词序
更多
查询
词典释义:
musique
时间: 2023-08-11 17:24:17
常用词TEF/TCF
[myzik]

音乐

词典释义

n. f.
1乐; 乐曲:
~vocale 声乐; ~instrumentale 器乐 ; ~symphonique 交响乐

2乐谱:
savoir lire la ~会读谱; livre de ~乐谱本

3乐队; 铜管乐队:
~ militaire 军乐队; chef de ~乐队队长

4 [古]乐会
5悦耳的声
la ~des oiseaux 鸟儿的歌声

6和谐:
la ~ d'un poème 一首诗的和谐

7[转, 俗]叫喊声, 嘈杂声; 吵闹, 争吵
8<口>C'est toujours la même~. 仍旧老一套。
connaître la~很在行, 很懂得这一套。
Change de~!你说点别的吧!
9<瑞士><加拿大>~à bouche口琴


常见用法
j'aime beaucoup cette musique我很喜欢这首曲子

近义、反义、派生词
助记:
mus 乐+ique名词、形容词后缀

词根:
mus 乐,文艺

派生:

联想:
  • disque   n.m. 唱片,唱盘;磁盘;铁饼;
  • jazz   n.m. 爵士乐;爵士舞
  • rythme   n.m. 节律,韵律;节奏,节拍;速度,

近义词:
fanfare,  partition,  clique,  harmonie,  nouba,  orchestre,  mélodie,  chanson,  histoire,  refrain,  air,  orphéon,  chant,  murmure
联想词
chanson 歌曲,小调; mélodie 旋律,曲调; danse 舞蹈; guitare 吉他; jazz 爵士乐; poésie 诗,诗歌,诗词; bande-son 电影声带; musical 乐的; symphonie 交响乐,交响曲; chorale 合唱队,合唱团; littérature 文学;
短语搭配

connaître la musique〈转义〉很在行, 很懂得这一套

lire la musique【音乐】读乐谱

papier à musique五线谱纸

étudier la musique学音乐

goûter la musique欣赏音乐

jouer sans musique凭记忆演奏

écouter de la musique听音乐

jouer de la musique搞搞乐器

faire de la musique演奏音乐

原声例句

Vous pouvez écouter votre musique moins fort ?

您能把音乐调轻一些吗?

[循序渐进法语听说初级]

Les actrices, on peut leur faire croire à n’importe quoi. Si j’aurais lui dit que Michael Jackson faisait de la musique pendant qu’il était.

这些女演员 骗她们真是轻而易举 要是我和她说迈克尔.杰克逊自己写 她也会信。

[奇趣美术馆]

Mais je baigne dans la musique depuis que je suis petite.

但我从小就一直沉浸在音乐世界中。

[Une Fille, Un Style]

On le voit à l’arrière des voitures, aux fenêtres, dans tous les festivals de musique.

我们会在汽车后面、窗户上以及,音乐节上看到这面旗帜。

[innerFrench]

C'était beaucoup de travail : du développement à l'écriture, en passant par les musiques, les graphismes, l'animation.

从程序开发到文字,还有音乐、字体、动画。

[法国青年Cyprien吐槽集]

Les programmes proposés aux amateurs de musique classique, sont très variés : musique vocale ou instrumentale, ancienne ou contemporaine ; symphonies, concertos, musique de chambre ou récitals de solistes connus.

声乐表演或器乐表演,古典的或近代的;交响乐、协奏曲、室内乐或著名的独奏表演。

[法语词汇速速成]

Elle est aussi chargée de commenter les émissions télévisées de musique moderne.

她也被委托评论一些现代音乐的电视节目。

[法语综合教程3]

Ainsi, les mélomanes, ceux qui aiment la musique, ne l'écoutent pas trop fort pour préserver leur audition et mieux entendre les nuances de la mélodie.

因此,音乐迷(喜欢音乐的人)为了保护听力,为了更清晰地听出旋律的细微区别,不会把音量调到很高。

[un jour une question 每日一问]

Et je suis très portée sur les musiques de films.

而且我从电影的音乐上得到了很多支撑。

[Alter Ego 3 (B1)]

Ce que l'on réussit généralement mieux à l'âge adulte, lorsque l'on apprend la musique sans la pression parentale, ou l'angoisse du professeur.

之所以成年之后更容易学成,是因为这个时候学习音乐没有了父母造成的压力和老师造成的焦虑。

[法语综合教程4]

例句库

C'est toujours la même musique.

仍旧是老一套。

La musique le rend calme.

音乐让他平静。

J'aime la musique contemporaine.

我喜欢现代音乐

Est ce une musique que vous avez composée ?

您是作完了一首吗?

Il est réglé comme du papier à musique.

他十分的整洁。

Ce musicien met un poème en musique.

这位音乐家为一首诗谱曲

La flûte est un instrument de musique.

笛子是一种乐器。

Le violon est un instrument de musique.

小提琴是一种乐器。

J'aime bien écouter de la musique.

我很喜欢听音乐

Cette enfant a un don pour la musique.

这个孩子有音乐天赋。

Quand il est né, les téléphones avaient des cadrans, les télévisions ressemblaient à des cubes, et on écoutait la musique encore sur des 78 tours.

当他出生时,电话需要拨号,电视看起来像立方体,我们还在用78转的黑胶唱片听音乐

Ils sont entrés dans la ville, musique en tête .

他们进了城,乐队走在前头。

Amoureuse de la musique classique, elle consacre ses loisirs à l’écoute de Mozart et de Beethoven.

她酷爱古典音乐,她把闲暇时间都用来听莫扎特和贝多芬了。

Ils revendiquent une meilleure musique,un meilleur art,une poésie,une philosophie et une littérature plus belles.

他们要求得到更好的音乐,更好的艺术,更美的诗歌,哲学和文学。

A l`origine, ils étaient forcés de leçons de musique, il n`est pas étonnant que de nombreux élèves en classe de musique au sort.

原来,他们还是被逼着上音乐课的,这也怪不得不少学生在音乐课上折腾。

Le piano, la musique, la littérature, le divertissement, je pouvais arranger moi même les travails de chaques jours.

钢琴,音乐,文学,娱乐,我可以自己安排,分配自己每天的工作。

Cette musique reflète une culture originale de la région.

这首反映了这个地区独特的文化。

Les principaux compositeurs néoclassiques mettent en valeur l’expression de la musique absolue et non-programmée.

新古典主要作曲家强调非标题性的纯音乐表现。

Elle entra dans la musique pop depuis l'âge de 12 ans, 15 ans, elle était quand il a présenté le premier volet de The Singles français.

她从12岁起步入歌坛,15岁时推出了她首支法文单曲。

Ils aiment écouter de la musique.

他们喜欢听音乐

法语百科
Allégorie évoquant la musique et les instruments.
Allégorie évoquant la musique et les instruments.

La musique est l'art consistant à combiner sons et silences au cours du temps : le rythme est le support de cette combinaison dans le temps, la hauteur, celle de la combinaison dans les fréquences.

Elle est donc à la fois une création (une œuvre d'art), une représentation et aussi un mode de communication. Elle utilise certaines règles ou systèmes de composition, des plus simples aux plus complexes (souvent les notes de musique, les gammes et autres). Elle peut utiliser des objets divers, le corps, la voix, mais aussi des instruments de musique spécialement conçus, et de plus en plus tous les sons (concrets, de synthèses, abstraits, etc.).

La musique a existé dans toutes les sociétés humaines, depuis la Préhistoire. Elle est à la fois forme d'expression individuelle (notamment l'expression des sentiments), source de rassemblement collectif et de plaisir (fête, chant, danse) et symbole d'une communauté culturelle, nationale ou spirituelle (hymne national, musique traditionnelle, musique folklorique, musique religieuse, musique militaire…).

Définition

Selon Claude Debussy, « la musique commence là où la parole est impuissante à exprimer. ».

Histoire de la musique

L'histoire de la musique est une matière particulièrement riche et complexe, principalement du fait de ses caractéristiques : la difficulté tient d'abord à l'ancienneté de la musique, phénomène universel remontant à la Préhistoire, qui a donné lieu à la formation de traditions qui se sont développées séparément à travers le monde sur des millénaires. Il y a donc une multitude de très longues Histoires de la musique selon les cultures et civilisations. La musique occidentale (musique classique ou pop-rock au sens très large) ne prenant qu'au XVI siècle l'allure de référence internationale, et encore très partiellement.

La difficulté vient également de la diversité des formes de musique au sein d'une même civilisation : musique savante, musique de l'élite, musique officielle, musique religieuse, musique populaire. Cela va de formes très élaborées à des formes populaires comme les berceuses. Un patrimoine culturel d'une diversité particulièrement large, contrairement à d'autres arts pratiqués de manière plus restreinte ou élitiste (littérature, théâtre…). Enfin, avec la musique, art de l'instant, se pose la question particulière des sources : l'absence de système de notation d'une partie de la musique mondiale, empêche de réellement connaître l'étendue de la musique du temps passé, la tradition n'en ayant probablement sauvé qu'un nombre limité.

