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positivisme
时间: 2024-03-04 11:42:32
[pozitivism]

n.m.【哲学】实证, 实证论

词典释义
n.m.
【哲学】实证, 实证论
近义、反义、派生词
词:
néopositivisme,  utilitarisme
词:
mysticisme,  mystification
联想词
idéalisme 心论; matérialisme 物论; pragmatisme 实用; libéralisme 自由; scepticisme 怀疑,怀疑态度,怀疑; pessimisme ; romantisme 浪漫; individualisme 个人; conservatisme 保守,守旧; humanisme 人道; marxisme 马克思;
短语搭配

Le positivisme a voulu exterminer la métaphysique.实证主义要推翻形而上学。

例句库

Aussi cette théorie sera-t-elle abandonnée sous l'influence profonde et durable du positivisme sur la pensée juridique internationale.

但后来在实在法学派的国际法律思维的深刻持久的影响下,这种理论被放弃。

法语百科

Le positivisme est un ensemble de courants qui considère que seules la connaissance et l'étude des faits vérifiés par l'expérience scientifique peuvent décrire (et non expliquer) les phénomènes du monde. Il rejette l'introspection, l'intuition et toute approche métaphysique pour expliquer les phénomènes, déployant une forme de philosophie mécaniste dans la lignée de certains esprits des Lumières, tentant de synthétiser le rapport du rationnel et de l'historique.

Le positivisme, en s'opposant aux croyances théologiques et à toutes les formes de superstition, est associé à une foi parfois presque religieuse dans le progrès scientifique et la formalisation mathématique du réel : cette « troisième voie », contemporaine du darwinisme, a été souvent dénoncée, en tant qu'elle cherche à surmonter l'opposition entre nature et culture, oblitérant du même coup la logique de la liberté — ou des pulsions —, ce qui l'oppose radicalement au marxisme et à la raison dialectique.

Engendrant des « disciples » après 1857, ce courant fut bientôt en proie à de nombreuses tensions internes ; cependant, le positivisme a marqué la plupart des domaines de la pensée occidentale du XIX siècle, exerçant une influence entre autres sur l'empirisme logique.

Le positivisme dérive principalement de la pensée d'Auguste Comte :

au départ, le positivisme scientifique d'Auguste Comte (1798-1857), développé de 1830 à 1845 ; l'évolution du positivisme d'Auguste Comte vers une forme « religieuse », avec sa « religion » de l'humanité (1847-1857) ; le positivisme juridique ; le positivisme logique fondé dans les années 1920 par le Cercle de Vienne ; certains courants du positivisme anglais qui dérivent de l'altruisme comtien ; enfin le « néopositivisme » contemporain.

Même si certains philosophes contemporains considèrent le positivisme de Comte comme dépassé, il n'en reste pas moins qu'un certain esprit positiviste subsiste à travers les formes de pensée dominantes de la civilisation occidentale, et que les structures qu'il a contribué à mettre en place en sont fortement marquées.

Origines

Nicolas de Condorcet

Les idées du positivisme puisent leur source dans certaines formulations de Denis Diderot qui soutint un « matérialisme enchanté » et donc une forme d'empirisme, D'Alembert et Turgot, ainsi que de leurs amis et élèves Lagrange et Condorcet.

On cherchait en effet dès la deuxième moitié du XVIII siècle à expliquer le progrès de l'esprit humain par le développement des « sciences positives » (mathématiques, physique, chimie…), autrement dit par les sciences exactes : ce dispositif épistémologique est la directe conséquence des découvertes d'Isaac Newton.

Le courant philosophique du positivisme commença à se structurer en France dans la première moitié du XIX siècle. Ce terme fut propagé par Saint-Simon, puis popularisé par Auguste Comte, qui collabora étroitement avec Saint-Simon, dont il fut le secrétaire de 1817 à 1824.

Grandes étapes historiques

Positivisme scientifique d'Auguste Comte

Auguste Comte

Dans son Cours de philosophie positive, écrit de 1830 à 1842, Auguste Comte affirme que l'esprit scientifique est destiné, par une loi inexorable du progrès de l'esprit humain, appelée loi des trois états, à remplacer les croyances théologiques ou les explications métaphysiques. Il fonde ainsi le positivisme scientifique.

