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词典释义:
xénophobe
时间: 2024-02-29 19:59:22
TEF/TCF
[gzenɔfɔb]

a. , 名词厌恶外人(人), 仇外(人), 排外(人)

词典释义
a. , 名词
厌恶外(人), 仇外(人), 排外(人)
近义、反义、派生词
联想:
  • hors   prép. 除……以外;在……之外

反义词:
xénophile
联想词
raciste 种族主义; populiste 民粹主义; xénophobie 排外,仇外,厌外,嫌外; nationaliste 民族主义者; antisémite 反犹分子; extrémiste 极端主义,走极端,过激,偏激; réactionnaire 反动; fasciste 法西斯分子; homophobe 反同性恋者; haineux 怀,仇; sectaire 宗派分子,宗派主义者;
原声例句

Ce sont eux qui deviennent les nouvelles cibles des attaques xénophobes.

他们成为了仇外攻击的新目标。

[innerFrench]

Elle nourrirait des extrêmes xénophobes dans notre pays et ne réglerait pas durablement la situation.

它会在我国助长仇外心理,不会永久解决这种情况。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年11月合集]

En Amérique latine, l'ampleur de cette vague migratoire fait craindre l'apparition de réactions xénophobes...

在拉丁美洲,这种移民浪潮的规模引发了人们对出现仇外反应的担忧。

[RFI简易法语听力 2018年8月合集]

Depuis vendredi dernier, Margaux Wartelle les actes xénophobes et racistes ont connu une forte hausse dans le pays.

从上星期五开始。

[RFI简易法语听力 2016年6月合集]

L'unité Azov vient d'être créée par Andri Biletsky, leader à l'époque d'un parti ukrainien xénophobe et antisémite.

亚速支队刚刚由安德烈·比列茨基(Andri Biletsky)创建,他是当时仇外和反犹太主义的乌克兰政党的领导人。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年4月合集]

Mais elle était fausse et xénophobe, c'est-à-dire basée sur le rejet de l'étranger et de la diversité des cultures et des origines.

但这是虚假的,也是排外的,这么说是基于对外国人的排斥,以及文化和起源的多样性。

[Décodage]

Du vacancier du Club Med au grand bourgeois xénophobe, l'acteur force le trait, mais glisse toujours un peu lui-même.

地中海俱乐部的度假者到仇外的上层阶级,演员都在推动这一点, 但他自己总是有点滑倒。

[法国喜剧艺术]

Pegida, le mouvement xénophobe a réuni entre 15000 et 20.000 supporters, beaucoup plus que la semaine dernière avec 9000 personnes.

Pegida, 仇外运动聚集了 15,000 至 20,000 名支持者,比上周的 9,000 人多得多。

[RFI简易法语听力 2015年10月合集]

Le ministre sud-africain de la Police Nathi Nhleko devait lancer dimanche après-midi à Durban une campagne à l'encontre des violences xénophobes.

南非警察部长Nathi Nhleko将于周日下午在德班发起一场反对仇外暴力的运动。

[CRI法语听力 2015年4月合集]

Le gouvernement sud-africain a publié mardi les noms des sept victimes de la dernière vague de la violence xénophobe qui a frappé certaines régions du pays.

南非政府周二公布了袭击该国部分地区的最新一波仇外暴力事件的七名受害者的姓名。

[CRI法语听力 2015年4月合集]

例句库

Un médecin, un avocat, un enseignant ou un ingénieur sont généralement moins xénophobes.

医生、律师、教师或工程师的仇外心理通常比较轻。

Selon le Gouvernement, les actes racistes et xénophobes constituent des faits isolés.

希腊政府报告说,发生的种族主义和仇外事件是孤立事件。

Des actes racistes, xénophobes et discriminatoires sont également pratiqués par des chefs traditionnels.

此外,传统首领从事种族主义、仇外和歧视活动。

Il est également préoccupé par les incidents xénophobes survenus dans l'État partie.

委员会还对缔约国境内发生的一些仇外事件表示了关注。

Je crois que les préoccupations concernant deux États albanais indépendants dans les Balkans sont xénophobes.

我认为对巴尔干地区两个独立的阿尔巴尼亚国家感到担心是仇外心理。

La liste des groupes politiques et paramilitaires ouvertement racistes et xénophobes est longue et variée.

