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词典释义:
chiite
时间: 2024-03-05 16:40:38
[∫iit]

a. 什派的 n. 什派穆斯林

词典释义
a.
派的
la tradition chiite什派传统

n.
派穆斯林
les chiites d'Iran伊朗的什派穆斯林

短语搭配

la tradition chiite什叶派传统

les chiites d'Iran伊朗的什叶派穆斯林

原声例句

L'Irak plonge alors dans le chaos sous fond de rivalité entre chiites, sunnites et kurdes.

原有的地区仇恨很快卷土重来,然后伊拉克陷入混乱。

[Pour La Petite Histoire]

En manoeuvrant pour mettre Hariri hors-jeu, l'Arabie cherche à placer un 1er ministre moins complaisant avec les chiites du Hezbollah.

通过策划让哈里里辞职,沙特正在寻求一名对真主党什叶派不太顺从的总理。

[法语动画小知识]

Mais je viens d'une famille musulmane de confession chiite, et chez nous, on joint les 5 prières en 3.

但我来自一个信奉什叶派的穆斯林家庭,我们家把五次祷告并成三次。

[德法文化大不同]

Des manifestants de confession chiite, sont arrêtés de manière arbitraire.

什叶派抗议者被任意逮捕。

[RFI简易法语听力 2013年5月合集]

Ce qui posait d'autres problèmes aux Libanais non chiites.

这给非什叶派黎巴嫩人带来了其他问题。

[Géopolitique]

A la une de ce dimanche, également, trois personnes de confession chiite exécutées à Bahrein.

同样在这个星期天的头版,三个什叶派信仰的人在巴林被处决。

[RFI简易法语听力 2017年1月合集]

L'attaque visait des pèlerins de la communauté religieuse chiite.

这次袭击的目标是来自什叶派宗教社区的朝圣者。

[RFI简易法语听力 2013年1月合集]

Un attentat contre une mosquée chiite au Yémen.

CL:对也门什叶派清真寺的袭击。

[RFI简易法语听力 2015年6月合集]

Les actes de violence entre sunnites et chiites se multiplient.

逊尼派和什叶派之间的暴力行为正在上升。

[CRI法语听力 2013年7月合集]

Deux villes sunnites, hostiles au président chiite, Nouri al-Maliki.

两个逊尼派城市,敌视什叶派总统努里·马利基。

[RFI简易法语听力 2014年1月合集]

例句库

Des agents du SSI l'ont interrogé sur sa foi chiite et sur les musulmans chiites.

情报局官员盘问了他的什叶派信仰和其他什叶派穆斯林的情况。

Il existerait 23 communautés sunnites et une chiite.

该国有23个逊尼派族群和一个什叶派族群。

Les extrémistes chiites font aussi face à un mouvement de rejet.

什叶派极端分子也面临着被摒弃的局面。

Mais cette condition n'est pas admise par la communauté chiite.

但该规定在什叶派社团未被通过。

Le nouvel attentat commis ce jour, contre la mosquée chiite de Samarra, en témoigne.

今天对萨迈拉的什叶派清真寺进行的新的袭击就表明了这一点。

Ces consultations ayant échoué, les membres chiites du Gouvernement ont démissionné le 11 novembre.

在协商失败时,内阁中的什叶派阁员于11月11日从政府辞职。

L'IHRC recommande que le Gouvernement yéménite autorise les minorités chiites à pratiquer librement leur religion.

它建议也门政府允许什叶派少数群体自由开展宗教活动。

Les Azéris sont essentiellement chiites.

阿泽里人大都为什叶派教徒。

La vaste majorité des Kurdes sont musulmans, sunnites à 75 % environ et chiites à 25 %.

库尔德语言是印欧语系的一种自发语言。

Ce problème est bien illustré par la controverse concernant la loi sur le statut personnel des chiites.

围绕《什叶派人身法》发生的争议就是这一问题的例证。

Dans l'intervalle, des autorités religieuses ont poursuivi leurs efforts pour calmer les tensions entre sunnites et chiites.

与此同时,在教士的带领下,继续采取举措缓和逊尼派与什叶派之间紧张关系。

Le 1er octobre, au Pakistan, une bombe explosant à une mosquée chiite a tué des douzaines de fidèles.

1日,在巴基斯坦一所什叶派清真寺的炸弹爆炸,杀害了几十名作礼拜者。

Un kamikaze s'est attaqué à un poste de police dans le quartier chiite de Bagdad d'Al-Sad City.

一名自杀炸弹手在巴格达什叶派居民区al-Sadr市攻击警察局。

Les mosquées chiites sont des institutions privées et ont droit à un financement de l'État à leur demande.

什叶派清真寺是民间机构,如申请也可享受国家资助。

Dans la communauté chiite, la femme n'a pas la possibilité de demander la séparation, pour quelque raison que ce soit.

在什叶派社团,女方不得以任何理由要求分居。

À Bagdad, ce type d'incident est habituellement lié aux milices chiites qui opèrent à Sadr City et dans les alentours.

在巴格达发生的这类事件通常与在萨德尔市内外活动的什叶派民兵有关。

Et ces recrues ne proviennent pas seulement des communautés chiites et kurdes, comme cela a été dit incorrectement par certains.

尽管自愿加入治安部队的人员一再遭受野蛮攻击,但即使是在治安部队迅速扩大的情况下,招募人数依然多于所需的人数。

Les lieux de culte et les dirigeants religieux, de la communauté chiite en particulier, sont souvent la cible d'attentats terroristes.

朝拜场所和宗教领袖,尤其是什叶派社区,常常成为恐怖分子攻击的目标。

À diverses reprises, Oussama ben Laden a pu unir les chiites et les sunnites dans le combat contre leurs ennemis communs.

乌萨马·本·拉丹曾多次能够把什叶派教徒同逊尼派教徒团结起来以对抗他们的共同敌人。

Leur typologie met en évidence le fait qu'aucune communauté - kurde, chiite ou sunnite - n'est à l'abri de la violence.

当前的攻击模式进一步突出表明,任何社区,包括库尔德人、什叶派或逊尼派社区,都受到暴力影响。

法语百科

Le mausolée de l'imam Al-Hussein ibn Ali à Kerbala en Irak est un lieu saint pour les musulmans chiites.

« Asadullah » surnom donné par Mahomet à son gendre et cousin Ali. Asadullah signifie le « Lion de Dieu ». L'alevisme, le bektachisme et le soufisme considèrent Ali comme le détenteur des secrets divins et de la signification ésotérique de l'islam, qui lui seraient transmis par Mahomet.

Le chiisme (ou shîʻisme) constitue l'une des trois principales branches de l’islam avec le sunnisme et le kharidjisme.

Il regroupe environ 10 à 15 % des musulmans, dont 90 % de la population iranienne. Les chiites sont souvent appelés péjorativement sous le nom de Râfidhites (en arabe : rāfiḍ, رافض, (pl.) rawāfiḍ روافض, « celui qui refuse », ou rāfiḍī, رافضي, « refuseur »), dont la communauté est appelée rāfiḍiy, ceux qui refusent les trois premiers califes (Abu Bakr, Omar et Othman).