La réalisation d'une synthèse universelle apparaissant très difficile car beaucoup d'Histoire de la musique traitent essentiellement de l'Histoire de la musique occidentale. Il n'est en général possible que de se référer aux ouvrages et articles spécialisés par civilisation ou par genre de musique.

Approches définitoires

Intrinsèque et extrinsèque

Il existe alors deux « méthodes » pour définir la musique : l’approche intrinsèque (immanente) et l’approche extrinsèque (fonctionnelle). Dans l'approche intrinsèque, la musique existe chez le compositeur avant même d’être entendue ; elle peut même avoir une existence par elle-même, dans la nature et par nature (la musique de la rivière, des oiseaux…, qui n'a aucun besoin d'intervention humaine). Dans l'approche extrinsèque, la musique est une fonction projetée, une perception, sociologique par nature. Elle a tous les sens et au-delà, mais n'est perçue que dans un seul : la musique des oiseaux n'est musique que par la qualification que l'on veut bien lui donner.

L'idée que l'être est musique est ancienne et semble dater des pythagoriciens selon Aristote. Dans la Métaphysique il dit : « Tout ce qu'ils pouvaient montrer dans les nombres et dans la musique qui s'accordât avec les phénomènes du ciel, ses parties et toute son ordonnance, ils le recueillirent, et ils en composèrent un système ; et si quelque chose manquait, ils y suppléaient pour que le système fût bien d'accord et complet ».

Il est à noter que la définition de la science des sons par les pythagoriciens est « une combinaison harmonique des contraires, l'unification des multiples et l'accord des opposés » la science des sons est une des quatre sciences de la mesure, supérieure aux mathématiques car elle s'appuie sur la justesse, si vous essayez de terminer l'opération de diviser 10 par 3 en mathématiques vous ne pouvez terminer cette opération alors que le temps musical le permet.

Les deux sciences sensibles de la mesure que sont la musique et l'astronomie ont été laissées de côté à l'époque de Platon pour ne conserver que les deux sciences techniques de la mesure que sont l'arithmétique et la géométrie. Il est bon de se rappeler qu'au départ la science des sons était éthique et médicale et servait à calmer les passions humaines et à remettre les facultés de l'âme à leur juste place, dixit Pythagore, et lorsque cette expérience était réalisée vous étiez capable d'être vous-même et de là d'acquérir les savoir-faire comme dans une sorte d'accordage de l'être humain qui vise à laisser s'exprimer la résonance universelle de la sagesse.

Anthropocentrisme

Cette définition intègre l'homme à chaque bout de la chaîne. La musique est conçue et reçue par une personne ou un groupe (anthropologique). La définition de la musique, comme de tout art, passe alors par la définition d'une certaine forme de communication entre les individus. La musique est souvent jugée proche du langage (bien qu'elle ne réponde pas à la définition ontologique du langage), communication universelle susceptible d'être entendue par tous et chacun, mais réellement comprise uniquement par quelques-uns. Boris de Schlœzer, dans Problèmes de la musique moderne (1959), dit ainsi : « La musique est langage au même titre que la parole qui désigne, que la poésie, la peinture, la danse, le cinéma. Ceci revient à dire que tout comme l’œuvre poétique ou plastique, l’œuvre musicale a un sens (qui n’apparaît que grâce à l’activité de la conscience) ; avec cette différence pourtant qu’il lui est totalement immanent, entendant par là que close sur elle-même, l’œuvre musicale ne comporte aucune référence à quoi que ce soit et ne nous renvoie pas à autre chose. ».

Compétence « biologique » ou « culturelle » ?

La musique est généralement considérée comme un pur artefact culturel. Certains prodiges semblent néanmoins disposer d'un don inné. Les neuropsychologues cherchent donc à caractériser les spécificités des capacités musicales. Le caractère plus ou moins inné des talents artistiques est scientifiquement discuté.

Pour beaucoup, la musique serait propre à l'humain et ne relèverait que peu de la biologie, si ce n'est par le fait qu'elle mobilise fortement l'ouïe. Un débat existe pourtant sur le caractère inné ou acquis d'une partie de la compétence musicale chez l'Homme, et sur le caractère adaptatif ou non de cette "compétence".

Compétence « culturelle » ?

Plusieurs arguments évoquent une origine et des fonctions culturelles ou essentiellement socio-culturelles. De nombreux animaux chantent instinctivement, mais avec peu de créativité, et ils semblent peu réceptifs à la musique produite par les humains. Une rythmique du « langage » et du chant existe respectivement chez les primates et chez les oiseaux, mais avec peu de créativité.

Chez l'humain, le chant et le langage semblent relever de compétences cérébrales en partie différentes. L'alphabet morse est une sorte de code « musical » qui a un sens (caché pour celui qui ignore le code) ; C'est clairement un artefact culturel (personne ne nait en comprenant le morse, car ni sa production ni son interprétation ne sont inscrites dans nos gènes). Chez l'homme, la voix, le langage et la capacité à interpréter un chant évolue beaucoup avec l'âge , ce qui évoque un lien avec l'apprentissage.

Enfin, la musique n'est pratiquée « à haut niveau » que par quelques individus, et souvent après un long apprentissage ; ceci évoque une origine culturelle, que les ethnomusicologues et les compositeurs contemporains ont longtemps renforcé. Mais il existe des exceptions, et l'exploration du fonctionnement du cerveau questionne ce point de vue.

Compétence « biologique » ?

Les neuropsychologues ont dès le début du XX siècle mis en évidence une composante génétique à certains troubles de l'élocution. Ils ont aussi démontré que certaines structures du cerveau (aires cérébrales frontales inférieures pour l'apprentissage de la tonalité, et l'hémisphère droit notamment) dont l'intégrité est indispensable à la perception musicale, qui montrent l'existence d'un substrat biologique. Ce substrat neuronal peut d'ailleurs être surdéveloppé chez les aveugles (de naissance ou ayant précocement perdu la vue) ou être sous-développé chez les sourds. Certains auteurs estiment que tout humain a une compétence musicale. Ceci ne permet cependant pas d'affirmer que la compétence musicale est biologiquement acquise.

La musique, ou plus exactement la « capacité musicale », la « dysmélodie » et l'amusie congénitale (incapacité à distinguer les fausses notes, associée à une difficulté à faire de la musique, ou à « recevoir » la musique, qui toucherait 4% des humains selon Kalmus et Fry (1980) ou les émotions suscitée par la musique évoquent une composante biologique importante, notamment étudiée par le Laboratoire international de Recherche sur le Cerveau, la Musique et le Son (BRAMS) de l'Université de Montréal. Des études pluridisciplinaires associant la musicologie à la génétique et aux recherches comportementales et comparatives permettraient de préciser les liens entre musique et fonctions cérébrales en neurosciences permettraient peut-être de préciser.

La pratique de la musique semble être un « fait culturel » très ancien, mais 96% des humains présentent des capacités musicales jugées « spontanées » par les neuropsychologues. Au-delà des aspects neurologiques de l'émission et de l'audition de la voix et du chant, le cerveau animal (des mammifères et oiseaux notamment montrent des compétences innées en termes de rythme, notamment utilisées pour le langage. La musique et la danse ont des aspects fortement transculturels ; ils semblent universellement appréciées au sein de l'humanité, depuis 30 000 ans au moins d'après les instruments découverts par l'archéologie, et la musique d'une culture peut être appréciée d'une autre culture dont le langage est très différent. L'imagerie cérébrale montre que la musique active certaines zones de plaisir du cerveau et presque tous les humains peuvent presque spontanément chanter et danser sur de la musique ce qui peut évoquer des bases biologiques et encourager une biomusicologie. La mémorisation ou la production d'une mélodie semblent mobiliser des réseaux neuronaux particuliers.

Compétence adaptative ?

La musique aurait-elle une fonction biologique particulière ? ... même si elle ne semble pas avoir une utilité claire en tant que réponse adaptative (tout comme la danse qui lui est souvent associée).

Quelques auteurs comme Wallin estiment que la danse et la musique pourrait avoir une valeur adaptative en cimentant socialement les groupes humains, via la « contagion émotionnelle » que permet la musique. Les résultats de l'étude de la compétence musicale du bébé et du jeune enfant (ex : chantonnement spontané, et de l'émotion musicale et du "cerveau musical" dans le cerveau apportent des données nouvelles. Hauser et McDermott en 2003 évoquent une origine animale à la musique, mais Peretz et Lidji en 2006 proposent un point de vue intermédiaire : il existe une composante biologique, mais « la musique est une fonction autonome, contrainte de manière innée et faite de modules multiples qui ont un recouvrement minimal avec d’autres fonctions (comme le langage) ».

