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词典释义:
hallebarde
时间: 2023-09-09 15:17:23
['albard]

n.f.戟

词典释义
n.f.

Il pleut [tombe] des hallebardes.〈口语〉下着倾盆大雨。
近义、反义、派生词
近义词:
corde
联想词
épée 剑; hache 斧头,斧子; sabre 刀,军刀,马刀; poignard 匕首; lame ; arme ,军械; armure 甲胄,盔甲; bâton 棍,棒,杖; crosse 枪托; arbalète 弩; sceptre 帝王权杖;
短语搭配

Il pleut des hallebardes.〈口语〉下着倾盆大雨。

pluie hallebardes气旋[性]雨

法语百科
Image illustrative de l'article Hallebarde

La hallebarde est une arme d'hast comportant au bout d'une hampe en bois assez longue une pointe, un fer de hache et un crochet. Arme de combat rapproché pour le fantassin, elle servait à combattre l'infanterie et la cavalerie adverse. Elle fut utilisée dans les armées d'Europe de la fin du Moyen Âge jusqu'au début du XVIII siècle.

Les soldats maniant cette arme sont des hallebardiers.

Caractéristiques

Arme offensive, il existe plusieurs variantes de hallebarde. Elle est en général composée d’une longue hampe ou manche, en bois, de 1,70 m à 2,00 m quelquefois plus, garnie à son sommet d'un fer assez large et pointu servant à l'estoc (coup pour percer). Cette pointe est garnie à sa base, au-dessus de la douille, d'un coté d'un fer en forme de croissant ou de hache servant à la taille (coup pour trancher) et de l'autre un dard droit ou crochu, servant à crocheter, souvent pour faire tomber le cavalier adverse.

Histoire

Ce type d'arme est apparue en Chine avant notre ère sous forme d'une lance munie à son extrémité d'un crochet d'un coté et d'une lame de l'autre. On en retrouve le dessin dans le sinogramme ancien (pictogramme) 武 (wǔ) qui représente le radical stopper sous une hallebarde, pictogramme utilisé pour dans le terme wǔshù (trad.: 武術, simpl.: 武术), signifiant en chinois « art martial ».

En Europe, son invention est suisse. On en retrouve les premières mentions de la hallebarde à propos d'une bataille opposant les cantons suisses aux troupes de Léopold de Hasbourg, la bataille de Morgarten et elle semble avoir joué au XIV siècle,un rôle majeur dans les batailles victorieuses dont celle de Sempach.

Inspirée de la hache et de la vouge, la hallebarde apparait dès le départ comme une arme spécialisée et non comme l'évolution d'une autre arme ou d'un outil agricole avec ce qui en feront ses éléments caractéristiques : une longue pointe aigüe, avec en dessous une lame de hache rectangulaire, fixées sur une hampe par 2 anneaux. Vers 1400 apparait le crochet sur le coté opposé de la hache. Il semble que la création des armées des cantons suisses, composées de paysans et de bourgeois, donc d'hommes à pied, et sans ou peu de cavalerie, ait favorisé l'émergence de cette arme polyvalente du fantassin capable de se battre contre l'infanterie mais également contre la cavalerie adverse et qui va jouer un grand rôle par la suite dans l'infanterie suisse au cours du XIV siècle.

L'arme est ensuite adoptée par les Allemands. Le mot hallebarde est un dérivé du mot du moyen haut-allemand helmbarte soit une hache (barte) à manche (helm) .

On retrouve l'emploi de la hallebarde dans les traités allemands d'escrime ou de combat du XVI siècle, par exemple ceux du maitre d'armes strasbourgeois Joachim Meyer (1537-1571) et du fonctionnaire augsbourgeois Paulus Hector Mair (1517-1579). La hallebarde se répand dans les armées européennes au cours du XV siècle où elle remplace progressivement la hache d'arme. Il est possible qu'elle fut introduite en France à la fin de la guerre de Cent Ans ( 1337-1453) ou peu après par le roi Louis XI qui, impressionné par le succès des hallebardiers suisses contre les troupes de Charles le Téméraire lors de la guerre de Bourgogne (1474-1477), en aurait équipé certains des fantassins de son armée.

Les Suisses vont la perfectionner avec le remplacement des anneaux par une douille pour la fixation sur la hampe, le crochet lui devient forgé avec la tête de hache ; la pointe prend une forme rhomboïdale ou trapézoïdale puis elle est finalement séparée de la hache par un nœud plein. Ultimes évolutions au début du XVI siècle avec le décalage de la pique par rapport à l'axe de la hampe (à la façon d'une baïonnette) puis un allongement de la pique qui ira jusqu'à trois fois la longueur de la lame, lame qui elle adopte une forme convexe ou concave, en demi-lune.

Garde suisse avec hallebarde au Vatican
Garde suisse avec hallebarde au Vatican

Dès la seconde moitié du XVI siècle, le nombre de hallebardiers diminuent au profit des mousquetaires et la hallebarde va commencer à disparaitre des champs de bataille dès le XVII siècle, ne servant plus qu'à protéger les drapeaux à l'arrière des lignes. Mais elle reste une arme d'autorité, devenant un insigne de représentation ou de grade militaire, par exemple l'insigne de sergent dans l'armée française ou Kurzwehr de caporal de l'armée autrichienne au XVII siècle. Souvent alors la dimension de l'arme est réduite et appelée alors sergentine. La hallebarde est aussi utilisée dans des missions de police : efficace contre une épée, elle permet également par des moulinets de contenir une foule ou de bloquer une rue. Mais si Louis XV publie encore une ordonnance royale en ** sur son emploi dans l'infanterie, elle a quasiment disparu à la fin du XVIII siècle, rendue désuète par l'usage du fusil à baïonnette.