公开的种族主义和仇外政党和院外集团的名单既长又多。

On ne saurait donc encourager par action ou par omission les actes racistes ou xénophobes.

因此,不能以行动或排除的方式来煽动种族主义和仇外行为。

Dans ce contexte, l'action de l'Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes mérite d'être soulignée.

在这种情况下,应加强欧洲种族主义和仇外心理监测中心的工作。

En Autriche, le Parti de la liberté (FPO), notoirement xénophobe et raciste, a récemment accédé au pouvoir.

在奥利地,以仇外和民族主义著称的自由党最近上台。

Parallèlement, il a mis l'accent sur le rôle grandissant de certaines plateformes politiques de la rhétorique xénophobe.

与此同时,他强调在一些政治平台仇外语言的作用在日益增强。

Les attitudes xénophobes sont courantes et un pourcentage appréciable de la population professe des idées antisémites.

排外行为已经不足为奇,而且相当一部分民众信奉反犹太主义。

La loi devrait également interdire tout parti ou mouvement qui promeut un message raciste et xénophobe.

法律也应禁止任何党派或运动宣扬种族主义和仇外思想。

Les discriminations, les mesures intolérantes, les pratiques xénophobes ne peuvent pas être qualifiées ni traitées de manière séparée.

对歧视、不容忍措施和仇外的做法不能予以分别界定或处理。

L'expansion actuelle des idées racistes et xénophobes dans certains cercles politiques en est d'autant plus alarmante.

当前种族主义和仇外心理在某些政界的发展尤其令人担忧。

En France, le principal parti raciste et xénophobe est le Front national, dirigé par Jean-Marie Le Pen.

法国最主要的种族主义和仇外政党是让-玛丽·勒庞领导的国民阵线。

La discrimination contre les immigrés et les populations autochtones continue ainsi que les actes racistes et xénophobes.

我们继续看到对移民和土著人的歧视,以及种族主义和仇外行动。

La communauté internationale a pour obligation juridique et morale de rendre illégales les activités racistes et xénophobes.

国际社会有取缔非法种族主义和仇外活动的法律和道德义务。

Nouvelle force (Forza Nuova) est un autre parti dont le programme est ouvertement raciste, antisémite et xénophobe.

另一个具有公然鼓吹种族主义,反犹太和仇外的纲领的政党是新力量。

Il en résulte une banalisation généralisée du discours, de l'écrit et donc de l'acte raciste ou xénophobe.

由此,种族主义或仇外言论和文字,以及种族主义或仇外行为便进入了主流。

Toutefois, il faudrait que cette nouvelle loi soit appliquée à l'encontre des organisations xénophobes en tant que telles.

但是,这项新法律必须适用于具有仇外心理的组织。

法语百科

La xénophobie est une « hostilité à ce qui est étranger », plus précisément à l'égard d'un groupe de personnes ou d'un individu considéré comme étranger à son propre groupe (endogroupe).

Principalement motivée par la peur de l’inconnu et de perdre sa propre identité, elle se détermine selon la nationalité, l'origine géographique, l’ethnie, la race présumée (notamment en fonction de la couleur de peau ou du faciès), la culture ou la religion, réelles ou supposées, de ses victimes, sous l'influence de croyances populaires. Elle peut se manifester par l'exaltation de la culture de son endogroupe, à travers certaines formes de nationalisme par exemple, et le dénigrement, le rejet voire la destruction de la culture du ou des groupes étrangers, ou des agressions verbales ou physiques des membres de ce groupe, pour assurer la pureté présumée de l'identité de l'endogroupe.

Les attitudes xénophobes sont considérées comme une violation des droits de l'homme et condamnées, à ce titre, avec les attitudes racistes et discriminatoires, par les lois de certains pays, généralement depuis la fin du XX siècle. La déclaration et le programme d'action de Vienne admis par l'Assemblée générale des Nations unies en 1993 indique que l’éradication de ces comportements est une tâche prioritaire de la communauté internationale et prie instamment tous les gouvernements de prendre des mesures efficaces pour les prévenir et les combattre.

