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词典释义:
géométrie
时间: 2023-09-18 10:07:24
TEF/TCF
[ʒeɔmetri]

n.f.1. 学 2. 学著作, 书3. géométrie à variable 【航空】可变翼的 4. 〈旧语,旧义〉数学常见用法

词典释义
n.f.
1.
géométrie analytique解析
géométrie dans l'espace立体
géométrie descriptive画法
géométrie plane平面
géométrie projective

2. 学著作,

3. géométrie à variable 【航空】可变翼的
bombardier à géométrie variable可变翼轰炸机
〈转义〉

4. 〈旧语,旧义〉数学

常见用法
les principes de la géométrie原理

近义、反义、派生词
助记:
géo大地,地球+métr计量+ie性质,技术

词根:
mes, mens, mètr 计量

联想:
  • mathématique   a. 数学的;精确的,严密的;n.f.pl. 数学
  • algèbre   n.f. 代数(学);〈俗〉难懂的事
  • cube   n.m. 立方体;立方形的物体;a. 立方的
  • cylindre   n.m. 圆柱体;汽缸;轧辊;
  • angle   n.m. 角;拐角,角落,隅
  • triangle   n.m. 三角形
  • rectangle   a. 直角的;n.m. 长方形,矩形

联想词
géométrique 的; mathématique 数学的; symétrie 对称; algèbre 代数; arithmétique 算术; courbure 弯曲,弧形; variable 多变的,变化无常的; algébrique 代数的; topologie 拓扑学; mécanique 力学的; structure 结构, 构造;
当代法汉科技词典

géométrie f. [学]

géométrie(s) (d'inverse, analagmatique) 反演[学]

géométrie(s) (descriptive, de projection, projective) [学]; 画法[学]

géométrie(s) (solide, à 3 dimensions, dans l'espace) 立体[学]

géométrie(s) affine 仿射[学]

géométrie(s) analytique 解析[学]

géométrie(s) astrale 星形[学]

géométrie(s) complexe 复素[学]

géométrie(s) conforme 保形[学]

géométrie(s) d'aile 机翼参[量、数]

géométrie(s) de connexion 联络[学]

géométrie(s) des puits 井网

géométrie(s) elliptique 椭圆[学]

géométrie(s) euclidienne 欧[氏、里得][学]

géométrie(s) expérimentale 实验[学]

géométrie(s) intégrale 积分[学]

géométrie(s) linéaire 线性[学]

géométrie(s) perspective 透视[学]

géométrie(s) plane 平面[学]

géométrie(s) projective 

géométrie(s) sphérique 球面[学]

géométrie(s) supérieure 高等[学]

géométrie(s) symplectique 辛[学]

géométrie(s) unitaire 酉[学]

géométrie(s) élémentaire 初等[学]

短语搭配

traité de géométrie élémentaire初级几何学

géométrie descriptive画法几何

géométrie plane平面几何

géométrie projective投影几何

géométrie riemannienne黎曼几何

géométrie descriptifve画法几何(学)

géométries non-euclidiennes非欧几何

géométrie analytique解析几何

géométrie euclidienne【数学】欧氏几何学

géométrie sphérique球面几何学

原声例句

" Cette guerre est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes, c'est linéaire et sec comme un problème de géométrie tant d'obus, sur tant d'hommes sur telle surface."

" 这场战争是所有杀戮手段的完美编排,古今中外,它像一道几何题一样是线性而干脆的这么多的炮弹,这么多的人呈现在这样的表面上。"

[历史小问题]

Non, c'est une énigme là c'est pas un cour de géométrie.

这是个谜题又不是几何课。

[Golden Moustache]

(narrateur): Bon! Un devoir de maths à faire, de la géométrie en plus... Se concentrer n'est pas toujours facile.

(旁白): 好吧!要做的数学作业,还有一些几何学... ... 集中精力总是不那么容易的。

[Vraiment Top]

Ils nageaient en triangle, comme certaines troupes d’oiseaux dont ils égalaient la rapidité, ce qui faisait dire aux anciens que la géométrie et la stratégie leur étaient familières.

它们游动时像一些速度可以与之媲美的鸟类一样,排成三角形,故而古人说它们熟悉几何与战略。

[海底两万里 Vingt mille lieues sous les mers]

Pense à tes cours de géométrie de 5eme.

想想你五年级时的几何课。

[Topito]

Ils mettaient invariablement en pratique le premier théorème de la géométrie, et suivaient, sans se détourner, le plus court chemin d’un point à un autre. De fatigue et de difficultés, ils ne s’en doutaient pas.

他们老是盯着几何学上那第一条定理,不折不扣地走着两点之间直线距离最短的路程。什么疲乏,什么困难,都忘得一干二净。

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Chez les journalistes, un angle n'est pas de la géométrie mais la façon d'évoquer un sujet.

对于记者来说,角度不是几何形状,而是一种能够展现主题的方式。

[Décodage]

Ce qui signifie que tes résultats ne seront en définitive que purement théoriques. Comme pour la géométrie euclidienne, il faudra avant tout déterminer quelques axiomes simples et irréfutables puis, sur la base de ces axiomes, échafauder un système théorique.

所以你最后的成果就是纯理论的,就像欧氏几何一样,先设定几条简单的不证自明的公理,再在这些公理的基础上推导出整个理论体系。

[《三体2:黑暗森林》法语版]

Méridienne ne se dit plus qu'en géométrie ou en astronomie, Méridienne de Greenwich.

我们仅会在几何学或天文学里见到" Méridienne" 一词,格林威治子午线。

[Merci Professeur]

COURRÈGES c'est le futur, l'optimisme, la danse, la géométrie, les rayures COURRÈGES, la radicalité COURRÈGES, la couleur, le confort, la mini, André Courrèges !