Étymologie

Le mot chiisme dérive du terme shi'a (mot arabe) qui désigne à l’origine un groupe de partisans. Ce mot schi'a peut être traduit par disciples, suiveurs... Le terme "Chi'ites" signifie "partisans; disciples" . Le Coran cite qu'une partie des serviteurs vertueux étaient les "schi'a", ce mot étant traduit en français par "partisans" ou "disciples".

""Paix sur Noé dans les mondes...Oui, et de ses partisans (traduit en arabe par 'schi'a') était Abraham, certes""

(Coran 37:79-83)

Or, entrant dans une ville à une heure d'inattention de ses habitants,il (Moise) y trouva deux hommes qui se battaient, celui-ci de ses disciples (schi'a), celui-là de ses adversaires. Puis l'homme de ses partisans (schi'a) l'appela au secours contre l'homme de ses adversaires

(Coran 28:15)

Donc officiellement le mot "chi'ite" est un mot utilisé dans le saint Coran pour des prophètes renommés tout comme pour ceux qui les suivent.

Au commencement de l’histoire islamique, le terme « shî`ite » fut utilisé dans son sens originel ou littéral pour désigner des partisans de différentes personnes.

Le terme a acquis graduellement le sens secondaire de partisans d’Ali, ceux qui croient en son imamat. Dans son Al-Firaq al-Shî`ah, Hasan ibn Musa al-Nawbakhti, savant chiite, écrit :

« Les chiites sont les partisans de Ali. Ils sont appelés « les chiites de Ali » après la vie du Prophète et sont connus comme les partisans de Ali et croient en son Imamat. »

Le Prophète a dit à 'Ali (a) : "Je jure par celui qui controle ma vie que cet homme  (Ali) et ses Chi'ites seront sauvés le Jour de la Résurrection." Voici les références : Jalal al-Din al-Suyuti, Tafsir al-Durr al-Manthur, (Le Caire) vol. 6, p. 379

Ibn Jarir al-Tabari, Tafsir Jami' al-Bayan, (Le Caire) vol. 33, p. 146.

Le terme "Chi'ites" est un adjectif utilisé par les Musulmans qui suivent les Imams-Guides de la famille du Prophète (Ahl al-Bayt).  Ils ne l'utilisent pas pour des raisons sectaires ou pour créer des divisions entre les Musulmans.  Ils l'utilisent parce que le Coran l'utilise et que le Prophète Muhammad (s) l'utilisa, et les Musulmans des premiers temps aussi.

Références :

Ibn Asakir, Ta'rikh Dimashq, vol. 42, p. 333, p. 371

Ibn Hajar al-Haythami, al-Sawa'iq al-Muhriqah, (Le Caire) Ch. 11, section 1, pp 246-247 Le Prophète (s) a dit: "O Ali! (Le Jour du Jugement) Toi et tes Chi'ites paraitrez devant Allah satisfaits et sereins, et vos ennemis viendront à Lui avec colère et arrogance.

Ibn al-'Athir, al-Nihaya fi gharib al-hadith, (Beyrout, 1399), vol. 4 p. 106

al-Tabarani, Mu'jam al-Kabir, vol 1 p 319

al-Haythami, Majma' al-Zawa'id, vol. 9, n° 14168

Le Prophète (s) dit : "Bonne nouvelle O Ali! En vérité Toi et tes Chi'ites entrerez au Paradis."

Ahmad Ibn Hanbal, Fadha'il al-Sahaba, (Beyrout) vol. 2, p. 655

Abu Nu'aym al-Isbahani, Hilyatul Awliya, vol. 4, p. 329

al-Khatib al-Baghdadi , Tarikh Baghdad, (Beyrout) vol. 12, p. 289.

Cheikh Moufid, un des premiers érudits chiites, définit les chiites comme étant ceux qui suivent Ali et voient en lui le successeur immédiat du prophète Mahomet. En expliquant pourquoi les chiites sont aussi appelés « Imàmîyah », il dit :

« C’est un titre pour ceux qui croient dans la nécessité de l’imamat et de sa continuité en tout âge, et que chaque Imâm doit être explicitement désigné, et doit aussi être impeccable et parfait. »

Muhammad al-Shahrastani, dans son Al-Milal wa al-Nihal, une source sur les différents groupes en islam, écrit :

« Les chiites sont ceux qui suivent Ali en particulier et qui croient en son imamat et califat selon les directives explicites et les volontés du prophète Mahomet. »

C’est une définition très précise, étant donné que les chiites eux-mêmes croient que la raison de suivre Ali est motivée par l’exigence du Prophète.

Ainsi, on peut dire que les chiites sont ceux qui ont les croyances suivantes sur la succession de Mahomet :

La succession de Mahomet est une désignation divine.

Comme Mahomet a été choisi par Dieu, son successeur ou imam doit aussi être choisi par Dieu et puis inspiré à Mahomet.

Le successeur immédiat de Mahomet est Ali.

Le successeur doit être infaillible.

Nomination du successeur

Les chiites pensent que des personnes choisies parmi la famille de Mahomet (les imams) sont la meilleure source de connaissance à propos du Coran, de l'islam, de l'émulation (les successeurs de la mission prophétique après Mahomet) et les protecteurs les plus fervents de la sunnah de Mahomet. Une tradition prophétique (rapportée aussi bien par les sunnites que les chiites) le soutient : « Je suis la cité du savoir, Ali en est la porte. Celui qui veut le savoir ainsi que la sagesse qu'il passe donc par la porte ». Il faut noter que le symbolisme de la porte est fréquent dans les différentes traditions initiatiques.

En particulier, les chiites reconnaissent la succession de Mahomet par Ali ibn Abi Talib (son cousin, gendre et premier homme à accepter l'islam — après Khadidja — et aussi un des cinq membres de l'Ahl al-Bayt ou « gens de la maison du prophète »). Au contraire, les musulmans sunnites reconnaissent le califat. Les chiites croient que Mahomet a désigné Ali comme son successeur en de nombreuses occasions, et qu'il est donc le guide spirituel des musulmans, selon la mission divine révélée à Mahomet.

Pour les chiites, la nomination de Ali comme imam eut lieu dès le début de la Prophétie, fut maintes fois confirmée, et la dernière eut lieu le jour d'al-Ghâdir. La première nomination de Ali eut lieu le jour où le Prophète réunit sa famille, les Banu Hashim, et les invita à accepter le nouveau message de l'Islam. Il s'adressa à eux en ces termes :

« "O fils d'Abdul Muttaleb, je ne connais pas de jeune homme parmi les Arabes qui ait apporté à son peuple meilleur que ce que je vous ai apporté. Je vous apporte le meilleur de la vie ici-bas et de l'au-delà. Allah m'a ordonné de vous convier à Lui. Lequel d'entre vous voudra bien m'assister, devenir mon frère, mon régent et mon successeur parmi vous ?" Le silence régnait parmi le clan (...) Comme personne ne prenait la parole, Ali, alors âgé de 13 ans, se sentit obligé de prendre la parole et dit : "Je serai ton soutien, ô prophète d'Allah". Le Prophète le prit par le cou et dit : "Voici mon frère, mon régent et mon successeur parmi vous. Écoutez-le et obéissez-lui". Les gens se levèrent moqueurs, et s'adressèrent ironiquement à Abi Taleb : "Il t'ordonne d'écouter et d'obéir à ton fils". »

Tous les historiens sunnites rapportent et acceptent cette tradition, mais ils n'en interprètent pas la portée au-delà de la famille du Prophète.