Origine du mot et significations

Formé de deux racines grecques, issues du grec ancien (xénos, « étranger », et phobos, « rejet, peur »), le mot xénophobie est un néologisme apparu dans la langue française au début du XX siècle, c'est un substantif féminin dérivé du néologisme « xénophobe » dont l’invention est imputée à Anatole France, en 1901. En relation avec l’Affaire Dreyfus, cet écrivain dénonce les démagogues en les associant aux : « misoxènes, xénophobes, xénoctones et xénophages (...)». Ce terme « xénophobe » apparaît pour la première fois dans un dictionnaire, le Nouveau Larousse Illustré, en 1906. Vingt ans plus tard, dans son célèbre pamphlet « La trahison des clercs » (1927), Julien Benda parle de xénophobie comme d’un aspect du patriotisme : « Un autre trait du caractère que prend le patriotisme chez le clerc moderne: la xénophobie. La haine de l'homme pour l'« homme du dehors » (...), sa proscription, son mépris pour ce qui n'est pas « de chez lui »... » .

Le mot « xénophobie » est retenu par l’Académie Française pour la huitième édition de son Dictionnaire (1935) avec la définition suivante : « État d'esprit, sentiment de celui qui est xénophobe ». Cette définition par référence aux émotions ou aux comportements, qu’ils soient individuels ou collectifs, correspond au sens le plus courant et se retrouve dans la plupart des dictionnaires en 2009 : TLF / « Hostilité manifestée à l'égard des étrangers, de ce qui est étranger. » ; Toupic / « Au sens littéral, la xénophobie est la peur irraisonnée, maladive de ce qui est étranger. Dans le sens courant, le terme "xénophobie" est plutôt utilisé pour caractériser un sentiment envers d'autres êtres humains. »

Le grand dictionnaire terminologique de l’Office Québécois de la Langue Française propose deux entrées pour le terme « xénophobie » : l’une en sociologie (« Préjugé défavorable à l'égard des étrangers. Note : La xénophobie est fondée sur des stéréotypes, généralisations sans fondement, nées de rumeurs, d'incompréhensions, de mœurs différentes. ») et l’autre en psychologie (« Hostilité vis-à-vis des étrangers, d'origine sociale, et non pathologique. ») Les deux définitions soulignent le caractère social plus que psychologique de telles croyances ou émotions. Cela reflète une évolution du signifié qui oscille entre la désignation d’un trait irrationnel de l’esprit et celle d’un phénomène social ou encore entre un sens commun plutôt psychologique et une conceptualisation sociologique encore embryonnaire.

Dans tous les cas, la notion de xénophobie évoque celle d’étranger et les multiples stigmates de l’altérité : géographiques, raciaux, nationaux, genrés, linguistiques, culturels, religieux, sociaux, etc. La xénophobie peut alors prendre des formes diverses empruntées au racisme, sexisme, élitisme...

Racisme et xénophobie

Un enjeu sémantique particulier réside dans les usages et la comparaison des notions de racisme et de xénophobie. À la fin du XX siècle, les deux termes tendent à être utilisés de manière indifférenciés dans le langage courant et dans les médias de masse, comme si le terme plus ancien et plus utilisé de « racisme » subissait une euphémisation de son sens à mesure où disparaissent les idées relatives aux fondements biologiques de la race. On parle ainsi de « racisme culturel » ou de « racisme anti-jeunes » comme par métaphore évoquant une différenciation symbolique comparable à celles qui existèrent dans les croyances biologiques sur la race et perdurent parfois avec celles-ci.

Le racisme pourtant apparaît comme un ensemble sémantique et idéologique distinct de la xénophobie : ancré dans les croyances relatives aux relations entre l’intellect, le psychisme et les différences physiologiques d’abord celles liées au sexe puis à la couleur de peau Dans la culture politique européenne, le racisme fit, par le passé, l’objet de théorisations savantes, souvent liées aux couleurs de peau, plaçant généralement les blancs au-dessus des noirs. Ces théories ont induit, même au delà de leur culture d’origine, des hiérarchies symboliques corrélées aux degrés de blancheurs ou noirceurs des peaux, ce que l’on nomme le « colorisme ».