Si la musique produit des effets sur les groupes, c'est parce que dès qu’on entend une mélodie, on peut s’y associer. Les muscles s’activeraient pour que l’on puisse se mettre à chanter ou à danser comme les autres. Ainsi, le rythme d’une mélodie servirait de ciment social en tissant un lien physique.

D’ailleurs, la musique stimule des régions du cerveau dédiées à la perception du lien social. Il s’agit notamment du sillon temporal supérieur, une région du cortex cérébral localisée près des tempes, et qui s’active par exemple quand on observe les mouvements des yeux d’une personne, ou que l’on est sensible au ton de sa voix (et non à la signification des mots qu’elle prononce).

En 2008, Nikolaus Steinbeis, de l’Institut Max Planck pour la cognition humaine et les sciences du cerveau, et Stefan Koelsch, de l’Université de Sussex en Grande-Bretagne, ont montré que cette zone « sociale » s’active chez des personnes écoutant des accords musicaux. Tout se passe comme si, en entendant de la musique, notre cerveau se tournait vers l’autre. La musique contribuerait à tisser des liens sociaux ; les hymnes le font à l’échelle des nations, les groupes de rock à celle des communautés d’adolescents, les comptines entre parents et enfants.

La musique pourrait aussi avoir une base biologique forte, mais en quelque sorte résulter des hasards de l'évolution et n'avoir aucune fonction adaptative ; c'est une possibilité retenue en 1979 par Gould et Lewontin.

Tautologique

Selon cette définition, la musique est l’« art des sons » et englobe toute construction artistique destinée à être perçue par l’ouïe.

Œuvre musicale

Ludwig van Beethoven, symphonie n 9 en ré mineur, op. 125 – Partition autographe, 4 mouvement.

La musique, comme art allographique, passe par l'œuvre musicale. Chacune est un objet intentionnel dont l'unité et l'identité est réalisée par ses temps, espace, mouvement et forme musicaux, comme l'écrit Roman Ingarden. Objet de perception esthétique, l'œuvre est certes d'essence idéale, mais son existence hétéronome se concrétise par son exécution devant un public, ou par son enregistrement y compris sa numérisation. Comme toute œuvre, l'œuvre musicale existe avant d'être reçue, et elle continue d'exister après. On peut donc s'interroger sur ce qui fait sa pérennité : combien d'œuvres subsistent réellement à leurs compositeurs ? Et sont-elles vraiment toutes le reflet de son style, de son art ? On entend surtout par œuvre musicale le projet particulier d'une réalisation musicale. Mais cette réalisation peut être décidée par l'écoute qu'en fait chaque auditeur avec sa culture, sa mémoire, ses sentiments particuliers à cet instant précis autant que par ou la partition, transcription qui ne comporte pas toute la musique. À partir de la Renaissance et jusqu'au début du XX siècle, l'unique support de la musique a été la partition de musique. Cette intrusion de l'écrit a été l'élément-clé de la construction de la polyphonie et de l'harmonie dans la musique savante. La partition reste unie au nom du ou des musiciens qui l'ont composée ou enregistrée. Certaines œuvres peuvent être collectives, d'autres restent anonymes. Depuis la généralisation des moyens techniques d'enregistrement du son, l'œuvre peut également s'identifier à son support : l'album de musique, la bande magnétique ou à une simple calligraphie de la représentation du geste musical propre à transcrire l'œuvre du compositeur.

L'informatique musicale a fait évoluer encore cette notion d'œuvre, puisqu'à présent un logiciel est susceptible d'engendrer « automatiquement » une œuvre musicale, ou de produire des sons auxquels l'interprète pourra réagir.

Formalisme et fonctionnalités

Formalisme

Dans son essai sur les « célibataires de l'art » , Jean-Marie Schaeffer estime que, dans l’art moderne (et a fortiori dans l’art technologique du XX siècle), la question-clé : « Qu’est-ce que l’art ? » ou « Quand y a-t-il art ? » s’est progressivement transformée en : « Comment l’art fonctionne-t-il ? ». En musique, ce déplacement d’objet a posé le problème des éléments que l’on peut distinguer a priori dans l’écoute structurelle d’une œuvre. En 1945 apparurent les premières formes d'informatique, et en 1957 on a assisté, avec l’arrivée de l'électronique musicale, à un point de bifurcation. D'abord une nouvelle représentation du sonore qui, bien que difficile à maîtriser, a en fait ouvert des perspectives nouvelles. Ensuite, ces techniques ont remis en cause certaines réflexions théoriques sur la formalisation de la pensée créatrice, renvoyant le compositeur à la confrontation, essentielle dans sa démarche, entre un formalisme abstrait et l’élaboration d’un matériau fonctionnel. La transition vers l’atonalité a détruit les hiérarchies fonctionnelles et transformé le rôle tenu par les fonctions tonales, élaboré depuis Monteverdi.

De fait, la logique des formes musicales est donc devenue surtout une logique fonctionnelle, dans la mesure où elle permet de maintenir la cohésion de l'œuvre, même si les éléments de composition sont multiples (éléments rythmiques, contrapuntiques, harmoniques, etc.). La notion de processus compositionnel, a permis de passer de la vision statique de l’objet musical (celui que l’on peut répertorier, et qui cesserait de vivre en entrant dans le patrimoine) à une vision dynamique. Cette vision est évolutive, ce que ne prenaient pas en considération les théories fondées sur la GestaltPsychologie qui figent la pensée dans des images accumulées dans la mémoire. Le processus musical est plus que la structure : il est en effet une forme dynamique, un devenir. Ce devenir est marqué par l’empreinte du sonore, c’est-à-dire par un matériau musical, et pas uniquement par l’outil ou par la théorie.

À partir de la théorie de la communication de Shannon et Weaver, d'autres définitions insistent plus sur les moyens de réception que sur la chaîne de production de la musique.

Fonctionnalités

L'utilisation de musique dans d'autres œuvres (qui sont donc des œuvres de collaboration tel qu'un film, un dessin animé ou un documentaire) pose la question des fonctionnalités de la musique, en particulier dans les contenus audiovisuels. La musique remplit des fonctions lorsqu’elle est utilisée (ou incorporée, synchronisée). La musicologue polonaise Zofia Lissa présente douze fonctions principales, la plupart n’étant pas mutuellement exclusives. Elle cherche à en comprendre la façon dont la musique est utilisée dans les films et l'effet qu'elle produit : par exemple la fonction de Leitmotiv qui contribue à tracer la structure formelle d'un film : description des personnages, des atmosphères, des environnements, ou encore la fonction d'anticipation d'une action subséquente. Plus largement, se pose la question des fonctionnalités de la musique dans un ensemble audiovisuel (qui peut être un flux radiophonique ou un flux télévisuel composé de contenus qui se succèdent sans interruption). Dans un tel contexte, la musique (sous la forme d'un indicatif d'émission, d'un jingle, etc.) remplit pour les diffuseurs diverses fonctions. Elle peut agir comme un élément d’accroche pertinente et capter une attention par sa capacité à séduire ou à émouvoir ou encore à annoncer. Mario d'Angelo, en s'appuyant doublement sur une compréhension des finalités recherchées du côté de l'offre (par les concepteurs des contenus audiovisuels et du flux télévisuel) et des finalités perçues du côté de la réception (par les téléspectateurs), retient six fonctions : mnémonique, identitaire, émotionnelle, esthétique, didactique et narrative ; elles ne sont pas mutuellement exclusives.

Technique

Art du temps

Le temps gouverne la musique comme il gouverne la perception du son : depuis le micro-temps, qui est l'échelle de la vibration sonore car le son est une mise en vibration de l'air, jusqu'à la forme musicale, construction dans un temps de l'écoute. Comme la forme musicale ne nous est révélée qu’au fur et à mesure, chaque instant est en puissance un moment d’avenir, une projection dans l’inconnu. C’est le sens du titre d’une œuvre d’Henri Dutilleux qui propose de nous plonger dans le “mystère de l’instant”. Le théologien Suisse Hans Urs von Balthasar livre cette métaphore judicieusement musicale de la condition humaine : “Faites donc confiance au temps. Le temps c’est de la musique ; et le domaine d’où elle émane, c’est l’avenir. Mesure après mesure, la symphonie s’engendre elle-même, naissant miraculeusement d’une réserve de durée inépuisable.”