En devenant « positif », l'esprit renoncerait à la question « pourquoi ? », c'est-à-dire à chercher les causes premières des choses. Il se limiterait au « comment », c'est-à-dire à la formulation des lois de la nature, exprimées en langage mathématique, en dégageant, par le moyen d'observations et d'expériences répétées, les relations constantes qui unissent les phénomènes, et permettent d'expliquer la réalité des faits.

Émile Littré, Ernest Renan ou Ernst Mach, parmi bien d'autres, ont repris une approche plus ou moins conforme à celle-ci.

Notons que dans sa biographie consacrée à Auguste Comte, Émile Littré propose une définition concise et intéressante de la philosophie positive :

« La philosophie positive est l’ensemble du savoir humain, disposé suivant un certain ordre qui permet d’en saisir les connexions et l’unité et d’en tirer les directions générales pour chaque partie comme pour le tout. Elle se distingue de la philosophie théologique et de la philosophie métaphysique en ce qu’elle est d’une même nature que les sciences dont elle procède, tandis que la théologie et la métaphysique sont d’une autre nature et ne peuvent ni guider les sciences ni en être guidées ; les sciences, la théologie et la métaphysique n’ont point entre elles de nature commune. Cette nature commune n’existe qu’entre la philosophie positive et les sciences.

Mais comment définirons-nous le savoir humain ? Nous le définirons par l’étude des forces qui appartiennent à la matière, et des conditions ou lois qui régissent ces forces. Nous ne connaissons que la matière et ses forces ou propriétés ; nous ne connaissons ni matière sans propriétés ou propriétés sans matière. Quand nous avons découvert un fait général dans quelques-unes de ces forces ou propriétés, nous disons que nous sommes en possession d’une loi, et cette loi devient aussitôt pour nous une puissance mentale et une puissance matérielle ; une puissance mentale, car elle se transforme dans l’esprit en instrument de logique ; une puissance matérielle, car elle se transforme dans nos mains en moyens de diriger les forces naturelles. »

 Émile Littré,Auguste Comte et la philosophie positive

Positivisme religieux d'Auguste Comte

Le positivisme « religieux », correspond à une deuxième phase de la pensée d'Auguste Comte, assez différente de la première.

Dans cette période, la pensée de Comte dérive vers une pensée nouveau-religieuse (religion de l'humanité) fondée sur une sorte de culte des morts : Comte est le « grand-prêtre » de l'humanité, la société est dirigée par les scientifiques, l'Humanité est un Grand-Être…

C'est une théorie qui établit des relations en société sur la base de lois scientifiques et techniques, censées apporter l'ordre, le progrès, l'amour au sens de l'altruisme (amour généralisé à des groupes humains plus larges que l'union des sexes, cf : agapè, ἀγάπη par opposition à éros, Ἔρως).

Elle fait abstraction de la recherche sur le sens de la vie, les origines et les fins de l'Homme, le bonheur...

Les ouvrages écrits dans cette phase sont :

le système de politique positive (1851-1854) qui développe la sociologie selon Comte ;

le « catéchisme positiviste » ;

la synthèse subjective.

Selon Raquel Capurro, le positivisme trouve sa source dans le culte de la Raison, pratiqué brièvement au moment de la Révolution française, en 1793-1794.

Positivisme juridique

Le positivisme juridique est une doctrine juridique dans laquelle le droit se réduit au droit positif tel qu'il est décrit dans les codes. Le principal représentant de ce courant est l'Autrichien Hans Kelsen (1881-1973), auteur de la constitution de l'Autriche en 1920.

Hans Kelsen s'est inspiré du système de politique positive d'Auguste Comte (ouvrage écrit dans la phase dite « religieuse » de la philosophie de Comte) pour élaborer une théorie de la pyramide des normes, encore appelée normativisme.