COURRÈGES 是未来,乐观主义,舞蹈,几何,COURRÈGES 条纹,COURRÈGES 激进主义,颜色,舒适,迷你,André Courrèges!

[时尚密码]

例句库

Ses réponses à un problème de géométrie.

他对于一个几何问题的回答。

L'ensemble Aznach (“ Voix ”) est un groupe à géométrie variable qui réunit des chanteurs et danseurs tchétchènes de la vallée de Pankissi.

(意思为“声音”)合唱团是一个成员不固定的团队,他由几个居住在车臣Pankissi山谷的歌者和舞者组成。

La géométrie est une science abstraite.

几何学是抽象科学。

Il fut mon initiateur pour la géométrie.

他是我的几何启蒙教师。

Le parquet géométrie , les meubles rétros .... nous rappellent des année 50.

几何地板、怀旧傢俱....让我们想起五十年代。

En application de ce dernier principe, la mise au point d'un processus d'intégration à géométrie variable, tenant compte des besoins spécifiques des pays et des différentes situations, a été promue.

根据后一项原则,针对各国的具体需求和不同经济条件,帮助发展一个结构可变的一体化进程。

Compte tenu de ces discussions, la Commission a estimé qu'en dépit des différences sur le plan de la géométrie et de la taille des deux types de gisements, les estimations relatives au minerai éventuellement exploitable montraient que la superficie totale de la zone d'exploration devrait être la même pour chaque gisement.

委员会经过讨论认为,虽然两种矿床的结构和规模各不相同,但对可采矿量的估计显示,两种矿床的总勘探区面积应该相同。

Ces paramètres sont l'étendue, la géométrie, la trajectoire d'écoulement, la répartition de la pression hydrostatique, le volume d'écoulement et l'hydrochimie de l'aquifère ou du système aquifère.

这些参数应当包括含水层或含水层系统的范围、几何形态、流径、静水压力分布、流量和水文化学。

Même si on ne peut pas faire en sorte qu'ils soient aussi grands et puissants que les télescopes terrestres, les télescopes spatiaux offrent, grâce à une géométrie de visualisation et des conditions d'observation supérieures, un meilleur accès à certains types de géocroiseurs tels que les Atens et les objets intérieurs à l'orbite terrestre, souvent difficiles à observer du fait de leur proximité du Soleil.

虽然航天器载望远镜不能造得像陆地望远镜那样巨大和功率那样强,但观察几何角度和观测条件的改进之后,能够更好地观测到某些类别的天体,例如阿坦型小行星和内侧近地物体,由于它们离太阳近,往往难以进行观测。

Elle est établie quotidiennement par un programme qui analyse la géométrie de chaque géocroiseur ainsi que le degré d'incertitude quant à sa position dans le ciel au moment de sa découverte ainsi qu'à sa prochaine apparition.

优先清单由一个程序每日进行编排,该程序分析每一个新发现的近地物体在发现时(即当前)的出现期和下一次出现期这段时间内的几何变量和天空不确定性。

Il peut concilier, grâce à une géométrie variable, les aspirations et les intérêts de la majorité des États Membres, y compris des groupes régionaux tels que l'Union africaine (UA).

该草案通过变量几何学兼顾了绝大多数会员国,包括非洲联盟(非盟)等区域集团的期望和利益。

Cette proposition peut, par une géométrie variable, mieux répondre aux aspirations et aux intérêts de la majorité des membres, ainsi que des groupes régionaux tels que le Groupe africain.

该方案可通过可变几何结构更好地顾及多数会员国以及诸如非洲集团之类的区域集团的愿望和利益。

Cette opération relève sans aucun doute davantage de l'« esprit de finesse » que de l'« esprit de géométrie » au même titre d'ailleurs que toute interprétation - dont cette opération relève.

这项工作属于解释行为的范畴, 如同任何其它解释行为,无疑更需要“精益求精的精神”而不是“几何精神”。

Chimie : Des recherches fondamentales ont abouti à la mise au point de nouvelles techniques de retraitement, faisant notamment appel à des procédés pyrochimiques grâce auxquels des facteurs de séparation importants peuvent être couramment obtenus sur de petites géométries.

基础研究已经促进了后处理新技术的发展,例如在高温化学工艺方面,利用这种工艺能够在小型几何结构中常规地实现大的分离因子。

Toutefois, étant donné les différences en termes de géométrie et de dimensions des gisements de sulfures polymétalliques et d'encroûtements cobaltifères, certaines différences essentielles sont inévitables.

然而,考虑到多金属硫化物和富钴壳矿床的结构和规模不同,很难避免一些本质的分歧。

La Dominique estime que seule une ONU forte et sensible à la géométrie variable de sa propre architecture complexe peut servir de fondement à notre aspiration commune à un multilatéralisme efficace et à un ordre international basé sur le respect des règles.

多米尼克认为,只有一个能够认识到其自身复杂结构的变化的强有力的联合国,才能提供实现各国开展有效的多边主义和建立一个按章办事的国际秩序的共同志向的基础。

Voilà pourquoi la réforme du secteur de la sécurité est un exercice à géométrie variable : les besoins et les priorités varient d'un cas à l'autre.

因此,安全部门改革不能采取千篇一律的方式:这方面的需要和重点因国家不同而各有差异。

Il semble que l'existence même de la République de Chypre soit perçue par la Turquie comme un obstacle à la poursuite de ses intérêts géostratégiques - ainsi que la Turquie elle-même les désigne singulièrement - et comme une obstruction à la géométrie variable de ce qu'elle considère être ses « droits » en Méditerranée orientale.

