "aller" De même, pour les terminaisons "âmes", "îmes" et "ûmes" du passé simple. Ces morphèmes grammaticaux sont 3 allomorphes, 3 signifiants ayant pour signifié le passé simple.
Dans la terminologie de Martinet, les morphèmes multiples qui fonctionnent comme un morphème simple sont appelés synthèmes. Il s'agit de combinaisons figées d'unités significatives minimales.
Ex: pomme de terre se définit par rapport à poireau, chou etc., mais le locuteur ne choisit pas successivement pomme par rapport à poire, terre par rapport à eau, etc.
(Toutefois, Martinet utilise le terme monème plutôt que morphème).
La nature même des « unités significatives minimales » que l'on cherche à identifier pose problème. On peut se demander s'il s'agit :
d'entités physiques, perceptibles (des signifiants au sens de Saussure)
de signes (au sens de Saussure), c'est-à-dire d'entités ni sémantiques ni physiques, mais ayant des manifestations dans ces deux domaines.
En effet, par exemple:
le i de ira et le all de allons désignent tous les deux le même concept aller
le a du latin bona (« bonne ») indique à la fois le genre (féminin), le cas (nominatif) et le nombre (singulier).
C'est pourquoi certains linguistes américains appellent morphe toute unité phonétique significative qui ne saurait être analysée en éléments phoniques significatifs plus petits ; les morphèmes sont alors redéfinis comme des classes, ou ensembles, de morphes. Ainsi dans l'exemple précédent, i, all et a sont tous des morphes :
i et all sont dans ce cas considérés comme des allomorphes (ils apportent la même information sémantique, et leur substitution n'est pas possible)
le a de bona, chargé d'informations multiples, est appelé morphe-portemanteau (il est considéré comme membre de plusieurs morphèmes différents) ou morphème amalgamé.
在语素构词学里,语素(Morpheme)(或翻译成「义基」)是最小的语法单位,是最小的语音语义结合体。
在口语形式语言中,语素是由「音位」这一种能区别的最小声音单位所组成的,而在文本形式语言中,语素则是由「字位」所组成的。因为汉语是一字一音,所以可按照音位的个数,区分成单音节语素、双音节语素、多音节语素和非音节语素。
语素和词不同,有许多的语素不能够单独地构成词。依据是否可单独成词,语素可分为自由语素和不自由语素。
自由语素:自由语素是指可由单一个语素来构成词的语素,因此其构成汉字也是词的一种,称为单纯词。双音节语素和多音节语素都是自由语素,另外其他亦是自由语素的单音节语素有天、地、人、水、火……等。
规范词素(Bound morpheme):不能独立成词,只可以和其他语素以固定位置组合成词。例如:阿姨的「阿」、作家的「作」、乘法的「法」、……等。
半自由语素:不能独立成词,但可以和其他语素自由地组合成词的语素。例如:人民和民主的「民」、牧草和放牧的「牧」。
衍生词素(Derivational morpheme):可与其他语素结合成为一个新的字,如happiness中的后缀-ness,这样的语素会带来新的语义。
屈折词素(Inflectional morpheme):与其他语素结合后,会改变其时态、单复数等等,如动词遇到第三人称单数时须加上后缀-s,这样的语素只会改变文法,并不改变语意。
morphème nom commun - masculin ( morphèmes )