La dernière nomination de Ali a eu lieu le jour d'al-Ghadîr, après le pèlerinage de l'adieu, lorsque Mahomet annonça solennellement et devant des milliers de pèlerins l'un de ses plus importants discours :

« Celui dont je suis l'allié/le maître (mawla), Ali est aussi l'allié/le maître. Mon Dieu, sois l'ami de celui qui s'allie à lui et sois l'ennemi de celui qui le prend comme ennemi. »

Les sunnites interprètent le terme polysémique mawla comme signifiant « ami », et les chiites l'interprètent comme signifiant maître. Cette différence entre la reconnaissance du pouvoir prioritaire de l'Ahl al-Bayt (la famille de Mahomet) ou du calife Abou Bakr a modelé les doctrines chiites et sunnites à propos du Coran, des hadiths et d'autres points. Les chiites, pour justifier la nécessité de l'allégeance à la maisonnée du Prophète, invoquent notamment le hadith dit al-thaqalayn, rapporté par des sources sunnites dont le Sahih Muslim : « Je suis sur le point de mourir, mais je vous laisse deux choses précieuses, la première étant le livre d'Allah, et la seconde étant les membres de ma famille (ahlou bayti). Je vous rappelle instamment vos devoirs envers mes ahl al bayt. »

Selon les chiites, le Prophète a désigné explicitement Ali comme son Successeur (Imâm ou Calife), qui assumera la responsabilité à la fois de gérer l’empire et de guider les croyants dans leur vie spirituelle après trois autres califes. Aurait-il dû être choisi plus tôt ? « En effet, comme le remarquera Jean-Paul Roux, il ne manque pas de titres. Il est cousin du Prophète : son père a élevé Mahomet quand celui-ci est devenu orphelin ; il est l'un des premiers convertis ; il a épousé Fâtima, fille de Mahomet et, par elle, à lui qui n'avait pas de fils, il a donné ses deux seuls petits-enfants mâles, Hasan et Hussein. »

En dehors des considérations sur le califat, les chiites reconnaissent l'autorité de l'imam (aussi appelé Hujjat Allâh, argument ou preuve de Dieu) en tant qu'autorité religieuse, bien que les différentes branches de l'islam chiite ne soient pas d'accord sur la succession de cet imam et de son successeur (les duodécimains, ismaéliens ou zaydites par exemple).

Histoire

Selon la tradition musulmane, sur le chemin de retour de son pèlerinage d'adieu, Mahomet fit une halte à mi-chemin entre La Mecque et Médine au lieu-dit Ghadir Khumm. Là, au cours d'un sermon, Mahomet annonça sa fin prochaine. Dans le hadith, dit Hadith de Ghadir Khumm, rapporté par Muslim, Mahomet aurait dit qu'il laissait derrière lui deux choses importantes : la première c'est le livre de Dieu (Le Coran) et la seconde c'est les Ahl al-Bayt ou « gens de la maison du prophète ».

À sa mort en 632, Mahomet était le chef de l'Oumma et d'un territoire devenu un important État en seulement quelques années. La question de sa succession fut à l’origine du premier grand schisme entre les musulmans. Pendant qu'Ali et les membres de la famille du Prophète étaient occupés à préparer ses funérailles, certains Ansârs, rejoints par Abou Bakr et Omar ibn al-Khattâb, se réunirent pour désigner le successeur. Après une courte discussion, la majorité des compagnons présents (à l'exception de deux d'entre eux) désignèrent Abou Bakr premier calife. Quelque temps plus tard, selon certaines versions, ces deux compagnons, ainsi qu'Ali, vinrent à la mosquée où s'étaient réunis les compagnons, à leur tête Abou Bakr, et lui ont prêté allégeance. Mais selon Bukhari, Ali ne prêtera allégeance au calife que six mois plus tard.

À sa mort, Abou Bakr décida de désigner son successeur. Le deuxième calife — Omar ibn al-Khattab — désigna, à son tour, un conseil de six personnes (dont Ali faisait partie) pour choisir en son sein le prochain calife. Uthman ben Affan, nommé troisième calife, fut assassiné en 656, à la suite d'une révolte. Ali fut, ensuite, désigné à la tête de la communauté. Malgré ses titres et ses exploits, son califat se déroula dans le tumulte : une partie du clan des Omeyyades (lié au défunt calife Utman) et la veuve de Mahomet Aïcha, réclamèrent à Ali la punition des meurtriers de Uthman ben Affan. Ali mena donc une bataille contre l'armée de Aïcha, Talha et Zubair (bataille du Chameau), puis une autre contre Muawiya qui fût nommée la bataille de Siffîn — sur les rives de l'Euphrate — en 658. Ali était sur le point de l'emporter quand les troupes de Muawiya brandirent des feuillets du Coran au bout de leurs épées et réclamèrent un arbitrage, qu'Ali accepta malgré lui. Une partie des hommes d'Ali — qui sont devenus plus tard les Kharidjites — se révoltèrent, reprochant à Ali d'avoir consenti à la procédure de l'arbitrage exigée par les troupes de Muawiya. Cette révolte fut fortement réprimée par Ali et la majorité des Khârijites mourut à la bataille de Nahrawân ; trois de leurs survivants voulurent se venger. L'un en tentant d'assassiner Muawiya, en vain. Un autre en tentant d'assassiner Amr Ibn al-Ass, mais il n'y parvint pas. Et le troisième en assassinant Ali, en 661, avec une épée enduite de poison, alors qu’il faisait sa prière dans la mosquée.

Ce conflit de succession a engendré une scission fondamentale au sein de l'islam : d'une part, les chiites reconnaissent Ali comme premier successeur légitime de Mahomet. Avec ses deux fils — Hassan et Hussein — qui lui succédèrent, a commencé pour les chiites la lignée des imams. De l'autre, les sunnites majoritaires ne voient en Ali que le quatrième calife. Les particularités doctrinales et les différences théologiques entre ces deux courants reposent donc sur une querelle de succession. Ces courants religieux se sont donc construits sur un socle politique.