Composantes

Dans cette composante temporelle, la musique peut se déployer selon trois dimensions fondamentales :

le rythme, qui relève de la durée des sons et de leur niveau d'intensité (la dynamique) ;

la mélodie, qui est l'impression produite par la succession de sons de hauteurs différentes ;

la polyphonie ou harmonie (ces deux termes, pris dans leur sens le plus large), considère la superposition voulue de sons simultanés (cf aussi fusion) ;

une autre catégorie du son est apparue dans la musique savante à partir du XVI siècle, celle du timbre. Elle permet une polyphonie mêlant plusieurs instruments (le terme harmonie est d'ailleurs encore utilisé dans ce sens lorsque l'on parle de « l'harmonie municipale »), ou une monodie spécialement dédiée à l'un d'eux.

Selon les genres musicaux, l'une ou l'autre de ces trois dimensions pourra prédominer :

le rythme, par exemple, a généralement la primauté dans certaines musiques africaines traditionnelles (Afrique noire notamment) ;

la mélodie prime dans la plupart des musiques de culture orientale ;

l'harmonie est le socle de la musique savante occidentale, ou d'inspiration occidentale.

Dimensions sonores et son

Grâce au développement des recherches de l'acoustique musicale et de la psychoacoustique, le son musical se définit à partir de ses composantes timbrales et des paramètres psychoacoustiques qui entrent en jeu dans sa perception. D'objet sonore, matériau brut que le musicien doit travailler, ce matériau devient objet musical ; la musique permet de passer à une dimension artistique qui métamorphose le « donné à entendre ». Le silence n'est plus « absence de son ». Même le fameux 4′33″ de John Cage, est un « donné à entendre ». Mais ce donné à entendre englobe désormais un matériau de plus en plus large. Depuis le début du XX siècle, cet élargissement s’opère vers l’intégration des qualités intrinsèques de notre environnement sonore (concerts bruitistes, introduction des sirènes chez Varèse, catalogues d’oiseaux de Messiaen, etc.). Comment distinguer alors bruit et signal, comment distinguer ordre et désordre, création musicale et nuisance sonore ? Le bruit, c’est uniquement ce qu’on ne veut pas transmettre et qui s’insinue malgré nous dans le message ; en lui-même il n’a aucune différence de structure avec un signal utile. On ne peut plus distinguer comme auparavant le son purement musical et le bruit. Avec l’élaboration d’une formalisation par nature des fonctions du bruit, les sons inharmoniques (apériodiques) qui liés à la vie courante participent désormais, dans l’intégration du sonore, à la construction musicale. Tous les éléments de notre environnement sonore contiennent une certaine part de bruit, qui a vocation de devenir fonction structurante par destination.

L’ensemble de ces bouleversements conceptuels accompagne les découvertes scientifiques et techniques qui permirent de développer des factures instrumentales nouvelles (notamment avec l'électronique). L’instrument de musique primitif se voulait représentation des sons naturels (le vent dans les arbres se retrouvant dans le son de la flûte, le chant des oiseaux dans celui de l’homme…). À cette condition, il était le seul capable de traduire le musical (d’opérer une distinction entre sons harmoniques et bruits). L’extension des techniques aidant, la notion même d’instrument s’est trouvée redéfinie… . La machine et l’instrument se sont rejoints. Ce que les hommes acceptent de reconnaître comme musical correspond désormais à une appropriation d’un matériau sonore étendu, à une intégration de phénomènes jusqu’alors considérés comme bruits.

Intrusion de l’aléatoire

Avec la composition assistée par ordinateur, première expérimentation musicale à utiliser l’ordinateur, les théories musicales se sont tour à tour préoccupées d’infléchir ou de laisser l’initiative à la machine, et, parallèlement, de libérer totalement l’homme de certaines tâches de régulation ou de lui laisser une part importante de création. La problématique oscille ainsi, de façon quasi paradoxale mais finalement foncièrement dialectique, entre déterminisme et aléatoire, entre aléa et logique, entre hasard et nécessité. Le formalisme aléatoire (mathématisé) « calcule » sans qu’il n’empiète sur les atouts sensibles du compositeur. Les objets mathématiques qui se sont développés créent véritablement un intermédiaire vers des paradigmes esthétiques que l’expérimentation musicale essaie petit à petit de mettre à jour, intermédiaire qui se situerait entre une ordre régulier, périodique, et un chaos incontrôlé, aléatoire et singulier. Hiller, le père de la composition assistée par ordinateur, sans juger qui pourrait effectuer les compromis, considérait déjà que « la musique est un compromis, voire une médiation, entre la monotonie et le chaos ».

Artistiquement, à la théorie de l'information de Shannon répond la théorie de l’indétermination de John Cage (l’information est maximale donc nulle). En 1951, Cage et Feldman s’en remirent à l’aléatoire codifié du I Ching pour bâtir leur œuvre Music of Changes. Cette œuvre, qui brise les carcans de la notion traditionnelle d’œuvre musicale, sert de manifeste artistique au concept de l’indétermination.

Cage introduit subrepticement le hasard dans la composition dans un sens plus combinatoire. Music of Changes laisse place à l’aléa contre la logique en réhabilitant le pouvoir créateur de l’expérience divinatoire, le pouvoir de la création par le hasard. John Cage, Morton Feldman et Earle Brown utilisaient aussi un hasard codifié, l’aléatoire du “I Ching”, livre de divination chinois qui laisse entrevoir un certain nombre de combinaisons par pentagrammes. Le hasard est sublimé par le destin dans une prédication divinatoire (Concerto pour piano (1957)). Puis, chez Cage les théories devenant paroxystiques, il prône la raréfaction de la musique jusqu’au total aléa (4’33’’) : l’écoute est focalisée vers des objets sonores qui n’ont pas été directement prévus pour cela. Peu de critiques ont pu abonder dans son sens, déplorant que ces théories ne servent qu’à la justification d’un « coup » médiatique.

Musique algorithmique

Pour tenter de réduire la proportion de hasard fatalement confiée à la technique, la machine fut utilisée par la suite pour ses fonctions de contrôle de l’automation qui assure un enchaînement continu d’opérations mathématiques et logiques. Pierre Barbaud débuta dans cet esprit ses travaux sur la composition « automatique » et mit au point avec Roger Blanchard en 1959 le programme ALGOM I-5 pour l’ordinateur Gamma 60 du Centre de calcul électronique de la compagnie Bull à Paris.

Musique stochastique

Cette mathématisation accrue des possibles, continua à être prise en compte, mais en essayant de reprendre à la machine la part de responsabilité qu’elle avait conquise. Dès 1954, Iannis Xenakis avait créé son opus un, Metastasis pour 65 instruments ; c’est la première musique entièrement déduite de règles et de procédures mathématiques. Pour son créateur, il s’agit de mettre en pratique une relation directe entre musique et architecture, combinaison certes peu commune, mais qui, pour l’assistant de Le Corbusier va de soi. Il la mettra à profit en utilisant les mêmes règles de construction dans l’élaboration des plans du pavillon Philips pour l’exposition universelle et internationale de Bruxelles en 1958 (pavillon où seront jouées dans un même concert les créations des œuvres de Varèse (Poèmes électroniques) et de Xenakis (Concret PH).

En 1956 sera publiée une théorisation de la musique stochastique qui s’appuie entre autres sur la théorie des jeux de von Neumann. Le hasard n’y est déjà plus une simple chance ; contrairement à la troisième sonate de Pierre Boulez ou aux autres œuvres « ouvertes », contrairement à Cage, et à sa démission de compositeur, la probabilité est entièrement calculée, les règles explicitées (Achorripsis ou ST/10-1 en 1961). Le processus global est prévisible, même si les évènements qui le composent sont aléatoires. Par cette philosophie de la création, Xenakis essaie de se rapprocher des phénomènes biologiques et des événements du monde vivant.

Notation, théorie et système

Un « système musical » est un ensemble de règles et d'usages attachés à un genre musical donné. On parle parfois de « théorie musicale ». La conception de la musique comme système peut aller très loin, et les anciens Grecs comptaient la musique comme une des composantes des mathématiques, à l'égal de l'arithmétique, de la géométrie et de l'astronomie. Voir l'article « Harmonie des sphères ». Plus près de nous, Rameau dans son Dictionnaire de la Musique arrive à considérer la musique comme étant à la base des mathématiques.

Certaines musiques possèdent en outre un système de notation. La musique occidentale, avec son solfège, en est un exemple notoire. Dans ce cas, il est difficile de séparer le système musical du système de notation qui lui est associé. Certaines musiques traditionnelles sont uniquement de transmission orale, et développent des systèmes musicaux différents.

Signes musicaux

En occident, la musique s'écrit avec des signes : les notes de musique, les clés, les silences, les altérations, etc. Les notes de musique s'écrivent sur une portée, composée de 5 lignes parallèles. La portée comporte aussi des barres verticales. L'espace entre deux barres de mesure est une mesure. Il existe aussi des doubles barres. Les sept notes de musique sont : do (ou ut), ré, mi, fa, sol, la et si. Les notes s'écrivent sur la portée ou sur des lignes supplémentaires placées au-dessus ou en dessous de la portée. La portée va du plus grave (en bas) au plus aigu (en haut). Une même note peut être jouée de façon plus ou moins grave ou aigüe.