似乎仅仅是塞浦路斯共和国的存在就被土耳其视为寻求自己界定的地缘战略利益的绊脚石,阻碍了被其视为在东地中海的“权利”的可变地理范围。

S'agissant des modalités de participation, il convient de garder présent à l'esprit le fait que certains mécanismes pourraient être compatibles avec des regroupements « à géométrie variable » réunissant les parties intéressées.

关于参与方式,应当记住有些机制同“灵活结构”联盟的相近,即将关心的团体聚集在一起。

Les accords régionaux peuvent présenter différentes configurations et une géométrie variable.

区域安排有不同的形式,不同的地理范围。

法语百科

Traditionnellement, la géométrie est la partie des mathématiques qui étudie les figures du plan et de l'espace (géométrie euclidienne).

Depuis la fin du XVIII siècle, la géométrie étudie également les figures appartenant à d'autres types d'espaces (géométrie projective, géométrie non euclidienne, par exemple).

Enfin, depuis le début du XX siècle, certaines méthodes d'étude de figures de ces espaces se sont transformées en branches autonomes des mathématiques : topologie, géométrie différentielle, et géométrie algébrique, par exemple.

Si on veut englober toutes ces acceptions, il est difficile de définir ce qu'est, aujourd'hui, la géométrie. C'est que l'unité des diverses branches de la « géométrie contemporaine » réside plus dans des origines historiques que dans une quelconque communauté de méthodes ou d'objets.

Obtention de la section conique par la projection de deux sphères de diamètres distincts (voir le théorème de Dandelin).

Étymologie

Le terme géométrie dérive du grec de γεωμέτρης (geômetrês) qui signifie « géomètre, arpenteur » et vient de γῆ (gê) « terre » et μέτρον (métron) « mesure ». Ce serait donc « la science de la mesure du terrain ».

Grandes divisions de la géométrie

Géométrie classique

Sans qualificatif particulier et sans référence à un contexte particulier (par opposition à la géométrie différentielle ou la géométrie algébrique), la géométrie ou encore géométrie classique englobe principalement :

La géométrie euclidienne, qui est l'étude de l'espace usuel avec les notions de distance et d'angle ;

La géométrie affine, qui est l'étude des points et des droites, mais sans les notions de distance et d'angle ;

La géométrie projective, qui ajoute aux espaces de la géométrie affine des points à l'infini ;

La géométrie non euclidienne, qui est une variante de la géométrie euclidienne et n'en diffère que par la modification de l'énoncé du cinquième postulat d'Euclide. Cette géométrie est contraire à l'intuition usuelle. Elle comprend la géométrie hyperbolique, la géométrie elliptique et la géométrie sphérique.

Les géométries ci-dessus peuvent être généralisées en faisant varier la dimension des espaces, en changeant le corps des scalaires (utiliser des droites différentes de la droite réelle) ou en donnant une courbure à l'espace. Ces géométries sont encore dites classiques.

Par ailleurs, la géométrie classique peut être axiomatisée ou étudiée de différentes façons.

La géométrie d'incidence et la géométrie synthétique (ou géométrie pure), qui utilisent une approche axiomatique ayant généralement comme données premières les points, les droites, les plans, ainsi que les relations qui les gouvernent et les grandeurs qui leur sont associées.

La géométrie analytique, qui utilise les coordonnées et qui associe à chaque point des triplets (ou une suite de longueur donnée) d'éléments d'un corps.

L'algèbre linéaire, qui généralise la géométrie analytique en remplaçant l'utilisation des coordonnées par celle des espaces vectoriels abstraits.

La géométrie des groupes, qui étudie les actions de groupe et leurs invariants. C'est là le programme d'Erlangen de Felix Klein. On s'intéresse particulièrement aux groupes (abstraits, algébriques ou de Lie) classiques, c'est-à-dire aux groupes liés aux groupes linéaires, orthogonaux, unitaires ou symplectiques, et a leurs espaces homogènes classiques (espaces symétriques, variétés de drapeaux, par exemple). La théorie des invariants est intimement liée à cet aspect de la géométrie : elle permet d'associer à des configurations des quantités (birapports, distances, angles, etc.) qui permettent de classer les orbites. On peut aussi étendre cette approche à la géométrie des groupes exceptionnels (algébriques ou de Lie).

La théorie des immeubles (en) de Tits, qui est liée à la géométrie des groupes classiques et exceptionnels (algébriques ou non), et qui étudie des structures combinatoires liés aux diagrammes de Coxeter. Par exemple, l'ensemble de toutes les chaînes de sous-espaces vectoriels d'un espace vectoriel de dimension finie sur un corps est un immeuble, et l'ensemble de toutes les chaînes de sous-espaces projectifs d'un espace projectif P de dimension finie sur corps commutatif qui sont inclus dans une même quadrique projective de P est un immeuble.

Il est remarquable que l'algèbre linéaire (espaces vectoriels, formes quadratiques, formes bilinéaires alternées, formes hermitiennes et antihermitienne, etc.) permette de construire des modèles explicites de la plupart des structures rencontrées dans ces géométries. Cela confère donc à la géométrie classique une certaine unité.

Autres types de géométries

Il y a des branches des mathématiques qui sont issues de l'étude des figures des espaces euclidiens, mais qui se sont constituées en branches autonomes des mathématiques et qui étudient des espaces qui ne sont pas nécessairement plongés dans des espaces euclidiens :

la topologie ;

la géométrie différentielle, qui utilise l'analyse, la topologie et l'algèbre linéaire, et qui étudie des espaces qui, localement, sont des espaces euclidiens, et sur lesquels on peut faire du calcul différentiel et du calcul intégral. La géométrie différentielle englobe la géométrie riemannienne et la géométrie symplectique;

la géométrie algébrique, qui utilise l'algèbre abstraite et la topologie et qui étudie des espaces qui, localement, sont des ensembles de points définis par des équations algébriques, tels les sous-espace affines, les coniques et les quadriques ;

la géométrie non commutative.