Le sunnisme vient du mot sunna, c'est-à-dire la tradition du Prophète, qui comprend ses paroles, ses actes et ses pratiques. Ils considèrent que le Coran (la parole divine) a été révélé et que l'univers et l'histoire sont prédéterminés. Être sunnite revient davantage à perpétuer mimétiquement la tradition de Mahomet, à travers les législations et pratiques des premiers califes et des compagnons du Prophète dans leur ensemble ; selon ce courant, le cycle de la prophétie s'est clos avec lui. Les chiites affirment également suivre la sunna du Prophète, mais ils rejettent la législation des premiers califes et de certains compagnons, qui a selon eux gravement altéré la véritable sunna du Prophète ; pour eux, celle-ci n'est authentiquement sauvegardée qu'à travers la législation et la pratique de Ali et des imams de sa descendance. Ceux-ci ne jouissent pas de nouvelles révélations, la prophétie étant close avec Mahomet, mais ils connaissent et transmettent ses enseignements. Cette divergence est due à une interprétation différente d'un hadith du Prophète qui invitait les musulmans à suivre « sa sunna et la sunna des califes bien-guidés après lui », les sunnites considérant qu'il s'agit là d'une invitation à suivre les quatre premiers califes et les compagnons dans leur ensemble, les chiites pensant au contraire qu'il s'agit des imams de la descendance de Ali. Le chiisme pratique la méthode du Kalam (raisonnement déductif), qui insiste sur le raisonnement, l'argumentation, le libre arbitre et le caractère créé du Coran, ce dernier point étant à l'opposé du sunnisme. Les chiites croient aussi en la liberté de la volonté individuelle, comme une partie du monde sunnite. L'existence dépend de la présence d'un imam, vivant intercesseur entre le monde spirituel et temporel, entre Mahomet et les croyants. L'imam est doté de la connaissance (du visible et de l'invisible) et de l'infaillibilité. Le Coran a un sens évident et un sens caché qu'il faut étudier, et que les imams sont chargés de transmettre aux fidèles. Cette importance accordée à l'imam n'a pas d'équivalent dans le sunnisme et explique l'organisation, la hiérarchisation et l'autorité du clergé chiite (par exemple, en Iran). Le chiisme attend et prépare l'arrivée du Mahdi, sorte de Messie « qui comblera la terre de justice et d'équité autant qu'elle est actuellement remplie d'injustice et de tyrannie ».

À la mort d'Ali, les chiites ont reconnu son fils Hasan comme successeur au califat. Pour les ismaéliens, Hasan a été désigné comme imam temporaire (Imâm-i mustawda`) alors que Hussein était effectivement l’imam permanent (Imâm-i mustaqarr). Hassan accepta le califat de Muawiya, vécut paisiblement à Médine ; mais il posa au calife deux conditions : vous devez m’obéir pour faire la guerre ou contracter la paix, et remettre le califat aux descendants du Prophète à votre mort. Il envoya des émissaires en secret pour négocier une reddition honorable avec Muawiya. Les conditions étaient telles que ce sera Hassan qui succèdera à Muawiya après sa mort. Quelques années plus tard, en 670, Hassan meurt. Le second fils de Ali, l’imam Hussein, rompit avec la dynastie ommeyade dès que Muawiya associa au pouvoir son fils Yazîd I en 678. Après que toute l'Ummah à l'exception de Abd Allah ibn Al Zubayr et Al Hussein, eut prêté allégeance à Yazid, les deux dissidents se réfugièrent à La Mecque. Hussein reçut des lettres de la ville irakienne d'Al Kufa, lui promettant 18 000 combattants, Hussein dépêcha son cousin Muslim Ibn Aqil. Prévenu par ses partisans, Yazid destitua le gouverneur mou d'Al Kufa, Nuuman Ibn AlBachir, et le remplaça par son cousin intraitable UbaidAllah Ibn Ziad. Celui-ci avec 20 soldats et 10 nobles assiégés dans le palais du gouvernorat, réussit à casser la volonté des koufis par des promesses d'argent ou de destruction. La nuit-même, Muslim fut abandonné par les chiites et erra dans les ruelles d'Al Koufa. Humilié et effaré, il sera hébergé par une vieille femme, sera dénoncé par le fils de celle-ci et exécuté par Ubaid Allah. Entre temps, décidé à rejoindre ces troupes promises et contre l'avis d'Ibn Umar l'appelant à l'obéissance, Ibn Abbas, à plus de préparation militaire, d'Ibn Zubayr, désirant garder un allié de poids à La Mecque, Al Hussein partit avec 72 hommes de sa famille et partisans ainsi que toute sa famille élargie (femmes et enfants), et il est rejoint sur la route par de nombreux musulmans. Apprenant la mort d'Ibn Aqil en cours de route, Al Hussein en informe ses compagnons et poursuit son expédition avec sa famille et ses plus proches compagnons, la plupart de ceux qui l'ont rejoint en route le désertant. Le 10 octobre 680, UbaidAllah Ibn Ziad ordonne à Umar Ibn Saad d'aller à la rencontre d'Al Hussein avec son armée. La jonction de l'armée forte de 4 000 hommes (majoritairement koufis) et des 40 fantassins et 32 cavaliers d'Al Hussein se fera à Karbala.

Al-Ḥusayn fut massacré avec sa famille et ses hommes à la bataille de Kerbala par les armées omeyyades. Kerbala qui voit le califat sunnite triompher et pulvérise les ambitions dynastiques de la famille du Prophète est devenu l'épisode fondateur du chiisme.

L'unique survivant masculin de Hussein, l’imam Ali Zayn al-Abidin, de ce fait, était aussi reconnu comme le dépositaire du savoir divin. Durant sa vie, il ne prit part à aucune action politique. L’imam Muhammad al-Baqir jouissait d’un rôle prestigieux. De plus, son rôle en tant qu’imam de la jeune communauté chiite était crucial car la communauté vivait de multiples scissions. Il était un érudit qui était versé dans toutes les connaissances aussi bien religieuses (Coran, sunnah, hadith, etc.) que philosophiques et scientifiques.

Le destin tragique de Hussein secoue une partie de la conscience musulmane et provoque une détermination à combattre jusqu'au bout pour un idéal de pouvoir juste et respectueux des principes fondamentaux de l'islam. Le martyre devient un symbole de la lutte contre l'injustice, selon le credo chiite. Le cœur du chiisme est dans ce massacre.

La scission entre chiites duodécimains et ismaéliens, les deux plus grands groupes de ce courant, eut lieu à la mort du 6 Imam Jafar as-Sadiq, descendant d'Ali (donc aussi de Fatima et par là de Mahomet) et d'Abou Bakr, en l’an 765.

Pendant plus de huit siècles, les chiites sont écartés des pouvoirs politiques jusqu'au début du XVI siècle, à l'exception notable du califat des Fatimides (des ismaéliens) en Afrique du Nord du X au XII siècle et de la tutelle des Bouyides sur le califat abbasside de 932 à 1055. En Perse, la dynastie des Séfévides accède au pouvoir avec Ismail I qui fait du chiisme la religion d'État de l'Iran en 1502, afin de se démarquer du monde arabe (l'empire mamelouk) et des Ottomans à l'ouest, défenseurs du sunnisme. Les zaïdites, qui se sont détachés des autres chiites dès le milieu du VIII siècle, prennent brièvement le pouvoir au Tabaristan et plus durablement au Yémen au cours du IX siècle. Les ismaéliens nizarites (ou secte des Assassins, dissidence des Fatimides) contrôlent un réseau de forteresses en Perse et en Syrie, dont le principal est à Alamout, du XI au XIII siècle.

De nos jours, le chef de la communauté musulmane est, pour les sunnites, le calife : un homme ordinaire, élu par d'autres hommes dans la communauté des fidèles. Leur système religieux est moins hiérarchisé que celui des chiites. Depuis leur sécession, ceux-ci (ceux qui « prennent le parti d'Ali ») accordent beaucoup plus d'importance à leurs dirigeants religieux que les sunnites ; ils considèrent que la communauté musulmane ne peut être dirigée que par les descendants de la famille de Mahomet, des imams qui tirent directement leur autorité de Dieu.