Une octave est la distance qui sépare deux notes identiques, plus ou moins graves. Il existe de très nombreux signes musicaux pour indiquer la durée d'une note. En particulier :

la figure de la note : ronde (la plus longue), puis blanche (avec une queue simple), puis noire, puis croche (queue avec une croche), puis double croche, puis triple croche, puis quadruple croche (la plus courte) ;

le point, placé à côté de la note (ou du silence), la fait durer plus longtemps (il ajoute à la note la moitié de son temps initial). Le point peut être doublé (mais le deuxième point dure la moitié du premier) ;

la liaison entre deux notes du même nom fait durer cette note tout le temps de la liaison (même si d'autres notes s'intercalent entre les deux) ;

le triolet (identifié par un chiffre 3 sous ou sur les trois notes reliées) allonge également la durée de la note. Deux triolets forment un sextolet (identifié par un chiffre 6).

Les silences sont les moments du morceau de musique sans son. Il existe sept figures de silence : la pause, la demi-pause, le soupir, le demi-soupir, le quart de soupir, le huitième de soupir, le seizième de soupir. Les clés indiquent la base de départ de la lecture de la partition. Il existe trois clés : la clé de sol, la clé de fa et la clé d'ut.

Les altérations modifient le son d'une note pour le rendre plus grave ou plus aigu. Il existe trois altérations :

le dièse (qui rend le son plus aigu d'un demi-ton, l'élève) ;

le bémol (qui rend le son plus grave d'un demi-ton, l'abaisse) ;

le bécarre, qui remet le son dans son état initial.

Il existe également des double-dièse et des double-bémol. Si l'altération concerne la ligne entière, elle est placée près de la clé et s'appelle armure. Si elle ne concerne qu'une note (ou toute note identique suivant la note modifiée dans la mesure), elle est placée juste avant la note.

Gammes

Une succession de notes voisines (ou conjointes) forme une gamme. Celle-ci est donc une succession de sons ascendants (de plus grave au plus aigu) ou descendants (du plus aigu au plus grave). Lorsqu'elle respecte la loi de la tonalité, il s'agit d'une gamme diatonique. Une succession de notes qui ne sont pas voisines (ou disjointes) forme un arpège, un arpège est souvent le jeu égrainé d'un accord du plus aigu au plus grave ou l'inverse.

Les notes de la gamme (alors également appelées des degrés), sont séparées par des tons ou des demi-tons. On distingue les demi-tons diatoniques situés entre deux notes de nom différent et demi-tons chromatiques situés entre deux notes de même nom mais altérées par un dièse ou un bémol. La gamme chromatique comprend tons et demi-tons, tandis que la gamme diatonique ne contient que les tons.

Les notes sont séparés par des intervalles : lorsque les notes sont voisines, par exemple do et ré, l'intervalle est dit de deux degrés ou seconde. On parle ensuite, par éloignement croissant entre les notes, de tierce, quarte, quinte, sixte, septième et octave (intervalle de huit degrés). Comme il existe sept notes de musique, l'octave, qui relie 8 degrés, relie deux notes de même nom, mais de hauteur différente (on dit que la note est plus aigüe ou plus grave d'une octave). Au-delà de l'octave, on parle d'intervalle redoublé (on parle de neuvième, de dixième...). Par défaut, on considère que l'intervalle est ascendant (il va du grave à l'aigu) sauf si le contraire est indiqué. L'intervalle peut en effet être renversé. Les différents types d'intervalle sont également appelés mineur, majeur, juste. Ils sont alors dit diminués ou augmentés.

Mesure

La mesure est la manière d'ordonner les notes et les silences. La mesure se lit sur la portée par la barre de mesure (verticale). Toutes les mesures doivent avoir une durée égale. La double barre de mesure indique la fin d'un morceau, d'une partie ou un changement d'armure de la clé ou un changement de manière de compter les mesures lors d'un changement de mesure. Certains temps sont dits temps fort et d'autres temps faible.

La mesure se subdivise en deux, trois ou quatre temps. La mesure d'un morceau est annoncée par deux chiffres superposés après une double barre. Le chiffre supérieur indique le nombre de temps dans la mesure et le chiffre inférieur indique la durée allouée à chaque temps.

On distingue :

la mesure simple (pour un temps binaire : chaque temps a deux parties) avec 2, 3, ou 4 en chiffre supérieur : chaque temps vaut une note ordinaire ;

la mesure composée (pour un temps ternaire : chaque temps a trois parties) avec 6, 9 ou 12 en chiffre supérieur : chaque temps vaut une note pointée.

Le rythme est la manière dont sont ordonnées les durées (c'est-à-dire les notes et les silences). On distingue :

la syncope : son qui commence sur un temps faible et continue sur un temps fort ;

le contretemps : son qui commence également sur un temps faible mais se poursuit par un silence.

Le mouvement est la vitesse d'exécution du morceau de musique. Il est indiqué par un mot placé au début du morceau. Du plus lent au plus vif (rapide), les principaux mouvements sont : Largo, Lento, Adagio, Andante, Andantino, Moderato, Allegretto, Allegro, Presto. Mais il en existe des dizaines d'autres.

Instruments

La musique peut être réalisée avec des objets de la nature (bout de bois) ou de la vie quotidienne (verres à eau et couverts), des parties du corps (battements de mains, de pieds) avec la voix humaine, ou avec des instruments spécialement conçus à cet effet.

Les instruments de musique peuvent être classés selon le mode de production du son :

instruments à cordes ;

instruments à vent ;

instruments à percussion ;

instruments électroniques.

Typologie

Il existe plusieurs manières de classer la musique, notamment :

par genre musical ;

par zone géographique ;

chronologique.

Genres musicaux

Un genre musical désigne des pratiques musicales de même nature et de même destination.

Par époque

Par pays

Exemple de classification

En France, les bibliothèques municipales suivent les catégories des principes de classement des documents musicaux suivants, qui sont ici limitées aux premières subdivisions de chaque classe suivies d'exemples de sous-catégories.

Société

Médaille à bélière pour servir de laisser-passer à un musicien ambulant au nom de Charles Bruge
Médaille à bélière pour servir de laisser-passer à un musicien ambulant au nom de Charles Bruge

Cette définition considère la musique comme un fait de société, qui met en jeu des critères tant historiques que géographiques. La musique passe autant par les symboles de son écriture (les notes de musique) que par le sens qu’on accorde à sa valeur affective ou émotionnelle. En Occident, le fossé n’a cessé de se creuser entre ces musiques de l’oreille (proches de la terre, elles affirment une certaine spiritualité et jouent sur le parasympathique) et les musiques de l’œil (marquées par l’écriture, le discours, et un certain rejet du folklore). Les cultures occidentales ont privilégié l’authenticité et inscrit la musique dans une histoire qui la relie, par l’écriture, à la mémoire du passé. Les musiques d’Afrique font plus appel à l’imaginaire, au mythe, à la magie, et relient cette puissance spirituelle à une corporalité de la musique. L’auditeur participe directement à l’expression de ce qu’il ressent, alors qu’un auditeur occidental de concerts serait frustré par la théâtralité qui le délie de participation corporelle. Le baroque constitue en occident l’époque charnière où fut mise en place cette coupure. L’écriture, la notation, grâce au tempérament, devenait rationalisation des modes musicaux.

Phénomène social

Chaque époque est tributaire des rapports entre l’art et la société, et plus particulièrement entre la musique et les formes de sa perception. Cette étude sociale aux travers des âges est menée dans un essai de Jacques Attali (Bruits, Paris, PUF, 1978).

Évolution

La libération esthétique du compositeur par rapport à certaines règles et interdits, fondés au cours de l’histoire de la musique, et celle, concomitante, des liens qu’il noue avec l’auditeur est un facteur d’évolution. Elle va rarement sans heurts. L’évolution historique des courants stylistiques est jalonnée de conflits exprimés notamment à travers la question classique : « Ce qui m’est présenté ici, est-ce de la musique ? ».

L’histoire évolue également par alternance de phases de préparations et de phases de révélation intimement liées entre elles. Ainsi, la place prépondérante qu’occupe Jean-Sébastien Bach dans le répertoire de la musique religieuse, conséquence du génie créatif de ce musicien d’exception, ne peut nous faire oublier tous les compositeurs qui l’ont précédé et qui ont tissé ces liens avec le public en le préparant à des évolutions stylistiques majeures. L’œuvre de Bach concentre de fait un faisceau d’influences allemandes (Schütz, Froberger, Kerll, Pachelbel), italiennes (Frescobaldi, Vivaldi), flamandes (Sweelinck, Reincken) et françaises (Grigny et Couperin), toutes embrassées par le Cantor.