Les différents espaces de la géométrie classique peuvent être étudiés par la topologie, la géométrie différentielle et la géométrie algébrique.

Conception de la géométrie

La géométrie admet de nombreuses acceptions selon les auteurs. Dans un sens strict, la géométrie est « l'étude des formes et des grandeurs de figures ». Cette définition est conforme à l'émergence de la géométrie en tant que science sous la civilisation grecque durant l'époque classique. Selon un rapport de Jean-Pierre Kahane, cette définition coïncide avec l'idée que se font les gens de la géométrie comme matière enseignée : c'est « le lieu où on apprend à appréhender l'espace ».

En 1739, Leonhard Euler étudie le problème des sept ponts de Königsberg ; ses travaux sont considérés comme l'un des premiers résultats de géométrie ne dépendant d'aucune mesure, des résultats qu'on qualifiera de topologiques. Les questions posées durant le XIX siècle ont conduit à repenser les notions de forme et d'espace, en écartant la rigidité des distances euclidiennes. Il a été envisagé la possibilité de déformer continument une surface sans préserver la métrique induite, par exemple de déformer une sphère en un ellipsoïde. Étudier ces déformations a conduit à l'émergence de la topologie : ses objets d'étude sont des ensembles, les espaces topologiques, dont la notion de proximité et de continuité est définie ensemblistement par la notion de voisinage. Selon certains mathématiciens, la topologie fait pleinement partie de la géométrie, voire en est une branche fondamentale. Cette classification peut être remise en cause par d'autres.

Selon le point de vue de Felix Klein (1849 - 1925), la géométrie analytique « synthétisait en fait deux caractères ultérieurement dissociés : son caractère fondamentalement métrique, et l'homogénéité ». Le premier caractère se retrouve dans la géométrie métrique, qui étudie les propriétés géométriques des distances. Le second est au fondement du programme d'Erlangen, qui définit la géométrie comme l'étude des invariants d'actions de groupe.

Les travaux actuels, dans des domaines de recherche portant le nom de géométrie, tendent à remettre en cause la première définition donnée. Selon Jean-Jacques Szczeciniarcz, la géométrie ne se construit pas sur « la simple référence à l'espace, ni même [sur] la figuration ou [sur] la visualisation » mais se comprend à travers son développement : « la géométrie est absorbée mais en même temps nous parait attribuer un sens aux concepts en donnant par ailleurs l'impression d'un retour au sens initial ». Jean-Jacques Sczeciniarcz relève deux mouvements dans la recherche mathématique qui a conduit à un élargissement ou à un morcellement de la géométrie :

la procédure d'idéalisation consistant à montrer l'importance d'une structure en l'ajoutant aux objets mathématiques déjà étudiés ;

au contraire, la procédure de thématisation consistant à dégager une nouvelle structure sous-jacente à des objets géométriques déjà étudiés.

Dans le prolongement, la géométrie peut être abordée non plus comme une discipline unifiée mais comme une vision des mathématiques ou une approche des objets. Selon Gerhard Heinzmann, la géométrie se caractérise par « un usage de termes et de contenus géométriques, comme « points », « distance » ou « dimension » en tant que cadre langagier dans les domaines les plus divers », accompagné par un équilibre entre une approche empirique et une approche théorique.

Géométrie classique

Pour Henri Poincaré, l’espace géométrique possède les propriétés suivantes :

Il est continu ;

Il est infini ;

Il a trois dimensions ;

Il est homogène, c’est-à-dire que tous ses points sont identiques entre eux ;

Il est isotrope, c’est-à-dire que toutes les droites qui passent par un même point sont identiques entre elles.

Les géométries euclidienne et non euclidienne correspondent à cette définition stricto sensu de l'espace. Construire une telle géométrie consiste à énoncer les règles d'agencement des quatre objets fondamentaux : le point, la droite, le plan et l'espace. Ce travail reste l'apanage de la géométrie pure qui est la seule à travailler ex nihilo.

Géométrie plane

La géométrie plane repose d'abord sur une axiomatique qui définit l'espace ; puis sur des méthodes d'intersections, de transformations et de constructions de figures (triangle, parallélogramme, cercle, sphère, etc.).

La géométrie projective est la plus minimaliste, ce qui en fait un tronc commun pour les autres géométries. Elle est fondée sur des axiomes :

d'incidence (ou d'appartenance) dont la caractéristique la plus notable (et la plus singulière) est : « Deux droites coplanaires possèdent un unique point commun. » ;

d'ordre : permet notamment d'ordonner les points d'une droite. De ce point de vue, une droite projective s'apparente à un cercle car deux points définissent deux segments ;

de continuité : ainsi, dans tout espace géométrique, l'on peut joindre un point à un autre par un cheminement continu. En géométrie euclidienne, cet axiome est l'axiome d'Archimède.

Parallélisme 

Distinguer dans la géométrie projective des éléments impropres caractérise la géométrie arguésienne. Puis la géométrie affine nait de l'élimination de ces éléments impropres. Cette suppression de points crée la notion de parallélisme puisque désormais certaines paires de droites coplanaires cessent d'intersecter. Le point impropre supprimé est assimilable à la direction ces droites. De plus, deux points ne définissent plus qu'un segment (celui des deux qui ne contient pas le point impropre) et rend familière la notion de sens ou orientation (c'est-à-dire, cela permet de distinguer de ).