Doctrines

En tant que mouvement musulman, le chiisme reconnaît l'unicité divine, les textes sacrés du Coran, Mahomet, les cinq obligations fondamentales, le jugement dernier et la résurrection.

Les ismaéliens nizârites ont un guide spirituel reconnu, l'Aga Khan IV. Les mustaliens obéissent à un da'i représentant de l'imam occulté. Les duodécimains en reconnaissent plusieurs, appelés des ayatollahs ou Marjaâ : chaque fidèle peut choisir le sien, suivre ses enseignements et lui verser sa dîme (khûms et zakat).

Le chiisme accorde une affection particulière aux imams martyrs, Ali, Hassan et surtout Hussein, célébrés aux fêtes de deuil de Mouharram.

Certains chiites prient en posant leur front sur un petit disque plat d'environ 6 à 8 cm de diamètre d'argile propre, qu'on appelle un mohr, car les chiites refusent de poser le front sur des fibres animales ou synthétiques lors de la prière puisqu'il est écrit de poser le front sur la terre d'Allah pendant la prière. Certains mohrs sont faits de la terre de la Mecque ou de celle de Kerbala.

Justice de Dieu

Les chiites considèrent la justice comme étant l'un des fondements de la religion (usûl al-dîn) qui sont par ordre d’importance : l’unicité divine (Tawhîd), la justice (`Adl), la prophétie (Nubuwwa), l’imamat et le jour du jugement (Ma'ad). Elle fait partie du dessein divin.

Les tenants de la justice, en l'occurrence les mutazilites et les chiites, ont soutenu que l’intellect (`aql) humain joue un rôle déterminant dans les décisions. L’intellect humain qui, indépendamment de toute instruction, possède une connaissance intuitive du bien et du mal. On ne peut attribuer le mal à Dieu, car il est sage et cet attribut est contraire à sa nature.

Les tenants de la justice ont établi une série de règles et c'est dans ces règles qu'ils ont fondé la question de la contrainte (jabr) et du libre choix (ikhtiyâr), laquelle est l'une des questions les plus ardues dans la théologie islamique.

Jurisprudence

Les chiites pensent que la sunnah découle des traditions orales énoncées par Mahomet et de leur interprétation par les imams – qui étaient les descendants de Mahomet par sa fille Fatima Zahra et son mari Ali étant lui-même le premier imam selon eux.

Ils accordent de l’importance à l’interprétation de la révélation divine qui est un processus continu, nécessaire pour se conformer selon le Coran. Les sunnites croient eux aussi qu'ils peuvent interpréter le Coran et les hadiths. Cependant ils préfèrent accorder une plus grande importance aux savants tels Ahmad Ibn Hanbal, Abou Hanîfa, Mâlik ibn Anas et Al-Chafii. Abu Hanifa et Malik étaient des élèves du 6 imam Ja'far al-Sâdiq. Les penseurs chiites considèrent actuellement que l'ijtihad existe toujours, et qu'ils peuvent interpréter le Coran et les hadiths avec la même autorité que leurs prédécesseurs tout en sachant qu'ils ne sont pas infaillibles tels les Imams.

La loi religieuse (Charia) étant fondée partiellement sur les hadiths, le fait que les chiites et les sunnites ne s’accordent pas sur la validité des mêmes hadîths entraîne des différences dans les traditions religieuses, donc dans la jurisprudence.

Statut de l'Imâm chiite

En Islam sunnite, l'Imâm désigne le desservant d'une mosquée. Dans la terminologie de l'Islam chiite, le mot Imâm prend une acception éminente, réservée aux descendants de sa fille Fatima Al Zahra (Fatima qui a l'éclat des fleurs). Les différentes branches du chiisme divergent sur le nombre et la succession de ces imams.

Dieu ne peut admettre que les hommes aillent à leur perte, donc leur a envoyé les prophètes pour les guider. Mais la mort de Mahomet met fin à la lignée des prophètes. Il faut un garant spirituel de la conduite des hommes, qui est une preuve de la véracité de la religion et qui dirige la communauté. L'imam doit remplir un certain nombre de conditions : être instruit de la religion, être juste, exempt de défauts, donc être le plus parfait de son temps. Son investiture divine est confirmée par le Prophète, puis par l'imam précédent.

À l'inverse des sunnites, les chiites exigent donc que la communauté musulmane soit dirigée uniquement par un descendant de la famille de Mahomet (Ahl al-Bayt). Cette revendication n’avait à l’origine qu’un aspect politique et religieux, mais au fil du temps elle prit une importance fondamentale dans la théologie chiite. La conception de l’imamat des chiites est foncièrement opposée à celle du califat admise par la majorité des musulmans. L’imamat, incarnant à la fois le pouvoir temporel et spirituel et inauguré par Ali, est considéré comme la succession du cycle de la prophétie définitivement bouclé par le dernier Prophète Mahomet. L’imam, qui ne peut être qu’un descendant de Ali, est la preuve de Dieu (Hujjat Allâh) sur terre, le gardien du sens caché de la révélation et il est un guide impeccable (ma‘sûm) pour la communauté.

Pour les chiites, les imams sont les guides, les mainteneurs du Livre. Leur légitimité n'est pas due à leur descendance charnelle du Prophète, mais à leur héritage spirituel, ils ont une connaissance « par le cœur » du Coran, en expliquant l'ésotérique (batin) aux fidèles. L'imam tire son autorité de Dieu, il est donc impeccable. Selon les chiites, la succession est héréditaire. Mais toutes les tendances ne sont pas d'accord sur la ligne de succession.

Divisions et branches

Des divergences à propos de la succession de certains Imâms furent en grande partie à l’origine de l’éclatement du chiisme en d’innombrables groupes. Trois grandes tendances forment l’essentiel du monde chiite d'aujourd'hui : le chiisme duodécimain, le chiisme septimain, dit aussi ismaélien, et les zaïdites.

Chiisme duodécimain

Le chiisme duodécimain est le chiisme historique : il est majoritaire en Irak (qui a sur son territoire plusieurs villes saintes dont Kerbala), en Iran où le chiisme est religion d'État, ainsi que parmi les musulmans du Liban. Les Duodécimains s'éloignent fondamentalement du sunnisme, surtout en ce qui concerne les croyances, mais ils ont été reconnus musulmans par l'Institut Al-Azhar du Caire, la plus connue des autorités sunnites du monde.

Pour les duodécimains, depuis l'occultation (ghayba) du douzième imâm, les hommes ne peuvent pas se réclamer d'une autre autorité et ils sont donc libres par rapport au pouvoir temporel en place. Il y a donc une séparation du spirituel et du temporel.

Les autres membres de la communauté se contentent d’imitation (taqlîd) et d’une lecture littérale du Qur’ân. Vision idéaliste de la fin des temps, l'imâm caché renvoie à une face cachée de la révélation. Il faut faire un effort pour arriver à trouver et à comprendre l'ésotérique, au-delà de ce qui est visible.