La hallebarde ne sert alors plus que comme arme d'apparat pour les gardes des cours européennes, elle va alors s'affiner, s'orner de motifs ajourés et être gravée de monogrammes et blasons même quelquefois être faite de matériaux nobles. De nos jours, elle n'est plus utilisée que dans la Garde suisse pontificale et chez les Yeomen Warders de la tour de Londres.

Maniement

Arme utilisée pour le combat rapproché, elle sert dans l'infanterie à la fois contre les fantassins et la cavalerie adverses.

Dans les armées françaises, les hallebardiers étaient souvent placés en seconde ligne, derrière les piquiers et encadrés par des arquebusiers. Les piques arrêtaient le premier assaut et une fois le corps à corps engagé, les piques trop longues n'étant plus efficaces, les hallebardiers passaient alors devant, leur arme permettant de porter des coups d'estoc ou de taille à différentes distances. Les hallebardes permettaient aussi d'arrêter en premier une charge de cavaliers en les plantant dans le sol face à l'ennemi.

En combat individuel, en raison de son poids important, l'arme demande une forte assise au sol pour celui qui la manie, avec souvent une jambe posée en avant, la pointe vers l'adversaire à hauteur de poitrine ou de hanche. La hallebarde s'utilise à deux mains : une main sur l'extrémité inférieure de la hampe, le talon, sert à diriger la hallebarde, l'autre main est placée sur le milieu de la hampe. Cette position favorise l'estoc. Les gardes plus hautes ou plus basses permettent la taille. Le hallebardier peut également se servir de la forme de son fer pour crocheter l'arme de son adversaire ou faire chuter un cavalier. Il pouvait pour cela couper le jarret du cheval à l'aide du crochet ou désarçonner le cavalier en crochetant une de ses jambes ou son cou ou, tel un hameçon, en crochetant une des jointures de l'armure ou de la cotte de mailles, la longueur de sa hampe offrant au hallebardier une distance de protection contre l'épée ou la hache de son adversaire.

L'énergie cinétique lorsqu'on la manie est très importante et en fait une arme très puissante, capable de tailler, percer et arracher les armures (c’est l’une des rares armes, avec la miséricorde ou l’estoc et la technique de demi-épée, à pouvoir traverser un harnois).

Hallebardes de l'Âge du Bronze

Les publications scientifiques mentionnent la présence de hallebardes au début de l'Âge du Bronze en Europe, entre 2300 et 1900 av. J.-C. environ. Ces armes sont en fait très différentes de celles du Moyen-Âge. Elles sont constituées d'une lame triangulaire emmanchée perpendiculairement dans un manche de 1 à 2 m de long. Il n'y a donc ni pic, ni crochet. Du point de vue typologique, il s'agit d'un compromis entre une hache et un poignard. Plusieurs centaines sont documentées sur toute l'Europe, avec des concentrations notables en Irlande, en Espagne et en Italie . La plupart sont réalisées en métal, mais quelques exemplaires en roche taillée sont connus. Leur analyse et les expérimentations ont montré qu'il ne s'agit sans doute pas uniquement d'objets symboliques mais qu'elles ont effectivement pu être employées comme armes.

Expression

L'expression « il tombe des hallebardes » est utilisée lors d'une pluie intense et fait référence à une pluie si forte que les gouttes pourraient nous transpercer comme des hallebardes feraient à des cavaliers.

Articles connexes

Guisarme, arme d'hast parente de la hallebarde

Bardiche, arme d'hast, équipée d'un fer de hache allongé en forme de croissant.

中文百科

十六世纪的瑞典斧枪头。

现代的斧枪兵重演者。
现代的斧枪兵重演者。

斧枪是一种双手持握的长柄武器,在十四及十五世纪时最为风行。这个字有可能是来自德文本Halm(棍)与Barte(斧),现在德语称此为Hellebarde。斧枪以大钉将斧刃固定在柄头,通常有钩或刺在斧刃的背面,这可以用来钩住骑兵, 斧枪通常长1.5至1.8公尺。 斧枪与中国的戟并不相同,斧枪是斧与枪的结合,而戟则是戈与矛/枪的结合。

斧枪在制造便宜,在战场上的功能也很多。比枪与长枪更好用(也能用来推回骑兵),斧背上的钩可以把骑兵拉到地上。

此外,斧枪以金属强化柄前端,可以有效的抵挡如刀剑等武器。一名瑞士农夫使用这个武器一击杀死了勃根地公爵大胆的查理。

斧枪是瑞士陆军在十四世纪到十五世纪早期时的主要武器。之后,瑞士人增加了长枪来击退骑士的进攻并席卷敌兵的方阵,而使用斧枪、长剑、匕首来进行近身战斗。德国人的国土仆人模仿瑞士人的战斗方式使用来长枪辅以斧枪来战斗,但随身武器是选择短剑。

只要长枪兵相互交锋时,斧枪就会成为当陷入长枪混战时的有用武器,但是当需要保护慢装填的钩铳兵或火绳鸟铳兵避免受骑兵突袭时,斧枪兵的作用就减低了,大约在十六世纪中期,斧枪已经不在一般士兵的武器之中。

斧枪曾被做为庭院保镳的武器长达数个世纪,现在也是梵谛冈的瑞士卫队的仪式武器。

法法词典

hallebarde nom commun - féminin ( hallebardes )

  • 1. arme d'hast terminée par une pointe métallique tranchante

    se battre avec une hallebarde

des hallebardes locution adverbiale

  • 1. fort et en grande quantité (vieilli)

    on ne peut pas mettre le nez dehors, il pleut des hallebardes

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