Du racisme, Albert Memmi donne la définition suivante : « le racisme est la valorisation, généralisée et définitive, de différences biologiques, réelles ou imaginaires, au profit de l'accusateur et au détriment de sa victime, afin de justifier une agression. » Ce chercheur souligne ainsi la dimension violente et politique de l’idée raciste, débouchant sur des actions collectives et/ou militaires au détriment des races réputées inférieures ou dangereuses. Par contraste, la notion de xénophobie évoque moins d’organisation systématique de la violence symbolique et physique ; comme si elle était plus floue et plus diffuse, au moins tant qu’elle ne se transforme pas en une forme de conflictualité radicale qui deviendrait autre chose, du racisme, de l’homophobie, de la transphobie, du sexisme, une persécution religieuse, etc.

Cette apparente modération de la xénophobie, par rapport au racisme, doit cependant être relativisée en tenant compte du contexte historique : les mentalités à la fin du XX siècle sont marquées par la mémoire de la Shoah et de ses soubassements racistes. Dans de nombreuses sociétés, notamment occidentales, le racisme se trouve disqualifié tant comme théorie scientifique que comme discours politique. Des lois le définissent et le sanctionnent qui ne suffisent pas à éradiquer toute croyance à ce sujet mais contraignent à des formes d'euphémisation. De ce fait, la xénophobie se substitue parfois au racisme d’antan, en introduisant seulement plus de précautions dans la désignation des stigmates de l’altérité honnie.

La Déclaration et programme d'action de Vienne prie instamment tous les gouvernements à prendre des mesures immédiates et à élaborer des politique fortes, y compris de la sanction pénale, pour prévenir et combattre toute manifestation de racisme, xénophobie et relation à l’intolérance.

Définition sociologique

Il est possible de donner de la xénophobie la définition suivante : « ensemble des discours et des actes tendant à désigner de façon injustifiée l’étranger comme un problème, un risque ou une menace pour la société d’accueil et à le tenir à l’écart de cette société, que l’étranger soit au loin et susceptible de venir, ou déjà arrivé dans cette société ou encore depuis longtemps installé ».

Cette définition ouvre une perspective de recherche et de réflexion incluant les représentations implicites ou techniques de l’étranger comme problème, risque ou menace, ainsi que les expressions dépassionnées, adaptées aux contraintes sociales et juridiques que subit le discours xénophobe dans les sociétés qui le condamnent. Cette perspective évite aussi de réduire a priori la xénophobie à ses manifestations populaires, notamment les propos racistes (jurons, insultes, stéréotypes...) ou celle des discriminations ordinaires (à l’embauche, dans le commerce, dans l’action quotidienne de la force publique...) et de préjuger ainsi, inconsciemment, du caractère populaire de ce phénomène. Elle évite en outre, sur le plan politique, de réduire le phénomène xénophobe aux seuls discours et succès électoraux des groupuscules et partis d’extrême droite, quand se pose la question des raisons de leur réapparition au centre du système politique, notamment en Europe, à la fin du XX siècle.

On peut distinguer conceptuellement diverses formes de xénophobie selon leurs origines sociales : xénophobie populaire et xénophobie élitaire par différenciation, dans la sociologie élitiste, entre une minorité gouvernante et une masse gouvernée ; xénophobie contestataire et xénophobie de gouvernement, si l’on rapporte le phénomène xénophobe à la distinction usuelle entre « partis de gouvernement » et autres partis ou simplement entre gouvernants et gouvernés. Ces distinctions permettent, ensuite, de s’interroger sur les dynamiques sociales et les relations historiques entre les formes élitaires ou gouvernantes de la xénophobie et ses formes populaires ou contestataires, à l’origine des remontées périodiques de la xénophobie dans l’histoire politique des sociétés humaines ? Qu’est-ce qui explique que dans certaines configurations socio-historiques, la xénophobie redevienne un élément central de la vie politique ?

En Europe, une dimension coloniale

L’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, le Danemark, l’Autriche ont participé à des formes étatiques ou sociétales, économiques ou militaires, de colonisation s’accompagnant fréquemment d’une dévalorisation symbolique des populations indigènes dans les territoires colonisés. Ces dévalorisations ont pu aller du simple rabaissement des cultures aux justifications racistes de ségrégations, d’apartheids voir d’exterminations. Selon Olivier Le Cour Grandmaison, elles se sont accompagnées de justifications intellectuelles de la colonisation et de dévalorisation de l’indigène, à gauche comme à droite du champ politique dans la métropole. Diffusées dans les espaces publics, notamment présentes dans les manuels scolaires, ces justifications ont imprégné les cultures politiques des métropoles. Ce phénomène se trouve se réactivé sous une autre forme lorsque, après les guerres de libération les « indigènes » des anciennes colonies deviennent des « immigrés » dans les ex-métropoles.