Actuellement pour le courant majoritaire du chiisme duodécimain, le douzième successeur de Mahomet al-Mahdî disparaît en 874 : c'est l'occultation. Ce phénomène surnaturel d'occultation va permettre de mettre un terme à la question du pouvoir temporel, et donne une dimension eschatologique et religieuse très forte.

Les duodécimains admettent dorénavant passivement l'ordre politique car le douzième Imâm reviendra à la fin des temps et retrouvera son règne. En son attente, aucun pouvoir n'est vraiment légitime, mais le croyant doit attendre le retour de l'imâm tout en faisant des efforts pour s'améliorer spirituellement.

On peut noter que la révolution iranienne de 1979 a en partie rompu avec cette attente en voulant mettre en place un régime religieux et politique juste avant le retour de l'imâm, ce qui a été rejeté par certaines tendances théologiques du chiisme duodécimain.

Les figures importantes du chiisme imamite (majoritaire) sont les différents auteurs de référence tels qu'Al-Kouleini, Al-Majlissi, et plus récemment, Al-Khu'i, Ali al-Sistani, Khomeini, etc.

Ismaéliens

Zaydisme

Le zaydisme est une variante du chiisme qui se différencie fortement du chiisme duodécimain majoritaire en Iran ou en Irak. Il présente de fait davantage de ressemblances doctrinales avec le sunnisme qu'avec le chiisme : ainsi les zaydites n'ont pas d'ayatollahs et ne maudissent pas les califes sunnites.

C'est la raison pour laquelle, ils sont considérés par les chiites les plus rigoureux comme une cinquième colonne du sunnisme, et par les sunnites les plus ouverts comme une école de jurisprudence acceptable bien que critiquable sous certains aspects théologiques.

Les différents courants chiites

Les chiites sont divisés en plusieurs courants.

Aujourd'hui, l'Iran est le grand centre du chiisme mais ce courant de l'islam existe aussi ailleurs, il n'est donc pas la version iranienne de l'Islam. Les chi'ites sont majoritaires en Iran, Bahreïn, Irak , Azerbaïdjan et ils constituent une minorité importante dans une quinzaine d'autres pays.

Le chiisme duodécimain est la religion majoritaire en Iran et en Irak. On trouve aussi de fortes minorités duodécimaines en Inde et au Pakistan (environ 10 % des musulmans), en Afghanistan (surtout dans le Hazaristan), dans la péninsule arabique et au Liban ; voir Khoja ;

Les Ismaéliens sont très dispersés. Leurs communautés d'origine sont au Pakistan et en Syrie, mais la plupart forment une diaspora, surtout dans les pays anglo-saxons ; Nizârites ; Bohras ;

Nizârites ;

Bohras ;

Les Zaydites sont surtout présents au Yémen et en Arabie saoudite ;

Les Alevi, qui sont proches des Alaouites, sont environ 25 millions en Turquie, ils ont beaucoup de similitude avec le chiisme. Des groupes dits Bektashis apparentés aux Alevis sont présents dans les Balkans (surtout en Albanie). L'alévisme revendique en son sein la tradition universelle et originelle de l'islam et plus largement de toutes les religions monothéistes. Il se classe dans les traditions soufies et ses croyances sont assimilables au panenthéisme. Il se distingue par son non-dogmatisme des dogmes religieux dits « orthodoxes » tels le sunnisme et le chiisme dit jafarisme. Bien qu'il soit de tradition très ancienne, certains voient en l'alévisme l'exemple d'"une tradition musulmane moderne". Haci Bektas Veli, saint homme et mystique philosophe de l'alévisme, est le fondateur éponyme de la confrérie des Bektachis qui joua un rôle primordial dans l'islamisation de l’Anatolie et des Balkans. Selon l'UNESCO, l'islam turc, avec les apports de Haci Bektas Veli, fait preuve d'une modernité précoce : avec les mots du XIII siècle, Haci Bektas Veli véhicule des idées qui 8 siècles plus tard coïncident avec la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948)

Les Alaouites, qui sont proches des Alevi, constituent 20 % de la population en Syrie. La famille du chef d'État syrien est issue de cette communauté. On en trouve aussi au Nord du Liban.

Les Druzes, vivant principalement au Liban (environ 10 % des Libanais) et en Syrie (environ 10 % des Syriens).

Les chiites dans le monde

Les pourcentages sont issus d'une étude de 2009 du Pew Research Center, et donnent la proportion de chiites parmi la population musulmane.

Pays avec une population musulmane de plus de 10 %. Vert : pays sunnite, violet : pays chiite, noir : ibadisme (Oman)

États dans lesquels les chiites constituent la majorité de la population

Iran (religion d'État) : 90-95 %

Azerbaïdjan : 65-75 %, 85 % d'après le gouvernement

Irak : 65-70 %

Bahreïn : 65-75 %

États dans lesquels les chiites constituent la majorité des musulmans mais pas de la population

Liban : 45-55 % de chiites parmi environ 60 % de musulmans (soit environ 25 %-33 % de la population)

États musulmans dans lesquels les chiites sont minoritaires

Yémen : 35-40 % de zaydites

Koweït : 20-25 %

Syrie : 15-20 %

Afghanistan : 10-15 %

Turquie : 10-15 %

Arabie saoudite : 10-15 %

Pakistan : 10-15 %

Qatar : environ 10 %

Émirats arabes unis : environ 10 %

Centres d'études religieuses majeurs

Bahreïn

Inde : Lucknow

Iran : Isfahan, Mashhad, Qom, Ray, Tabriz, Téhéran

Iraq : Al-Mada'in, Al-Hilla, Karbala, Koufa, Nadjaf, Samarra

Liban : Jabal Amil Hawzah, Saida, Tyr

Pakistan : Karachi, Quetta

Arabie saoudite : Qatif, Al-Hasa, Najran

Syrie : Damas, Halab

Turquie : Hacıbektaş-Nevşehir, Antalya-Elmalı, Tunceli

Calendrier religieux

Tous les musulmans, sunnites ou chiites, sauf les Alevis en Turquie, célèbrent les fêtes annuelles suivantes :

Aïd el-Fitr qui marque la rupture du ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de shawwal.

Aïd el-Kebir qui marque la fin du Hajj et a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja.

Certains célèbrent cette fête, d'autres la contestent :

Le Mawlid ou Mouloud est l'anniversaire de la naissance de Mahomet, qui est célébré le 12 par certains sunnites et le 17 pour les chiites (une tradition a été instaurée par Khomeiny pour désigner la semaine entre les deux dates comme la semaine de l'unité de l'oumma) du mois de rabia al awal, pour les chiites cela coïncide avec la date de naissance du 6 imam, Jafar as-Sadiq. Cette fête est une source de controverses importantes étant à la fois célébrée par les chiites et certains sunnites, ce qui fait cependant l'objet de vives critiques au sein de la communauté musulmane car elle n'a aucun lien avec les sources primaires de l'islam.