Ce type d'évolution incite Nikolaus Harnoncourt à considérer que « Mozart n’était pas un novateur ». Pour lui, Mozart ne fut que le cristallisateur du style classique, et le génie qui sut porter à son apogée des éléments dans l’air du temps. Concentrer les influences d’une époque, consolider les éléments et en tirer une nouvelle sève, c’est là le propre de tout classicisme. Contrairement aux musiciens contemporains expérimentateurs qui cherchent à la fois « le système et l’idée » (selon un article fondateur de Pierre Boulez), Mozart n’aurait ainsi jamais rien inventé qui ne lui préexistait. Les mutations radicales qu’il a su imposer proviennent de conceptions déjà en germe. Le lien entre l’évolution des techniques et l’écriture, entre les données matérielles (instruments, lieux, espaces) et l’expression, contraint le compositeur dans la double ambiguïté du carcan systémique et de la libération expressive. Dans cette perspective, la musique se construit autour de structures, de catégories, qu’il faut savoir dépasser (« travailler aux limites »).

En termes de style, la musique semble avoir souvent oscillé au cours des siècles entre une rhétorique de la litote et du minimum d’éléments syntaxiques (c’est le cas de Bach ou de Lully, c’est aussi celui, à un degré extrême de John Cage) et une excessivité (Richard Wagner ou Brian Ferneyhough par exemple), dilution dans l’emphase (autre définition du baroque), révolte contre les alignements conceptuels. Avec le recul historique, les phases de cette élaboration paraissent suivre des paliers successifs. Le pouvoir expressif passe d’apports strictement personnels à une complexification qui dénature les premières richesses de la nouveauté en cherchant à épuiser les ressources du matériau initial.

Définition esthétique

Le chant des anges (œuvre de William Bouguereau - XIX siècle).

La musique peut également être définie et approchée dans une perspective de recherche esthétique. Cette vision esthétique de la musique, peut être, du côté de l’auditeur, définie par la définition du philosophe français Jean-Jacques Rousseau : « La musique est l’art d'accommoder les sons de manière agréable à l’oreille. ». De la Renaissance jusqu’au XVIII siècle, la représentation des sentiments et des passions s’est effectuée par des figures musicales préétablies, ce que Monteverdi a appelé la seconda prattica expressio Verborum. La simultanéité dans la dimension des hauteurs (polyphonie, accords), avancée de l’Ars nova au XV siècle (Ph. De Vitry), a été codifiée aux XVIIetXVIII siècles (Traité de l’harmonie universelle du père Marin Mersenne, 1627, Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels de Jean-Philippe Rameau, 1722). Depuis, la représentation de la musique affiche des tendances plus personnalisées. Cette traduction de la personnalité aboutit tout naturellement au XIX siècle aux passions développées par la musique romantique.

Certains estiment que les grandes écoles de style ne sont souvent qu’un regroupement factice autour de théories a priori. La musique passe autant par les symboles de son écriture que par les sens accordés à sa « valeur » (affective, émotionnelle…). Théorie et réception se rejoignent pour accorder à la musique un statut, artistique puisque communication, esthétique puisque traduction de représentation (cf. les théories de la réception et de la lecture selon l’école de Constance). Les trois pôles du phénomène musical sont le compositeur, l’interprète et l’auditeur. Cependant un fossé n’a cessé de se creuser dans la musique occidentale entre le compositeur et son public. Les recherches musicales actuelles tendent à faire de la musique un support de la représentation de la complexité de notre monde (de l’infiniment petit à l’infiniment grand). Elles se seraient alors éloignées de la recherche purement esthétique.

Chaque étape stylistique importante (Renaissance, baroque, classicisme, romantisme, et d’une certaine façon modernisme), porte ainsi en elle une ou plusieurs bifurcations esthétiques. Au milieu du XX siècle, dans les années 1947-1950, après les assauts formalistes du sérialisme, le noyau fédérateur qui subsistait à l’arrivée du magnétophone et des techniques électroniques résidait dans la manifestation d’un sonore perceptible et construit. Les traités d’harmonie de la fin du XIX siècle (par exemple le Traité d’harmonie de Th. Dubois), reprenant la théorie de Rameau, s’étaient attachés à amarrer la tonalité à une nécessité développée par l’histoire depuis Monteverdi. Or, en rompant dès 1920 avec les schémas classiques de la tonalité, le XX siècle aurait confiné le système tonal aux seuls XVIII siècle et XIX siècles, et même réduit à cette époque, dans la stricte délimitation géographique que nous lui connaissons, à savoir en Europe et aux États-Unis. La définition classique de la musique comme « art de combiner les sons » se serait effondrée peu après le milieu du XX siècle.

Discipline scientifique

Pendant longtemps la musique fut considérée comme une science au même titre que l’astronomie ou la géométrie. Elle est très liée aux mathématiques. De nombreux savants se sont penchés sur les problèmes musicaux tels que Pythagore, Galilée, Descartes, Euler.

Pythagore étudie la musique comme mettant en jeu des rapports arithmétiques au travers des sons. L'harmonie qui en procède se retrouve pour lui et gouverne l'ordonnancement de ses sphères célestes. Ainsi Platon dans La République, VII, 530d, rappelle que la Musique et l'Astronomie sont des sciences sœurs. Au V siècle, Martianus Capella présente la musique comme un des sept arts libéraux. Avec Boèce, la théorie musicale est distinguée de la pratique musicale. La musique entendue comme activité (praxis), qui est la musique des musiciens, sera alors déconsidérée et considérée comme un art subalterne, un « art mécanique », de la musique entendue comme savoir (théoria) qui seule sera reconnue comme vraie musique, et enseignée comme un des 7 arts libéraux, parmi les 4 disciplines scientifiques du second degré de cet enseignement, et que Boèce nomma le « quadrivium ». La musique (théorique) a alors le même statut que l'arithmétique, la géométrie et l'astronomie.

Jean-Philippe Rameau, considérait que « la Musique est une science qui doit avoir des règles certaines ; ces règles doivent être tirées d’un principe évident, et ce principe ne peut guère nous être connu sans le secours des Mathématiques. »

La musique est l'une des pratiques culturelles les plus anciennes et comporte le plus souvent une dimension artistique. La musique s'inspire toujours d'un « matériau sonore » pouvant regrouper l’ensemble des sons perceptibles, pour construire ce « matériau musical ». À ce titre elle a, dans les années récentes, été étudiée comme une science. La phénoménologie de Husserl, réfutait ces points de vue. L'ouïe, qui est le plus adapté de nos sens pour la connaissance des sentiments est, a contrario, le moins apte à la connaissance objective qui fonde la science. La musique est donc un concept dont la signification est multiple, elle peut tout bien être un concept hérité de fonctions de survies ancestrales capables, par le biais d'émotions, d'indiquer ce qui est propice à la survie de l'espèce ; mais elle est également dépendante des goûts de chacun. Il en résulte qu'il est difficile d'établir une définition unique regroupant tous les genres musicaux.

Santé

Musicothérapie

La musique est utilisée pour ses effets thérapeutiques pour des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Elle est également une aide pour réveiller des patients d'un coma à l'écoute d'une musique familière (plusieurs cas avérés). La musique a des bienfaits sur les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou victimes d'un accident vasculaire cérébral.

Des études ont montré que les enfants qui font de la musique voient leurs compétences scolaires s’améliorer. De manière plus générale, la pratique musicale permet de lutter contre les effets du vieillissement cognitif.

Prévention des risques sur l'audition

L'écoute de musique à très fort niveau sonore lors d'un concert, baladeur, par un musicien... sans protection auditive peut aboutir à un traumatisme sonore. Il se manifeste soit par des pertes auditives partielles ou totales, des acouphènes et de l'hyperacousie. Les conséquences sont parfois dramatiques dans la vie de l'individu car ces pathologies sont irréversibles.

Médias et technologie

La musique que les compositeurs créent peut être entendue par le biais de nombreux médias ; la manière la plus traditionnelle étant par la présence des musiciens eux-mêmes. La musique en direct peut être écoutée par radio, à la télévision ou sur Internet. Certains styles musicaux se focalisent plus sur la production d'un son pour une performance, tandis que d'autres se focalisent plus sur l'art de « mélanger » des sons lorsqu'ils sont joués en direct.