En France, les régimes de la III République (1875-1939) et de la IV République (1945-1958) multiplient les dispositifs juridiques pour contrôler et limiter les entrées d’indigènes sur le territoire métropolitain par crainte de l’envahissement. Des chercheurs et hauts fonctionnaires, en relation avec l’INED (Institut National d’Études Démographiques) construisent intellectuellement la différenciation entre populations migrantes « assimilables » et « inassimilables » par la France. Parmi les inassimilables sont classés notamment les « Français musulmans d’Algérie » (FMA) dont près de 1,5 million sont présents sur le territoire métropolitain, notamment dans la région parisienne, quand débute la guerre de libération de l’Algérie (1954-1962). Les recherches de Marc Bernardot sur les politiques sociales de logement des immigrés ainsi que sur les doctrines sécuritaires de mise à l’écart et de confinement des étrangers les politiques militaires, policières et sociales, convergent pour contrôler l’"indigène" devenu rebelle et terroriste potentiel : les services administratifs, régimes juridiques et référentiels d’action publique sont façonnés par la menace intérieure et ne disparaissent pas, sous l’effet de la signature des Accords d’Évian (1962). Durant la décennie qui suit, la représentation de l’immigré comme problème, risque ou menace se généralise

La décolonisation a un lourd impact sur les systèmes politiques en métropoles : la guerre de libération accentue certains traits sécuritaires durant la période du conflit, mais la décolonisation entraîne surtout le rapatriement en métropole des fonctionnaires de l’État colonial qui sont réaffectés dans l’administration métropolitaine, généralement dans leur secteur professionnel de rattachement, le plus souvent dans deux secteurs où l’expérience coloniale est valorisée : le secteur militaro-policier et le secteur social. Dans ces deux domaines, la supposée connaissance de l’indigène acquise dans les colonies se convertit en connaissance de l’immigré utile pour prendre en charge le nouveau secteur émergent des politiques migratoires. Sylvains Laurens a montré que les carrières des fonctionnaires passées par les colonies sont ainsi plus nombreuses à permettre une prise de fonction dans le domaine migratoire et dans ce domaine sont plus favorables à une ascension rapide des échelons hiérarchiques. Le même phénomène s’observe dans le secteur social para-étatique. En 1969, près de 90 % des directeurs de foyers de travailleurs immigrés gérés par la société d'économie mixte SONACOTRA, étaient d’anciens militaires engagés dans les guerres coloniales. Ces retours de colonies charrient à la fois des pe****tions coloniales de l'indigène, des peurs à son sujet exacerbées par les violences des guerres de libération et des frustrations liées à la défaite militaire ainsi qu'au rapatriement forcé. La mise en œuvre de ces représentations sociales dans le domaine des politiques migratoires naissantes construit, dès les années 1960, dans les services administratifs et ministériels, une pe****tion de l'étranger comme problème, risque ou menace.

En Afrique

Ailleurs dans le monde, des sentiments xénophobes s'expriment en Afrique du Sud, dans les années 2010, contre les immigrés venus du Mozambique ou de Somalie, donnant lieu à des violences. Le roi zoulou Goodwill Zwelithini kaBhekuzulu demande alors notamment aux étrangers de « faire leurs bagages ».

Migrations et xénophobie

Selon les recherches conduites par Didier Fassin, Alain Morice, Catherine Quiminal sur les "lois de l'inhospitalité", en sociologie ou en anthropologie, la genèse des politiques sur la migration humaine des années 1970, qui sont essentiellement antimigratoires, expriment publiquement et politiquement dans la conjoncture permissive et justificatrice ouverte par les chocs pétroliers et le début de la crise économique, ces représentations formées antérieurement dans les sphères technocratiques du nombre d'étrangers comme problème, risque ou menace. Les mêmes observations sont faites sur l’Autriche, l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Royaume-Uni : toutes montrent que cette représentation de l'étranger provient d'acteurs technocratiques (ministres, conseillers, hauts fonctionnaires, agents publics et semi-publics, experts, lobbyistes, chargés de communication, etc.) en positions dirigeantes.