Les fêtes suivantes sont célébrées uniquement par les chiites :

L'Achoura et la passion de Hussein commémorent le martyre de l'Imâm Hussein. Ce petit-fils de Mahomet a été tué par l'armée de Yazid ben Muawiya. L'Achoura est un jour de deuil qui a lieu le 10 du mois de Mouharram. Ce jour du calendrier hégirien est aussi célébré par les autres musulmans ; seulement, alors que les sunnites commémorent l'Achoura aussi bien pour le martyre d'Al-Hussein que pour les multiples miracles antérieurs dont c'est l'anniversaire (accostage de l'Arche de Noé, sortie d'Égypte des Enfants d'Israël sous la conduite de Moïse, etc.) les chiites, eux, célèbrent l'Achoura presqu'exclusivement pour la mémoire d'Al-Hussein.

L'Arbayn commémore la fin de la période de deuil de 40 jours suivant la décapitation d'Hussein, ainsi que la souffrance des survivants de la bataille de Karbalâ’, qui ont erré dans le désert avant d'arriver à Damas. Elle est fêtée le 20 du mois de safar.

Aïd al-Ghadir est la commémoration du dernier sermon de Mahomet, dans lequel il aurait désigné selon eux, pour la dernière fois Ali comme son successeur. La fête a lieu le 18 du mois de dhou al-hijja.

Mubâhala célèbre la rencontre entre les « gens de la maison [du prophète] » (Ahl al-Bayt) et les chrétiens du Najran. Al-Mubahila se tient le 24 du mois dhou al-hijja.

Le 13 Rajab : Naissance de Ali ibn Abi Talib le premier imam chiite.

Le 21 Ramadan : Assassinat de Ali Ibn Abi Talib

中文百科

什叶派(阿拉伯语:شيعة‎,Shīʿah,英语:Shia,英语发音:/ˈʃiːə/),来自阿拉伯语:شيعة علي‎(Shīʻatu ʻAlī,Shia-ne-Ali)的缩写,原意为阿里的追随者,与逊尼派并列为伊斯兰教的两大主要教派之一。什叶派与逊尼派各门派中的主要不同不在于教义问题,主要在于谁是穆罕默德「真正接班人」。在历史上曾出现过“穆阿维耶什叶”、“奥斯曼什叶”和“阿里什叶”等,目前则专指认为穆罕默德的继任者是阿里·本·阿比·塔利卜(穆罕默德堂弟及女婿)的人,逊尼派则认为穆罕默德的继任者是他的岳父阿布·伯克尔。。

什叶派是伊斯兰教的第二大教派,一般认为什叶派人口数占全世界穆斯林人口的10至15% , 然而某些什叶派人士称有30至35%。68%至80%的什叶派伊斯兰教徒住在以下四个国家:伊朗、巴基斯坦、伊拉克、及印度。十二伊玛目派(Ithnā'ashariyyah)是什叶派中最主要的派别。2012年估计什叶派中有85%属于十二伊玛目派。

什叶派是以古兰经及圣训上记载,先知穆罕默德的言论为基础,也包括一些什叶派视为是圣书(Nahj al-Balagha)的书藉。什叶派认为穆罕默德的堂弟及女婿阿里·本·阿比·塔利卜被任命为他的继任者,也是第一个伊玛目。在穆罕默德死后,什叶派将伊玛目扩展到穆罕默德的后代(圣裔),后代中有几位是伊玛目,什叶派认为他们在社区中有特殊灵性上及政治上的权柄。

什叶派有许多的派别,但最主要可以分为三派:十二伊玛目派、伊斯玛仪派及五伊玛目派等,其中最主要的是十二伊玛目派。

形成

632年,穆罕默德归真,此时的伊斯兰政权内部有四派政治势力:第一派是来自古来什部落和哈希姆贵族集团,称作迁士派。他们认为自己同穆罕默德是同族,又是最先承认其先知地位的,所以穆罕默德的继承人应当从他们中选出。第二派是麦地那的贵族集团,称作辅士派。他们认为,如果没有他们的支持就没有伊斯兰教的今天,因而他们主张继承人应当从辅士派中选出。实际上这两派都为圣门弟子。第三派为阿里集团,称作合法派。他们认为,真主同穆罕默德不可能让穆斯林社团的问题由选民来决定,会指定特定的人物来继承穆罕默德的权力。阿里即是穆罕默德的堂弟,又是他的女婿,而且还是最早加入伊斯兰教的圣门弟子,是被指派的合法继承人。他们反对选举,坚持阿里拥有神圣的权力。第四派是古来什部落和伍麦叶贵族集团。他们在伊斯兰教兴起前曾执掌麦加政治,经济,军事大权;在穆斯林的兴起过程中长期与穆斯林社团保持对立;在信奉伊斯兰教之后丧失了原来的领导地位,但在穆斯林中仍保持较大影响力。尽管当时他们没有提出继承权问题,但随着时间推移也渐渐参与了继承权的争夺战。 在历史中,艾卜·伯克尔、欧麦尔、奥斯曼及阿里相继继位。其中阿里继位后,伍麦叶家族的叙利亚总督穆阿威叶凭借强大的军事力量在隋芬起事反对阿里。阿里调集军队迎战,在即将获胜之时穆阿威叶让士兵枪挑《古兰经》,要求以《古兰经》为决断,阿里接受仲裁,导致什叶派内部分化,部分追随者出走形成哈瓦利吉派。公元661年,阿里遇刺身亡。 阿里死后其子哈桑被库法人拥戴为伊玛目,并被麦地那穆斯林承认当选哈里发,但被迫让位给政敌穆阿威叶。穆阿威叶创立倭马亚王朝(又译伍麦叶王朝,《唐书》中称之为白衣大食)。 680年穆阿威叶去世,他指认其子叶齐德继任哈里发,激起了麦加、麦地那及库法穆斯林的坚决反对,阿里的另一个儿子侯赛因(又译胡赛因)拒绝向叶齐德效忠并被库法穆斯林宣布为哈里发,起兵反抗,在伊拉克的卡尔巴拉城被倭马亚王朝的军队所杀,起义失败。此次起义,除了阿拉伯人之外还有非阿拉伯人穆斯林的参与,什叶派思想也随之传入非阿拉伯人中。 687年,分散在各地之信徒再次起事,以阿里第三子穆罕默德·本·哈乃菲亚的名义(被拥为伊玛目),宣扬阿拉伯穆斯林与非阿拉伯穆斯林(马瓦里)平等的思想,传播马赫迪即将复临人世、传播正义的教义,受到伊拉克和东方各省新穆斯林的支持,并接受什叶派教义。公元700年,伊本·哈乃非叶去世,他的追随者认为他没有死,而是隐遁在某处,将会重返人间。 什叶派针对伍麦叶王朝的起义一直持续到8世纪中叶。740年,侯赛因之孙栽德·本·阿里为夺取伊玛目继承权,在库法发动起义,提出阿里和法蒂玛的任何一个后裔都有权继任伊玛目,其追随者形成什叶派栽德宗