Le positivisme juridique exclut toute référence à un « droit naturel ». Ces thèses sont exposées dans la Théorie pure du droit de Hans Kelsen. Le droit positif est, d'ailleurs, un des fondements de ce que Hans Kelsen a pu appeler l'État de droit.

Positivisme logique

Positivisme logique (ou empirisme logique, néo-positivisme, empirisme rationnel)

Critique du positivisme

Critique du néopositivisme

Critique religieuse

Selon l'encyclique Fides et ratio (1998), la prise en compte de la métaphysique est nécessaire, dans le contexte actuel, à la spéculation philosophique, en vue de la recherche de sens, pour tout ce qui concerne les sciences de la vie notamment :

« Un grand défi qui se présente à nous au terme de ce millénaire est celui de savoir accomplir le passage, aussi nécessaire qu'urgent, du phénomène au fondement. Il n'est pas possible de s'arrêter à la seule expérience; même quand celle-ci exprime et rend manifeste l'intériorité de l'homme et sa spiritualité, il faut que la réflexion spéculative atteigne la substance spirituelle et le fondement sur lesquels elle repose. Une pensée philosophique qui refuserait toute ouverture métaphysique serait donc radicalement inadéquate pour remplir une fonction de médiation dans l'intelligence de la Révélation. »

L'encyclique critique le positivisme en ses développements ultérieurs, et plus précisément le scientisme — ce qui n'est pas la même chose :

« Dans cette perspective, les valeurs sont réduites à de simples produits de l'affectivité et la notion d'être est écartée pour faire place à la pure et simple factualité. La science s'apprête donc à dominer tous les aspects de l'existence humaine au moyen du progrès technologique. »

Relation avec l'utilitarisme

Voir aussi :

An Argument for Altruism. Why Utilitarianism supports Altruism as a guiding principle

Position de New Advent (catholique) sur l'altruisme

Domaines influencés par le positivisme

Le positivisme a exercé une influence considérable dans la deuxième moitié du XIX siècle et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

Médecine

La médecine a été chronologiquement le premier domaine influencé par le positivisme, à travers des personnalités comme :

le docteur Robinet ;

Claude Bernard, médecin et physiologiste français ;

C'est par la médecine que l'influence s'est transmise à l'Amérique latine.

Philosophie

L'influence d'Auguste Comte s'est transmise à :

Pierre Laffitte (1823-1903), « converti » en 1845, qui prit la tête de l'« Église positiviste » (société positiviste), après la mort d'Auguste Comte ;

Ernest Renan, écrivain, philosophe, philologue et historien français ;

Hippolyte Taine philosophe et historien ;

pendant l'entre-deux guerres dans le Cercle de Vienne (positivisme logique)

et se fait sentir de nos jours dans le néopositivisme contemporain, qui est une forme de scientisme.

Enseignement

Les lois sur l'enseignement primaire de Jules Ferry (28 mars 1882) se sont inspirées du positivisme.

Marcellin Berthelot introduisit l'esprit positiviste dans l'enseignement secondaire lorsqu'il fut ministre de l'instruction publique (1886-1887).

Droit

L'influence a été très forte sur le droit, à travers le mouvement du positivisme juridique :

Théories du normativisme et de l'État de droit de Hans Kelsen, qui a donné le droit positif français,

Théorie de l'État de service de Léon Duguit.

Littérature, fiction et linguistique

Auguste Comte a influencé :

Jules Verne qui, dans Les voyages extraordinaires (54 volumes), publiés par son éditeur Pierre-Jules Hetzel, a donné une certaine vision du monde à la jeunesse de cette époque.

Émile Littré, philologue et médecin français, auteur du Dictionnaire de la langue française (Littré).

Linguistique : les mots « altruisme », « synergie », sont d'origine positiviste. Le mot « sociologie » a été inventé par Sieyès et non par Auguste Comte, qui l'a seulement popularisé.

Émile Zola expose dans Le roman expérimental sa volonté d'étendre les idées de Claude Bernard au roman, qui selon lui partage avec la médecine le fait d'être encore considéré comme un art alors qu'il faudrait le pratiquer comme une science.