中文百科

仇外或排外,指对外族人、外国人、外地人乃至陌生人恐惧或不满,产生排斥心理。其英文名字“xenophobia”来源自希腊语“ξένος (xenos)”,意指「外来者」;“φόβος(phobos)”,意指「恐惧、隔离」。在虚构作品中,仇外主义可指对人工智能、外星生物或其他非人类存在的恐惧与憎恶。

与所有恐惧症一样,当事人对恐惧的感觉有意识,并相信引起这种感觉的人是外国人;这与种族主义和一般偏见不同,因为外国人与自己不同国籍,但不同种族的人不一定是不同国籍。引起种族主义的是种族和血统,但引起仇外的可以是不同因素。其一是一个社会中不被视为属于该社会的一群,一般是外来的移民,但他们有可能已定居数世纪。这种仇外可以引起敌意和暴力反应,甚至大屠杀。其二是文化因素。所有文化都受外来文化影响,文化层面的仇外针对外来的文化,如外来用语影响本土语言。这种形式的仇外较少针对个人,但可以引发净化文化和语言的政治运动。值得注意的是,孤立主义并不等于仇外。

社会生物学的解释

社会生物学家指,仇外可理解为对基因不相似的群体憎恶,而亲近基因相似的群体。他们认为这是生物天生的生物反应,反映人类不同群体间的相互竞争。华盛顿大学人类学教授Pierre L. van den Berghe在著作《The Ethnic Phenomenon》(族群现象)中讨论亲属选择、种族裙带关系,以及人生来倾向对基因相近的人较为慷慨等现象。心理学教授詹姆斯·沃勒(James Waller)指,所有人类都天生倾向接近熟悉的脸孔,进化使然,因不陌生的脸孔可能有危险,应该避免;他又称超过200个社会心理学实验显示,相熟悉程度与偏爱程度有关,而人类这种倾向解释了民族优越感和仇外行为。马克斯-普朗克学会民族学研究员弗兰克·索尔特(Frank Salter)认为,偏帮自己种族是一种由进化而来的客观价值。

各地仇外情况

西晋人江统发表《徙戎论》,认为「非我族类,其心必异,戎狄志态,不与华同」,主张西晋政府遣返在国内北方居住的胡人出境。西晋政府当时未有采纳他的意见。

洪武五年,朱元璋下诏禁止留在中原的蒙古人、色目人“本类自相嫁娶”,蒙古人、色目人必须与汉人通婚,“违者杖八十,男女入官为奴”。

清末义和团运动。

1927年3月,国民革命军在攻克原由孙传芳管治的南京城后,在城内攻击、劫掠英国、日本、美国等国的外交机构及外国侨民的商店、住宅、学校、教堂,导致英国侨民死亡2人,日本、美国、法国、意大利侨民各死亡1人。停泊在下关江面的英、美、日、法、意五**舰向南京城开炮以示报复,造成中国人死亡数十人,史称“南京事件”或“南京惨案”。

反日示威(仇日教育)

广州黑人问题

长久的冲突事件,政治主张,让**产生了不同立场的排外情绪,对象包括南韩(三星企业)、中国、日本、菲律宾

相关事件:钓鱼台、一边一国、菲律宾射杀渔民事件

美国1882年排华法案

美日两国关于限制日本移民的1907年君子协定,日本同意向试图移居美国的劳工拒发护照,并承认美国有权拒绝接纳自任何一个国家进入美国的日本移民。

二战期间,美国将60万意大利移民视为“国家敌人”,政府严密监视,民间自发排斥。

加拿大1923年排华法案

墨西哥1911年排华暴乱

墨西哥1931年排华事件

参阅

歧视

伊斯兰恐惧症

民族主义

种族主义

法法词典

xénophobe adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel xénophobes )

  • 1. qui manifeste de l'hostilité ou de la haine envers les étrangers

    le discours xénophobe d'un dictateur

xénophobe nom commun - masculin ou féminin ( xénophobes )

  • 1. personne qui manifeste de l'hostilité ou de la haine envers les étrangers

    les antisémites et les xénophobes

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