穆圣的血脉

根据伊斯兰的文献记载,穆罕默德有十三位妻子。第一位海迪彻最重要,为穆罕默德生育了四个女儿两个儿子。其它妻子在海迪彻去世后嫁给穆罕默德,其中仅Maria al-Qibtiyya(穆圣妻子的身份存争议)生育了一个儿子。三个儿子都早夭。四个女儿中较大的三个,作为穆圣亲生女儿的身份存争议(一些证据表明是养女),她们共生育了三个子女,两个男孩早夭,仅一个女孩(穆圣的大女儿所生)成年了,也嫁给了阿里。因此,穆圣血统较为明确的四女儿法蒂玛极为重要,她嫁给了穆圣的堂弟阿里,并有二儿二女成年,其中长子哈桑的后裔被尊称为“谢里夫”,次子侯赛因的后裔被尊为“赛义德”。 阿里的父亲艾布·塔里布和穆圣的父亲阿卜杜拉是同父同母的兄弟(穆圣其它的多个叔父不同母),因此两家极为密切:穆罕默德早年丧父,由阿里父亲抚养,而阿里由穆罕默德抚养。穆圣把四女儿法蒂玛嫁给阿里之后,并隐晦地指定阿里为继承人(按什叶派说法)。法蒂玛生育了三个儿子,两个儿子成年,是穆圣唯一的两个外孙,后来都成为什叶派伊玛目。穆圣的外长孙哈桑曾就任第五位哈里发,被迫让位给伍麦叶王朝;外二孙侯赛因继任伊玛目,他反对伍麦叶王朝世袭并为之不屈献身,成为什叶派信仰的重要精神支柱;之后历任伊玛目都是侯赛因的直裔子孙。 下一任伊玛目是侯赛因的儿子阿里·宰因·阿比丁,是最后一位什叶派各个派别公认的伊玛目。宰因·阿比丁的母亲是波斯帝国的公主,因此之后历任伊玛目也都有波斯(现伊朗)血统,现在的伊朗是什叶派信仰的核心地区。

信仰和制度

什叶派的位于伊拉克纳杰夫的伊玛目阿里清真寺 什叶派有不同于逊尼派的宗教学者等级制度,包括大阿亚图拉、阿亚图拉、霍贾特伊斯兰三个等级。只有极少数的什叶派宗教学者(乌理玛)才能达到大阿亚图拉的等级,比如伊朗前最高精神领袖霍梅尼。 十二伊玛目什叶派主张伊玛目是真主指定的穆斯林社团政教领袖,有传自穆罕默德的真光,具不谬性,并坚信末代伊玛目已隐遁,终将以马赫迪身分复临人世,恢复正义。其经注学尤为强调《古兰经》的隐义,唯有伊玛目才深知其玄奥。圣训学有经伊玛目传述的圣训集四圣书及其注释。教法学以经、训和伊玛目的教法判断为立法原则,伊玛目隐遁后由权威教法学家公议,对伊玛目的判断作出解释,并以理智为补充。

圣地

纳杰夫,位于伊拉克,什叶派第一伊玛目阿里·伊本·艾比·塔利卜葬于此地,该城也是2003年伊拉克战争主战场之一。

卡尔巴拉,位于伊拉克,穆罕默德的外孙侯赛因·本·阿里·本·阿比·塔利卜因殉难并埋葬于此。

马什哈德,位于伊朗,什叶派第八伊玛目阿里·里达埋葬于此。

派别

什叶派信奉的伊玛目教义。伊玛目在阿拉伯语中原义是祈祷主持的意思。逊尼派中该词还是如此。在什叶派中,伊玛目是人类和真主之间的代表人,有特别神圣的意义。《古兰经》中的隐义,只有通过伊玛目的秘传,信众才能知其奥意。 按什叶派教义,伊玛目只能来自穆罕默德的家属后代。阿布·伯克尔、哈桑、侯赛因是全体什叶派共同信奉的最早三位伊玛目,之后有多少伊玛目各支派有不同意见。 当代什叶派内部分为十二伊玛目派、五伊玛目派(又名栽德派,Zaidiyyah)、七伊玛目派、阿拉维派等分支。其中十二伊玛目派认定从阿里开始,总共有过十二位伊玛目,前十一名逝世后,第十二名伊玛目隐遁,将在世界末日之前重现。七伊玛目派又名伊斯玛仪派,以阿里的第六代后裔伊斯玛仪为宗,受新柏拉图主义影响,创建了复杂的宗教哲学体系。以上每一宗派之下还分成多个分支。 一般来说,什叶派强调光荣的殉道,认为在危难时刻,可以采取强硬激烈的手段,就是所谓的**,部分的什叶派当权者会有直接或间接镇压逊尼派的情况发生,如:伊朗、伊拉克和叙利亚,至于武装组织则有真主党、胡塞武装组织等。

伊玛目世系

阿布杜·穆塔里布 497-578 阿布·塔利布 539-619 **** 553-570 先知 穆罕默德 571-632 赫迪彻 555-619 (1) 阿里 600-661 法蒂玛 605-632 (2) 哈桑 624-670 (3) 侯赛因 626-680 法蒂玛·本·哈桑 (4) 宰因·阿比丁 658/659-712 杰达·辛迪 乌姆·法尔瓦 伯克尔的曾孙女 (5) 巴基尔 676-733 (5) 宰德 695-740 (宰德派) 哈米黛 (6) 贾法尔·萨迪克 702-765 法蒂玛·侯赛因 (7) 卡齐姆 745-799 (7) 伊斯玛仪·本·贾法尔 719/722-760 (伊斯玛仪派) (8) 阿里·里达 765-817 穆罕默德·本·伊斯玛仪 740-813 (注1) (9) 贾瓦德 810-835 (10) 哈迪 827-868 (11) 哈桑·阿斯卡里 846-874 (12) 马赫迪 868-? 注1:穆罕默德·本·伊斯玛仪被伊斯玛仪派的一个分支认定为隐遁伊玛目(马赫迪)。

分布

什叶派分布在个别国家非常集中,比如伊朗和伊拉克,占其人口之多数。在这两个伊斯兰人口大国附近的阿塞拜疆人口多数是什叶派。在其他地区如巴基斯坦、印度、北非等地的什叶派则比例极低。 目前,伊朗、伊拉克和叙利亚(叙利亚的什叶派占17%,掌权的巴沙尔·阿萨德家族属于什叶派的分支阿拉维派)是由什叶派掌握政权的国家。 什叶派在中国 中国穆斯林大多为逊尼派,但也有一部分什叶派信众。**帕米尔高原东部塔什库尔干地区的3万塔吉克斯坦族信仰什叶派的伊斯玛仪派。**莎车有数百名十二伊玛目派的突厥语穆斯林,自称是“克什米尔人”,但中国政府把他们划为**。此外,**西部的艾努人(人口3万多)也信奉什叶派,艾努人的母语为艾努语(伊朗语系与突厥语系的混合语),他们属于中国未识别的少数民族之一,但也被中国政府划分为维**族。 中国穆斯林中什叶派信众很少,但什叶派的教义,如对阿里和法蒂玛的崇拜,已经渗透到了中国回族的逊尼派以及苏菲派团体之中。

法法词典

chiite adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel chiites )

  • 1. religion : dans la religion musulmane qui professe la doctrine musulmane des adeptes d'Ali

  • 2. religion : dans la religion musulmane de musulmans adeptes d'Ali

    une mosquée chiite

chiite nom commun - masculin ou féminin ( chiites )

  • 1. religion : dans la religion musulmane adepte du chiisme

    des chiites iraniens

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