Plus récemment, l'écrivain Michel Houellebecq.

Économie

Mélangée à d'autres idéologies, son influence s'est manifestée aussi dans l'économie (conjuguée avec le saint-simonisme). John Stuart Mill, économiste anglais, fut séduit par les idées de Comte, mais s'en détourna vers 1842.

Sociologie

Auguste Comte est souvent considéré en France comme l'un des précurseurs de la sociologie. En fait, le terme de sociologie fut créé par Sieyès, et l'étude des phénomènes sociaux était antérieure à Comte (voir sociologie). Il n'en reste pas moins vrai que, dans l'évolution de la pensée occidentale des deux derniers siècles, le positivisme de Comte a influencé des sociologues comme Émile Durkheim, ou Herbert Spencer (utilitarisme anglais). Pour expliquer la psychologie de l'Homme, Auguste Comte crée une Triade basée sur les principes d'action de l'Homme :

la race (l'atavisme),

le milieu social,

le moment, l'époque.

Politique

Surtout à partir de la deuxième moitié du XIX siècle :

Les mouvements socialistes au XIX siècle ont été marqués par le positivisme. Claude Allègre, dans son dictionnaire amoureux de la science, note que Jean Jaurès aurait assisté aux banquets républicains de la « secte » positiviste ;

le général André, à l'origine de la loi sur le service militaire de 1905, impliqué dans l'affaire des fiches, a côtoyé la société positiviste et présidé l'inauguration de la statue d'Auguste Comte place de la Sorbonne en 1902.

Charles Maurras et plusieurs personnalités de l'Action française ont été influencés par le positivisme. Charles Maurras a eu une « nuit d'extase » après la lecture de la Synthèse subjective d'Auguste Comte.

Histoire

Le positivisme a introduit de nouvelles formes de méthodologie historique, notamment chez les historiens Charles-Victor Langlois et Charles Seignobos.

Architecture

Le Plan et l'esprit de la bibliothèque Sainte-Geneviève (1851, Paris V, architecte Henri Labrouste) s'inspire du positivisme par la symbolique du savoir accessible à tous - bibliothèque d'éducation et non d'érudition - voir travaux de Neil Levine.

Autres

De nombreux polytechniciens ont été influencés jusqu'au milieu du XX siècle.

L'histoire officielle de l'École polytechnique appartient à la collection « la pensée préservée » de l'éditeur Lavauzelle. Cette histoire n'a pas été mise à jour depuis la Première Guerre mondiale. Un volume complet concerne Saint-Simon et Auguste Comte .

Extension géographique

Monde anglo-saxon

L'influence s'est fait sentir sous la forme du positivisme anglais, dans certaines formes d'altruisme qui, à travers John Stuart Mill, rejoignent les théories utilitaristes de Jeremy Bentham. En Angleterre, le positivisme toucha aussi bien les milieux ouvriers que religieux. Ses principaux chantres outre-manche se nomment Richard Congreve, George Henry Lewes ou George Eliot. Herbert Spencer a aussi subi l'influence positiviste.

Les États-Unis ont été influencés à travers le positivisme anglais.

Europe et Turquie

Le positivisme eut une influence considérable en République tchèque ou en Turquie, notamment dans le mouvement des Jeunes Turcs, à l'origine de la révolution nationaliste turque. Ahmed Riza, président du parlement turc au début du XX siècle, fut membre du comité positiviste international.

Brésil : un énorme impact

En Amérique latine, Raquel Capurro note que ce sont des médecins qui ont apporté le positivisme à travers les mouvements révolutionnaires qui se sont produits sur ce continent au Brésil, en Argentine, en Uruguay, où existent des temples positivistes. Le positivisme a pris une forme scientifique ou « religieuse » selon les cas. La devise « Ordre et progrès » figure sur le drapeau brésilien (Ordem e progresso), elle atteste de la forte influence qu'a eue le positivisme en Amérique latine dès la fin du XIX siècle.