Le rapport entre la musique et les médias est une question complexe comportant plusieurs dimensions (esthétique, sémantique, cognitive, économique, sociale, et même organisationnelle). Pour Mario d'Angelo, il convient de développer une approche globale, systémique pour prendre en compte en même temps ces différentes dimensions. Ainsi pour la télévision par exemple, le flux d'image est accompagné d'un flux sonore qui comporte de la voix, des bruits et de la musique. La forte présence de musique trouve son origine bien au-delà des seules concerts ou spectacle avec musique retransmis (en direct ou en différé). La musique est également présente dans les contenus dits de stocks et dans les contenus dits de flux. Les premiers nécessitent une postproduction avec du montage et du mixage. La musique y est donc présente par incorporation (ou synchronisation) dans la bande son, selon des niveaux de mixages comme les films cinématographiques, feuilletons, séries télévisuelles, téléfilms, documentaires, docu-fictions, spots publicitaires etc.. Les seconds -les contenus dits de flux- nécessitent pas ou très peu de postproduction (journaux télévisés, magazines, reportages, émissions enregistrée depuis un plateau de télévision etc.).

Tandis que les sonorités cinématiques ont émergées au début du XX siècle, un grand nombre de musiciens d'orchestre ont participé à ces enregistrements de son. Dans la plupart des cas, les performances en direct impliquent des compositions pré-enregistrées. Par exemple, un disc jockey utilise des platines pour le créer une sonorité appelée scratching, et certaines compositions durant le XX siècle font leur performance (le chant par exemple) en direct à l'aide d'un son pré-enregistré. Les ordinateurs et un bon nombre de claviers électroniques permettent une programmation à l'avance de notes qui peuvent être jouées (Musical Instrument Digital Interface, MIDI). Le public peut également faire une performance en participant lors d'un karaoké, une activité d'origine japonaise centrée sur des chansons composées par des professionnels et chantées par des particuliers. La plupart des machines de karaoké possèdent un écran adapté pour aider ces particuliers ; les particuliers peuvent ainsi chanter les paroles tout en gardant le rythme de la musique jouée en playback.

L'émergence d'Internet a considérablement changé la manière d'écouter la musique et contribue à un très large choix de styles musicaux. La musique sur Internet grandit également grâce aux communautés virtuelles telles que YouTube, Myspace et SoundCloud. De tels sites simplifient le contact et la communication avec des musiciens et facilitent grandement la distribution de la musique. Les musiciens professionnels tirent également profit de YouTube en tant que site gratuit promotionnel. YouTube n'est pas seulement un outil promotionnel gratuit pour les musiciens professionnels mais c'est aussi un moyen pour les amateurs de se faire connaître du grand public que ce soit de manière volontaire ou non, comme la chanteuse Irma qui a découvert par hasard qu'elle était en page d'accueil.

La musique dans la philosophie

De nombreux philosophes ont développé des théories de la musique. C'est en particulier le cas d'Arthur Schopenhauer (joueur de flûte) pour qui la musique est l'art métaphysique par excellence. Sa philosophie eût une influence déterminante sur Richard Wagner. Friedrich Nietzsche, ami de Wagner et compositeur à ses heures, accorde également une place de choix à la musique dans sa pensée. Dans les religions, de nombreuses traditions de musiques sacrées existent, à l'instar de la musique chrétienne, de la musique bouddhique ou de la musique juive. Dans l'islam, les interprétations traditionnelles prévalant notamment dans le sunnisme tendent à considérer que la religion musulmane prohibait la musique, en exceptant certaines occasions comme les mariages. Aucun consensus entre autorités religieuses musulmanes n'existe cependant sur ce point, et la musique est présente dans les sociétés musulmanes. De riches traditions de musiques islamiques existent dans certaines branches de l'islam, comme le soufisme.

Bibliographie

Francis Wolff, Pourquoi la musique ?, Fayard, « Histoire de la pensée », 2015 (ISBN 978-2213685809)

中文百科
交响乐团演奏
交响乐团演奏

音乐,广义而言,就是指任何以声音组成的艺术。英文Music一词源于古希腊语的μουσική(mousike),意即缪斯(muse)女神的艺术。而中文的音乐二字,许慎《说文解字》解释为「音,声也。生于心,有节于外,谓之音。」认为音乐和声音的区别,在于音乐需要透过人心去想像和创造。音乐可分为创作、演奏、聆听三个过程,在不同文化和社会,对于音乐的过程及其重要性都有不同的理解。例如在西非鼓乐里,每个人皆是参与者,人们不会区分作曲者、演奏者和聆听者的身份。

至于何谓声音、噪音和音乐的区别,没有公认的标准。因为音乐和数学、物理相关,欧洲自古希腊时代开始,有人论述乐理。在西方乐理中,音乐的主要元素有音高(或声音的频率)、节奏和音色。不同的音高重叠形成和声,音高依据节奏进行成为旋律,常用的音高形成音阶和调性,规律性的强拍和弱拍形成节拍,拍子的快慢构成速度。但近代有不少音乐家不认同传统的理解,例如二十世纪美国作曲家约翰·凯吉认为任何声音和静默皆是音乐。音乐可以分为不同种类,但每种种类的区别常常是含糊和具争议的。

音乐可以用乐谱描述,依据乐谱演奏,但也有不少音乐类型如民歌或爵士乐是由演奏者即兴创作的。乐谱作为一种符号的语言,只能描述声音的属性或指示演奏所需的技巧,却无法记录声音本身。因此在录音技术出现之前,欣赏音乐必需现场聆听,或自己亲身参与演奏。传统上欣赏音乐有特定的场所,从古时的宫庭、教堂、庙宇到今天的音乐厅、酒吧等等。十九世纪末,留声机的发明令声音可以记录和复制,改变了欣赏音乐的模式,一般认为录音技术和大众媒体是流行音乐形成的主要因素。现在人们可以在家中聆听唱片和音乐录像,透过无线电以收音机和电视接收声音的信号,也可以携带随身听在任何一个地方聆听音乐。

演奏音乐需要透过歌唱或乐器。广义的乐器包括一切可以发出声音的工具,在石器时代人们已经开始制作原始的乐器。今天电脑和不少电辅音乐产品可以透过MIDI制作音乐。

音乐是一种需要学习的技能,而在不少国家的基础教育中包括有音乐课,而一些音乐学院则提供专业的音乐教育。音乐学是一个历史的科学的研究音乐的广阔领域,其中包括音乐理论和音乐史。另外自十九世纪末开始有民族音乐学,研究各地不同的音乐文化。

音乐的要素

节奏

旋律

和声

音色

音乐的功能

音乐是一种符号,一种声音符号,表达人的所思所想。是人们思想的载体之一。音乐是有目的的,是有内涵的,其中隐含了作者的生活体验,思想情怀。音乐从声波上分析它介于噪声和频率不变的纯音之间,从效果上讲它可以带给人美的享受和表达人的情感。 音乐是社会行为的一种形式,通过音乐人们可以互相交流情感和生活体验。在歌曲中这种作用表现得最为突出。

音乐理论

音乐学

音乐他律论

音乐自律论

音乐形式

女高音(soprano)

女中音(Mezzo-soprano,又作次女高音)

女低音(alto/contralto)

男高音(tenore/tenor)

男中音(baritone)

男低音(basso/bass)

各地区音乐

西方音乐史 古希腊罗马时期的音乐 中世纪时期的音乐 文艺复兴时期的音乐 巴洛克音乐 古典主义音乐 浪漫音乐 现代音乐 新世纪音乐

古希腊罗马时期的音乐

中世纪时期的音乐

文艺复兴时期的音乐

巴洛克音乐

古典主义音乐

浪漫音乐

现代音乐

新世纪音乐

西洋乐器

中国音乐史 秦、汉以前音乐 汉、唐时期音乐 宋、元时期音乐 明、清音乐 中国近代音乐 中国现代音乐

秦、汉以前音乐

汉、唐时期音乐

宋、元时期音乐

明、清音乐

中国近代音乐

中国现代音乐

中国民族乐器

按类型 戏剧音乐 宗教音乐 宫廷音乐 民间音乐 中国民族器乐 民歌

戏剧音乐

宗教音乐

宫廷音乐

民间音乐

中国民族器乐

民歌

按地域 广东音乐 江南丝竹 东北秧歌 西北民歌 定县音乐

广东音乐

江南丝竹

东北秧歌

西北民歌

定县音乐

太平洋音乐

非洲音乐

阿拉伯音乐

印度音乐

古巴音乐

拉丁美洲音乐

二十世纪中期以后的流行音乐

节奏蓝调(Rhythm and blues)

电辅音乐(Electronic Music),常被称为Electronica或EDM(Electronic Dance Music)、或是错误的泛称为铁克诺(Techno)

嬉蹦音乐或嘻哈(Hip-Hop)

新世纪音乐或新纪元音乐(New Age music)

摇滚乐(Rock & roll)

爵士乐(Jazz)