Congruence 

Géométries euclidienne et non euclidiennes

Le cinquième axiome ou « postulat de parallèles » de la géométrie d'Euclide fonde la géométrie euclidienne :

Par un point extérieur à une droite, il passe toujours une parallèle à cette droite, et une seule.

Voir l'axiomatique de Hilbert ou les Éléments d'Euclide pour des énoncés plus complet de la géométrie euclidienne.

La réfutation de ce postulat a conduit à l'élaboration de deux géométries non euclidiennes : la géométrie hyperbolique par Gauss, Lobatchevski, Bolyai et la géométrie elliptique par Riemann.

Programme d'Erlangen

Dans la conception de Felix Klein (auteur du programme d'Erlangen), la géométrie est l'étude des espaces de points sur lesquels opèrent des groupes de transformations (appelées aussi symétries) et des quantités et des propriétés qui sont invariantes pour ces groupes.

Parmi les transformations les plus connues, on retrouve les isométries, les similitudes, les rotations, les réflexions, les translations et les homothéties.

Il ne s'agit donc pas d'une discipline mais d'un important travail de synthèse qui a permis une vision claire des particularités de chaque géométrie. Ce programme caractérise donc plus la géométrie qu'il ne la fonde. Il eut un rôle médiateur dans le débat sur la nature des géométries non-euclidiennes et la controverse entre géométries analytique et synthétique.

Géométrie des groupes classiques

Il y a en géométrie différentielle et en géométrie algébrique des groupes de Lie et des groupes algébriques, qui eux ont des espaces homogènes, et la géométrie classique se ramène souvent à l'étude de ces espaces homogènes. Les géométries affine et projective sont liées aux groupes linéaires, et les géométries euclidienne, sphérique, elliptique et hyperbolique sont liées aux groupes orthogonaux.

Lorsqu'il y a des classifications explicites des groupes de Lie ou algébriques ou des leurs espaces homogènes vérifiant certaines hypothèses (groupes de Lie ou algébriques simples, espaces symétriques, variétés de drapeaux généralisées, espaces de courbure constante, par exemple), les principaux éléments de ces classifications sont parfois issus de la géométrie classique, et les groupes auxquels sont associés ses géométrie classique sont liés aux groupes dits classiques (groupes linéaires, orthogonaux, symplectiques, par exemple).

La plupart des géométries classiques sont liées aux groupes de Lie ou algébriques simples, dit classiques (ils sont issus de l'algèbre linéaire). Il y a d'autres groupes de Lie ou algébriques simples, et ils sont dits « exceptionnels » et ils donnent lieu à la géométrie exceptionnelle, avec certaines analogies avec la géométrie classique. Cette distinction est due au fait que les groupes simples sont (sous certaines hypothèses) classés en plusieurs séries infinies (souvent quatre) et en un nombre fini d'autres groupes (souvent cinq), et c'est ces derniers groupes qui sont exceptionnels, et ils ne relèvent pas de l'algèbre linéaire (du moins pas de la même manière): ils sont souvent liés à des structures algébriques non associatives (algèbres d'octonions, algèbres de Jordan exceptionnelles, par exemple).

Aux groupes de Lie ou algébriques simples sont associés des diagrammes de Dynkin (des sortes de graphes), et certaines propriétés de ces géométries peuvent se lire dans ces diagrammes.

Domaines de recherche relevant de la géométrie

Géométrie riemannienne

La géométrie riemannienne peut être vue comme une extension de la géométrie euclidienne. Son étude porte sur les propriétés géométriques d'espaces (variétés) présentant une notion de vecteurs tangents, et équipés d'une métrique (métrique riemannienne) permettant de mesurer ces vecteurs. Les premiers exemples rencontrés sont les surfaces de l'espace euclidien de dimension 3 dont les propriétés métriques ont été étudiées par Gauss dans les années 1820. Le produit euclidien induit une métrique sur la surface étudiée par restriction aux différents plans tangents. La définition intrinsèque de métrique fut formalisée en dimension supérieure par Riemann. La notion de transport parallèle autorise la comparaison des espaces tangents en deux points distincts de la variété : elle vise à transporter de manière cohérente un vecteur le long d'une courbe tracée sur la variété riemannienne. La courbure d'une variété riemannienne mesure par définition la dépendance éventuelle du transport parallèle d'un point à un autre par rapport à la courbe les reliant.

La métrique donne lieu à la définition de la longueur des courbes, d'où dérive la définition de la distance riemannienne. Mais les propriétés métriques des triangles peuvent différer de la trigonométrie euclidienne. Cette différence est en partie étudiée à travers le théorème de Toponogov (en), qui permet de comparer du moins localement la variété riemannienne étudiée à des espaces modèles, selon des inégalités supposées connues sur la courbure sectionnelle. Parmi les espaces modèles :

L'espace euclidien est une variété riemannienne de courbure nulle ;

La sphère de dimension n est une variété riemannienne de courbure positive constante 1 ;

L'espace hyperbolique (en) de dimension n est une variété riemannienne de courbure négative -1.

Géométrie complexe

La géométrie complexe porte sur les propriétés d'espaces pouvant localement s'identifier à . Ces objets (variété complexe) présentent une certaine rigidité, découlant de l'unicité d'un prolongement analytique d'une fonction à plusieurs variables.

Géométries symplectique et de contact

La géométrie symplectique est une branche de la géométrie différentielle et peut être introduite comme une généralisation en dimension supérieure de la notion d'aire orientées rencontrée en dimension 2. Elle est liée aux formes bilinéaires alternées. Les objets de cette géométrie sont les variétés symplectiques, qui sont des variétés différentielles munie d'un champ de formes bilinéaires alternées. Par exemple, un espace affine attaché à un espace vectoriel muni d'une forme bilinéaire alternée non dégénérée est une variété symplectique.