En 1903, l'Église positiviste du Brésil achète l'immeuble de la rue Payenne à Paris, où se trouve la maison de Clotilde de Vaux, et transforme l'appartement de Clotilde en « résumé culturel de la religion de l'humanité ». Au premier étage, on peut visiter une chapelle de l'humanité, reproduction conforme à échelle réduite du plan de temple de l'Humanité qu'avait conçu Comte.

Le positivisme aujourd'hui

Conséquences

Les deux sens (scientifique et religieux) ont en commun de refuser la théologie et la métaphysique dans une explication scientifique. Celle-ci doit reposer uniquement :

sur des faits du monde physique et matériel, complétés d'un processus rationnel d'induction

sur des conséquences des mathématiques, et en particulier de la logique.

La téléologie propre à l'éthique d'Aristote est brouillée.

Position de quelques contemporains

Christian de Perthuis, dans la conclusion de son livre La Génération future a-t-elle un avenir ?, montre que les certitudes scientifiques introduites par le positivisme n'ont plus de valeur aujourd'hui.

Raymond Aron, après une étude approfondie des œuvres complètes d'Auguste Comte, a constaté que cette philosophie est dépassée ; sa philosophie de l'histoire s'écarte du positivisme.

Bibliographie

Le positivisme est un culte des morts, Raquel Capurro, 1998, traduit en français en 2001.

Le positivisme, Angèle Kremer-Marietti, P.U.F., 1982, 1993. Réédition : Le positivisme d'Auguste Comte, L'Harmattan, 2006.

Jacques Bouveresse, Essais VI : Les lumières des positivistes, Agone,‎ 2011 (ISBN 978-2-7489-0066-8, présentation en ligne)

中文百科

实证主义(positivism)是一种以「实际验证」为中心的哲学思想。广义而言,任何种类的哲学体系,只要求知于经验材料,拒绝、排斥先验或形而上学的思辨,都为实证主义。狭义而言,实证主义则指法国哲学家孔德的哲学,认为对现实之认识只有靠特定科学及对寻常事物的观察才能获得。这条目内主要介绍狭义的实证主义。

孔德生长的时代,正是一个宣扬理性主义及科学思想发端的时代,在「科学万能」思想的冲击下,人们对形上学产生怀疑,逐渐以注重经验的科学方法观察、研究事物,探求事实的本原和变化的现象。

实证主义又称实证论,其中心论点是:事实必须是透过观察或感觉经验,去认识每个人身处的客观环境和外在事物。实证论者认为,虽然每个人接受的教育不同,但他们用来验证感觉经验的原则,并无太大差异。实证主义的目的,在希望创建知识的客观性。

孔德认为人类,非生而知道万事万物,必须经由学习过程,从不同的情境中获得知识。透过直接或间接的感觉、推知或体认经验,并且在学习过程中进一步推论还没有经验过的知识。超越经验或不是经验可以观察到的知识,不是真的知识。

孔德在其所写的《实证哲学》一书里,认为人类进化分成三阶段:

一是神学阶段,盖人类对于自然界的力量和某些现象感到惧怕,因此就以信仰和膜拜来解释面对自然界的变化;

二是形上学阶段,以形而上或普遍的本质阶段,解释一切现象;

三是实证阶段,也就是科学的阶段,运用观察、分类,以及分类性的数据,探求事物彼此的关系,此法获得的结果,才是正确可信的。

实证主义反对神秘玄想,主张以科学方法创建经验性的知识。这种思想恰巧与柏拉图的理型论相反,柏拉图认为只有观念才是真实的,感官都是虚幻的。

20世纪中叶,奥地利哲学家维根斯坦,结合实证主义中,重经验的学说和符号逻辑学说,成为逻辑实证论。符号逻辑就是将代数的方法和符号,应用在逻辑上。这种理论运用逻辑,达成具有像数学那样明显和确实的结论。

实证主义方法论

方法论

参料来源

↑ 艺术与建筑索引典—实用主义 于2011 年3 月14 日查阅

法法词典

positivisme nom commun - masculin ( positivismes )

  • 1. philosophie système philosophique qui fonde la connaissance sur l'observation et l'expérience

    les origines du positivisme

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