媒体和技术

作曲家创作的音乐可以通过几种媒体传播;最传统的是现场体验,作为观众或者演奏者之一。现场音乐也可以通过无线电、电视或者因特网广播。有些音乐风格注重为表演而发音,有些则注重产生录音然后用于后期混响合成,它们从不被“直播”。现场表演风格的音乐在录制时也经常采用编辑和分离的功能以产生听起来比实际演出“更好”的效果。 音乐录制间 由于引入了保护演奏者,作曲家,发行商和制作人的法律,譬如美国的1992年家庭录制法案(Home Recording Act),以及英国1979年修订的用于保护文学和艺术作品的Berne规范,录音和现场演出也变得更易通过计算机,设备,和因特网用一种通常称为音乐随选(music-on-demand)的形式获得。 在很多文化中,有些音乐的表演和聆听没有很大的区别,因为现场每个人都以集体形式通过某种方式涉及到音乐活动中来。在工业化的国家,通过录制形式,譬如听音乐录音或是观看音乐录像,成了最为普遍的感受现场演出的形式,这种形式大致开始于20世纪中叶。 有时,现场演出采用了预先录制的声音。例如,DJ可以使用唱片来制造刮碟效果,而有些20世纪的作品用独唱或独奏表演和预制的磁带音乐同时进行。计算机和或多键盘乐器可以用来编程产生和播放MIDI音乐。听众也可以通过卡拉OK成为演出者,这种形式为日本人创造,它采用录像和无声乐的音轨,这样演出者就可以将他们自己的声音加上去。 匈牙利的音乐学校

音乐教育

音乐是初等教育的一个重要组成部分,是培养孩子们艺术素养的有效工具,在世界各地一般从幼儿园音乐教育都已经开始了。古代中国将音乐视为士大夫应具备的六艺才能之一,至于现今中国正规音乐教育持续到九年义务教育结束,即初中毕业。普通高中一般也开设音乐课。 作为专业音乐人员一般要经过专门的高等音乐教育,不过在目前从事通俗歌曲和流行音乐的专业人员,大部分都没有经过音乐专门的高等教育,都是依靠本身的才能和自我学习。

法法词典

musique nom commun - féminin ; singulier

  • 1. art de combiner les sons ou les bruits entre eux, dans leurs durées respectives et dans l'écoulement du temps

    les conservatoires de musique • la musique scandée de l'alexandrin classique

  • 2. production ou émission de sons intentionnellement combinés entre eux

    écouter de la musique en travaillant • papier à musique

musique nom commun - féminin ( musiques )

  • 1. mode particulier de création musicale soumis à des règles ou des limites propres [Remarque d'usage: le plus souvent déterminé par un adjectif ou par un complément de nom]

    la musique improvisée et la musique écrite

  • 2. œuvre artistique musicale

    un compositeur de musiques de films

  • 3. transcription sur le papier (d'un ensemble de sons combinés entre eux)

    lire la musique

  • 4. forme de langage correspondant à un usage éprouvé (ironique)

    changer de musique à l'approche des élections

  • 5. bruit ou ensemble de bruits qui captivent l'ouïe [Remarque d'usage: avec un complément de détermination]

    se laisser bercer par la musique du train

  • 6. ensemble de chanteurs ou d'instrumentistes [Remarque d'usage: emploi vieilli ou humoristique]

    il a fait son service militaire dans la musique

musique d'accompagnement locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. composition musicale sans prétention esthétique et qui n'est pas destinée à être écoutée avec attention

    une musique d'accompagnement se déverse dans la galerie marchande

la musique aléatoire locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. arts la musique propre à l'époque contemporaine, qui intègre le hasard dans l'écriture même de l'œuvre

    les séquences permutables par l'interprète d'une partition de musique aléatoire

musique d'ambiance locution nominale - féminin ( (musiques d'ambiance) )

  • 1. arts musique conçue ou utilisée dans un but purement fonctionnel en vue d'une écoute distraite

    la détente procurée par des cassettes de musique d'ambiance

musique d'ameublement locution nominale - féminin ( (musiques d'ameublement) )

  • 1. arts musique visant uniquement à créer un environnement sonore sans événement saillant

    le minimalisme d'une musique d'ameublement exportable dans le monde entier

la musique ancienne locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. arts le mode de création musicale propre à la tradition écrite occidentale et antérieur à la fixation du système de la tonalité et du tempérament

    un concert de musique ancienne avec instruments d'époque

la musique baroque locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. le mode écrit de création musicale correspondant à la période de l'histoire occidentale comprise entre la fin de la Renaissance et la fin des Lumières

    opposer la musique baroque au classicisme et au romantisme

musique classique locution nominale - féminin ( (musiques classiques) )

  • 1. mode traditionnel (propre à une culture ou une région particulières du monde) de création musicale

    la musique classique andalouse

la musique classique locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. la musique procédant des règles polyphoniques ou harmoniques occidentales et distinguée des genres populaires

    les grands interprètes de la musique classique

la musique concrète locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. arts la musique propre à l'époque contemporaine, consistant dans le traitement électroacoustique d'un matériau d'objets sonores

    la mise en espace de la musique concrète pour le concert

la musique contemporaine locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. arts la musique actuelle ou récente, affranchie des règles de la tonalité propres au modèle occidental classique dont elle est culturellement issue

    les œuvres de musique contemporaine qui réhabilitent la tonalité

la musique légère locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. arts la musique qui, tout en utilisant les procédés de l'art classique, s'y oppose par son caractère délibérément divertissant

    les différentes formes de la musique légère comme l'opérette, la comédie musicale ou la valse viennoise

musique moderne locution nominale - féminin ( (musiques modernes) )

  • 1. mode récent ou actuel de création musicale (familier; vieilli)

    les conservateurs incurables qui pestent contre toutes les musiques modernes

la musique moderne locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. musique récente issue de la tradition écrite occidentale, en rupture avec les habitudes auditives de perception de l'harmonie classique (familier; vieilli) Synonyme: la musique contemporaine

    le public que rebute la musique moderne

musique du monde locution nominale - féminin ( (musiques du monde) )

  • 1. musique héritée d'une tradition régionale distincte des modèles occidentaux à tendance universaliste

    faire fusionner le jazz ou le rock avec les musiques du monde

musique militaire locution nominale - féminin ( (musiques militaires) )

  • 1. arts musique fondée sur des rythmes de marche et sur l'utilisation de fanfares, de tambours et de cymbales

    être allergique à la musique militaire

la musique profane locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. arts le mode écrit d'une création musicale dépourvue de caractère religieux

    les trouvères et les troubadours, initiateurs de la musique profane occidentale au Moyen Âge

musique à programme locution nominale - féminin ( (musiques à programme) )

  • 1. arts type de création musicale propre à la tradition écrite occidentale, dont le matériau inclut des éléments narratifs ou descriptifs

    l'évocation des bruits de la nature dans une musique à programme

la musique pure locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. arts le mode écrit de création musicale dont la forme dépend uniquement du matériau sonore utilisé

    un compositeur qui excelle dans la musique pure aussi bien dans l'opéra et la musique à programme

la musique sacrée locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. arts le mode écrit de création musicale lié à la liturgie ou fondé sur des textes religieux

    le répertoire de la musique sacrée a cappella

musique trad locution nominale - féminin ( (musiques trad) ) Voir musique traditionnelle

  • 1. musique caractérisée par une histoire et des règles différentes de celles des systèmes occidentaux à tendance universaliste

    les musiques traditionnelles françaises

musique traditionnelle locution nominale - féminin ( (musiques traditionnelles) ) S'écrit aussi: musique trad

  • 1. trop presser le mouvement (familier)

    on ne peut pas aller plus vite que la musique si on veut obtenir gain de cause

aller plus vite que la musique locution verbale

  • 1. être déjà prévenu ou informé (familier; ironique)

    on m'a promis monts et merveilles, mais je connais la musique

  • 2. posséder le savoir-faire requis (familier)

    un artisan qui connaît la musique expédiera le boulot en trois coups de cuillers à pot

connaître la musique locution verbale

  • 1. se dit pour donner le signal du départ (familier)

    on chausse ses skis et, tout de suite, en avant la musique! on dévale les pistes noires

en avant la musique! locution interjective

  • 1. le répertoire vocal ou instrumental des œuvres classiques occidentales, distingué de la variété ou des autres genres populaires (familier; vieilli) Synonyme: la musique classique

    s'initier à la grande musique

la grande musique locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. procédé inlassablement réutilisé caractéristique du style (de quelqu'un ou de ses discours) [Remarque d'usage: souvent péjoratif]

    la petite musique des promesses électorales

petite musique locution nominale - féminin ( (petites musiques) )

  • 1. organisé avec une extrême précision sans place pour l'improvisation ou l'imprévu

    le planning est déjà réglé comme du papier à musique

  • 2. qui a une vie ou un emploi du temps très strictement organisés

    il y a les athlètes réglés comme du papier à musique et ceux qui se permettent des incartades

réglé comme du papier à musique locution adjectivale ( (réglée comme du papier à musique, réglés comme du papier à musique, réglées comme du papier à musique) )