La géométrie de contact est une branche de la géométrie différentielle qui étudie les variétés de contact, qui sont des variétés différentielles munies d'un champ d'hyperplans des espaces tangents vérifiant certaines propriétés. Par exemple, l'espace projectif déduit un espace vectoriel muni d'une forme bilinéaire alternée non dégénérée est une variété de contact.

Géométries discrète et convexe

Géométries algébrique et arithmétique

Géométrie non commutative

Applications de la géométrie

Longtemps, géométrie et astronomie ont été liées. À un niveau élémentaire, le calcul des tailles de la lune, du Soleil et de leurs distances respectives à la Terre fait appel au théorème de Thalès. Dans les premiers modèles du système solaire, à chaque planète était associé un solide platonicien. Depuis les observations astronomiques de Kepler, confirmées par les travaux de Newton, il est prouvé que les planètes suivent une orbite elliptique dont le Soleil constitue un des foyers. De telles considérations de nature géométrique peuvent intervenir couramment en mécanique classique pour décrire qualitativement les trajectoires.

En ce sens, la géométrie intervient en ingénierie dans l'étude de la stabilité d'un système mécanique. Mais elle intervient encore plus naturellement dans le dessin industriel. Le dessin industriel montre les coupes ou les projections d'un objet tridimensionnel, et est annoté des longueurs et angles. C'est la première étape de la mise en place d'un projet de conception industrielle. Récemment, le mariage de la géométrie avec l'informatique a permis l'arrivée de la conception assistée par ordinateur (CAO), des calculs par éléments finis et de l'infographie.

La trigonométrie euclidienne intervient en optique pour traiter par exemple de la diffraction de la lumière. Elle est également à l'origine du développement de la navigation : navigation maritime aux étoiles (avec les sextants), cartographie, navigation aérienne (pilotage aux instruments à partir des signaux des balises).

Les nouvelles avancées en géométrie au XIX siècle trouvent des échos en physique. Il est souvent dit que la géométrie riemannienne a été initialement motivée par les interrogations de Gauss sur la cartographie de la Terre. Elle rend compte en particulier de la géométrie des surfaces dans l'espace. Une de ses extensions, la géométrie lorentzienne, a fourni le formalisme idéal pour formuler les lois de la relativité générale. La géométrie différentielle trouve de nouvelles applications dans la physique post-newtonienne avec la théorie des cordes ou des membranes.

La géométrie non commutative, inventée par Alain Connes, tend à s'imposer pour présenter les bonnes structures mathématiques avec lesquelles travailler pour mettre en place de nouvelles théories physiques.

Enseignement de la géométrie

La géométrie occupe une place privilégiée dans l'enseignement des mathématiques. De nombreuses études pédagogiques prouvent son intérêt : elle permet aux élèves de développer une réflexion sur des problèmes, de visualiser des figures du plan et de l'espace, de rédiger des démonstrations, de déduire des résultats d'hypothèses énoncées. Mais plus encore, « le raisonnement géométrique est beaucoup plus riche que la simple déduction formelle », car il s'appuie sur l'intuition née de l'« observation des figures ».

Dans les années 1960, l'enseignement des mathématiques en France insistait sur la mise en pratique des problèmes relevant de la géométrie dans la vie courante. En particulier, le théorème de Pythagore était illustré par la règle du 3, 4, 5 et son utilisation en charpenterie. Les involutions, les divisions harmoniques, et les birapports étaient au programme du secondaire. Mais la réforme des mathématiques modernes, née aux États-Unis et adaptée en Europe, a conduit à réduire considérablement les connaissances enseignées en géométrie pour introduire de l'algèbre linéaire dans le second degré. Dans de nombreux pays, cette réforme fut fortement critiquée et désignée comme responsable d'échecs scolaires. Un rapport de Jean-Pierre Kahane dénonce le manque d'« une véritable réflexion didactique préalable » sur l'apport de la géométrie : en particulier, une « pratique de la géométrie vectorielle » prépare l'élève à une meilleure assimilation des notions formelles d'espace vectoriel, de forme bilinéaire…

L'utilisation des figures dans l'enseignement d'autres matières permet de mieux faire comprendre aux élèves les raisonnements exposés.

N.B. En didactique des Mathématiques, on fait habituellement la différence entre les notions de "dessin" (réalisé avec des instruments comme règle, compas...), de "schéma" (réalisé à main levée et servant de support concret au raisonnement abstrait à effectuer) et de "figure" (objet géométrique abstrait sur lequel porte en définitive le raisonnement, et dont chacun possède sa propre représentation mentale : par exemple on peut avoir une représentation mentale différente, à une similitude près, de la "figure" triangle équilatéral). Avec ces distinctions, ce qui est représenté graphiquement évoquerait donc une "figure", mais n'en serait pas une.

中文百科

笛沙格定理的描述,笛沙格定理是欧几里得几何及射影几何的重要结果

几何学简称几何。几何学是数学的一个基础分支,主要研究形状、大小、图形的相对位置等空间区域关系以及空间形式的度量。

许多文化中都有几何学的发展,包括许多有关长度、面积及体积的知识,在西元前六世纪泰勒斯的时代,西方世界开始将几何学视为数学的一部份。西元前三世纪,几何学中加入欧几里德的公理,产生的欧几里得几何是往后几个世纪的几何学标准。阿基米德发展了计算面积及体积的方法,许多都用到积分的概念。天文学中有关恒星和行星在天球上的相对位置,以及其相对运动的关系,都是后续一千五百年中探讨的主题。几何和天文都列在西方博雅教育中的四术中,是中古世纪西方大学教授的内容之一。

勒内·笛卡儿发明的坐标系以及当时代数的发展让几何学进入新的阶段,像平面曲线等几何图形可以由函数或是方程等解析的方式表示。这对于十七世纪微积分的引入有重要的影响。透视投影的理论让人们知道,几何学不只是物体的度量属性而已,透视投影后来衍生出射影几何。欧拉及高斯开始有关几何对象本体性质的研究,使几何的主题继续扩充,最后产生了拓扑学及微分几何。

在欧几里德的时代,实际空间和几何空间之间没有明显的区别,但自从十九世纪发现非欧几何后,空间的概念有了大幅的调整,也开始出现哪一种几何空间最符合实际空间的问题。在二十世纪形式数学兴起以后,空间(包括点、线、面)已没有其直观的概念在内。今日需要区分实体空间、几何空间(点、线、面仍没有其直观的概念在内)以及抽象空间。当代的几何学考虑流形,空间的概念比欧几里德中的更加抽象,两者只在极小尺寸下才彼此近似。这些空间可以加入额外的结构,因此可以考虑其长度。近代的几何学和物理关系密切,就像伪黎曼流形和广义相对论的关系一样。物理理论中最**的弦理论也和几何学有密切关系。

几何学可见的特性让它比代数、数论等数学领域更容易让人接触,不过一些几何语言已经和原来传统的、欧几里得几何下的定义越差越远,例如碎形几何及解析几何等。

现代概念上的几何其抽象程度和一般化程度大幅提高,并与分析、抽象代数和拓扑学紧密结合。

简史

几何一词源于《几何原本》的翻译。《几何原本》是世界数学史上影响最为久远,最大的一部数学教科书。《几何原本》传入中国,首先应归功于明末科学家徐光启。徐光启和利玛窦《几何原本》中译本的一个伟大贡献是确定了研究图形的这一学科中文名称为「几何」,并确定了几何学中一些基本术语的译名。「几何」的原文是「geometria」(英文geometry),徐光启和利玛窦在翻译时,取「geo」的音为「几何」(明朝音:gi-ho),而「几何」二字中文原意又有「衡量大小」的意思。用「几何」译「geometria」(英文geometry),音义兼顾,确是神来之笔。几何学中最基本的一些术语,如点、线、直线、平行线、角、三角形和四边形等中文译名,都是这个译本定下来的。这些译名一直流传到今天,且东渡到汉字文化圈的日本、朝鲜等国(越南语则使用独自翻译的越制汉语「形学(hình học)」一词),影响深远。 几何学开始的最早记录可以追踪到公元前2世纪的古代埃及和美索不达米亚。早期的几何学是有关长度、角度、面积和体积的经验性定律的收集,这些都是因为实际需要(比如勘探、建筑、天文和一些手工业)而发展的。最早的已知有关几何学的文本是埃及的莱因德纸草书(公元前2000-1800年)和莫斯科数学纸草书(Moscow Mathematical Papyrus)(约公元前1890年),以及古巴比伦的泥石板(比如“Plimpton 322”(公元前1900年))。比如,莫斯科纸草书上给出了如何计算棱台体积的公式。埃及南部的古代努比亚人曾经创建了一套几何学系统,包括有太阳钟的早期版本。 几何学有悠久的历史。最古老的欧氏几何基于一组公设和定义,人们在公设的基础上运用基本的逻辑推理构做出一系列的命题。可以说,《几何原本》是公理化系统的第一个范例,对西方数学思想的发展影响深远。 一千年后,笛卡儿在《方法论》的附录《几何》中,将坐标引入几何,带来革命性进步。从此几何问题能以解析式的形式来表达。 欧几里得几何学的第五公设,由于并不自明,引起了历代数学家的关注。最终,由罗巴切夫斯基和黎曼创建起两种非欧几何。 几何学的现代化则归功于克莱因、希尔伯特等人。克莱因在普吕克的影响下,应用群论的观点将几何变换视为特定不变量约束下的变换群。而希尔比特为几何奠定了真正的科学的公理化基础。应该指出几何学的公理化,影响是极其深远的,它对整个数学的严密化具有极其重要的先导作用。它对数理逻辑学家的启发也是相当深刻的。

古代几何学

几何最早的有记录的开端可以追溯到古埃及(参看古埃及数学),古印度(参看古印度数学),和古巴比伦(参看古巴比伦数学),其年代大约始于前3000年。早期的几何学是关于长度,角度,面积和体积的经验原理,被用于满足在测绘,建筑,天文,和各种工艺制作中的实际需要。在它们中间,有令人惊讶的复杂的原理,以至于现代的数学家很难不用微积分来推导它们。例如,埃及和巴比伦人都在毕达哥拉斯之前1500年就知道了毕达哥拉斯定理(勾股定理);埃及人有方形棱锥的锥台(截头金字塔形)的体积的正确公式;而巴比伦有一个三角函数表。

名称的来历

几何这个词最早来自于希腊语「γεωμετρία」,由「γέα」(土地)和「μετρεĭν」(测量)两个词合成而来,指土地的测量,即测地术。后来拉丁语化为「geometria」。中文中的「几何」一词,最早是在明代利玛窦、徐光启合译《几何原本》时,由徐光启所创。当时并未给出所依根据,后世多认为一方面几何可能是拉丁化的希腊语GEO的音译,另一方面由于《几何原本》中也有利用几何方式来阐述数论的内容,也可能是magnitude(多少)的意译,所以一般认为几何是geometria的音、意并译。用「几何」的音来表达,关于数与量的,用「几何」的义来表达。换句话说,徐光启心目中的「几何」,可能就是今天我们所谓的「数学」。所以他为译本所取的名字,以今日用语再翻译一次,就是:《基础数学》。所以如果了解《几何原本》为《基础数学》,它当然会包含像辗转相除法这样的课题。希腊语GEO+METRY按照字源意思是「地理测算」的意思,所以依照字面意思对照现代分类相当于测算学,分平面测算学与立体测算学。 1607年出版的《几何原本》中关于几何的译法在当时并未通行,同时代也存在着另一种译名——「形学」,如狄考文、邹立文、刘永锡编译的《形学备旨》,在当时也有一定的影响。在1857年李善兰、伟烈亚力续译的《几何原本》后9卷出版后,几何之名虽然得到了一定的重视,但是直到20世纪初的时候才有了较明显的取代形学一词的趋势,如1910年《形学备旨》第11次印刷成都翻刊本徐树勋就将其改名为《续几何》。直至20世纪中期,已鲜有「形学」一词的使用出现。

分类

实务几何学 毕氏定理(3, 4, 5)三角形的图像化证明,记载在西元前500-200年的《周髀算经》中 几何学起源于一些实务上有关量测、面积及体积的科学。在许多方面都已找到相当的公式,例如毕氏定理、圆的周长及面积、三角形的面积、圆柱、球及四角锥的体积等。泰勒斯发展了以几何对象的相似为基础,计算一些无法直接量测的高度或距离的方法。天文学的发展也带来三角学及球面三角学的诞生,也有一些对应的计算技巧。 公理化几何学 欧几里德平行公设的说明 欧几里德在所着的《几何原本》中作了更抽象化的处理。欧几里德引入了一些公理来说明点、线和面一些基本的或是可自证的性质。接着再用数学的思考再去推导其他的性质。几何原本中的推导以其严谨性著称,称为公理化几何。在十九世纪初时,尼古拉·罗巴切夫斯基(1792–1856)、鲍耶·亚诺什(1802–1860)及卡尔·弗里德里希·高斯(1777–1855)发展了非欧几何,其他数学家开始再度对此一领域有兴趣。二十世纪的大卫·希尔伯特试图用公理化的理解为几何学提供现代的基础。 几何建构 古典的几何学家花了许多心力要绘制定理中绘述的几何对象。传统上,可以使用的工具是圆规及没有刻度的直尺,需要在有限次数的绘制内完成图形。有些图形很难(甚至无法)单纯用尺规作图求得,需要配合抛物线、其他曲线或是机械工具才能完成。 几何中的数 毕达格拉斯发现三角形的三边可能会有不可通约性 古希腊的毕达格拉斯就已考虑过数字在几何中的角色。不过因为不可通约长度的出现,不符合他的哲学观点,因此他们放弃抽象的几何量,改用实际上的几何量,例如图案的长及面积。后来勒内·笛卡儿利用坐标系再让数字和几何链接,笛卡儿也发现根据一图标的代数表现可以知道此形状,后来笛卡儿用的坐标系就称为笛卡儿坐标系。

当代的几何学

欧几里德几何 421多胞形在E8李群考克斯特元素下的正交投影 欧几里德几何和计算几何、计算机图形、凸几何、关联几何、有限几何学、离散几何学,以及组合数学中的部份领域都有密切关系。欧几里德几何和欧几里德群在晶体学上的进展和哈罗德·斯科特·麦克唐纳·考克斯特的研究已受到注意,可以在考克斯特群及多胞形的理论中看到。几何群论是将几何学延伸到离散群中,有关其几何结构及代数技术的研究。 微分几何 微分几何因着爱因斯坦的广义相对论假设有曲率的宇宙,因此逐渐受到数学物理的重视。现代的微分几何是本质性的,将空间视为是微分流形,其几何结构则由黎曼流形处理,包括如何量测二点之间的距离等。不再只是欧几里德几何中先验的一部份。 拓扑学和几何学 较粗的三叶结 拓扑学是转换几何中的一部份,专注在同胚的转换,拓扑学在二十世纪有显著的进展,简单来说,拓扑学可以说是「橡皮下的几何学」。当代的几何拓扑学、微分拓扑,以及像莫尔斯理论等子领域,被大部份数学家视为是几何学的一部份。代数拓扑和点集拓扑学则被视为是另一个新的领域。 解析几何 五维卡拉比-丘流形 解析几何是欧几里德几何的现代版本,从1950年代末到1970年代中有大幅的进展,主要是因为让-皮埃尔·塞尔及亚历山大·格罗森迪克的贡献,这也产生了概形以及代数拓扑学一些方法的重视,包括许多的上同调理论。千禧年大奖难题中的霍奇猜想就是解析几何学的问题。 低维度代数簇、代数曲线及代数曲面的研究以及三维代数簇(algebraic threefolds)的研究都有很多进展。Gröbner基理论及实代数几何应用在现在解析几何的一些子领域中。算术几何(Arithmetic geometry)是结合了解析几何及数论的一个新的领域。另外一个研究方向是模空间及复几何。代数几何的方法广泛的用在弦理论及膜宇宙理论中。

分支学科

平面几何

立体几何

非欧几何 罗氏几何 黎曼几何

罗氏几何

黎曼几何

解析几何

射影几何

仿射几何

代数几何

微分几何

计算几何

拓扑学

分形几何,又称碎形几何

法法词典

géométrie nom commun - féminin ( géométries )

  • 1. mathématiques science qui étudie les relations entre les points, les droites, les courbes, les surfaces et les volumes

    la géométrie dans l'espace

  • 2. structure régulière (de quelque chose)

    la géométrie d'un immeuble

  • 3. discipline consacrée à l'étude des relations entre les points, les droites, les courbes, les surfaces et les volumes

    un chapitre de géométrie

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新妇 xīn fù mariée; jeune mariée

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